20/03/2017
HORS LA VIE
HORS LA VIE
La lumière chaude d'un après-midi
Teinte d'or les mornes collines alentour.
Son errance n'est qu'un long chemin
Jusqu'à l'univers inconnu des attentes sans fin
Où s'ouvrent les portes amères d'un monde nouveau
En complet décalage avec l'humanité indigeste.
Là, malgré l'exagéré détachement affiché,
L'ambiance est électrique à force d'être hors la vie
Et, à lire l'inquiétude qui assombrit les visages,
Il s'applique à proférer des paroles riches et rassurantes
Pour contrer cette implacable résignation qui exacerbe
Les perspectives aiguës de peurs et de dégoûts.
P. MILIQUE
10:00 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hors la vie, lumière chaude, après-midi, teinter d'or, morne colline, errance, long chemin, univers inconnu, attente sans fin, ouvrir les portes, amertume, monde nouveau, complet décalage, humanité indigeste, exagération, détachement affiché, ambiance électrique, lire, inquiétude, assombrir les visages, s'appliquer, proférer, paroles riches et rassurantes, contrer, implacable, résignation, exacerbation, perspective, aigu, peur, dégoût
16/03/2017
MAIS AVEC QUEL DÉGOUT
MAIS AVEC QUEL DÉGOUT
C'est un univers tout à fait incohérent,
Une atmosphère lourde et difficilement descriptible.
Dans celui-ci, comme derrière tout masque authentique,
S'exprime sans retenue l'intransigeante part de doute
Et les égarements dangereux inhérents à toute pensée.
Il possède, par devers lui, quantité de forces insoupçonnables.
Des forces susceptibles de dynamiter les certitudes cumulées.
Il arrive de percevoir parfois quelques stridences de douleurs
Sur son visage brûlant secoué d'irrépressibles tremblements.
On le comprends dès lors niché au cœur d'un désastre général.
De lui peut surgir, à tout moment, d'inopinés éclats de violence
Dans l'agitation terrifiante d'éléments devenus incontrôlables,
De lourds nuages noirâtres pleurent une épaisse pluie de sang
Tandis que de terrorisantes comètes zèbrent sa conscience,
Éclairant son tréfonds d'une blafarde lueur de fin du monde.
Là, il trouvera la force de renaître à la vie, mais avec quel dégoût!
P. MILIQUE
10:44 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, dégout, univers, incohérence, atmosphère, lourdeur, diffuser, descriptible, derrière, masque, authentique, expatrier, retenue, intransigence, doute, égarementsalaud, dangereux, inhérent, pensée, posséder, par devers, noirâtre, continentalexcitation, consommateur, faille, psychologique, gaspillage
24/10/2016
OISEAU DE MAUVAIS AUGURE 3
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
OISEAU DE MAUVAIS AUGURE
3
Mais la séparation se déroule mal. Elle lui est inacceptable.
(Que peuvent mes pauvres mots, mes misérables mots
Alors même que tout son être déchiré part en hémorragie?)
Malgré ma sollicitude, elle a tenté d'annuler sa souffrance.
La voilà prostrée en hôpital psychiatrique, perfusée de chimie
Qui refera, peut-être, couler la sève de la vie en ses veines.
Je viens d'entendre sa voix, affaiblie, lointaine, murmurée.
Une voix sans force qui hurlait en silence son dégoût de la vie.
La voix d'une désagrégation à l'architecture déséquilibrée.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:12 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, séparation, dérouleur, mâle, inacceptable, pourpre, pauvre, motif, misérable, étrier, déchirure, parité, hémorragie, maigre, sollicitude, tenter, annuler, souple, prostation, hôpital psychiatrique, perfusion, chimie, réfection, coulure, sève, affaiblir, lointain, murmure, voix, force, hurler, dégoût, désagréger, architecture, déséquilibre, exhibitionniste
23/04/2016
VENIMEUSE PROXIMITÉ 3
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
VENIMEUSE PROXIMITÉ
3
Piteusement incapable de dépasser les contradictions, il ne parvient pas à concevoir qu'il s'agit pourtant des siennes.
