15/04/2014
CHIMÈRES EFFONDRÉES
CHIMÈRES EFFONDRÉES
Être à l'affût d'un geste, aux aguets d'une attitude,
Qui restituera les lueurs crépusculaires
Dans la reddition des corps et l'amertume des cœurs
Parcourus d'un feu qui refuse de s'éteindre.
Mais la dalle des possibles doucement se lézarde,
Et l'obscure et folle terreur d'une fusion des extrêmes
Tisse serré une sorte d'intimité brève et singulière
A cet étourdi désœuvré au bord d'une folie
Déployant l'ample nausée et les frissons.
Aux marges incertaines de la convulsion
C'est comme le testament d'un rêve déchu
Qui approche feutré sur la pointe de l'âme.
Dans l'incertitude requise au plus près d'une temporalité chaotique
Malgré les chimères effondrées en oripeaux
Exultant l'intenable arriéré de l'espoir,
L’être se nourri encore à la substance explosive de la vie
P. MILIQUE
09:44 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, chimère, effondrer, à l'affût, geste, aux aguets, attituderestituer, lueur, crépusculaire, reddition, corps, amertume, coeur, parcourir, feu, refuser, éteindre, dalle, douceur, lézard, obscur, folle, terreur, fusion, extrême, tissage, serrer, sortie, intimité, bref, singulier, étourdi, désoeuvrer, au bord, folie, déployer, ample, nausée, frisson, marginal, incertitude, convulsion, testament, rêve, déchoir, approcher, feutrer, pointe, âme, requérir
13/03/2014
LE MAL SECRET
LE MAL SECRET
C'est avec une acide pointe d'agacement
Que, dans le désir d'élucider les zones d'ombre de son passé,
S'exacerbe la lueur intime rongée par un mal secret.
On sent la phrase se gonfler avec lenteur
Et sembler perdre le sens de la mesure nécessaire.
Naissent des intrigues multiples d'amples convergences,
Vivantes d'élégantes cruautés et de cynisme revendiqué
Qui, faisant leur deuil d'une poignée de chimères,
Exaltent un texte de rage écumante: un texte de vie.
P. MILIQUE
00:39 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : secret, acide, agacement, désir, élucider, zone, ombre, passé, exacerber, lueur, intimité, ronger, phrase, gongler, lenteur, perdre, sens, mesure, nécessaire, naître, intrigue, multiple, amplitude, convergence, vivre, élégance, cruauté, cynisme, revendiquer, deuil, poignée, chimères, exalter, texte, rage, écumer, vie
30/12/2013
LA FAUSSE LENTEUR DU SABLIER
LA FAUSSE LENTEUR DU SABLIER
Dans la béance quotidienne, l’amour revêtu de ses habits neufs
A brusquement éclaté comme le tonnerre dans un ciel sans sérénité
Entraînant le vacillement général d’un réel déjà prêt à s’effriter.
Désormais, le regard libéré se porte sur d’autres horizons à inventer.
Des échos résonnent baignant l’existence dans une lueur d’aube neuve,
Suggérant que la réalité peut être réversible et l’impensable possible.
Teinté d’inexorable cependant prévisible, naît une zone de vie ambiguë,
Mélange d’insatisfaction désabusée et d’une vive déception née de l’attente
Provoquant la nécessité d’entreprendre l’introspection du tréfonds violenté.
Déjà multi-couturé de cicatrices inexpliquées, rescapé de vives brûlures,
De fissures de l’âme et de fractures d’esprit, il doit s’agripper du cœur
Aux miettes d’un bonheur en pointillé dispersé dans le miroir des choses.
Alors que le tumulte s’agite à l’intérieur en proie à un violent désordre,
Le jour charrie son lot de souffrances fragmentées dans un éclat de reflet
Tandis que la vie, immarcescible, persiste avec la fausse lenteur du sablier.
