26/08/2013
SI NOUS VIVIONS EN 1913: NOUS MANGERIONS SURTOUT DU PAIN
SI NOUS VIVIONS EN 1913
NOUS MANGERIONS SURTOUT DU PAIN
pain © Wikimedia commons - 2013 / Copyright © 2005 David Monniaux
Retour un siècle en arrière, comme chaque jour. Antoine PROST nous parle ce matin du pain, qui constituait en 1913 la base de notre alimentation.
17:11 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : : au magma present de l'ecriture, antoine prost, vivre, siècle, vacances, baimmeul, intérieur, gare, ferroviaire, époque, épopée, personne, partir en vacances, rentier, profession libérale, fonctionnaire, commerçant, nseignant, pouvoir, permettre, permission, ouvier, ouverture, s'arrêter, travailler, choix, choisir, marteau-piqueur, retour, retourner, arriéré, paysan, campagne, agriculteur, zone rurale, condition de vie, variable, variabilité, notion de temps, éclabousser, boue, froid, faim, mal d'amour, métro, taxi, manger du pain, soupe, chicorée, la base de l'alimentation
25/08/2013
SI NOUS VIVIONS EN 1913: NOUS VIVRIONS A LA CAMPAGNE
SI NOUS VIVIONS EN 1913
NOUS VIVRIONS A LA CAMPAGNE
Retour un siècle en arrière. Même s'il n'y avait pas que des paysans à la campagne, en 1913, il y avait entre 7 et 8 millions d'agriculteurs qui vivaient en zone rurale. Leurs conditions de vie étaient très variables.
Paysans et chaumière en Ardèche cévenole © wikimedia commons - 2013
17:06 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, antoine prost, vivre, siècle, vacances, baimmeul, intérieur, gare, ferroviaire, époque, épopée, personne, partir en vacances, rentier, profession libérale, fonctionnaire, commerçant, nseignant, pouvoir, permettre, permission, ouvier, ouverture, s'arrêter, travailler, choix, choisir, marteau-piqueur, retour, retourner, arriéré, paysan, campagne, agriculteur, zone rurale, condition de vie, variable, variabilité, notion de temps, éclabousser, boue, froid, faim, mal d'amour, métro, taxi
24/08/2013
SI NOUS VIVIONS EN 1913: NOUS NE SERIONS PAS EN VAVANCES
SI NOUS VIVIONS EN 1913
NOUS NE SERIONS PAS EN VACANCES
Par
Antoine PROST
Gare 1900 © wikimedia commons - 2013 / B. F. Paris
A cette époque, très peu de personnes partaient en vacances. Seuls les rentiers, les professions libérales, les commerçants, ou les enseignants pouvaient se le permettre. Les ouvriers, ne s'arrêtaient jamais de travailler par choix.
17:53 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, antoine prost, vivre, siècle, vacances, baimmeul, intérieur, gare, ferroviaire, époque, épopée, personne, partir en vacances, rentier, profession libérale, fonctionnaire, commerçant, nseignant, pouvoir, permettre, permission, ouvier, ouverture, s'arrêter, travailler, choix, choisir
02/08/2013
LA DÉMARCHE ARAIGNÉE
LA DÉMARCHE ARAIGNÉE
Tant dans la vérité qu’au mensonge d’une démarche araignée
Se met en place la frénésie d'une chevauchée éperdue,
Qui chuchote l’incertaine tentative de reconquête de soi.
Toucher au grain de la trouble chorégraphie du silence,
Et à celui des mathématiques intérieures de la sensation
Qui accostent, irrémédiables, aux marges nauséeuses de l’insoutenable.
Tout est bon au quotidien pour faire perdre la tête
A ceux qui ont pour habitude de maintenir le regard fixé
Sur ce monde discordant qui réfute les sanglots de la réalité.
P.MILIQUE
05:03 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, démarche, araignée, vérifier, mensongé, mettre en place, frénésie, chevauchée, éperdu, chuchoter, incertitude, tentative, reconquête, toucher, veiller au grain, trouble, chorégraphie, silence, mathématique, intérieur, sensation, accoster, irrémédiable, marginal, nauséeux, insoutenable, perdre la tête, maintenir, regard fixe, mondanité, discordance, réfuter, sangloter
30/06/2013
L'INACCEPTABLE RÉFUTÉ
L'INACCEPTABLE RÉFUTÉ
Il sait qu'elle se perd dans un voyage intérieur
Au prolongement intime à l'infini.
Il sait qu'elle se brise et s'affaiblit peu à peu
Dans le noir fracassé d'interminables insomnies.
Parce qu'il y a un trop plein de tout...
Trop plein de souffrances,
Trop plein d'espérances déçues.
Alors chaque nuit la retrouve meurtrie,
Toute ensanglantée du dedans.
