23/06/2013
QUE FAISONS-NOUS?
QUE FAISONS-NOUS?
Que faisons-nous sinon déchirer les silences
De cette vie avec trop d'indécence?
Il y a ce trop de présence chez certains êtres
Dont les yeux ont fondu au passage,
Un bonheur désespéré en route pour le saut dans le vide
D'une folie tranquille peuplée de fourmillements,
Creusant,jour après jour, l'unique de la ressemblance.
Que faisons-nous sinon déchirer les silences
De cette vie hautaine jusqu’à l'indécence?
S'acharner à restaurer, au gré d'infinies maladresses,
Tout un réseau complexe de glissements subtils,
Avant qu'il ne prenne la forme définitive
D'une interminable chute en spirale
Dans le spectaculaire revendiqué
Et démonstratif de l'ultime démonstration.
Que faisons-nous sinon déchirer les silences
De cette vie hautaine jusqu’à l'indécence?
Mener au renoncement d'un voyage impossible
Dont on peut croire à chaque instant qu'il peut se briser
Dans le fatras tumultueux de l'autre versant dévalé,
Insatisfait de l'irréparable sort destiné à l'humain
Tout au long d'une histoire tronquée en trompe-l’œil.
Dans l'éphémère douloureux de ces nuits implorées
A fixer le regard de la lune au plus vif du cœur,
Que faisons-nous sinon déchirer les silences
De cette vie hautaine jusqu’à l'indécence?
P. MILIQUE
09:18 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, patrick milique, éphémère, doulouruex, nuit, encombrer, implorer, fixer, regard, lune, vif, coeur, amour, faire, déchirer, silence, vie, hautain, indécence, mener u renoncement, voyage, impossible, croire, instant, pouvoir, se briser, fatras, tumultueux, versant, dévaler, insatisfait, irréparable, sort, déstinée, humain, histoire, trompe-l'oeil, s'acharner, restaurer, maladresse, réseau, complexe, glissement, subtil, prendre forme, définitif, interminable, chute, spirale
31/05/2013
AS-TU SU COMBIEN JE SAVAIS MAL T'AIMER ? 1
AS-TU SU COMBIEN JE SAVAIS MAL T'AIMER
1
A-ton vraiment la possibilité d'alléger l'intolérable ?
L'absence se cristallise à la disparition de ceux que l'on aime...
Celle de mon père ne fait qu'imposer son insoutenable présence.
Mouvements de révolte en son solfège intime
Contre la précarité d'une vie habillée d'éphémère,
Insignifiances amères de l'inutile quotidien,
Échanges intermittents et comme syncopés,
Analyse dérisoire, absence de conversations,
Contraintes oppressantes, impasse personnelle,
Accumulation désabusée de jours monotones,
Monstrueuse évidence, fatalité irrésistible,
Enlisement progressif dans les sables de l'éternel,
Tel a été pour lui le combat crépusculaire mené
Terminé, immarcescible, en ce soir de printemps.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:15 Publié dans GOUTTES d'ÂME, NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, patrick milique, savoir, combien, aimer, possibilité, alléger, intolérable, absence, cristalliser, disparition, imposition, père, insoutenable, paternel, paternité, mouvementé, révolte, solgège, intimité, précarité, vie, habiller, éphémère, insignifiance, amère, inutile, quotidien, échange, intermittence, syncopé, analyse, dérisoire, conversation, contrainte, oppressant, impasse personnelle, accumulation, désabusé, jour monotone, monstrueux, évidence, fatalité, irrésistible, enlisement, progressif, sablier, éternel
26/05/2013
LA PARISIENNE LIBEREE : " Y'A PAS QUE LES FADETTES..."
LA PARISIENNE LIBEREE
" Y'A PAS QUE LES FADETTES..."
Paroles et musique : la Parisienne Libérée
On ne demande jamais les fadettes
On fait des vérifications
Pour être complètement honnête
Il y a peut-être eu des exceptions
D’accord on épluche les fadettes
Mais pas le contenu des SMS
C’est comme ça qu’on fait nos enquêtes
Mais là c’est sorti dans la presse
On a bien demandé les contenus
Mais on ne les a pas obtenus
Vous admettrez que c’est une nuance
Qui a tout de même son importance
Pourquoi prévenir la Commission ?