P. MILIQUE
09:52 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, faux, faussaire, sablier, lenteur, béance, quota, amour, revêtir, habit neuf, brusquerie, éclater, tonnerre, ciel, sérénité, entraîneur, vacillement, généralité, réel, apprêter, s'effriter, désordonné, regard, libération, armistice, se porter, horizon, invention, écho, raisonner, baignade interdite, baigneur, lueur, aube, neuf, suggérer, réversible, impensable, mythomane, sadique, teinture, inéxorabilité, prévisible, naître, zone franche, ambiguë, corrompre, mal baisé, mélange, insatisfaction
27/12/2013
UN VERTIGE SEPIA
UN VERTIGE SÉPIA
A la ligne de partage entre la géométrie
Noire et blanche du rêve et du réel,
S'offre la perspective d'une ouverture immédiate
Des tiroirs secrets de nos géométries cérébrales.
A travers cet amalgame frappant, de lumière et de noirceur,
Le jeu d'ombres et de lueurs du connu et de l'inconnu
Donne à éprouver le vertige sépia du simplement être.
La complexité ardue des tensions, et celle des déséquilibres,
Laisse installer la crainte dissimulée dans le gris quotidien
De ce puits d'amertume qui bée irrémédiablement en lui
Pour n'avoir pas su disposer de la force nécessaire
A l'urgente conjuration de ses attentes déçues.
Un voyage dans l'espace et le temps ruisselant
A désentravé les ombres enroulées aux signes du visible
Et, lorsqu’à sonné l'heure de consentir à la réalité
De la simple volonté affirmée d'un bonheur
A l'état heureux de puissante harmonie,
N'a pu naître, malgré l'ardeur insoupçonnée de ses sentiments éclairs,
L'intraduisible beauté faite de présence certaine, tant attendue.
Cependant, n'est-ce pas là propriété majeure du présent,
Que de faire en sorte de ne jamais tenir les promesses
Qu'il semblait nous certifiées lorsqu'elles n'étaient encore qu'à venir?
P. MILIQUE
17:56 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : partage, géométrie, noir, rêve, perspective, ouverture, secret, cérébral, amalgame, lumière, ombre, lueur, inconnu, vertige, sépia, complexité, tension, déséquilibre, crainte, amertume, force, urgence, conjuration, déception, voyage, espace, ruisseler, entraves, signe, visible, volonté, bonheur, harmonie, ardeur, sentiment, beauté, majeur, promesse, certificat, voyagiste, entraver, roller, signature, visibilté, conjugaison, attentif, philharmonique, menphis tenessee
10/12/2013
A L’ENCRE DE FEU 1
A L’ENCRE DE FEU
1
Les beaux souvenirs ne meurent jamais
Lorsqu’ils sont inscrits à l’encre de feu.
Comme une lueur étincelant dans un écrin d’étoiles
Quelque part suspendu dans l’espace temps
D’un nulle part et d’un autre ailleurs,
Coule dans ses veines le sang d’une lumière inconnue.
Du plus vide de lui, à l’écho de son cœur,
De ces partitions attendues aux instants de vérité,
Se creusent les sillons d’un éternel mystère
Que même le silence ne parvient pas à taire.
Les beaux souvenirs ne meurent jamais
Lorsqu’ils sont inscrits à l’encre de feu.
A l’ombre des mots immergés dans l’éternité,
Renaît l’espoir irisé d’une aurore au sourire ingénu
Qui exalte la douceur des écrits échangés.
