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18/11/2016

LORSQUE JAILLIT L’ÉTINCELLE 1

au magma présent de l'écriture

 

LORSQUE JAILLIT L’ÉTINCELLE
1
 

C'est un tonnerre qui grommelle dans un ciel bleu.

Soudain, c'est la prise de conscience du désamour,
Flagrante comme un cri trop longtemps refoulé.

Il n'y a plus d'amour, seulement son reflet, vague.
Quelle relation pourrais-je entretenir désormais?

Avoir pris tout ce temps pour en arriver
A pareille conclusion relève de la naïveté,
D'une cécité mentale à peu près souveraine,
D'un parti pris apathique des choses de la vie,
D'une candeur terrifiante, d'une légèreté rare.

Cela se dérobe à toute compréhension. Alors que...
 
(A SUIVRE...)
 
P. MILIQUE

17/11/2016

SUR LES AILES DU RÊVE 7

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

SUR LES AILES DU RÊVE

7

 

Et puis surtout, ne soyons pas dupes du spectacle proposé.

Contentons-nous de noter combien les apparences sont de bien aguicheuses incarnations d'un possible auquel il est compliqué de trouver sens et raison d'être.

Il n'empêche, l'envers du décor n'est au final qu'un décor de plus, un marchepied pervers offert au spectacle de la société pour s'afficher en société du spectacle.

Rien de plus.

Mais c'est déjà beaucoup.

 

On le voit, les apparences sont des fenêtres à contempler avec la plus grande circonspection, avec une méfiance triste aussi tant elles ne s'ouvrent souvent que sur des ciels vides plombés d'insoutenables gris.

Elles sont là, oui.

Pour nous raconter parfois.

Pour parler de nous toujours.

(FIN)

 

P. MILIQUE

16/11/2016

SUR LES AILES DU RÊVE 6

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

SUR LES AILES DU RÊVE

6

 

Nous savons donc que l'apparence se travestit de n'importe quoi: ce peut être un regard, un sourire, une hésitation, une forme inexacte, un humour provocant, une éclat inédit de bêtise aussi volontiers virulent que lourdement régressif, un aveu d'échec ou une croyance ordinaire.
Enfin cela peut être tout ça qui balbutie une évidence aussi inutile que vraisemblable, n'étant rien d'autre que l'esquive séductrice et trompeuse d'un improbable.

Et que cela ne peut donc en aucun cas prétendre masquer plus longtemps la vérité qui la surmonte.

Peu importe que tout cela ne se sache pas depuis le début!

Rien n'arrêtera jamais l'évidence ni la certitude originelle.

Il suffira d'adopter face à cela une posture intelligente afin de parvenir à garder le réel bien visible. Découverte héroïque et ultime de la vérité cachée dans un essentiel connu depuis toujours.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

15/11/2016

SUR LES AILES DU RÊVE 5

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

SUR LES AILES DU RÊVE

5

 

Il arrive que les apparences proposent des univers aussi étranges que stupides.

Leur ton faussement docte paraît justifier le sas constitué entre imaginaire et réalité.

En réalité, elles ne font que suggérer une autre voie jalonnée d'assemblements inhabituels: il y a des portes qui s'ouvrent dans la tête, qui offrent le droit de voyager sur les ailes du rêve de son choix.

Dans un miroir silencieux, il nous est donné de suivre une quelconque route bohémienne à l'intérieur d'un même espace, au plus proche du lointain.

Tout cela se pare d'insolite puisque qu'il fait référence à un appel au large qui n'existe pas!

Il n'est, de fait, que la fenêtre ouverte sur une possible révélation.
Pas de panique inutile, nous sommes désormais prévenus!

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

14/11/2016

SUR LES AILES DU RÊVE 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

SUR LES AILES DU RÊVE

4

 

Le sentiment d'être trompé par les apparences est un leurre.

La perception de cela peut certes se révéler confuse, elle en est néanmoins largement suffisante pour susciter un début de défiance.

C'est pour cela qu'il convient de ne pas verser dans l'irrationnel et de percevoir les choses telles qu'elles sont, pas plus, pas moins.

 

Il convient aussi de conserver par-devers soi un minimum de lucidité pour repousser la toute-puissance revendiquée des situations dont on a objectivement  le plus grand mal à discerner l'essence originelle.

Il est inutile de rester figé plus que ça sur l'attente illusoire d'une construction robuste puisqu'elle n'est que fragmentée par l'insaisissable roi.

L'attitude à adopter tient de celle-ci: il faut se refuser à croire ce qui est dit puisque cela n'aboutit aucunement à découvrir ce qu'on ignore.

Les apparences ne font, on le voit bien, que détourner de ce qu'elles prétendent énoncer et révéler.

Par conséquent elles sont, au final, beaucoup moins trompeuses parce que vite démasquées, que peut l'être le légitime sentiment d'être trompé par elles.

Car elles ne peuvent induire une erreur qu'en renseignant ouvertement sur le subterfuge proposé. Aussi n'ont-elles pas pour exact souci de rester évasives, quitte à revendiquer même un goût certain pour l'exagération.

Et c'est peut-être cette démesure-là qui nous sauve de quelques mortels conformismes ambiants.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

13/11/2016

SUR LES AILES DU RÊVE 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

SUR LES AILES DU RÊVE

3

 

Alors, se fier aux apparences, naïveté ou stratégie?

Car cela flirte parfois avec la provocation!

On pourrait presque assimiler cela à une sorte de violence instinctive, un débordement physiologique dans une époque où il n'y a plus grand chose à transgresser.