Il lui suffirait pourtant d'élargir un tant soit peu un horizon pour que cela, d'un coup, lui devienne possible et lui permette, ce faisant, d'exposer clairement les impasses tragiques de l'idéalisation et de ses mirages.
De livrer la vérité simple des comportements humains dans ce qu'ils sont vraiment.
D'évoquer, même si cela doit se faire avec un certain dégoût, la réalité des tentations charnelles qui souvent l'assaillent.
Au lieu de cela...
Son existence maintenant s'étiole au fur et à mesure du temps qui passe.
Le voilà prêt pour à s'élancer pour sa destination idéale, toujours embourbé dans son conforme rigide et son immobilisme idéologique, il reste sans faillir, inflexible et sectaire, jusqu'au dernier combat.
Négligeons-le ce pauvre hère!
Lui qui se présente devant la mort mal protégé par son masque frauduleux.
Misérable rat d'église désormais en partance pour cet ailleurs qu'il aura passé sa vie à tant vanter.
(FIN)
P. MILIQUE
10:00 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, piteux, incapable, dépasser, contradiction, conception, élargissement, horizon, permission, exposition, clairement, impasse, tragédie, idéalisation, mirage, livrer, comportement humain, évocation, dégoût, tentation, charnel, assaillir, étioler, élance, destination, embourber, conformité, rigide, immobilisme, idéologique, faillir, inflexible, sectaire, dernier, combat, négliger, hère, mortifère, masque, frauduleux, misérable, rat, église, en partance, vantardise
12/11/2014
EN MODE SURVIE 1
EN MODE SURVIE
1
Un nuage est passé et tout a obscurci.
Désormais il pleut, il fait froid, le vent souffle et le ciel est gris.
Le ciel s'éprouve vulnérable de mélancolie et de vague à l'âme.
Nous vivons au centre même d'un temps morose
Qui annihile jusqu'à l'envie de bouger.
Il est devenu impossible de mêler l'éclat de nos rires
Aux chaudes larmes de nos délires.
Le spleen s'est abattu au vif des états d'âme
Obligeant à rester là, terré au creux de son lit,
A façonner l'amertume en perles de dégoût,
A errer dans un champ de ruines amères
Disposées en mode survie
Dans laquelle la rage éprouvée envahit tout.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:57 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, tristesse, nuage, passoire, totaliser, obscurcir, désordre, pleuvoir, factieux, froid, ventiler, souffler, ciel, gris, céleste, éprouver, vulnérable, mélancolie, vague à l'âme, vivre, au centre, momifier, tempête, morosité, annihiler, cadavre, envie, bouger, devenir, impossible, en grève, mêler, éclat de rire, chaud, larme, délire, spleen, abattre, état d'âme, obligation, rester, las, terroir, creuser, literie, façonner, amertume, perle, dégoût
23/03/2014
ONDE DE CHOCS
ONDE DE CHOCS
Dans le silence tumultueux des nuits sans étoiles, je reste inconsolable. Ce noir d’encre flamboie dans le vide de ton absence. Je ne supporte plus cette douleur qui n’est autre que l’extraordinaire souffrance d’être encore au monde, incroyablement seul avec moi-même. Comment, dans ces espaces désormais couleur de sang, me battre contre ce vide? Il m’est résolument impossible de lutter contre cela.
Mes yeux se mouillent de larmes abondantes. Effroi, horreur, dégoût et haine de moi pour t’avoir laissé prendre la direction trop connue et disparaître dans le gouffre de la nuit sans faire de bruit, sans laisser de trace, en t’excusant presque de n’avoir plus l’énergie de te cabrer, de te raccrocher aux aspérités lisses de ce qui n’était déjà plus depuis si longtemps qu’un brouillon de vie aux échos mille fois répercutés, résonnant dans cette seule issue que tu savais parfaitement n’être qu’une impasse.
