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20/01/2015

NUIT DE NEIGE 1

au magma présent de l'écriture,

 

NUIT DE NEIGE
1

C'est dans le froid d'une nuit de neige peuplée d'ombres et de fantômes que, souvent, la vie charrie son lot de questions déclinant la précarité de l'existence.


Lorsque tout tangue dans une actualité proche, les événements eux-mêmes ne sont que des confirmations à la fois cruelles et contraignantes.

Dans l'universel combat mené contre l'enjeu existentiel, la responsabilité première impose un détachement nécessaire.

Mais tout est affaire de cohérence: la vie est décidément bien difficile et mouvementée.

Aussi, dans l'immense équivoque des postures tronquées, des doutes, des vanités et des échecs, tout sens commun s'égare dans l'irrémédiable.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

17/12/2014

AXEL

au magma présent de l'écriture,

AXEL

Dans mon ciel, une autre étoile luit.
Il faut s'émerveiller de la vie
Lorsqu'elle consent à se faire belle
Qu'elle ouvre généreusement ses portes
A une nouvelle lumière riche d'évidence
Apte à réchauffer les nuits où je ne serai plus.

C'est avec l'âme saturée d'absolue tendresse
Que se conjuguera le temps à venir du soleil.

Aujourd'hui rayonne au bonheur de mon cœur
Une ode à cette chrysalide devenue papillon,
Une musique douce qui annonce la ritournelle
Et, tendue d'espoir, allume la flamme éternelle.

Au sortir d'une aube nimbée d'arc-en-ciel
L'ange attendu déploie ses belles ailes: Axel.


P. MILIQUE

24/11/2014

AUX HARMONIES D'UN REQUIEM 1

au magma présent de l'écriture,

 

AUX HARMONIES D'UN REQUIEM

1

Cela remonte du fond nocturne de l'existence,
De la nuit profonde et incertaine de l'enfance!
Cela relève de la haine de soi et de l'imposture,
Noir éveil entre un père inconnu et une mère absente.

Avancer laborieusement, pied à pied, jour à jour,
Nager dans une identité obstinément imprécise
Et, dans cette relation ouverte sur des chemins de chaos,
Rassembler les visages et les ombres amples des fantômes.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

15/11/2014

EN MODE SURVIE 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

EN MODE SURVIE

4

 

Le temps est venu de prendre le taureau par les cornes

Et de s'appliquer, chaque jour, à relever la tête

En appréciant les instants d'allégresse nouvelle

Qui maintenant émergent et renvoient au sourire inaugural.

 

Après la pluie donc ... le soleil, l'espoir, la vie enfin !

 Intégrant les souvenirs d'un passé en voie de disparition,

La nuit s'éclipse peu à peu au profit du soleil.

Les larmes s'écoulent, douces et brûlantes,

Emportant au plus loin le chagrin jusqu'à ce qu'il se dissipe.

A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

31/10/2014

FINALEMENT MORTEL 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FINALEMENT MORTEL

3

Les années ont tassé sont corps et froissé son visage,
La peau s'est creusée de rides sur la main qui maintenant tremble.
Les yeux fixent le vide et en appelle au manque dans l'aride
Où elle l'évoque, gênée, de cette pudique tendresse
Qui incite à porter une attention toute particulière
A cette vieillesse comme ultime menace,
Comme un dernier combat à livrer a l'orgueil du temps
La nuit où n'en finissent pas de se crisper les rêves.

La vie blesse mais aussi grandit chaque infime d'un l'instant
Aux sanglots des heures qui s'écoulent, finalement mortelles.

(FIN)

P. MILIQUE

17/10/2014

CETTE NUIT-LA ENCORE

au magma présent de l'écriture,

 

CETTE NUIT-LA  ENCORE


Cette nuit-là encore, fut une nuit blanche
De tension taraudée, de souffrance endurée,
A percevoir le murmure incessant
De la mort dans ce qu'elle a d'inhumain.

