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26/03/2014

INSPIRATION MAJEURE 3

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

INSPIRATION MAJEURE

3

 

La Femme sait lutter contre la dispersion qui menace l'équilibre de son quotidien dans la continuité. Elle laisse deviner d'elle un assemblage profond et complexe qui se révèle le plus souvent d'une force et d'une exactitude redoutables. Son esprit agile et ordonné l'autorise à déployer une multitude de talents dans des disciplines aussi diverses que parfois contradictoires.

 

Il suffit pour s'en convaincre d'apprécier l'éclairage passionné qu'elle délivre alentour. Étonnant et subtil équilibre d'orgueil et d'humilité dans l'évocation de ses facilités à résoudre les ressorts secrets de nos sentiments avec encore, au cœur d'idées vives de constructions formelles, l'éclat de ses innovations fulgurantes qui lui font explorer d'un pas léger nos plus ténus territoires. Regard sans tain qui reflète l'intérieur et l'extérieur, et l'utilise pour disséquer sans complaisance la veulerie et l'inconséquence de nos trop humains comportements.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

25/03/2014

POURQUOI ?

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POURQUOI ?

 

Sommes-nous donc destinés aux destins chaotiques?

 

Un jour les lumières se font un peu hésitantes,

La clarté se couvre d’ombres désagréables

Et les sentiments deviennent récalcitrants,

Donnant à la vie une dimension extraordinairement douloureuse.

 

Les liens humains essentiels ne sont constitués que de ruptures

Et nous précipitent, toujours, dans une longue suite d’interrogations.

Et l’on se retrouve, au fil de l’imparable,

Projeté dans les affres du mal-être ordinaire

Habité de ce seul mot: pourquoi?

 

La plupart des mystères ont pour destin

De n’être jamais résolus.

Mais l’on sait que le temps venu du désenchantement ultime

Est parfois la promesse d’une aube enchantée.

Une sorte de porte rayonnant sur le futur.

 

Il redevient alors urgent d’aimer la vie.

Et de continuer à aimer aimer

Pour que raisonne encore, jusqu’à toujours,

Le rire-cascade, le rire-cristal qui fait briller le soleil.

 

P. MILIQUE

09/03/2014

DISPARAITRE DANS LE PRÉVISIBLE 4

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

DISPARAITRE DANS LE PRÉVISIBLE

4

 

Il n'est plus qu'à souhaiter de réelles, grosses et bonnes bouffées d'oxygène.

A espérer que la vie consente à passer encore des plats au fumet savoureux

Et qu'elle se mette à chanter, chaque jour et tous azimuts sa plus belle mélodie.

A travers l'avancée naturelle des jours, sa nature même sera toujours présente

Avec ses beautés concrètes afin qu'il ne reste plus qu'à savourer les doux échos,

Des reflets dans le devenir d'une existence exacte comme une tendre poésie.

Ce serait comme excès de vie salvateur, une gestuelle disponible et infinie, porteuse

De cette incertitude fusionnelle et immédiate, bénéficiaire des sentiments initiés.

 

Grâce à sa disponibilité sans limites, elle fera ressortir son impérieuse nécessité

Et poursuivra, de sa tendresse affectueuse, son chemin énigmatique et altier.

(FIN)

 

P. MILIQUE

05/03/2014

ÉMOTIONS PRÉSUMÉES

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ÉMOTIONS PRÉSUMÉES

 

Il arrive qu'un état, exacerbé d'inquiétude et de curiosité,

Génère ses textes tout d'à peu près et d'imperfections

Qui, pour un temps cependant, portent en eux

L'imposant pouvoir d'enchainer la douleur au murmure.

 

Au plein de ce constat aussi imprévu qu'affectif,

Pérore le sentiment ambigu du ridicule évident

Affiché par de niaises prétentions intellectuelles exhibées

Dans cette écriture, authentique gourmandise de temps.

 

Il existe un tel décalage entre sa vie et ce qu'il écrit

Qu'il est impossible d'ignorer combien les mots le trahissent.

 

Mais écrire créé l'incontournable pulsion d'écrire

Jusqu'au centre de l'acte où se tient la sanguine exigence.

C'est ainsi que, dans la parturition laborieuse et multiple

De pages aux réminiscences sombres et lumineuses,

Il faudra à l'impératif protéger des bassesses paradoxales

Ainsi que des émotions présumées qui revendique la source.

