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07/02/2015

UNE APPÉTENCE MORTIFÈRE 5

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

UNE APPÉTENCE MORTIFÈRE

5

Il suffit d'un formidable moment de lucidité pour qu'une subite inclinaison concupiscente et incontrôlée lui propose, en mode séduction, de basculer dans l'irréparable.
De fait, la suggestion est alléchante et enjôleuse.
A l'apogée de son délire auto-destructeur, il perçoit l'impératif assidu à s'affranchir maintenant de l'insoutenable.
Cette souffrance lancinante et obsessionnelle, il doit la faire taire.
Il lui faut tuer la douleur, l'urgence l'exige!

L'abysse est si profond dans lequel il bascule.
Ce pourrait être un acte libératoire et il le souhaite tel.
Mais quand on saute dans le vide, il faut n'être pas lié serré par l'élastique d'un amour incommensurable. Celui dispensé sans faiblir par une indispensable présence lumineuse. Pour ne pas se retrouver, au comble de l'hébétude mais ravi, à humer avec insistance l'exaltant fumet de la vie, précaire rescapé de son désastre intime.

(FIN)

P. MILIQUE

22/10/2014

AU SAVOIR DE SES BRISURES 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

AU SAVOIR DE SES BRISURES

3

Il cherche, d'une façon ou d'une autre,
A relier à la trame du temps présent
Les années de sursis que la vie lui accorde,
Dans la proximité possible d'une belle leçon.

Équipée ludique lestée d'une source d'émotions,
Qui le trouble en même temps qu'elle le fascine,
Dans l'infini mystère du poète perdu éperdu
Qui plonge au cœur d'amours trop fusionnels.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

24/08/2014

FLÂNER SOUS LE BLEU DU CIEL 4

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FLÂNER SOUS LE BLEU DU CIEL

4

 

La matière ne manque pas, la lucidité et son discernement corrosif non plus.

Il y a comme une nécessité vitale à ne plus se préoccuper de la folie des hommes,

Cette folie de chaque instant qui, au demeurant, n'en est de toute évidence pas une.

Il s'agit bien au contraire de beaux moments parfaitement sains et jubilatoires.

Il faut avoir une pleine et entière conscience de la réalité de cet état de fait.

 

L'image est si belle! L'homme, fier face à l’ineffable, flâne sous le bleu du ciel.

Il se montre, une fois n'est pas coutume, attentif aux êtres et à leurs passions.

Il multiplie les connections avec la vie, et à ses heures qui éclaboussent l'horizon.

 

Et, à mettre l'Autre en lumière, il retrouve des facultés qu'il pensait perdues.

Cet Autre essentiel et infini qui sature de sa présence chaque copeau de son existence.

(FIN)

 

P. MILIQUE

29/05/2014

PERCEPTION DÉVASTATRICE

au magma présent de l'écriture,

 

PERCEPTION DÉVASTATRICE

 

Elles sont émouvantes ces lignes parvenues jusqu’à moi,

Parce qu’elles disent tant de choses, sans complaisance.

 

Elles disent les difficultés d’adaptation à un milieu différent,

Elles disent l’histoire confuse, douloureuse car si tourmentée,

Ainsi que l’enchevêtrement épais où les espoirs s‘engluent.

Elles disent les forces antagonistes qui génèrent à tout coup

La crainte d’ignorer d’où on vient sans trop savoir où on va.

Elles disent la dérangeante sensation d’un changement inabouti.

 

L’alternative cruciale vibre en griffure dans le silence cristallisé.

Un éclair de lucidité amère traverse, dans la concordance du temps,

La perception dévastatrice d’un horizon que nul ne saurait atteindre

Se refuse à faire coïncider la vie avec tant d’émotions exacerbées.

 

Tous ces mots enregistrés à l’incertain d’une lumière tremblée

Sont de singuliers révélateurs, indispensable à identifier les maux.

 

P. MILIQUE

28/03/2014

INSPIRATION MAJEURE 4

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

INSPIRATION MAJEURE

4

 

Elle est comme cela la Femme.

 

Elle sait n'emprunter au réel que sa part d'exception. Il y a, dans la lucidité souveraine de son regard porté, un pouvoir d'enchantement aux ressources inouïes qu'elle exploite à merveille dans sa pleine confiance de la vie et dans l'amour de son prochain.