Comme transparent à moi-même je t’ai vu t’enfoncer lentement dans la nuit des choses, te précipiter vers l’obscurité non pas tourmenté et ténébreux, mais avec la beauté divine d’un oiseau prenant son envol. Et l’impossible a mis ses habits de vrai.
L’onde choc se propage. Je me retrouve seul, désemparé face au tumulte, avec cet douleur considérable qui ne me quitte plus, enfermé dans un paroxysme de souffrance.
Parce que je sais ce qu’a été ta vie, les éléments déchaînés s’entrechoquent de toutes parts et vomissent leurs viscères en autant d’éprouvantes questions.
Pourquoi une vie si petite, encombrée de choses intolérables et d’humiliations constantes?
Pourquoi tous ces vides et ces peurs?
Pourquoi le fatras pauvre du quotidien?
Pourquoi toutes ces eaux amères, ces vagues en furie?
Comment aurais-tu pu ne pas être abîmé par la vie alors qu’elle ne se présentait à toi que sous ses aspects les plus sombres, les plus abjects, les plus injustes?
Je le dis: la vie s’est couverte de honte à faire de toi un être fragilisé, une proie bien facile pour la camarde aux aguets qui a jouit de sa réussite à te faire trébucher lourdement dans le silence et la poussière ultime.
Comment définir cet innommable immanquablement lié à ton absence qui résonne d’un vide sidéral?
Comment de soumettre l’impuissance des mots à dire le réel?
Il y a cette tempête qui tourmente mon tréfonds.
J’ai dans la tête comme un noyau calciné, dur, noir, définitivement impénétrable.
Cette douleur-là, qui est la douleur de vivre, m’enveloppe d’un essaim de tristesse indicible. Il s’instille en moi le goût amer du fiel. Rien ne saura jamais apaiser les éléments déchaînés. Je vis la traversée de cet enfer où brûle en permanence le feu inaltérable de ton absence. Lugubre et morbide incendie.
Alors, face aux ténèbres enflammées, j’entre en révolte contre cette vie masquée qui se fait l’antichambre de la mort en rendant anonyme le destin essentiel de chacun. La vie, comme un décor de théâtre qui peut s’écrouler à tout moment!
Mon existence bouleversée a basculé, attirée par le vide dans ce lac de désespoir qu’est l’inéluctable de l’absence, la perte définitive de l’être cher.
Si tu savais l’intensité des remords qui m’accablent.
Je n’ai pas pu t’arracher à l’impasse. Je n’ai pas su te dire tout mon amour et – je le sais maintenant -- je suis passé à côté de l’essentiel.
Parfois je cherchais ton regard et lorsque, cela arrivait parfois, je le trouvais, je détournais le visage par pudeur, par respect. S’installait alors un froid brutal qui, à l’infime de chaque instant, me glace encore le sang.
Aujourd’hui, aux limites de ce bout de vie qui me reste, il est trop tard et je le sais. Je sais aussi combien, au cœur de cet infiniment désert qu’est le monde sans toi, j’appréhende de chacune de mes fibres le temps à venir.
Saura-t-on un jour dire, dans les mots tus, dans le silence de certains autres, l’immensité de la douleur d’un fils qui, pour l’éternité, n’a jamais su qu’effleurer le cœur de son Père.
P. MILIQUE
05:40 Publié dans NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : deuil, inconsolable, encre, vide, absencedouleur, souffrancecouleur de sang, larme, horreur, dégoût, effroi, haine de soi, disparition, gouffre, aspérité, brouillon de vie, impasse, beauté, divinité, onde de choc, paroxysme, vomir, viscères, éprouvant, humiliation, pauvre, abîmer, abject, injuste, fragilité, proie, camarde, jouissance, ultime, absence, impuisance, tempête, tourment, impénétrable, tristesse, amertume, fiel, éléments déchainés, enfer, lugubre, morbide, ténèbres, révolte, l'antichambre de la mort, destin, décor de théâtre
14/11/2013
SUBTILE SEGMENTATION
http://www.erinnyes.fr/
SUBTILE SEGMENTATION
Assertions cruelles et justes au caractère irréductible
D'une impression de pourrissement profond
D'indécence dégoûtée dans la nécessité d'un trouble
Qui présente une vision infernale du monde.