 

P. MILIQUE

01/03/2014

PARCE QUE...

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PARCE QUE...

 

Parce que l'invraisemblable est parfois évident

Parce qu'il y a des sentiments que l'on ne maîtrise pas

Parce qu'il est des êtres qui ont froid au bonheur.

 

Parce qu'à force de fausses notes

Les lendemains ne savent plus chanter juste

Parce que des mots trop incertains font douter les certitudes

Parce que la vie doit être mémoire mais aussi amnésie.

 

Parce qu'il reste suspendu au prodige de la rencontre

Parce qu'au-delà de l' insignifiance qu'il se connaît

Elle sait lui faire croire qu'il existe enfin.

 

Parce qu'à cause de tout cela

Il la sait magnifiquement responsable

Et qu'il peut désormais envisager le jusqu'alors impensable...

Écrire un jour des textes qui parlent !

 

P. MILIQUE

11/01/2014

JEAN TOPART: "LA SYMPHONIE PASTORALE" (Extrait)

 

JEAN TOPART

"LA SYMPHONIE PASTORALE" 

(Extrait)

27/12/2013

UN VERTIGE SEPIA

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UN VERTIGE SÉPIA

 

A la ligne de partage entre la géométrie

Noire et blanche du rêve et du réel,

S'offre la perspective d'une ouverture immédiate

Des tiroirs secrets de nos géométries cérébrales.

 

A travers cet amalgame frappant, de lumière et de noirceur,

Le jeu d'ombres et de lueurs du connu et de l'inconnu

Donne à éprouver le vertige sépia du simplement être.

 

La complexité ardue des tensions, et celle des déséquilibres,

Laisse installer la crainte dissimulée dans le gris quotidien

De ce puits d'amertume qui bée irrémédiablement en lui

Pour n'avoir pas su disposer de la force nécessaire

A l'urgente conjuration de ses attentes déçues.

 

Un voyage dans l'espace et le temps ruisselant

A désentravé les ombres enroulées aux signes du visible

Et, lorsqu’à sonné l'heure de consentir à la réalité

De la simple volonté affirmée d'un bonheur

A l'état heureux de puissante harmonie,

N'a pu naître, malgré l'ardeur insoupçonnée de ses sentiments éclairs,

L'intraduisible beauté faite de présence certaine, tant attendue.

 

Cependant, n'est-ce pas là propriété majeure du présent,

Que de faire en sorte de ne jamais tenir les promesses

Qu'il semblait nous certifiées lorsqu'elles n'étaient encore qu'à venir?

 

P. MILIQUE

 

21/12/2013

BALBUTIEMENT NÉCROSÉ

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BALBUTIEMENT NÉCROSÉ

 

Un lent travail s'accomplit, très diffus, à peine formulé,

Au décalage très peu perceptible d'un glissement

Dans l'espace homogène de cette déraison

Fruit résiduel d'un passé qu'on voudrait oublier.

 

Blême désolation, primitive déchéance

A se soustraire au pénible sentiment

Qui courtise la solitude et le secret

D'une signification essentielle au murmure trompeur,

Ténèbres fixes et persistantes au regard assombri.

 

Comment savoir ce qui se trame au-dedans

D'une rapide flambée de la peur attisée au temps de vie,

D'un amour vacillant qui brasille à petit feu,

De ce feu même, désormais, en cours d'extinction?

 

Il faudrait avoir de l'indulgence pour la fragilité humaine!

 

C'est juste un morceau de soir qui tombe

Obscurcissement progressif et momentané d'un soleil

Offrant la splendeur nocturne des matins suspendus.

 

On entend bien le bruit flamboyant du temps

Dans la nécrose balbutiée des trilles arrachées

A l'après immédiat de l'instant qui vieillit.

 

Et je me vois décliner au froncé de tes yeux

Qui affirment, noircis de cendres de cœur ou bien de déraison,

L'inexistence certaine d'une autre issue que celle envisagée.

 

P. MILIQUE

16/12/2013

CHEMIN DE LUMIÈRE

au magma présent de l'écriture,

 

CHEMIN DE LUMIÈRE

 

Il y a toujours une vilaine blessure

Qui suinte sous la croûte

Lorsqu’il y a manque de respect

A la vérité.