 

Elle manifeste sa présence entière que dans la chaleur d'une poésie fluide et rythmée, comme touchée par cette grâce qui est sienne.

 

La Femme, dans son entité singulière, est un homme qui serait enfin abouti!

 

Comment ne pas chercher alors à partager, dans l'infime de chaque instant, la beauté somptueuse de sa généreuse proximité?

(FIN)

 

P. MILIQUE

22/03/2014

LUCIDES DÉDAINS

tourmenté.jpg

 

LUCIDES DÉDAINS

 

A poser un regard sans complaisance

Sur l'humus chaotique de mon propre univers,

Je m'éprouve tel un champ proposé

Que de multiples pensées labourent.

 

Cette étroite préhension de mon intériorité

Devrait faire sonner la possible mélodie

D'extraordinaires poèmes en habit de bonheur.

 

Pourquoi alors, à bout d'effort, ne parviennent

A goutter, dans l'indifférence de lucides dédains,

Que ces horribles textes grimaçants qui me désespèrent?

 

P. MILIQUE

05/03/2014

EN AUBE D’HUMANITÉ

AUBE.jpg

Photo empruntée sur ce site qu'il faut absolument visiter:

http://keloise2630.blogspot.com/ 

 

EN AUBE D’HUMANITÉ

 

C'est à la suite de ce moment définitif où le jour baisse

Dans le brouillard dense d'une nuit inconcevable...

 

Promiscuité plutôt troublante avec cet éclairage différent

Qui, dans la violence sourde du monde,

Hésite encore, perturbée, à envisager le pire.

 

Comprendre la complexité du réel au dédale propre du rêve,

Le laisse affaibli par le joug d'une gêne qui frôle la crispation

D'être engluée au magma de l'énorme déflagration.

 

Pris dans l'aura inépuisable du souvenir,

Un tissu de mémoire lui propose des sensations fortes,

Hachées, inachevées dans la profondeur altière de la solitude.

 

Il devient alors impératif de ne pas s'obstiner dans l'erreur,

Et d'apprécier combien, entre l'homme et le monde,

Martèlera toujours le galop effréné de l'imagination.

 

Aussi, sous le manteau apprêté des apparences,

S'ébroue, éblouissant, l'inattendu d'une lucidité retrouvée

En aube d'humanité simplement belle de sa singularité,

Affirmant la présence à demeure de la force de la pensée.

 

P. MILIQUE

22/11/2013

LA VIE EST UN TORRENT QUI CHARRIE DE LA BOUE....

BOUE.jpg

 

LA VIE EST UN TORRENT QUI CHARRIE DE LA BOUE....


La vie est un torrent
Qui charrie de la boue.
Un univers où chacun dans sa misère
est seul à cristalliser ses souffrances.
Où ne s'exprime plus que le langage du désenchantement.
Et c'est la lente descente dans un puits signifié en toile de fond de nos errances,
vieilles complices taciturnes,
Jusqu'à l'embrasement inévitable au magma fusionnel
de nos haines et de nos rancœurs.

Voilà où nous mène, dans le cauchemardesque suppôt de nuits
parfaitement glaçantes,
L'outrance souveraine d'autres néants qui nous attendent,
Royaumes racoleurs d'une déraison optimiste.
L'aile de la folie passe, attirante, dans une espèce de flirt aguicheur,
Nous entraînant dans un élan infini vers des passions indéfinies.

Puis vient le temps de la sagesse, de la distance et de la lucidité envers la vie.
Il y a comme un rejet du noir et même parfois rejet de l'azur qui peut encore être du noir.
Le rire qui n'était que celui du désespoir, peu à peu s'éclipse.
Pour laisser place à un sourire timide.

Entre la ténèbres du noir et le premier frisson de lumière,
entre l'absence et la promesse d'une présence définitive cependant déjà évaporée,
apparaît la vérité d'une émotion.
Une émotion sublimée au contact d'amitiés éternellement fugitives
et d'enthousiasmes durablement éphémères.
Tout cela d'une richesse et d'une complexité exceptionnelles.

La vie est un torrent
Qui charrie de la boue.
Mais à savoir en capter les fragrances et les couleurs,
elle sait être d'une beauté confondante, nous invitant,
ultime privilège, dans les harmonies chatoyantes de son chant d'éblouissement.

Dès lors, dans la boue du torrent, seules les pépites respirent encore.