Certains mots sont plus sonores que des gifles
Aux vies animées des fissures qui blessent.
Alors, les années d'amères désillusions,
Où il s'était enfermé dans une solitude têtue,
Ont enfin extirpé de sa mémoire
Le désordre du cri tu, tenu secret, comme honteux.
Aux fragments épars de son univers désormais,
La souffrance qui avançait jusque-là masquée,
Apprend que l'instant est segmentation subtile
Qui s'offre dans un sourire saignant de fragilités.
P. MILIQUE
00:13 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cruel, indécence, dégoût, pourrissement, trouble, enfer, blessure, mémoire, cri, honte, sang, faire la tête, prendre des leçons, mauvais perdant, disparition, vieux port, porcherie, grave, ridiculiser, affligeant, gouverneur, peuplier, comportemental, scandaleux, scandaliser, intérêt personnel, interventionnisme, convaincu, fourmillière, expulsion, expulser, déplorable, poursuivre ses études
20/10/2013
DÉGOUTS ET DES COULEURS CARTOGRAPHIE VOCALE DU RACISME ORDINAIRE « LES OUVRIERS. LES BOURGES. »
Pro,
Anti,
Peu de choses sont aussi inutiles qu'une discussion sur la corrida, mais c'est un bon moyen pour échauffer les esprits. Vous pouvez embêter les Syriens ou massacrer les mouches, ça ne déclenchera jamais la rage ni l'activisme des défenseurs de la cause animale. Il faut dire qu'ils ont raison : il y a bien un taureau qu'on pique, qui saigne et qui meurt. On est mal assis, c'est long, neuf fois sur dix la viande est molle et le boucher est nul. Voilà des faits peu contestables. Mais parfois à Madrid, à Mexico, plus rarement à Béziers, le temps retient son souffle. Le soleil arrête sa course pour regarder en bas, il y a sur le sable un petit trait jaune qui fait valser des cornes. Le plus beau spectacle vivant donné sur terre est un sacrifice mortel. Un rituel barbare et raffiné. Le dernier lien avec l'antique, la peur et la grosse bête. C'est à la fois magnifique et très peu défendable. Un jour la corrida sera interdite et il y aura toujours de la souffrance dans un monde un peu moins intéressant. Le jeune Alexandre Mognol signe son premier documentaire du point de vue de l'animal. Il suit le toro de sa vie dans les champs à sa fin en musique. Sans parti pris, sans images blessantes, sans cacher la passion des acteurs de cette secte. Ce débat est impossible et fort heureusement nous écoutons ici
DÉGOUTS ET DES COULEURS
CARTOGRAPHIE VOCALE DU RACISME ORDINAIRE
« LES OUVRIERS. LES BOURGES. »
(59")
Petite litanie du racisme ordinaire. Une liste à la Prévert, à la Bourdieu, allah akbar.
Enregistrement : 28 août 13
Réalisation : Samuel Hirsch
Texte & voix : Corentin Roquebert
05:57 Publié dans SONARTE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, dégoût, couleur, cartographie, vocal, vocalise, racisme, ordinaire, ouvrier, bourgeois, corentin roquebert, petitesse, litanie, liste à la prévert, bourdieu, allah akbar, samuel hirsch, comprenette, courgette, idiot, couillon, ennui, gentil, remercier, innocent, coupable, se mettre à table, jeter des cailloux, chercheur, l'idiot du village, mordre, pendu, faire peur, sorcier, procédé, interroger, manquer une case, avoir un grain, envisager
12/09/2013
LE JOURNAL DE PERSONNE: "ADIEU LES RICHES, AU DIABLE LES PAUVRES!."
LE JOURNAL DE PERSONNE
"ADIEU LES RICHES, AU DIABLE LES PAUVRES!."