Sa sensibilité exacerbée à l'extrême
Lui est source de douleurs terribles, inacceptables.
Bien sûr qu'elle émeut par sa déchirante fragilité.
Mais elle bouleverse aussi par la force qui est la sienne
Dans sa recherche forcenée d'une oasis de douceur désirée
Au milieu troubles tourments qui mâchurent le quotidien.
Et pourtant, avec la poigne irrésistible de l'espoir,
Elle réfute cette vie faite de trop de désenchantements,
En refuse d'instinct l'épuisement des instants
Pour mieux les voir persister dans leur éternité.
Le temps est venu pour elle de se laisser aller
A ce bouillonnement permanent qui impose
Que tout ce qui n'est pas merveilleux ennui,
Que tout ce qui ne fait pas rêver désespère.
En faisant de sa vie un long poème fou qui,
A peine murmuré, l'ouvrira au possible
De bonheurs éphémères, peut-être, mais urgents.
P. MILIQUE
10:34 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, innaceptable, réfuter, se perdre, voyage intérieur, prolongement, intimité, a l'infini, se briser, s'affaiblir, noircir, fracasser, interminable, insomniaque, souffrance, espérance déçue, nuit, se retrouver, perclus, meurtrir, ensanglanté, intérieur, sensibilité exacerbée, à l'extrême, source, douleur terrible, inacceptable, émouvoir, déchirement, fragilité, bouleverser, forcené, oasis, douceur, désirer, milieu, troubler, tourmenter, mâchurer, quotidien, poigne, irrésistible, espoir, désenchanté, refuser, instinct, épuisement, instant, persister
21/04/2013
BONHEUR URGENT
BONHEUR URGENT
Il sait qu'elle se perd dans un voyage intérieur
aux prolongements indéfiniment privés.
Il sait qu'elle se brise et s'affaiblit dans d'interminables insomnies.
Parce qu'il y a un trop plein de tout.
Trop plein de souffrances, trop plein d'espérances déçues.
Alors chaque nuit la laisse meurtrie, ensanglantée du dedans.
Sa sensibilité extrême est une source de terribles douleurs. Inacceptables...
Bien sûr qu'elle émeut par sa fragilité.
Mais elle bouleverse aussi par la force qui est la sienne,
dans sa recherche forcenée d'une oasis de douceur,
au milieu des troubles et des tourments qui font le quotidien.
Et pourtant, avec l'irrésistible force de l'espoir,
elle réfute cette vie faite de trop de désenchantements,
en refuse l'épuisement des instants pour les voir persister dans leur éternité.
Il est temps pour elle de se laisser aller à ce bouillonnement permanent
qui impose que tout ce qui n'est pas merveilleux ennui,
que tout ce qui ne fait pas rêver désespère.
En faisant de sa vie un long poème fou qui, à peine murmuré,
l'ouvrira à des bonheurs éphémères peut-être, mais urgents !
P. MILIQUE
09:18 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, bonheur, urgence, perdre, voyager, intérieur, prolonger, indéfini, priver, se briser, affaiblir, interminable, insomnie, trop plein, souffrance, espérance, décevoir, nuit, laisser, meurtrir, ensanglanté, sensibilité, extrémité, source, terrible, douleur, inacceptable, émouvoir, fragilité, bouleverser, forcer, recherche, forcené, oasis, douceur, milieu, trouble, tourmenter, quotidienirrésistible, espérer, réfuter, désenchanter, refuser, épuiser, persister, éternitébouillonner, permanence, imposer, merveille
03/02/2013
LE GRAND MÉCHANT DOUX
LE GRAND MÉCHANT DOUX
Une insondable complexité
Scelle l'intérieur de cette vie
Où, naviguant dans une atmosphère
De vide, d'artificiel et d'indifférence,
Tout paraît mort, inanimé, minéral et absurde.
Et je ploie en une souffrance infinie
Sous l'atroce poids ce ma culpabilité,
Cherchant refuge dans le délire halluciné,
Tout en niant l'inacceptation désespérée
D'une réalité prégnante et douloureuse,
Peuplée d'êtres maléfiques et démoniaques.
La tourmente au tréfonds est terrible,
Le vide de l'absence est énorme
Et la zone de silence insupportable,
Trop assourdissante finalement.
Et je pleure à n'en plus finir
Cet irrémédiable mutisme.
Quelle horreur que cette irritante faiblesse!...
Malgré l'ambiguïté probable des apparences,
Malgré mon goût naturel pour la provocation,
Je ne suis rien d'autre qu'un grand méchant doux
Cherchant sans discontinuer dans l'obscurité
L'infime rai de lumière qui lui suffirait
Pour rendre son existence fréquentable.
