28/11/2013
CULTIVER L’ÉCRITURE
CULTIVER L’ÉCRITURE
L'écriture est une terre qu'il est malaisé de cultiver.
On laboure ainsi, laborieusement,
Des kilomètres de mots et de phrases,
Avant d'y trouver le plaisir d'une improbable beauté.
Usant et abusant d'un enthousiasme austère, certes,
Mais en même temps, incroyablement intense,
Avant de s'imposer comme devoir fondamental
De restaurer la saveur de mots souples et tarabiscotés
Afin de croiser au plus près d'un rayonnement suprême.
Elle peut être suspension provisoire d'un mouvement,
Alternance monotone, justification idéologique ou encore,
Mouvement de révolte contre ses propres turpitudes.
Froide lumière d'une raison enlisée
Dans les sables mouvants d'une nuit indéfinie,
Elle doit être zone de contact,
Foyer de subversion,
Et découper en instantanés emblématiques
Les messages allégoriques, les visions idylliques
Et les mélodies de nulle part.
Pour la voir ainsi procéder à l'épuration agressive
Des changements de perspectives ou des aléas du devenir,
Pour faire taire les rumeurs insidieuses,
Désespérément inexplicables,
En accédant par intermittence à la face sereine de la solitude,
Là où s'estompent les brumes de la fausse conscience.
P. MILIQUE
05:41 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : culture, labour, beauté, enthousiasme, austérité, intensité, fondamental, saveur, souplesse, rayonnement, suprême, provisoire, alternance, monotone, justification, idéologie, révolte, turpitudes, enliser, sables mouvants, subversion, emblêmes, allégorie, idyllique, épuration, agressivité, perspectives, aléas, rumeur, insidieux, intermittence, sérénité, solitaire, conscience, enfance, odeur, dimanche, plainte, plaintif, assumer, contradiction, contradictoire, contrat, chanson française, gloire, parler, aphasie, aphasique, fuir, chercher
29/10/2013
LE BONHEUR DE T'AIMER 4
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
LE BONHEUR DE T'AIMER
4
Ma douce aimée, si tu savais combien j’aimerais avoir davantage à t’offrir,
Comme je voudrais savoir faire un écho du partage gestuel de chaque jour.
Par toi, grâce à toi et à ta beauté d’âme, j’ai enfin rencontré la vie en moi.
Laisse-moi accrocher mes bras en un collier amoureux autour de ton cou.
Laisse-moi t’offrir mes sourires, laisse mes lèvres exaltées fleurir les tiennes.
Laisse reposer ma joue sur ta poitrine, y percevoir les douceurs chuchotées.
Laisse-moi m’endormir au plus douillet de ta chaleur lorsque tangue la nuit,
Sous ton regard à la puissance évocatrice, collé-serré à ta sérénité joyeuse.
Et nos corps cernés de nuit lorsque le temps sautille vers l’incertain de l’aube,
Lorsque nos visages ensommeillés refuseront jusqu’à l’idée du jour naissant,
Nous reprendrons toi et moi possession progressive de l’ici et du maintenant
Avec une avidité d’enfants heureux d’arpenter encore l’essentiel aujourd’hui.
Amour, vois comme tu m’éclaires de ces rayons de toi pénétrés de radiances,
Vois comme malgré la distance mes bras savent se refermer sur notre fracas !
FIN
P. MILIQUE
09:55 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, doudeur, aimée, savoir, davantage, offrir, vouloir, faire, écho, partage, gestuel, jour, grâce, beauté, âme, rencontrer, vie, laisser, accrocher, bras, collier, amoureux, autour du cou, sourire, levres, exalter, fleurir, reposer, joues, poitrine, percevoir, douceur, chuchotis, s'endormir, douillet, chaleur, tanguer, nuit, regard, puissance, évocateur, coller, serrer, sérénité, joyeux, corps, cerneau, temps
19/10/2013
UN SON DANS LE SILENCE
UN SON DANS LE SILENCE
1
La vérité est qu’il ne résonne guère de sons dans mon silence !