On n’a mis personne sur écoute
C’est peut-être une obligation
Mais du moment qu’on n’y voie goutte
Y’a pas que les fadettes
Tout le monde vous le dira
La loi, on la respecte
Ou bien on la changera !
S’il y a eu des gens écoutés
C’était jamais des gazetiers
Encore qu’il peut évidemment
Y avoir eu quelques accidents
On l’a écouté pour être sûr
On n’a pas pris son disque dur
De vous à moi vous conviendrez
Que celui-ci l’avait cherché
Pour toutes les autres rédactions
C’était une simple précaution
Vous savez bien que les journaleux
Ont tendance à parler entre eux
Jamais on n’a mis de filocheur
Derrière des investigateurs
On les a suivis au pas de course
Simplement pour connaître leurs sources
Y’a pas que les fadettes
Tout le monde vous le dira
La loi, on la respecte
Ou bien on la changera !
S’il y a des officines privées
Elles ont agi de leur plein gré
A moins que votre enquête judiciaire
N’arrive à prouver le contraire
On a fait quelques siphonnages
Mais jamais de cambriolage
Les barbouzeries c’est pas notre style
Même si parfois c’est bien utile
Oui c’était une idée à moi
Et je l’assume pleinement
Je n’ai pas vraiment eu le choix
C’était classé Très Très Urgent
Les ordres de mes supérieurs
Me sont parvenus oralement
Et j’ai bien regretté d’ailleurs
D’avoir pas fait d’enregistrement
Y’a pas que les fadettes
Tout le monde vous le dira
La loi, on la respecte
Ou bien on la changera !
Je vous garantis Madame le Juge
Que ça ne vient pas du Ministère
Ou alors c’est un subterfuge,
Rien n’est exclu dans cette affaire
Et s’il y a eu commandement
Ça ne venait pas du Château
A moins, bien sûr, que le Président
Ne se soit mis à lire les journaux…
[citations B. Hortefeux / C. Guéant / F. Péchenard]
14:59 Publié dans LA PARISIENNE LIBEREE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, la parisienne libérée, claude guéant, brice hortefeux, f péchenard, subterfuge, magistrat, mystère, douce caresse, barbouze, insolence, ophélie, fadette, légitimer, espionner, par hasard, révolution, préhistoire, caleçon, interpeller, spirituel, rituel, don du ciel, solitude, consoler, passinner, valser, les valseuses, orphelin, égérie, dior, lanvin, éphémère, apostropher, catastrophe, crime, humanitaire, frustré, amer
16/04/2013
ZONES DÉVASTÉES
ZONES DÉVASTÉES
Clair-obscur en habit de parade
Ou piège à lumière aux reflets ombrageux
Lorsque s’atténue, essentielle,
La précaire splendeur d’écrits éphémères
Qui, logés au plus brûlant de nos failles intimes,
S’étoilent en lézardes dans nos zones dévastées.
P. MILIQUE
09:32 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, zoner, dévaster, clair-obscur, habit de parade, piéger, lumière, reflet, ombrageux, atténuer, essentiel, précarité, splendeur, écrit, éphémère, loger, brûler, failles intimes, lézarder, patrick milique
11/04/2013
NOSTALGIE STÉRILE 1
NOSTALGIE STÉRILE
1
La loi est universelle et incontournable....
Il est d'usage d'ajouter chaque année d'un temps
Qui, à force de se répéter, calme bien les ardeurs
Et fait disparaître dans la spirale douteuse de l'oubli
La grâce pulpeuse de l'extrême jeunesse envolée.
Pour autant, il ne sert à rien, l'expérience le démontre,
De faire, au gré des souvenirs, lever une nostalgie stérile.