A l’aube des silences aux fondus incrédules,
Alors que la lumière du jour féconde la vie,
Brûle dans ses artères le feu déjà déclaré
D’un cœur et d’une âme secrètement tissés.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:27 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, encre, feu, encrier, beau, souvenir, mourir, jamais, inscrire, inscription, lueur, étinceler, étincelle, écrin, étoile, suspendu, suspension, espace, temps, nulle part ailleurs, autrement, couler dans les veines, sang épais, lumière, inconnu, méconnaître, vide, écho, cardiaque, partition, attendu, attendre, instant de vérité, creuser le sillon, éternel, mystère, silence, parjure, taire, contenir, à l'ombre, mot, immerger, émergence, renaître, espoir, irisé, aurore, sourire ingénu, exalter
26/08/2013
PENSÉE MOUVANTE
PENSÉE MOUVANTE
Essayer, essayer encore d’embraser l’espoir,
Jusqu’à ce que l’exacte lueur de vie s’ensuive
J’essaie ainsi de panser mes plaies vives,
A mon âme endolorie d’apporter les bienfaits
D’une destinée pastel, de couvrir d’aquarelle
Et de dentelle ouvragée l’existence nécessiteuse.
Qu’il est bon d’entendre le carillon tinter le beau
D’une pensée mouvante enfin sortie de l’obscur
D’un esprit qui s’ouvre au-delà de l’émotionnel.
Avenir radieux qui tel un boomerang va revenir
Puisque hors cette perspective, rien ne peut être.
Essayer, essayer encore d’embraser l’espoir,
Jusqu’à ce que l’exacte lueur de vie s’ensuive.
P. MILIQUE
09:18 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, pensée, mouvant, émouvant, essayer, embraser, espoir, exactitude, s'ensuive, lueur, panser les plaies, vive, âme, endolorie, apporter, bienfaits, destinée, pastel, couvrir, aquarelle, dentelle, ouvrager, existence, nécessiteux, entendr, carillon, carillonner, tinter, beau, sortir, obscur, esprit, ouvrir, irrationnel, émotionnel, avenir radieux, boomerang, revenir, perspective, staphilocoque, coliforme, la lunette des toilettes
11/08/2013
UNE LUEUR DE FIN DU MONDE
UNE LUEUR DE FIN DU MONDE
C'est un univers parfaitement incohérent,
Une atmosphère lourde, difficilement descriptible.
Comme derrière tout masque authentique,
S'exprime la part de doute
Et les égarements dangereux de la pensée.
Il possède, caché en lui, des forces qu'il ne soupçonne même pas.
Des forces susceptibles de dynamiter les certitudes accumulées.
On peut parfois percevoir, gravées, des marques douloureuses
Sur son visage brûlant et décomposé,
Secoué d'irrépressibles tremblements.
On le comprend alors niché au cœur d'un désastre général.
En lui la violence surgit, impromptue,
Dans le déchaînement terrifiant d'éléments
Soudainement devenus incontrôlables.
De lourds nuages noirâtres pleurent une pluie de sang,
Des comètes effrayantes zèbrent sa conscience
Éclairant son tréfonds d'une lueur de fin du monde.
De cette lueur-là, il trouvera la force
De renaître à la vie certes, mais avec quel dégoût
Humide à la commissure des lèvres.
P. MILIQUE
05:32 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, lueur, fin du monde, univers, perfection, incohérence, atmosphère, lourdeur, difficile, descriptible, masque, authentique, exprimer, la part de doute, égarement, dangereux, pensée, posséder, cacher, force, soupçonner, susceptible, dynamiter, certitude, accumuler, percevoir, graver, marquer, douloureu, visage, brûlant, décomposé, secouer, irrépressible, tremblement, comprendre, nicher, coeur, désastre, général, violence, surgir, impromptu, déchaînement, terrifier, élémentaire, incontrôlable, nuage, noirâtre
01/07/2013
CHARLES BAUDELAIRE: LE JEU
CHARLES BAUDELAIRE
LE JEU
Dans des fauteuils fanés des courtisanes vieilles,
Pâles, le sourcil peint, l'oeil câlin et fatal,
Minaudant, et faisant de leurs maigres oreilles
Tomber un cliquetis de pierre et de métal;
Autour des verts tapis des visages sans lèvres,
Des lèvres sans couleurs, des mâchoires sans dent,
Et des doigts convulsés d'une infernale fièvre,
Fouillant la poche vide ou le sein palpitant;
Sous de sales plafonds un rang de pâles lustres
Et d'énormes quinquets projetant leurs lueurs
Sur des fronts ténébreux de poètes illustres
Qui viennent gaspiller leurs sanglantes sueurs;
Voilà le noir tableau qu'en un rêve nocturne
Je vis se dérouler sous mon oeil clairvoyant.