Et puis, la question s'impose: les apparences sont-elles l'incarnation représentative d'une opposition radicale, ou d'une quelconque autre raison encore moins avouable?

Il faut aussi songer qu'elles sont peut-être à l'origine d'une perte de confiance discursive dans la fiction du réel.

Si encore il suffisait de se méfier d'elles pour n'être dupe de rien!

Nous savons que ça n'est que rarement le cas: il est si difficile, pour tout un chacun, d'admettre ce qu'on sait déjà!

Et c'est ainsi que, drapée de scepticismes divers, une ample déferlante de dérision pénètre en nous avec l'évidence insolente de la fatalité.

(A SUIVRE)

 

P. MILIQUE

12/11/2016

SUR LES AILES DU RÊVE 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

SUR LES AILES DU RÊVE

2

 

Car enfin, à quoi peut-il bien servir de jouer à cache-cache ainsi avec le réel?

Tout comme le fait l'endeuillé qui, s'affichant le regard masqué par d'imposantes lunettes noires ne fait qu'exhiber son chagrin aux yeux de tous, les apparences portent en elles les indices immanents propres à les démasquer.

A un point tel qu'elle ne soit guère plus que transparence indûment exaltée.

 

Elles  jouent beaucoup de la brèche proposée par l'absence, mais c'est un bonheur le plus souvent temporaire, de réflexion rationnelle à même d'aiguiser le sens critique.

Il faut dire qu'elles ne craignent pas de sévir sur un registre particulièrement fourbe.

 

Si on ne s'en tenait qu'au premier degré, sans y prendre garde davantage, elles auraient tôt fait de nous persuader que les dindons sont des vautours, que les volcans ne sont que  les parangons d'un enfer à venir, ou que les proliférations de soupçons générées au quotidien ne peuvent être prises pour ce qu'elles sont, c'est à dire … des preuves de sagesse!

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

11/11/2016

LES APPARENCES 1

au magma présent de l'écriture,

SUR LES AILES DU RÊVE

1

 

Rien n'est plus visible que les apparences masquées du doigt!

Elles ne sont pourtant que l'illusion mensongère de tout ce qui saute aux yeux.

D'ordinaire, elles se cachent du soleil et offrent aux regards voraces d’étonnants oxymores aux noms de violence/douceur, énergie/retenue, gravité/futilité, etc.

En tout état de cause, elles ne sont que des visions, strictement personnelles et chimériques, destinées à façonner la matérialité de ce qui doute peut-être.

On les voit se dissimulent pour mieux se faire voir encore, et ne plus être elles-mêmes que paravents illusoires.

En s'exposant ainsi au grand jour, elles contribuent à ce que l'on en observe la saveur factice de l'imprévu.

En fait, plus les apparences s'affichent ostentatoirement trompeuses... moins elles le sont.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

10/11/2016

CONCISION FRAGMENTAIRE 52

concision fragmentaire.jpg

 

CONCISION FRAGMENTAIRE

52

 

Le temps est un laborieux façonnier
Qui va jusqu'au bout de sa besogne
Mais je le prie pour qu'il me donne
Encore quelques heures à le méditer.

P. MILIQUE

09/11/2016

L’IDIOME PERDU

RIMBAUD.jpg 

Arthur RIMBAUD

 

L’IDIOME PERDU

 

Dans la plus illusoire tradition,

Ils semblent ne se nourrir en silenc

Que de la langue oubliée d’un idiome perdu.

 

Fascination lucide et étonnée

Pour ces poètes à vif encore enfants

Qui en mots ne craignent pas

De braver la fusion mortelle.

 

Quel est donc le vrai pouvoir de la Poésie?

 

P. MILIQUE

08/11/2016

DÉCHIRANTE GLACIATION

au magma présent de l'écriture,

 

DÉCHIRANTE GLACIATION



Le sang de l'amour coagule, froid dans les veines,
Le bruit du cœur brisé craque sous les semelles,
Les lèvres de ce qui existait se resserrent, bleuies,
Gercées par la chaleur d'un sentiment ravageur
Qui ne s'adoucit plus désormais au travers d'elles.

Entends-tu, dans ce théâtre du rien,
Résonner la fougue des balalaïkas?

Un regard pétrifié décompose sa destinée scellée
Dans les grottes oublieuses de stalagmites jaloux.
La pulpe du tiraillement s'exacerbe, diaphane,
Dans la blancheur neigeuse d'un silence dénudé
Qui se fige aux parois délitées du désarroi.

Ce silence hautain, hostile à en rendre sourd,
Se tourne vers le ciel comme pour l'invectiver,
Et le vent l'arrime dans ce qui ne cessera pas.

Voilà que se diffracte la folie d'un présent minéral
Et de sa cruelle glaciation en cours d'instauration.

P. MILIQUE

07/11/2016

ÉPUISANT CAUCHEMAR 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

ÉPUISANT CAUCHEMAR

2

 

Mauvaises vibrations tout au long de cette nuit.

Situation étrange et inconfortable qui cerne tout.
Mon regard glisse sur un brouillard récalcitrant
Qui m'interdit toute possibilité de capter les reflets
D'une tangibilité codifiée, complexe et fluctuante.

Mauvaises vibrations tout au long de cette nuit.

Tout passer sous silence se révèle vite impossible.
Offre-moi tes confidences, tes joies, tes douleurs.
Partage avec moi! Explique-moi! Réconforte-moi
Pour m'assister à mieux maîtriser mon angoisse,
Pour étouffer au mieux les mauvaises vibrations.

A moins que tout n'est été qu'un épuisant cauchemar?
Si tel est vraiment le cas, pardonne-moi de tout cela.

(FIN)

 

P. MILIQUE