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28/12/2013

LE MASQUE OBSCUR 1

au magma présent de l'écriture,

 

LE MASQUE OBSCUR

1

 

Je n’aime guère t’assujettir ainsi à mes moments de douleurs

Mais, puisque tu me dis que tu n’entends que ça dans ma voix.

Il serait donc inutile et vain de tenter de dissimuler cette réalité.

 

Lorsque j’affirme mon extrême lassitude de cette rude souffrance,

Ça n’est pas qu’une image instable traduisant une vue de mon esprit.

Et encore ces pics paroxystiques ne sont que dispersés dans le temps !

Comment font donc ceux qui endurent cela à l’infime de chaque jour ?

 

Si la vie a déjà prouvé ma probable incompatibilité avec le bonheur,

(Mais j’ai confiance, ton apprentissage fait de moi un élève prometteur)

Je ne possède pas davantage de folles prédispositions pour la douleur.

A cause de cela je suis honteux car l’irréductible présence des tiennes

Devrait suffire à relativiser comme il le faudrait mes bobos dérisoires.

Mais je me sais tellement désarmé, tellement peu fait pour affronter ça !

 

Rien ne m’insupporte plus que d’avoir à affronter toute cette férocité,

Tout ce tourment de masque obscur qui, dans son ampleur prodigieuse,

Me fait souffrir bien au-delà de mes mots qui me livrent, l’esprit hébété,

A un monde de pulsations anarchiques fragmenté en vifs éclats de logique.

(A SUIVRE)


P. MILIQUE

21/11/2013

DEPUIS QU'IL EST PARTI......

HOMME PARTI.jpg

 

DEPUIS QU'IL EST PARTI......


Depuis qu'il est parti, il se sent exclu du rêve.
De ce rêve foisonnant aux merveilleuses rencontres,
Cocktail jubilatoire chargé de visions délirantes,
Somme magistrale de perceptions hypertrophiées
Où l'absence de hasard détermine l'osmose.

Depuis qu'il est parti, il se sent exclu du rêve.
De ce rêve foisonnant, inestimable acquis
Mosaïque insolite aux méandres chatoyants
Accord fondamental dans l'ombre des espérances
Concentré palpitant aux résonances particulières.

Depuis qu'il est parti, il se sent exclu du rêve.
De ce rêve foisonnant aux connivences muettes
Où se tissent des liens très forts à l'éclat de beauté vaine
Quand la complicité débusque les mystères
De vies approximatives aux mille papillonnements.

Depuis qu'il est parti, il se sent exclu du rêve.
De ce rêve foisonnant à jamais inachevé
Habile jeu de constructions relationnelles
Qui fleure bon la tendresse et la générosité
Espace intemporel aux paysages grandioses et authentiques.

Depuis qu'il est parti, il se croit exclu du rêve
De ce rêve foisonnant aux vibrations exclusives
Habillées d'avenir.

 

P.  MILIQUE

TORRENT D'AMOUR

au magma présent de l'écriture,

 

TORRENT D'AMOUR

 

Comment ne pas t’aimer alors que, aux ombres de la nuit,

Tu as su débroussailler le chemin qui mène jusqu’à nous.

 

J’avais besoin de ton regard  pour entreprendre de creuser à deux

Le sillon de mon cœur en cale sèche et d’inventer des souvenirs forts

Qui sauraient broder avec splendeur la réalité de séquences indélébiles.


Ce regard, je l’ai croisé dans la phosphorescence d’un instant chargé

D’une bousculade de tendresses et d’un précipité de possibles étoilés.

Et, à fustiger l’intemporel, mon âme sous haute tension a pris rendez-vous.

 

Oui, mon torrent d’amour à pris source dans ce subtil éclat d’éternité

Où ton souffle chaud, incroyable de pureté absolue et magnifique d’élans

M’a, dans l’exalté explosif de mon cœur, irrésistiblement attiré à toi.

Et tout ton être s’est déployé en moi comme autant de désirs fragmenter

Qui, de leur matière échevelée et frissonnante en ont exacerbé la perception

Tel un cristal attisé qui incendie le havre de paix où fleurit le mot amour.  

 

Ta présence en mon évidé, tu l’as magnifiée de tes couleurs fougueuses,

D’un délire de lumière à la ferveur sanguine polie dans le froissé du vent.


Tu m’as investi de ta luminescence entêtée jusqu’aux aubes polyphoniques.

Tu es la douce  instigatrice d’une renaissance aussi stupéfiante qu’inespérée,

Il en est même, alentour, qui prétendent avoir surpris de mes éclats de rire !