J’arpente d’une rage fiévreuse la nuit froide et douloureuse
En attendant, avec une impatience qui n’exclut pas la sérénité,
L’aurore à poindre qui m’apportera quelques espérés mots de toi
Des mots qui me parleront, qui te diront, te raconteront à moi.
Ils seront les prémisses de la fin d’une nuit cependant inachevée.
En chacune de mes heures entêtées, mon insatiable pense à toi.
C’est loin d’être une torture que de te penser en guise de soleil.
Lorsque je pense à toi, je te pense dans l’éclat d’une joie majuscule,
Dans la joaillerie caressante de ton doux regard éclairé de sourires,
Dans ta présence déterminante à me rendre heureux clandestin.
Ce bonheur au galop déferle en vagues rugissantes de plaisir puis,
J’inspire l’ineffable à grandes lampées : c’est si bon que tu vives tant !
( SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:14 Publié dans GOUTTES d'ÂME, NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, son, silence, vérité, réonner, guerre et paix, arpenter, rage, gièvre, nuit froide, douloureux, attendre, impatience, exclure, sérénité, aurore, poindre, apporter, espérer, mot, parlotte, dire, raconter, être, prémisses, fin, nuit, inachevé, chacun, heure, entêté, insatiable, penser, loin, torture, en guise, soleil, éclat, joie, majuscule, joaillerie, caresser, ton doux, regard, éclairer, sourire, présence, déterminant, déterminer
15/10/2013
BÉANCE ATTIRANTE
BÉANCE ATTIRANTE
Il a dans sa plume assez d'aisance, de souffle et d'acuité,
Pour donner forme sans aucune complaisance
Ni rien de ce qui tiendrait du spectaculaire racoleur,
A la relation crue et désespérée de nos vies misérables.
Il possède un regard à la fois tendre et lucide
Qui s'attache à trouver le précieux des mots justes,
Des mots simples mais jamais fades
Pour offrir, rageur et ravageur
Un texte ambitieux et foisonnant
Au phrasé fluide dont l'inutile est banni.
Ce tout puissant artisan de l'écrit
Cisèle des fragments d'une beauté parfois lancinante
Et invente un ton précis entre sérénité et pathos
Qui dit la blessure vive de chacun
Dans la béance attirante qui crevasse au grand jour.
P. MILIQUE
13:50 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : béance, beauté, blessure, crevasse, précieux, misérable, attirance, plume, aisance, souffle, acuité, donner une forme, complaisance, tenir, spectaculaire, racoleur, relation, crue, désespérance, vie misérable, possession, regard, tendre, lucide, s'attacher, trouver, préciosité, mot juste, fade, offrir, ragur, ravageur, texte, ambition, foisonner, phrasé, fluide, inutilité, bannir, tout puissant, artsan, ciseler, fragmentation, lancinant, inventer, ton, précis, sérénité
22/08/2013
LES FRUITS DU REGRET
LES FRUITS DU REGRET
Comment recevoir sereinement ces mots nostalgiques
Si sanguins et alourdis par les fruits amers du regret ?
Il est heureux que demain ne soit pas encore pour demain.
Il est bien douloureux d’exalter en soi
L’éprouvant sentiment porteur d’invisible.
Ce sont souvent des demandes adressées à l’absent,
Saturées de reproches las qui n’aboutissent jamais.
Ce sont des flèches tirées vers le hors portée,
Cristaux de pensées initiales partis en transhumance
Vers l’océan, tenus et comprimés à l’intense du regard,
Blottis serrés au plus ténébreux de la mémoire.
Et tu m’embrasseras, le ciel en attente s’embrasera,
L’invisible flot s’ouvrira devant tant de bonheur
Tel du blanc en salves mouvantes dans le bleu céleste
Aussi éthéré que l’air dans le crépuscule bruissant ?
