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21/09/2014

LE RIRE AU CŒUR

au magma présent de l'écriture,

 

LE RIRE AU CŒUR



On a beau battre les cartes, les retourner en tous sens
Et contempler toutes les improbables boules de cristal,
Dans ce monde hirsute il apparaîtra toujours marginal
D'imaginer l'horizon seulement coloré de pessimisme.

La perte de chaque instant vécu aux armes qui agonisent
Investit le chant tragique d'une marque indélébile
Qui ne laisse jamais de répit que de courte durée.

A constater combien nous bâtissons aujourd'hui
Les conditions de notre propre disparition,
Se mute dans la permanence le désespoir lassé
En goût acharné à ne plus être au demain ébloui.

Il lui est inutile de se laisser aller à redouter davantage
Le moment proche ou plus aucun ciel ne sera visible
Car il sait qu'a l'instant d'exécuter son apothéose,
Il trouvera la force d'y succomber le rire au cœur.

P. MILIQUE

19/07/2014

S'AIMER C'EST SEMER

au magma présent de l'écriture,

 

S'AIMER C'EST SEMER

 

Comment aurais-je pu m’attendre à l’inattendu?

Comment aurais-je pu imaginer l’inimaginable?

 

Une lueur étincelante est née d’un océan de ténèbres

Proposant la substance brute d’un événement indéfini

En postulat confirmé qui dit que s’aimer c’est semer.

 

Était-ce pour autant riche de raisonnable?

La réponse est oui bien sûr, mille fois oui,

Tant la raison n’est jamais qu’une autre folie.

 

Le bonheur ne court pas le vaste monde,

Il faut vivre là où l’on s’éprouve heureux.

 

Nous dégusterons donc l’urgence du présent en cet ailleurs imprécis

Où nous investirons chaque infime de nous de notre amour immense.

 

P. MILIQUE

22/03/2014

OMBRES MENAÇANTES

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OMBRES MENAÇANTES

 

Elle semble si impossible, si sectaire,

Tellement familière et cependant étrange

Cette incapacité avérée d’effort et de volonté

A reprendre quelques nobles valeurs à son compte,

A investir cet espace peuplé d’ombres menaçantes

Qu’il se résigne à laisser couler, lourdes, les larmes

En voltige d'ailes plombées par le tragique de la vie.

 

P. MILIQUE

26/02/2014

HONTE DE MES FAIBLESSES 1

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HONTE DE MES FAIBLESSES

1

 

Comment ne pas m’éprouver aussi coupable que contrarié

De t’assujettir ainsi à mes dérisoires incohérences physiques ?

 

Il est vrai qu’au fil de la permanence s’installe le réel du pas bien !

Je me sens en permanence fatigué au-delà de l’apparence proposée,

Je n’en puis plus de supporter ces stridences fulgurantes et vagabondes

Qui translatent d’un foyer fiévreux par pure bravade d’en investir un autre.

 

Tout cela relèverait de l’anecdotique si j’avais le psychisme fort et fier,

Assez ancré sur son socle pour appréhender la situation comme l’homme

Que je devrais être, ce que, acculé dans ma confusion, je ne parviens à être.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

 

30/10/2013

EN FAMILIER DES TÉNÈBRES

au magma présent de l'écriture,

 

EN FAMILIER DES TÉNÈBRES

 

Recroquevillé au vif embrasé de son ivresse muette,

L’exsangue horizon de mon silence entretient l’orage :

Il n’est qu’un brut éclat de l’expression non canalisée

Par la présence sourde de la souffrance qui m’investit.

 

Je suis si mal en point, tant au physique qu’au psychique.

Je m’éprouve si totalement anéanti, détruit au plus profond.

 

En familier des ténèbres, je fréquente avec assiduité

L’obscurité du dedans, tandis qu’au nébuleux du chaos

Mon essoufflé de vie s’amenuise encore jusqu’à improviser.

 

P. MILIQUE

13/10/2013

JE ME REPROCHE 2

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Je me reproche de négliger l'Autre

Alors qu'il n'est que différent

Ou loin de mes yeux.

11/10/2013

AU RÉEL INTRANSIGEANT

au magma present de l'ecriture

 

AU  RÉEL INTRANSIGEANT

 

Ce sont des êtres qui ont perdu le mode d'emploi de leur vie,

Des solitaires prisonniers du labyrinthe de leurs idées fixes,

Des hommes en errances et des femmes en dérives

Qui vivent le quotidien d'un monde d'affects décalés

Au cœur universel d'inépuisables tensions souffrantes.

 

Le cercle vicieux d'une hantise rémanente

Vrille cette obsession qu'un manque investit de déception.

 

Vies parallèles à la fois séparées et inséparables

Entre le chemin de détresse et celui de l'extase

S'imposent les tentatives à donner corps infini

Au réel intransigeant d'un désir qui s'amplifie.

 

Chacun invente ou réinvente sa formule de l'amour

A l'instinct étonnant qui tend à fusionner le sens

Avec les pensées déterminées des caresses à venir.

 

P.  MILIQUE 

05/10/2013

LE RIRE AU CŒUR

au magma present de l'ecriture

 

LE  RIRE  AU  CŒUR

 

On a beau battre les cartes, les retourner en tous sens

Et contempler toues les improbables boules de cristal,

Dans ce monde hirsute il apparaît plus que marginal

D'imaginer l'horizon comme peint aux couleurs pessimistes.