L'importance est plutôt de vivre ce passé de demain
Qu'est, en un quartz éphémère, le présent d'aujourd'hui,
Et s'accorder ainsi la plénitude d'un bonheur confortable.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:16 Publié dans GOUTTES d'ÂME, NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, nostalgie, stérile, stérilité, loi universelle, incontournable, il est d'usage, ajouter, annuel, temps, à force de se répéter, calmer les ardeurs, faire disparaître, spirale, oublier, douteux, grâce, pulpeux, extrême jeunesse, envoler, lexpérimenter, démontrer, au gré des souvenirs, lever, instrumentaliser, importance, vivre, passer, demain, quartz, éphéméride, éphémère, présender, s'accorder, plénitude, bonheur, confortable
30/03/2013
LE PRÉSENT ÉPHÉMÈRE
LE PRÉSENT ÉPHÉMÈRE
Toute cette absence,
Depuis tout ce temps …
Je me sens pauvre et vide.
Je m'exténue dans un cache-cache
Épuisant et dérisoire
Avec en moi la sensation
De manque et de l'abandon,
Avec celle, douloureuse,
De ton éloignement aussi.
Mais je m'éclaire à te penser.
Je te sais ailleurs en ce même instant,
Époustouflante de verve,
De truculence et de singularité.
Source de jouvence ambulante,
Tout ton toi m'appelle à t'aimer
Et mon cœur affirme ta prophétie :
Je t'aime !
Se dessine enfin l'issue
De cette agaçante traversée.
Je vais pouvoir me réfugier
Dans le tendre crépuscule
Qui saura adoucir les brûlures
Du jour et s'offrir en refuge
Intime aux couleurs poétiques.
Ma pensée flotte, légère,
D'un nouveau bonheur à goûter
Dans la célébration rare
De l'éphémère présent.
P. MILIQUE
09:22 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, présenter, éphémère, absentéïsme, depuis tout ce temps, exténuer, cache-cache, épuiser, dérisoire, sensation, manquer, abandonner, abandon, douleur, éloigner, éloignement, abusif, éclairer, te penser, te savoir ailleurs, instant, époustouflant, verve, truculence, singularité, source de jouvence, ambulant, ambulance, appeler à t'aimer, coeur, affirmer, prophétie, je t'aime, dessiner, issue, agaçant, traverser, pouvoir se réfugier, tendreté, tendresse, crépuscule, savoir, adoucir les brûlures, de jour en jour, offrande, ser éfugier, intime, couleur, poétique, penée
20/03/2013
JACQUES DUPIN, ECHANCRE : « Ecrire les yeux fermés… »
JACQUES DUPIN
ECHANCRE
« Ecrire les yeux fermés… »
in Echancrés, POL, 1991
Lu par Léonie Simaga et Suliane Brahim
Jacques Dupin est né en 1927 à Privas, en Ardèche. Il est mort à Paris le 27 octobre dernier. Marqué par sa rencontre avec René Char, en 1947, il était l’un des fondateurs de la revue L’Éphémère, en 1966, aux côtés d’André du Bouchet, Yves Bonnefoy, Gaëtan Picon, Louis-René des Forêts, Michel Leiris et Paul Celan. Liés aux plus grands artistes de son temps, Jacques Dupin devient, en 1956, directeur de la galerie Maeght continuée par la galerie Lelong en 1981. Critique d’art, il a consacré de nombreux essais aux peintres contemporains. Sa poésie, sans compromis ni nostalgie, est une profération sans prophétie ni message, un surgissement d’autant plus brutal qu’il ne se soucie pas de ses ravages.
Pour preuve ces « Fragmes » tirés d’Échancrés, 1991. Ou encore Contumace (1986), Les mères (1986), Le grésil (1996), Coudrier (2006)…
Prise de son, montage, mixage : Bruno Mourlan, Philippe Carminati
Assistant à la réalisation : Benjamin Hu
Réalisation : Laure Egoroff
23:55 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, jacques dupin, les échancrés, écrire les yeux fermés, léonie simaga, suliane brahim;privas, ardèche, paris, renéchar, yves bonnefoy, éphémère, andré du bouchet, gaëtan picon, louis-rené des forêts, michel leiris, paul célan, galerie maeght, critique d'art, peintre contemporain, compromis, nostalgie, proférer, prophétie, message, surgissement, ravage, bruno mourlan, philippe carminatti, laure égoroff, benjamin hu
17/01/2013
SE RENCONTRER ENCORE 7
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
SE RENCONTRER ENCORE
7
-- «C'est bon, je vois! C'est plus grave encore que je le pensais. Et par conséquent, c'est plus grave que tout. Donc, il s'agit d'une déception amoureuse, c'est ça n'est-ce pas?