C’est le cœur qui bat fort à l’idée d’un trésor signifié,
C’est un demain qui pulsait hier à prédire le présent.
Il est heureux que demain ne soit pas encore pour demain.
P. MILIQUE
09:50 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, frit, regret, recevoir, sérénité, motiver, nostalgie, sanguin, alourdir, amertume, heureux, demain, douloureux, exalter, éprouvant, sentiment, porteur, invisible, demander, adresser, absent, saurer, reproches, aboutir, flèche, tirer, hors de portée, cristaux, pensées, initiales, partir, transhumance, océan, tenir, comprimer, intensité, regard, blottir, serrer, ténébreux, mémoire, embrasser, ciel, en atttente, embraser, flot, s'ouvrir, bonheur, blanc
02/07/2013
OBJECTIF SÉRÉNITÉ
OBJECTIF SÉRÉNITÉ
Matière vivante traversée de vivant
Dans la création renouvelée du monde.
Et, à la recherche d’autres rivages,
Conquérir un espace de totale liberté
Dans cet embarquement tant attendu
A destination d’un voyage plébiscité pour,
Enfin combler par les stridences solaires de la vie,
Confédérer dans la pénombre des confins
Les rêves hostiles et l’épanouissement serein.
P. MILIQUE
09:18 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, rap, roland garros, objectif, sérénité, matière, vivant, traversée du désert, création, renouveler, recherche, rivage, conquiérir, espace de liberté, totalitarisme, embarquement immédiat, attendre, destination, voyage, plebisciter, combler, étoile, stellaire, interstellaire, confédérer, p"nombre, confins, confiner, rêve, hostilité, épanouissement, divinité
04/06/2013
CIORAN 31
" Pourquoi les pensées
Nous viennent-elles si difficilement
Sous un ciel serein ?
--
Il n'y a de pensées que dans la nuit.
--
Les pensées dans la nuit
Sont des pensées Sans appel. "
(E.M. CIORAN)
09:52 Publié dans CIORANESQUERIES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, cioran, philosopher, phil collins, génésis, catharsis, pensées, venir, difficulté, céleste, sérénité, noctambule, alain veinstein, sans appel, sanctionner, sansonnet, pierre sansot, spectral, sépulture, sépulcre, pâques
28/04/2013
UNE SI BELLE INCONNUE 1
UNE SI BELLE INCONNUE
1
J'étais assis face à elle dans la solitude surpeuplée de ce train anonyme en route pour nulle part.
J'aurais pu être, comme il m'arrive souvent de l'être, en état d'indifférence totale. Mais telle n'étais pas le cas. Elle s'était montrée si belle dans l'abandon serein d'un sommeil installé. Sommeil que j'espérais secrètement interminable pour faire durer encore l'instant délicieux d'une contemplation qui, sans lui, ne serait sans nul doute pas acceptée.
Son visage reposait comme il pouvait sur son épaule, à demi calé entre elle et le bord inconfortable de la fenêtre, tressautant au rythme des vibrations régulières du convoi. Cette femme possédait cette élégance ultime qui tient souvent à peu de choses. Elle était vêtue d'un chemisier à motifs discrets et d'une jupe à peine fendue masquant, en une retenue presque chaste, des jambes étrangement longues aux chevilles fines. On aurait pu croire ces vêtements là directement dessinés sur elle avec une précision dans la coupe tout ce qu'il y a de remarquable. Pour préciser, ils n'en finissaient pas de laisser envisager la réalité d'une plastique irréprochable.
(A SUIVRE...)
09:04 Publié dans GOUTTES d'ÂME, NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, iinconnu, s'asseoir, face à face, solitude, surpeupler, train, anoymat, en route, nulle part, arriver, en état, indifférence, totalité, pas le cas, se montrer, abandon, sérénité, sommeil, installer, espérer, secrètement, interminable, faire durer, instant délicieux, contemplation, sans doute, accepter, visage, reposer, pouvoir, épauler, à demi calé, bordure, inconfort, fenêtre, tressauter, rythme, vibration, régularité, convoi, convoyer, femme, posséder, élégance, tenir à peu de chose, vêtir, chemisier, motif, discrétion
24/03/2013
MORGANE
MORGANE
Manifestement écrire à tout d'un vice car des mots naissent
un matériau formidable de mystère d'utilisation malaisée.