De ce rire improbable qui, telles des étoiles qui auraient délaissé l’immobile

Pour se muer en voyageuses alertes et séductrices d’arcs-en-ciel ourlés d’or.

 

P. MILIQUE

26/08/2013

THIBAUD COUTURIER SALLE NOUGARO TOULOUSE LE 27 Septembre 2010

(Captation personnelle)

 

THIBAUD COUTURIER

SALLE NOUGARO

TOULOUSE

LE 27 Septembre 2010


Thibaud COUTURIER:

Un univers musical et poétique très personnel, caractérisé par des textes dépouillés et des mélodies intemporelles.

Ses jeux de mots multidirectionnels offrent des constructions délicatement incisifs portés par une voix posée.

Mélancolie blues-amer teintée d'humour, calembours à répétition et sensibilité sur le fil....

Un style résolument original!

10/06/2013

VERTIGE IMPULSE

VERTIGE.jpg

 

 VERTIGE  IMPULSE

 

Aux phrases déstructurées par l'incessante agitation des mots,

Le style oscille entre une certaine banalité du quotidien

Et, tout à coup, une fulgurance d'inspiration poétique

Qui, l'air de rien et de manière presque anodine,

Incarne l'intensité irradiante d'un battement de vie.

 

Intemporel imaginaire aux persistances fragiles,

Les images naissent d'associations étranges

Qui, aux parfums de l'existence, ajoute une foisonnante générosité.

 

Il a ce talent rare et précieux qui agence les mots

Avec une concision et une efficacité implacable

Qui leur donnent l'ambiguïté originelle

En les dépouillant de leur part de mythe.

 

Dans la tension vive d'un vertige  impulsé,

Le silence perturbe l'éperdu de l'angoisse

Et la solitude de ce qui ne peut faire taire le sens.

 

P.  MILIQUE

14/05/2013

UNE SI BELLE INCONNUE 14

BELLE INCONNUE.jpeg

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


UNE SI BELLE INCONNUE

14



Arrêtez! Arrêtez s'il vous plaît! Arrêtez tout. Ça fait suffisamment de temps que je vous écoute vous immerger de façon lamentable dans votre pathétique faconde. Je ne suis pas coutumière du fait, mais j'ai même réussi à garder mon calme jusque-là. Mais maintenant, ça suffit ! Pour qui vous prenez-vous donc mon pauvre vieux ? Qu'est-ce que vous croyez ? Que je suis une enclume incapable de m'épanouir dans les échanges avec les autres ! C'est ça ? Que je ne sais non plus m'exprimer de manière sensée dans le tendu d'une conversation riche et animée ? Peut-être me trouvez-vous trop blonde pour seulement même l'envisager ? Mon pauvre vieux, si tu savais! Bien sûr que je sais faire ça moi aussi. Vous ne détenez-là aucun monopole relationnel savez-vous ! Simplement, figurez-vous que c'est beaucoup plus compliqué que cela : je m'éveille et je vous trouve là, face à moi, telle une apparition diffuse. Votre regard posé sur moi est tel que je ressens à l'immédiat comme un léger sentiment de malaise. De danger peut-être. Parce qu'à ce jeu là j'ai déjà trop donné, je veux dire, j'ai beaucoup trop reçu. Et j'y ai laissé mes ailes.

(A SUIVRE...)


P.  MILIQUE

26/04/2013

QUE RESTE-T-IL?

au magma present de l'ecriture,

 

QUE RESTE-T-IL?

 

 

Dans le vieux rythme du temps

Quelque chose de l'être se sauve

A parcourir et traverser toutes les nuits

D'un quotidien lancinant qui s'épuise en boucle.

 

Il y a ce cauchemar prégnant qui grignote la réalité

D'une répétition fascinante de l'aberration

Plantée au minéral d'une existence oiseuse.

 

Dans l'ombre ténue où se cache, apeurée?

La plus petite part de vitalité vibrant

De l'âme palpitante restée entre nos mains

Se lève l'angoissante litanie quintessenciée

D'un lourd passé étrangleur de présent.

 

Que reste-t-il à celui qui n'a plus rien,

Lorsqu'il pense avoir tout vécu

Et qu'il lui faut vivre encore?

 

P. MILIQUE

08/03/2013

GÂTEAU DE SOLEIL

SOLEIL.jpeg

 

GÂTEAU DE SOLEIL

 

Ce sont des évidences inépuisables inutiles à formuler

Et, pour cette raison, les mots impatients continuent

De s'anéantir dans l'abîme lancinant des non-dits.