Décidément, la foi de l'humain au dieu amour n'est pas prête à s'amenuiser dans l'éternité qui lui semble expressément réservée avec un souci du perpétuel recommencement qui devrait tout de même commencer à nous laisser, si ce n'est perplexes, à tout le moins songeurs. Pourtant, ça n'est pas faute de le savoir, ce bel objet de tentation sait aussi se faire fuyant, triste et insatisfaisant.
Constatons à quel point, hormis c'est vrai quelques passions essentielles, certes, mais si souvent éphémères, il lui arrive d'apparaître âpre, besogneux voire cynique. Comment nous y prenons-nous, dites-moi, pour trouver encore dans les ultimes décombres des humiliations successives l'énergie nécessaire à d'autres tentatives. Avouez tout de même le bien fondé de cette question-là! Qu'est-ce qui peut bien générer la force, la cohérence et la belle intensité d'une rencontre impromptue s'identifiant d'emblée dans une nouvelle osmose?
Est-ce que cela tient de la violente disproportion qui s'insinue, suspecte, à l'embrasé de l'émotion, ou plutôt de la séduisante singularité procurée par l'infini trouble d'un désir naissant?»
(A SUIVRE...)
09:51 Publié dans GOUTTES d'ÂME, NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'éciture, se rencontrer, voir, plus grave encore, penser, par conséquent, déception amoureuse, décider, la foi en l'humain, dieu, amour, pas prête, s'amenuiser, éternité, sempler, express, réserver, souci, perpétuel, recommencement, commencer, laisser, perplexe, songeur, pas faute de le savoir, bel objet de tentation, fuyant, tristesse, instisfaction, constater, passion, essentiel, éphémère, apparître, âpreté, besogneux, cynisme, ultime, décombre, humiliation, successif, énergie, nécessité, tentative, bien fondé, questionner, générer la force, cohérence, beauté, intensité
13/12/2012
QUE M'IMPORTE!
QUE M'IMPORTE!
Que m'importe qu'elle ne m'aime pas
Puisque je n'en suis pas à me détester.
Que m'importe qu'elle ne voit en moi
Qu'un à peu-près superficiel et fragile,
Quelle importance puisque sage je sais
Dans le concret de l'âme ce que je suis!...
Que m'importe si je ne charme personne
Puisque nul n'est aimable à mon cœur.
Que m'importe si agacé on se détourne
De ma musique interne jugée éphémère,
Quelle importance puisque le soleil est là
Dans le concret de l'âme de ce que je suis.
Que m'importe si l'on s'acharne à me détruire
Puisque la vie a décidé de me faire rescapé.
Que m'importe que la mort me soit refusée
Puisque riche d'elle encore j'en possède la clef!
Et quand bien même l'on voudrait ma tête
Je l'offrirais aux vents mauvais volontiers.
Que m'importe les larmes de tous les yeux
Puisque l'écho du rêve offre tant à gagner.
Je ne sais où mène l'acéré griffu du néant...
Assoiffé de lumière j'ai convoqué l'amour
Et mon murmure vivant a fleuri: je t'aime!
P. MILIQUE
09:15 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, aimer, amour, détester, superficiel, fragile, importance, sagesse, concret, âme, charmeur, personnalité, aimable, cordial, agacement, se détourner, musique, interne, juger, éphémère, soleil, s'acharner, détruire, décision, rescapé, mort, refus, riche, posséder la clef, offrande, aux vents mauvais, volontaire, larmes, oeil, écho, rêve, tout à gagner, acéré, griffu, néantassoiffé, lumière, convoquer l'amour, murmure, vivant, fleurir, je t'aime
29/11/2012
WALLY EN SPECTACLE: "SALLE DE LA COMMANDERIE" POUCHARRAMET (HAUTE-GARONNE)
WALLY EN SPECTACLE
"SALLE DE LA COMMANDERIE"
POUCHARRAMET (HAUTE-GARONNE)
Le 22 NOVEMBRE 2012
Celui-ci, c'est quelqu'un!
Auteur, compositeur, interprète et par ailleurs humoriste dans l'âme...