P. MILIQUE

 

24/10/2013

UNE PART DE SILENCE

au magma présent de l'écriture

 

UNE PART DE SILENCE

 

Simplement sortir de l'indifférence habituelle en utilisant le verbe

Alors que chacun sait que le mot est souvent l'arme indispensable

Avec laquelle il serait judicieux de prendre quelques distances.

 

C'est une bien délicieuse jubilation que d'y parvenir parfois,

Même s'il reste rare de parvenir au but du premier coup.

Dès lors se met en place une réflexion profonde et pleine d'intérêt

A considérer, au détour d'un partage, la difficulté à débusquer

Chez l'autre la part de silence tapie dans l'imperceptible qui fait signe.

 

Elle est impitoyable cette lucidité  feutrée qui permet d'accéder

A l'émotion pure, enfantine presque lorsque naît le subtil équilibre,

Nimbée à l'aube d'un soleil d'espérance prêt à fluidifier l'atmosphère.

 

Depuis, emmuré dans une révolte murmurée aux impératifs contradictoires,

Je me tiens, dans l'ombre du ridicule, au cœur d'un essentiel restant à définir.

 

P. MILIQUE

15/10/2013

A FAIRE SAIGNER LE BLEU DU CIEL 3

au magma present de l'ecriture

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

A FAIRE  SAIGNER  LE  BLEU  DU  CIEL

3


Tous mes écrits sont dans la noirceur absolue,

Sans chaleur aucune, sans aucun avenir.

Ils sont la douleur d'une écriture qui se dégrade dans la solitude.

Jusqu'à la brisure.

Je possède en moi l'art morbide de faire saigner le bleu du ciel,

Un ciel saturé de cris et de fureurs

Que rien ne sauvera jamais de l'oubli ni de l’indifférence.

Une écriture tendue, abrupte, torrentielle,

Arrachée aux entrailles d'une lucidité impitoyable.

 

Comme j'aimerais, dans une effervescence de tous les instants,

Savoir dire le charme ombré d'énigmatique

De certains mots transparents, cristallins et fugaces !

(A SUIVRE...)


P. MILIQUE

20/08/2013

UN SOI EN FURIE

MELANCOLIQUE.jpg

 

UN SOI EN FURIE

 

L’important est de ne pas empêcher

Le déferlement impérieux de l’écriture,

De laisser ruisseler l’âme ardente

Qui pulse avant de s’épandre d’elle.

 

Dans le charnel des mots se caressent

Les mots qui brûlent et les mots brasiers

Qui exhibent les volutes de l’intime en feu.

 

Pourtant, rien ne coule jamais de source.

Aussi faut-il faire preuve d’une réelle alchimie

Pour que de la plume inspirée goutte l’habile formule.

 

A l’essence de la lucidité, il flagellent les mots,

Et, au comble de la colère puis de sa déflagration,

Il se dit que nul n’écrit sans d’abord se penser

Ni sans éprouver la furie l’envahir à en vomir.

 

L’écriture n’est pas et ne sera jamais un lieu de paix:

Elle reste cependant l’unique chemin de lumière qui y mène.

 

P. MILIQUE

01/08/2013

LE MIROIR SOCIÉTAL

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LE  MIROIR  SOCIÉTAL 

  

Il n'est pas besoin d'extirper ces épisodes-là de leurs mémoires!

Ils se sont toujours frottés à la dure réalité des choses

Initiatrices d'un intense sentiment de frustration

Et de l'inévitable inertie proposée par l'existence trop étroite.

 

Point n'est besoin de confesser leur mal-être

Ni l'obscénité de leurs ressources dérisoires.

 

La misère, ils la connaissent, ils vivent dedans

Malgré l'obstination avivée des tâches considérables

Effectuées par leurs mains habituées à bâtir le quotidien.

 

Bien qu'il sache ne pas trop aimer l'expérience d'être lucide,

Il n'hésite pas à défendre les droits outragés,

A s'insurger avec toujours plus de virulence

En dressant d'habités et bouleversants réquisitoires

Pour redonner un sens à un monde qui n'en a plus beaucoup.

 

Au reflet pénétrant du miroir sociétal,

Ainsi que dans l'approche de l’essentielle union des esprits,

Il est impératif que le cœur perde la mémoire du sang versé.

 

P.  MILIQUE