P. MILIQUE
10:29 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, grand méchant, doux, insondable, complexité, sceller, intérieur, vital, naviguer, atmosphère, vide, artificiel, indifférence, paraître, mort, inaniùé, minéral, absurde, ployer, souffrance, infini, atrocité, poids de la culpabilité, chercher refuge, délire, halluciner, nier, acceptation, désespéré, réalité, prégnance, douloureux, peupler, maléfique, démoniaque, tourmenter, au tréfonds, terrible, absence, énormité, zone interdite, silence, insupportable, assourdissant, finale, pleurer, irrémédiable, mutisme, horreur
03/01/2013
EXISTER A L'IMPARFAIT
EXISTER A L'IMPARFAIT
La source unie au fleuve de son théâtre secret
Se fait ombre incertaine entre chaos et innocence
Dans la forme finale à donner à son silence brisé.
Les reflets de cette laideur qui le hante
Lui intime de creuser dans le noir
A la recherche têtue d'une issue.
D'autres errances encore, obscures et solitaires,
Qui traversent les fêlures étonnées de cette douleur
Habitent un inédit espace-temps hors du temps.
L'ordre des choses et des sensations intérieures
Cède, exténué, face à l'incomparable affiché
D'une sorte d'extase mêlée d'éternité
Qui défie le noir jusqu'à la transparence
D'un cœur fauve habillé de couleur
P. MILIQUE
09:42 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, exister, imparfait, source, union, fleuve, théâtre, secret, ombre, incertitude, chaos, innocence, forme, finalité, donner, silence, briser, reflet, laideur, hantise, intimer, creuser, dans le noir, à la recherche, têtu, issue, errance, obscur, solitaire, traverser, fêlure, étonner, douleur, habiter, inédit, espace temps, hors du temps, l'ordre des choses, sensation, intérieur, céder, exténuer, face à face, incomparable, afficher, sortir, extase, mêler, éternité, défier
19/12/2012
LE VENDEE GLOBE: "LES INTERIEURS DES BATEAUX"
LES INTERIEURS DES BATEAUX
Thalassa
Le magazine de la mer
24/11/1989 - 03min35s
Avant le départ de la course autour du monde en solitaire, sans escale, le Vendée Globe Challenge, Philippe VILAMITJANA a fait le tour des bateaux pour nous révéler une partie de la personnalité des navigateurs à travers l'aménagement intérieur de leur bateau.
Production
Générique
18:08 Publié dans ENCHAÎNEMENT LEXICAL ET TENDANCIEUX, LES ARCHIVES DE LYNA | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, vendée globe, challenge, intérieur, bateau, thalassa, le magazine de la mer, avant le départ, course autour du monde, en solitaire, sans escale, philippe vilamitjana, fair ele tour, révélation, en partie, personnalité, navigateur, à travers, aménagement, dominique duchateau, vieux cowboy, fatigue, dimoné, dominique terrieu
19/11/2012
LES PRIX LITTERAIRES: "GONCOURT DE LA POESIE"
GONCOURT DE LA POESIE
C'est la vie
13/09/1985 - 02min21s
L'écrivain Claude ROY a été primé par l'académie Goncourt pour son livre de poèmes "a la lisière du temps". C'est la première fois que l'académie Goncourt institue un prix de poésie. Interview de Claude ROY en extérieur dans un jardin public et en intérieur dans sa bibliothèque. " ... la poésie est prés de nous, qu'il suffit d'ouvrir les yeux ...". Lecture par l'auteur de deux poèmes de ce livre.
Production
Générique
19:52 Publié dans GOUTTES d'ÂME, LES ARCHIVES DE LYNA | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, prix littéraire, prix goncourt de la poesie, écrivain, claude roy, primer, livre de poèmes, à la lisière du temps, première fois, académie goncourt, instituer, prix de poésie, interview, extérieur, jardin public, intérieur, bibliothèque, la poésie est près de nous, ouvrir les yeux, lecture, auteur, sylvie marion
12/10/2012
CHARLY: 3
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
CHARLY
3
Donc, je suis bien installé disais-je, devant ma feuille blanche. La maison dort d'un sommeil bien mérité. Ce pourrait être le silence si je n'avais décidé de connecter la radio sur, tu sais, une de ces innombrables et ineptes fréquences pour jeunes impossibles à éviter.
Comble d'immodestie elles s'enorgueillissent d'émettre en modulation de fréquence. Ca en jette! Et ça les rend redevables, croirait-on, d'avoir pour mission numéro un inscrite dans leur cahier des charges, de balancer avec une grande régularité ce qu'il faut bien avouer être un ersatz de musique. Et pire encore, elles le font!
Mais bon, c'est justement pile-poil ce qu'il me faut, ça tombe bien. Parce que, imagine un instant qu'elle me diffuse aux oreilles – même par le plus grand des hasards, même sans le faire exprès – la musique que j'aime, celle qui m'impulse l'intérieur et m'ensoleille le cœur!...