Il est multi-instrumentiste (guitare, accordéon, piano, et d'autres choses encore) il s'est médiatiquement fait connaître par la création, tout à fait spécifique, de ce qu'il nomme lui-même des "Chansons Courtes".
Celles-ci sont en effet le résultat de quelques fragments de phrases subtilement, ou pas, choisies et accompagnées de quelques accords de guitare et...
Le meilleur, comme dans la quasi majorité des cas, se déroulant sur scène, s'il passe près de chez-vous n'hésitez pas à aller à sa rencontre pour passer un décontractant moment en sa compagnie. C'est ce que nous avons ce soir-là Dame-Soleil et moi!...
01:57 Publié dans MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, les prix littéraires, prix goncourt, jean-louis bory, roger vrigny, prix fémina, bernard privat, éditions grasset, interviewer, effectif, remise de prix, aspec, foire aux livres, phénomène de société, société de consommation, libraire, public, habitude, production, réalité, oeuvrer, vote collectif, jurés, saint, gros tirage, monter, baisser, dommage, éphémère, serge misrai, jean yanne, pierre dac
27/11/2012
LES PRIX LITTERAIRES: "Les prix littéraires"
LES PRIX LITTERAIRES
JT 20H
01/12/1974 - 04min53s
Jean-LOUIS BORY prix Goncourt 1945, Roger VRIGNY prix Fémina 1963, Bernard PRIVAT éditions Grasset sont interwievés sur les prix littéraires .Interview de Jean-Louis BORY : " ...effectivement cette remise de prix littéraires a un aspect de foire. La remise des prix littéraires est un phénomène de société de consommation que l'on le veuille ou non..." .Interview d'un libraire : ..."qui et quand achète t-on ces prix ? est ce qu'on lit les prix littéraires ?" .Interview de Roger VRIGNY, prix Fémina 1963 : ..."le public est tellement habitué à prendre des produits et non des réalités...".Interview de Bernard PRIVAT, édition Grasset : ..."c'est le public qui fait les prix littéraires..." .Suite interview de Jean-Louis BORY : ..."le prix littéraire est le produit d'un vote collectif les jurés ne sont pas des saints".Suite interview de Bernard PRIVAT : ..."les gros tirages montent et les petits tirages baissent, c'est un peu dommage la vie d'un livre est éphémère...".
Production
Générique
19:54 Publié dans GOUTTES d'ÂME, LES ARCHIVES DE LYNA | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, les prix littéraires, prix goncourt, jean-louis bory, roger vrigny, prix fémina, bernard privat, éditions grasset, interviewer, effectif, remise de prix, aspec, foire aux livres, phénomène de société, société de consommation, libraire, public, habitude, production, réalité, oeuvrer, vote collectif, jurés, saint, gros tirage, monter, baisser, dommage, éphémère, serge misrai
11/11/2012
AILES D'ÉPHÉMÈRES
AILES D'ÉPHÉMÈRES
Quand le langage hésite, incertain dans le temps,
Que la phrase reste en suspend, et nous avec
Pour glisser dans un mystérieux monde parallèle,
Parallèle à la vie, parallèle à la mort...
Les ressassements ne suffisent désormais plus
Dans l'étonnement durable d'un flou non-maîtrisé
Qui donne, comme fier, sa langue en spectacle.
Lorsque vient l'attendu de nouvelles pensées,
Il est urgent d'ouvrir la fenêtre au chapitre des joies
Et de donner raison à ces oiseaux ailés d'éphémères...
Qu'ils lèvent une poussière d'or extrêmement légère
Nimbée du halo lumineux, exaltée de vie d'éclats de rires
Comme ces chants d'amour oubliés aux ferveurs extrêmes.
P. MILIQUE
09:21 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, ailes, éphémère, langage, hésitation, incertitude, intemporel, phrase, rester en suspension, glisser, mystérieux, monde parallèle, vie, mort, ressassements, suffisance, étonnement, développement durable, filouterie, flou, maîtrise, fierté, se donner en spectacle, attendre, nouveauté, pensée, urgent, ouvrir la fenêtre, chapitre, joie, donner raison, oiseau, se lever, poussière d'or, extrémité, légèreté, nimber, halo lumineux, exaltation, vivacité, éclat de rire, chant d'amour, oublier, ferveur