Oui… je suis la vache qui rit
Ce que je cherche ici ? C’est ça ta question Zarathoustra ?
La même chose que ce que tu cherches toi, à savoir le bonheur sur terre.
Et je ne l’ai pas trouvé ailleurs qu’auprès des vaches…
En effet, c’est auprès d’elles que j’ai appris à ruminer… avec mon nez illuminé.
Oui je suis la vache qui n’eut plus envie de rire…
Qui eut honte de sa richesse et des riches et qui s’enfuit vers les plus pauvres pour leur faire don de son trop plein de bonheur et de saveur…
Mais les pauvres ne l’ont pas accepté… ils l’ont rejeté comme ils rejettent tout ce qui leur rappelle leur pauvreté.
Je vais finir par croire que le royaume des cieux n’est pas parmi les hommes mais parmi les animaux.
Oui je suis la vache qui ne rit plus…
Qu’est-ce qui m’a poussé, moi la gosse de riche vers les pauvres ?
Ce fût le dégoût des plus riches!
Le dégoût des forçats de la richesse qui ramassent leur avantage dans les moindres balayures, les yeux froids et les pensées pleines de lubricité, le dégoût de cette canaille dont la puanteur s’élève jusqu’au ciel.
Le dégoût de cette populace couverte de dorure, falsifiée dont les pères furent des voleurs aux doigts crochus, des charognards ou des chiffonniers, complaisants aux femmes, lubriques, oublieux, odieux…
Oui je suis la vache qui n’a plus de raison de rire…
Entre les riches et les putains, il n’y a pas loin.
Entre les pauvres et les pantins, il n’y a pas loin.
Populace en haut, populace en bas!
Qu’est-ce que c’est aujourd’hui « pauvre » et « riche » ?
Cette différence, je l’ai désapprise. C’est du pareil au même…
Alors j’ai fui, loin, toujours plus loin… jusqu’à toi Zarathoustra.
13:44 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, lejournaldepersonne - liberté - mathlouthi - nietzsche - pauvres, vache qui rit, apprendre, ruminer, illuminer, honte, richesse, envie de rire, s'enfuir, pauvre, faire don, trop-plein, bonheur, saveur, accepter, rejeter, royaume des cieux, gosse de riche, dégoût, forçat, rammasser, avantage, moindre, balaure, froidure, pensée, lubricité, canaille, puanteur, s'élver jusqu'au ciel, populace, couverture, dorure, falsifier, voleur, doigts crochus, charognard, chiffonier, complaisance, lubrique, oublieux, odieux, putain, pantin, différence, désapprendre, du pareil au même, fuir
31/08/2013
UNE CHUTE DANS LE CHAOS
UNE CHUTE DANS LE CHAOS
La débâcle soudaine me projette avec violence
Au cœur d'angoisses intensément destructrices.
Je connais la genèse de cette subite fulgurance
Mais ses racines secrètes la rendant impartageable
Sa relation même est sans intérêt pour quiconque.
D'ailleurs, je ne maîtrise plus rien de tout cela
Pour m'être trop exposé jusqu'au vulnérable,
Je ne puis plus que flotter en mes tempêtes
Tel une vieille coquille hystérique et ballottée,
Chichement amarré à l'immuable culpabilité.
Tout cela ne peut déboucher que sur le négatif,
Lui même générateur d'amertume et de dégoût.
La peur de l'abandon m'engage sans ménagement
Dans un tumultueux parcours du combattant
Débordant d'attentes utopiques et de désillusions,
De doutes insidieux dans lesquels se dévoilent le vide,
La solitude triste et la tricherie des fausses certitudes.
Dès lors, la chute au plus tourmenté du chaos est abyssale
Tant l'inaccessible présent s'exacerbe d'insupportable.
C'est ainsi que, projeté dans les combles du plus jamais,
Je retrouve mes nuits accueillantes, ardues et glaciales,
Tandis que s'amoncellent au plus près de ce que je suis
Les ombres tentatrices et crapuleuses de l'irréparable.