 

La perte de chaque instant  vécu aux heures qui agonisent

Investit le chant tragique d'une marque inaltérable

Qui ne laisse d'autre répit que de courte durée.

 

A constater combien nous bâtissons aujourd'hui

Les conditions de notre propre disparition,

Se mure dans la permanence le désespoir lassé

En goût acharné à ne plus être au demain ébloui. 

 

Il est inutile de se laisser aller à redouter

Le moment à venir ou plus aucun ciel ne sera visible

Car il sait qu'au moment d'exécuter ce qui sera son apothéose,

Il aura la force d'y succomber dans l'apaisé d'un rire au cœur.

 

P.  MILIQUE

10/09/2013

SI NOUS VIVIONS EN 1913: L'ARISTOCRATIE

 

SI NOUS VIVIONS EN 1913

L'ARISTOCRATIE

 

Retour dans la France du début du XXe siècle. Aujourd’hui, la vie de château …

Antoine PROST préside la mission du centenaire de la première guerre mondiale, dont France Inter est partenaire.


J’aimerais vous faire rencontrer aujourd’hui, chers auditeurs, quelques familles pas beaucoup qui constituaient à elles seules un autre monde dans le monde de 1913, l’aristocratie. Ce sont des familles car leur position au sommet des hiérarchies sociales et mondaines reposent sur un réseau de relations soigneusement entretenues par des mariages….


'Grande famille' en 1900 © Flickr - 2013

05/09/2013

SI NOUS VIVIONS EN 1913: LE BACCALAUREAT

 

SI NOUS VIVIONS EN 1913

LE BACCALAURÉAT


La France il y a 100 ans…avec l’historien Antoine PROST. Aujourd’hui, le Baccalauréat : en 1913, il était réservé à une élite…

 

Antoine PROST préside la mission du centenaire de la première guerre mondiale, dont France Inter est partenaire.


Le baccalauréat © Fotolia - 2013


Le baccalauréat ne faisait pas la une des quotidiens. Un peu moins de 8 000 mille lycéens l’ont obtenu cette année là.  Il n’existait ni BAC professionnel, ni BAC techno et l’examen était en outre beaucoup plus dilué dans le temps. Il y avait 2 sessions, l’une en juillet, l’autre en octobre…

08/06/2013

LA PARISIENNE LIBEREE : "L'HIRONDELLE DU SCRUTIN"

 

LA PARISIENNE LIBEREE 

"L'HIRONDELLE DU SCRUTIN"

Paroles et musique : la Parisienne Libérée


L’oiseau imprévisible
Inquiète les instituts
En volant loin des cœurs de cible
Et parfois même, en ne volant plus
C’est un oiseau bizarre
Presque fantastique
Dont l’étonnante trajectoire
Défie les statistiques

L’électorat volatil
Votera-t-il ?
Ou bien sera-t-il découragé
Déjà volatisé ?
Au printemps, quelquefois
L’hirondelle du scrutin
Revient et puis s’en va
Faire son nid chez le voisin !
Elle est comme ça
L’hirondelle du scrutin

[Citation F. Hollande]
« Nous savons que rien n’est fait tant que les électeurs ne se sont pas prononcés.
Nous connaissons la volatilité des humeurs, des modes, des sentiments »

Sur le marché des élections
On suit le cours des candidats
Comme si c’était autant d’actions
Oui mais tout le monde n’investit pas
Devant la vitrine du suffrage
Y en a qui hésitent en voyant le prix
Entre se priver de fromage
Et changer de crémerie

L’électorat volatil
Votera-t-il ?
Ou bien sera-t-il découragé
Déjà volatisé ?
Au printemps, quelquefois
L’hirondelle du scrutin
Revient et puis s’en va
Faire son nid chez le voisin !
Elle fait son choix
L’hirondelle du scrutin

Une substance indocile
Dans le corps électoral
Rend les pronostics fragiles
Absurdes, les décimales
Une matière vaporeuse
Et potentiellement inflammable
Affole la Prédiseuse :
De quoi l’oiseau est-il capable ?

L’électorat volatil
Votera-il ?
Ou bien sera-t-il découragé
Déjà volatisé ?
Au printemps, quelquefois
L’hirondelle du scrutin
Revient et puis s’en va
Faire son nid chez le voisin !
Elle est comme ça
L’hirondelle du scrutin

L’oiseau imprévisible
Inquiète les instituts
En volant loin des cœurs de cible
Et parfois même, en ne volant plus

22/05/2013

UN AMOUR DE PRINCESSE

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UN AMOUR DE PRINCESSE
 

Mes rêves sont d'amour fou

Fou de cet ange

Cet ange, ce prince

Ce prince tellement charmant

Charmant et tellement absent

Absent et pourtant si présent

Enfiévré cadeau de la vie

La vie vibrante, exaltante,

Libérée des chaînes de ses rêves.

 

Issu de l'imaginaire, un bel amour de princesse,

Bel amour passé, présent ou... à venir.

 

Un qui tromperait l'impatiente attente,

Qui déposerait sur elle, soyeuse douceur,

La fraîcheur ombrée de la source de ses yeux,

Qui la laisserait stupéfaite d'être pour lui

L'inespérée investissant l'excédé de sa détresse

Pour marquer au fer bleui du définitif

L'instant et embrasé besoin d'harmonie.

 

P. MILIQUE