 

Une intelligence vive au registre flamboyant

Éveille les puissants échos

D’une histoire singulière et poignante.

 

Il est vrai que ce garçon laisse couler

Dans l’évocation spontanée des sensations,

Et dans la belle générosité

Des désirs et sentiments énoncés,

La sève d’une tendresse vivant à bout de plume.


Dans la pureté d’une lumière irréprochable,

Il les aligne tous, côte à côte,

Sur le rai dardé d’un soleil scintillant.


C’est un cheminement d’exception qu’il nous propose là,

Juste pour ce qu’il porte en lui d’essentiel à la vie.

 

P. MILIQUE

26/11/2013

LE PRÉSENT ASSUJETTI

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LE PRÉSENT  ASSUJETTI

 

Il y a cet incontournable systématique et dévalorisé

Qui suscite l'émergence d'une inquiétude légitime

Aux prises avec l'incroyable machinerie d'un destin précaire.

 

C'est le chassé-croisé de deux incompréhension,

Sorte d'incommunicabilité récurrente et avérés

Dérivant vers d'obscures formes violentes

Pour cause de dissociation, de séparation et de rupture.

 

L'attitude est contrainte face au présent assujetti:

Le sentiment amoureux lorsqu'il est vécu comme une épreuve,

Ne peut qu'altérer gravement la possibilité du libre arbitre.

 

Dans la mélancolie doucereuse qui explose en souffrances muettes,

Une ultime interrogation donne corps à cet improbable.

 

Et la déchirure fatale cherche encore au plus vif du tréfonds

A préserver l'infini d'une petite flamme d'être.

 

P.  MILIQUE

23/11/2013

UN DÉCHIRANT SOLEIL NOIR

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UN DÉCHIRANT SOLEIL NOIR

Lorsqu’il ne reste plus rien pour colmater
Les brèches de l’existence et compenser le désert de jours,
S’impose alors comme unique alternative
La fréquentation ambiguë des couches épaisses de la nuit.

Dans ces nuits de désespérance
La mélancolie est là, insidieuse,
Prompte à ouvrir en grand les bras
De ses larges zones dépressives,
A l’intérieur desquelles existe le sentiment diffus
D’une terrible méprise qui,
Au cœur de cauchemars mouvants,
Nous laisse vacillants au bord du gouffre.

C’est une situation extrême
Qui nous rend incapable d’ordonner notre pensée,
De retrouver l’improbable sérénité.
Avec l’affreuse sensation d’un cœur qui rétrécit,
Et s’assèche d’une vie qui crève en silence
Dans l’oubli d’un perpétuel naufrage.
Emmurés dans la solitude et le chagrin,
On se perd dans des brumes de détresse
Jusqu’à souhaiter être suffisamment lâche
Pour plonger de manière délibérée dans le néant,
Afin de nous immerger dans les affres du vide
Et y rencontrer le calme mérité d’un apaisement sensoriel.
Enfin !

L’abîme, dans certaines conditions,
Est peut-être un réel moment d’hypnose.
C’est en tout cas un déchirant soleil noir,
Un pur fragment d’angoisse.

De tels abysses de tristesse peuvent-ils vraiment exister ?
Oui !
Mais c’est inacceptable…



P. MILIQUE

   
 

19/11/2013

CHIMÈRE DISCORDANTE 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


CHIMÈRE  DISCORDANTE

2


Il y a cet accablement à observer ces forces

Qui décroissent et provoquent

Une tempête de sentiments amers et lucides tout à la fois,

Ainsi que de véritables fractures d’incompréhension.

 

Il y a, au cœur même de souvenirs inexpliqués,

Toute une mémoire à cicatriser.

Et puis cet avenir indiscernable

Ou alors sous la seule forme

D’un futur incertain et velléitaire.

 

Tout cela ne peut que rendre

Sombre, perplexe, orageux et pessimiste.

Au final, on se retrouve personnage en marge,

En quête d’amour, en recherche de sens.

 

Par bonheur, il existe presque toujours

Une apaisante accalmie après les bourrasques

Comme une victoire, éphémère peut-être, mais réelle

Sur la violence des conflits intérieurs, sur l’ombre et le chaos.

 

Ne reste plus alors qu’à s’ensonger

Au creux de chimères discordantes.

(FIN)

 

P.  MILIQUE