Comment imaginer combler la douleur des attentes?
Comment supposer élargir l'horizon du futur proche?
Comment résoudre l'équation à décrypter l'indicible?
Je connais la genèse de cette soudaine fulgurance
Mais ses racines secrètes la rendant impartageable
Sa relation même est sans intérêt pour quiconque.
P. MILIQUE
09:15 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, chute, chaos, débâclesoudaineté, projeter, violence, coeur, angoisse, intense, destucteur, connaître, genèse, subir, fulgurance, racine, secrète, rendre, impartageable, relation, sans intérêt, quicinque, maîtriser, s'exposer, vlnérable, flotter, tempête, vieille, coquille, hystérique, balloter, chiche, amarrer, immuable, culpabilité, déboucher, négatif, générateur, amertume, dégoût, peur, abandon, s'engager, sans ménagement, tumultueux, parcours, parcours du combattant, déborder, attente, utopique, désillusion
26/05/2013
ROBERTO BOLANO : " NI CRU NI CUIT "
ROBERTO BOLANO
" NI CRU NI CUIT "
Lu par Cécile Brune
Poème issu du recueil Les Chiens Romantiques
© The Estate of Roberto Bolaño, 2006 All rights reserved
© Christian Bourgois éditeur, 2012, pour la traduction française
Poème traduit par Robert AMUTIO.
Quelques années après sa mort survenue en 2000 et une vie d’errance en Amérique et en Europe, l’écrivain chilien Roberto Bolaño devint mondialement célèbre. Dans ses romans, en particulier dans Les Détectives sauvages, les poètes forment une foule de personnages à la fois fatalistes et révoltés, vagabondant sur la planète avec tendresse et dégoût. Roberto Bolaño qui écrivit si peu de poèmes et tant de pages de romans, s’est toujours voulu lui-même avant tout un poète. Son œuvre poétique n’est pas abondante, mais elle est au centre de sa mythologie et de son univers.
Poèmes choisis par Philippe Garnier
Prise de son, montage : Claude Niort, Pierre Henry
Réalisation : Anne-Pascale Desvignes
23:23 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, roberto bolagno, cécile brune, robert amutio, les chiens romantiques, christian bourgois, mort, survenir, chili, vie d'errance, amérique, europe, écrivain chilien, devenir, mondial, célébrer, roman, particulier, détective, sauvage, formation, foule, personnage, fataliste, révolté, planète, tendresse, dégoût, oeuvre poétique, abondance, mythologie, univers, philippe garnier, claude niort, pierre henry, anne-pascale desvignes
07/12/2012
LE SURVÊT' J'EN PEUX PLUS LA: Couple et Dégoût (3)
LE SURVÊT' J'EN PEUX PLUS LA:
Couple et Dégoût (3)
(5’29’’)
"C'est pas une spécialité allemande, non plus"
Un feuilleton original de Jean-Charles Massera conçu pour les nouveaux modes d'écoute (podcast, smartphone, écouteurs). Chaque semaine vous recevez un appel, en voiture, à table, au boulot. Jte dérange ? Non non. C'est votre ami ou votre amoureuse qui vous parle : d'argent, de désir, d'une écharpe du PSG... Une voix qui renouvelle la fiction radio. 3. Couple et dégoût (avec Élisabeth Hölzle)
Enregistrements : 6 juin 12
Interprète : Élisabeth Hölzle
Assistante réalisation : Sara Monimart
Texte : Jean-Charles Massera
Réalisation : Arnaud Forest & Jean-Charles Massera
01:52 Publié dans SONARTE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, survêt', couple, dégoût, spécialité allemande, jean-charles massera, concevoir, nouvelles, modalité, écoute téléphonique, podcast, smartphone, écouteurs, semainier, recevoir un appel, en voiture, à table, au boulot, en d&rangement, ami, amoureux, argent, désir, sexe, écharpe du psg, vocal, renouveler, fiction, radio, élisabeth hözle, sara monimart, agitation, arnaud forest