Pour le coup mes timides velléités d'écriture se transformeraient rapidement en une lourde mélancolie de circonstance. Et , conséquemment en un bel étalage de médiocrité spontanée. Tout en considérant bien sûr que, bonne musique ou pas, nul n'est à l'abri d'être en position avantageuse en ce qui concerne le dit étalage.
(A suivre...)
09:38 Publié dans GOUTTES d'ÂME, NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, imany, charly, feuille blanche, installation, maisonnée, sommeil, silencieux, radio périphérique, jeunesse, innombrables, inepte, ineptie, imossibilité, éviter, comble, immodestie, s'enorgueillir, émettre, modulation de fréquence, rendu redevable, avoir comme mission numéro un, inscrire dans le cahier des charges, balancer, régularité, ersatz, musiquqe, pire, pile-poil, bien tombrer, imagination, diffusion, au hasard, sans le faire exprès, la musique que j'aime, impulser, intérieur, ensoleiller, coeur, timide velléité, écriture, se transformer, rapidité, mélancolie, circonstance, conséquence, étalage, médiocrité, spontanée, considération
15/03/2012
A L'INFINITIF
A L'INFINITIF
Rester une fois encore à l'écoute de la nuit qui tombe,
Flâner, en marche pour l'insaisissable,
Tenter de se soustraire à la brutalité du monde.
Se révolter avec la délicatesse d'un espoir insensé,
Irradier de tout son éclat les noires interrogations,
Arpenter des territoires à la fois charnels et invisibles.
Se dresser face à l'absurdité dominante,
Changer le cours vertigineux de la passion,
Déchiffrer les ténèbres jusqu'à la démesure.
Explorer pour cela d'imperceptibles intérieurs,
Fragmenter les rêves trop souvent réducteurs
Et regretter encore les espérances déchues.
Perturber avec sérénité la trop parfaite harmonie,
Saigner à l'intérieur pour ne pas être vu,
Se reconnaître au loin malgré l'obscurité.
S'abolir dans la conscience d'une chape d'amertume,
Avoir le sentiment poignant d'une présence illusoire,
Dériver prostré sur un lac d'étranges impressions.
Obéir aux tourbillons sensoriels,
Partager le malaise des forces obscures,
Neutraliser les contraires d'un monde disparate.
Détester la beauté, surtout si elle est silencieuse,
Estomper les lieux aux apparences fuyantes,
Traverser la démesure ravageuse du sublime.
Aimer les tourments, les envolées émotionnelles,
Disperser les lignes de rupture des zones déjà lointaines,
Mettre en évidence la présence supposée des possibles.
Se désespérer au quotidien de la solitude tendu à l'extrême,
Être aux prises ardues avec ses propres déchirements,
Avoir, soudain illuminé, des fulgurances surréalistes.
Se faire voler la vie par inadvertance,
Proférer avec sérénité de misérables mensonges,
Respirer rien que pour soi, tout en pudeur.
Faire une troublante rencontre à l'aube d'horizons magiques,
Chercher instinctivement la douceur dans le souvenir d'une tendresse,
Se sentir aspiré par l'impétueux tourbillon des eaux troubles.
Avoir des exigences démesurées
Faire passer la vie dans les mots
Relier la totalité de tous les fils, même ténus.
Se préserver des effets pervers
D'une mémoire seulement désireuse d’oubli,
Maintenir la lumière vive de l'absent
Dans l'ombre incongrue de l'absence,
Observer avec une certain soulagement
Que les morts aimés ne meurent jamais.
Comment échapper à la pesanteur des mots?
A leur rugosité dérangeante?
Avec une ostensible inconscience,
J'ai ouvert l'armoire où je les savais entreposés
Pour les coucher, ici, drapés d'humilité.
Et maintenant, les voilà jetés....
Ils s'abiment déjà et crissent
Sous les pieds agressifs d'un temps
Qui passe au plus près d’une trace défaillante:
Celle, obsédante, du miracle précaire de l'écriture.
P. MILIQUE
06:43 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'éciture, à l'infinitif, la nuit tombe, reste à l'écoute, flâner, en marche pour, insaisissable, tenter de se soustraire, la brutalité du monde, se révolter, avec délicatesse, espoir insensé, irradier, éclat, noirceur, interrogation, armenter le territoire, charnel, invisible, se dresser face, absurdité dominante, changer le cours, vertigineux, la passion, déchiffrer les ténèbres, jusqu'à la démesure, explorer, imperceptible, intérieur, fragmenter, rêve, réducteur, regretter, espérance, déchu, perturbateur, sérénité, parfaite harmonie, saigner à l'intérieur, se reconnaître, obscurité, abolition, conscience, chape d'amertume, sentiment poignant, présence illusoire, dériver, prostré, étrangeté, impression