Moi-même, dans un coin de l'antre taciturne,
Je me vis accoudé, froid, muet, enviant,
Enviant de ces gens la passion tenace,
De ces vieilles putains la funèbre gaieté,
Et tous gaillardement trafiquant à ma face,
L'un de son vieil honneur, l'autre de sa beauté !
Et mon coeur s'effraya d'envier maint pauvre homme
Courant avec ferveur à l'abîme béant,
Et qui, saoul de son sang, préférerait en somme
La douleur à la mort et l'enfer au néant !
17:20 Publié dans GOUTTES d'ÂME, POESIES DITES EN IMAGES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, charles baudelaire, jouer, fauteuils, faner, courtisane, vieillesse, pâleur, sourcil, peinture, câlin, fatal, minauder, maigreur, cliquetis, pierre de taille, guédelon, métal, tapis vert, visage, lèvre, couleur, mâchoir, dentiste, doigt, convulser, infernal, fièvre, fouiller, poche vide, sein palpitant, salissure, plafond, ranger, lustre d'antan, énormité, quinquenna, projeter, lueur, frontal, ténébreux, salle des illustres, gaspillage, ensanglanter
02/09/2012
A L’ENCRE DE FEU
A L’ENCRE DE FEU
Les beaux souvenirs ne meurent jamais
Lorsqu’ils sont inscrits à l’encre de feu.
Comme une lueur étincelant dans un écrin d’étoiles
Quelque part suspendu dans l’espace temps
D’un nulle part et d’un autre ailleurs,
Coule dans ses veines le sang d’une lumière inconnue.
De ce vide en lui, à l’écho de son cœur,
De ces partitions attendues d’instants de vérité,
Se creusent les sillons d’un éternel mystère
Que même le silence ne parvient pas à taire.
Les beaux souvenirs ne meurent jamais
Lorsqu’ils sont inscrits à l’encre de feu.
A l’ombre des mots immergés dans l’éternité,
Renaît l’espoir irisé d’une aurore au sourire ingénu
Qui exalte la douceur des écrits échangés.
A l’aube des silences aux fondus incrédules,
Alors que la lumière du jour féconde la vie,
Brûle dans ses artères le feu déjà déclaré
D’un cœur et d’une âme secrètement tissés.
Les beaux souvenirs ne meurent jamais
Lorsqu’ils sont inscrits à l’encre de feu.
Sur la crête de l’évidence de tout ce qui est elle,
Devenir ce muet qui jamais ne se déclare,
Et faire de sa fragilité une force qui s’émerveille,
Épanouie sur le lisse de leurs ailes qui s’étirent.
En une connivente tendresse, il lui prend la main
Avec l’ardent de son amour pour seul balancier
Et, sur le fil de son rêve au rythme endiablé,
Il dépose au sucre de ses lèvres un frugal baiser
Et d’une encre de feu caresse encore l’évidence:
Les beaux souvenirs ne meurent jamais.
P. MILIQUE
05:53 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : le manant des mots, à l'encre de feu, les beaux souvenirs ne meurent jamais, inscription, lueur, étincelant, écrin d'étoiles, suspension, carton rouge, espace temps, nulle part ailleurs, coule dans ses veines, le sang, lumière inconnue, un vide en lui, à l'écho de son coeur, partitions inconnues, attendus, instant de vérité, à l'ombre des mots, immersion, éternité, l'espoir renaît, iriser, aurore, sourire ingénu, exalter la douceur, écrits échangés, féconder la vie, secrètement tissé