 

L'évanescence de certains êtres émouvants de naïveté

Est telle, que leur candeur ouvertement ravageuse

Provoque des turbulences d'une puissance inouïe

Dépositaires de traces aussi étranges qu'inattendues.

 

L'essentiel trop éloigné vient soudain à manquer

Et il devient difficile de désapprendre la présence.

 

Un jour pourtant, malgré l'éblouissement répété

Des souvenirs d'un temps bienheureux mérité,

S'élèvera dans l'onde une pure musique de joie.

Celle d'une vie ronde et pleine à la belle enluminure

Tel un gâteau de soleil rêvé tout de puissance ailée.

 

P. MILIQUE

06/01/2013

INTEMPORELLE UTOPIE

FEMME 50 ANS.jpeg


INTEMPORELLE UTOPIE

 

Tout est à vendre en ce bas monde

Sauf les rêves lorsqu'ils sont le réel!

 

La voilà dépositaire d'un bel âge encore,

Celui qui favorise, elle le démontre au quotidien,

La découverte riche et instructive de l'essentiel.

 

Elle semble maintenir avec facilité le temps à distance!

Aussi n'est pas déjà advenu celui d'accepter

L'affaiblissement systémique proposée par l'évidence.

 

Chaque année qui cohabite avec la précédente

Avive d'une coloration nouvelle la vie, et l'embellit.

Il est si fascinant son désir gonflé de profusion,

Lorsqu'il soumet l'utopie réaliste et saisit l'instant présent.

 

Chacun d'entre nous possède un univers singulier

Forcément irréductible aux comportements pluriels.

 

Elle, elle traverse le sien au rythme inconnu de l'éternel,

Assurée qu'elle est par cet avenir porteur et apaisé

De quelques bouquets lourds de trésors encore méconnus.

 

Elle caresse la surface des jours comme on lit un poème,

Et continue à décrypter avec attention les libres pages du hasard

Au moment précis où chacun des chapitres en gésine

En exacerbe avec fierté l'intensité capiteuse.

 

Qu'il est donc important d'intemporel cet âge

Qui offre aux lendemains le luxe d'une telle lenteur...

 

P. MILIQUE

21/12/2012

Jean COCTEAU ET Paul ELUARD: Fête en l'honneur de Lise DEHARME

 

Jean COCTEAU ET Paul ELUARD

Fête en l'honneur de Lise DEHARME

01min10s

 

Jean COCTEAU et Paul ELUARD : fête en l'honneur de Lise DEHARME

 

Générique

Cocteau, Jean ; Eluard, Paul

11/11/2012

AILES D'ÉPHÉMÈRES

AILES D'EPHEMERES.jpeg

 

AILES D'ÉPHÉMÈRES

 

Quand le langage hésite, incertain dans le temps,

Que la phrase reste en suspend, et nous avec

Pour glisser dans un mystérieux monde parallèle,

Parallèle à la vie, parallèle à la mort...

 

Les ressassements ne suffisent désormais plus

Dans l'étonnement durable d'un flou non-maîtrisé

Qui donne, comme fier, sa langue en spectacle.

 

Lorsque vient l'attendu de nouvelles pensées,

Il est urgent d'ouvrir la fenêtre au chapitre des joies

Et de donner raison à ces oiseaux ailés d'éphémères...

 

Qu'ils lèvent une poussière d'or extrêmement légère

Nimbée du halo lumineux, exaltée de vie d'éclats de rires

Comme ces chants d'amour oubliés aux ferveurs extrêmes.

 

P. MILIQUE

10/09/2012

VERTIGE IMPULSE

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VERTIGE IMPULSE

 

Aux phrases déstructurées par l'incessante agitation des mots,

Le style oscille entre une certaine banalité du quotidien

Et, tout à coup, une fulgurance d'inspiration poétique

Qui, l'air de rien et de manière presque anodine,

Incarne l'intensité irradiante d'un battement de vie.

 

Intemporel imaginaire aux persistances fragiles,

Les images naissent d'associations étranges

Qui, aux parfums de l'existence, ajoute une foisonnante générosité.

 

Il a ce talent rare et précieux qui agence les mots

Avec une concision et une efficacité implacable

Qui leur donnent l'ambiguïté originelle

En les dépouillant de leur part de mythe.

 

Dans la tension vive d'un vertige impulsé,

Le silence perturbe l'éperdu de l'angoisse

Et la solitude de ce qui ne peut faire taire le sens.

 

P. MILIQUE