Oser s'y confronter est d'évidence déraisonnable mais, cependant,
je prends plaisir à le faire avec une légèreté sereine un brin désinvolte.
Rayons d'une incandescence illuminant une vie bien basse de plafond,
Gésine apaisante tel le chant subtil d'un murmure souffle de vie.
A voir le monde si laid, seul le merveilleux à le droit d'existence.
Il devient alors impératif de se comporter en éveilleur de rêves,
De se sustenter des bonnes vibrations émises par les autres
Et de semer des graines de poésie afin d'atteindre l'oasis espéré.
Nous savons que le bonheur ne pend qu'à des branches d'illusions,
Mais la réalité n'est-elle pas toujours ce que l'on fait d'elle ?
Et, même si le fier fleuve de la vie n'est que tumultes redoutables,
Il faut ne jamais oublier d'être par simple inquiétude du peut-être!
Ce serait là l'erreur fatale prompte à enfouir sous la cendre chaude....
P. MILIQUE
09:19 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriturenmorgane de toi, manifester, écrire, vice, vertu, motiver, naître, matériau, formidable, mystère, utilisation, malaise, oser, confronter, évidence, raisonnable, prendre plaisir, légéreté, sérénité, brin, désinvolture, rayer, incandescence, illuminer, bassesse, plafonner, gésine, apaiser, chant subtil, murmure, souffle de vie, laid, merveilleux, le droit d'exister, devenir, impératif, comporter, éveilleur, rêveur, sustenter, bonne vibration, émettre, autrui, semer des graines, sépia, atteindre, oasis, espérence, bonheur, pendre
01/11/2012
CHARLY 19
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
CHARLY
19
Je suis courbatu, fourbu, vidé. J'ai mal partout.
Je me dirige une dernière fois vers le lieu de villégiature de mon compère Charly. J'écarte, avec la plus douce délicatesse et du bout des doigts, la boule de blanche hermine.
La punkoïde silhouette de poils dort du plus juste des sommeils dirait-on, totalement apaisée et comme habitée d'une inaltérable sérénité, un sourire énigmatique aux lèvres. Insensible désormais à mes tumultueux exodes intérieurs. Le bienheureux!...
Je me retire discrètement, sur la pointe du bout des pieds, envoûté par le charme de son air satisfait. Un peu narquois peut-être, va savoir.
J’éteins la lumière et sors de la pièce.
Le calvaire de ma nuit intime va pouvoir commencer.
P. MILIQUE
FIN
09:16 Publié dans GOUTTES d'ÂME, NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, charly, courbature, fourberie, évider, attouchement physique, avoir mal partout, se diriger, une dernière fois, lieu de villégiature, compère, écartement, douceur, délicatesse, du bout des doigts, boulette de hasch, blanche hermine, silhouette, poilu, dormir du sommeil du juste, apaisement, habitation, inaltérable, sérénité, sourire énigmatique, embrasure des lèvres, insensibilité, tumultes, exodes intérieurs, bienheureux, se retirer discrètement, sur la pointe des pieds, envoûter, charmeur, air satisfait, air narquois, éteindre la lumière, sortir de la pièce, calvaire, nuit intime, renvoyer au collectif, le social dans l'entreprise
13/09/2012
SA VIE
SA VIE
Sa vie :
C’est un ciel de malheurs
Habité de rêves fracassés et de confiance trahies,
Une succession ininterrompue de mouvements désordonnés et incohérents,
Une douteuse abstraction que l’on ne peut qu’effleurer
Jusqu’au vertige, jusqu’au silence,
Un échantillon capiteux qui offre l’amère saveur d’un décalage constant,
Une outrance peu recommandable qui porte en elle
L’évidence inévitable du conflit à venir,
Une indifférence sereine.
Il refuse cela.
Alors il s’invente un itinéraire singulier.
Il se veut esprit enragé, hanté, lunaire.
Débordant sans retenue d’une colère nécessaire, vitale,
Qui saura le détourner des forces obscures de cette cohérence-là.
Il rejette violemment les normes contraignantes et sécurisantes!
Il s’oblige aussi à débusquer en lui la part d’intolérance,
Et la vision contradictoire du monde,
Pour se tenir, toujours, sur la pointe acérée du paradoxe
Pour ne jamais être suspecté de complaisance
Qui n’existe parfois que dans la gravité et la mortification,
Il boîte de l’intérieur.
Il perçoit dans l’éclat d’une évidence jusqu’alors obscure
Cette vie qui s’organise lentement, pour, dans et contre le vide
N'être seulement troublée que par les coïncidences.
Il est des désespoirs qui restent à jamais secrets
Sauf à forcer la banquise compacte de la douleur.
Il y a cet accomplissement qui fait de la vie
Un chemin solitaire enrichi de silences...
.
Alors il s’esquive, le cœur modeste et lumineux,
Dans la belle brillance de ce soleil radieux d' Absolu
Générateur d'une tranquillité rassurante à son propre désordre.
P. MILIQUE
10:11 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, vivacité, ciel de malheur, rêve fracassé, confiance trahie, succession ininterrompues, mouvement désordonné, incohérence, douteux, abstraction, effleurer, vertige, silence, échantillon, capiteux, offir l'amère saveur, décalage constant, outrance, recommandable, évidence, inévitable, conflit à venir, indifférence, sérénité, refus, invention, itinéraire singulier, esprit, enrager, hanter, lunaire, déborder sans retenue, colère nécessair, vital, détourner, force obscure, cohérence, rejeter, violence, norme contreignante, norme sécurisante, obligation, débusquer, sa part d'intolérance, vision contradictoire, pointe acérée, paradoxe
27/04/2012
LE VICE ET L’ECRITURE
LE VICE ET L’ECRITURE
Manifestement, écrire est un vice
Et les mots un matériau mystérieux
Et difficile à travailler.
Oser s’y confronter est tout à fait déraisonnable,
Mais je m’y applique cependant
Avec une gaieté sereine
Et un peu désinvolte.
Rayons d’un soleil incandescent
Qui illumine une vie
Bien trop basse de plafond.
Gésine apaisante comme un chant subtil
Dont chaque murmure serait un souffle de vie.
A voir le monde si laid,
Seul le merveilleux à droit d’existence.
Il est alors impératif de se comporter
En éveilleur de rêves,
De se nourrir des bonnes vibrations des autres
Et de semer des graines de poésie
Pour atteindre à l’oasis tant espérée.
Nous savons bien que le bonheur souvent
Ne tient qu’à de frêles branches d’illusions.
Pour autant, la réalité ne sera toujours
Que ce qu’on aura su faire d’elle!
Et même si le fleuve de la vie
N’est que tumultes redoutables,
Il ne faudra surtout pas oublier d’être
Par simple inquiétude du peut-être.
Surtout pas!
P. MILIQUE
06:17 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, le vice et la vertu, écritue, écrire est un vice, les mots, matériau, mystérieux, difficile, travailler, oser, se confronter, déraisonnable, s'appliquer, gaieté, sérénité, désinvolture, rayon de soleil, luminescence, illuminer la vie, bassesse, plafonner, gésine, apaisement, chant, subtilité, murmure, souffle de vie, voir le monde si lais, merveilleux, le droit d'existence, impératif, se comporter, éveiller, rêve, se nourrir, bonnes vibrations, semer des graines, graine de poésie, atteindre, oasis, espérance, bonheur, frêle, branche, illusion, réalité, fleuve de la vie, tumultes, redoutable, oublier d'être