Et pourtant, dans l'aube d'un ailleurs pas si lointain
Se lève un souffle doux et puissant comme la houle
Qui, dans le jaillissement impromptu de joies oubliées,
Fait surgir la lumière du remède le plus précieux
Sous la forme de rayons d'un soleil vif et tonifiant,
Témoin des scrupules éprouvés face à l'improbable.

P. MILIQUE

30/09/2014

CHALEUR PROTECTRICE 1

au magma présent de l'écriture,

 

CHALEUR PROTECTRICE

1

Dans la nuit basse d'un ciel mangeur d'étoiles, le temps
S'allège dans le silence d'une lourde neige qui soulage.

Dehors pleurent encore des larmes approximatives
Qui s'achèvent en d'improbables caresses de brume.

Une chaleur protectrice déploie sa suprême compagnie,
Tandis qu'au centre vif et tourmenté de l'insaisissable
S'assèche le reliquat d'âcres pensées intempestives
En une vive mise au supplice de doutes irrationnels.

A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

16/09/2014

CONCISION FRAGMENTAIRE 32

concision fragmentaire.jpg

 

CONCISION FRAGMENTAIRE

32

 

Longue balade au travers du sable
Aux grains brûlants et iridescents
Ou encore dans le lunaire minéral
Lorsque un crissé de nuit envahit
Les dunes battues par les vents.

Apaisement au fil de l’errance.

P. MILIQUE
 

14/08/2014

AD LIBITUM 1

au magma présent de l'écriture,

 

AD LIBITUM

1

 

Tant de choses sont convoitées que je ne sais que souhaiter.

Cependant, une fois évacué ce constat et les mentions inutiles,

A part, peut-être, souhaiter que...

 

D’être apte à faire face à l’ordinaire de mots à la banalité solaire.

Ou alors de savoir entendre d’autres mots jamais trop tendres.

D’être capable de redécouvrir une vie d’espace voilée de pureté.

 

De constater que c’est précisément lorsqu’il ne se passe quasi rien

Que la nuit en profite pour se glisser, sournoise, dans le pli du jour.

D’écrire à nouveau ces petits blocs serrés d’ardues luminescences.

De révéler la totale possibilité d’un monde jusque-là fragmenté.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

29/06/2014

DE DÉCALAGES EN RENONCEMENTS 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

DE DÉCALAGES EN RENONCEMENTS

2

 

C’est très important pour lui de garder disponible cette possibilité là

Car il tient à garder le choix de décadenasser les velléités d’irréversible.

Ainsi s’oblige-t-il à s’afficher libre et indépendant. Conscient. Responsable.

 

C’est dans cet état d’esprit-là que, depuis quelques jours,

Il a retrouvé avec comme un soupir d’aise non contenu

Les inséparables insomnies qui dynamisent les nuits troubles.

En elles, il se sent de retour dans ce qui paraît être chez-lui.

Exagérément exposé certes, mais au moins est-il en terrain connu,

Car s’il sait que si nous gardons la main mise sur le chemin à venir,

il sait aussi que, présente en creux, la réciproque n’est pas moins vraie.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

11/06/2014

INITIALEMENT FATAL

au magma présent de l'écriture,

 

INITIALEMENT FATAL

 

Chaque mot que j'écris là perle d'une profonde blessure.

 

Lorsque la souffrance devient aussi palpable,

La rage dilatée ne peut plus se contenir

Et noie tout dans une gangue de nuit et d'horreur.

 

L'enfer sur terre, c'est la mort lente!

 

Quel effroyable malentendu dans ce long murmure

Qui impose de faire face, armé d'inutile dignité,

A une situation aussi obscène que douloureuse.

 

Corps-à-corps convulsés jusqu'à l'ultime,

Jusqu'au terme d'une vie initialement fatale.

 

P. MILIQUE

 

09/06/2014

LE BONHEUR DE T'AIMER 4

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

LE BONHEUR DE T'AIMER

4

 

Ma douce aimée, si tu savais combien j’aimerais avoir davantage à t’offrir,

Comme je voudrais savoir faire un écho du partage gestuel de chaque jour.

Par toi, grâce à toi et à ta beauté d’âme, j’ai enfin rencontré la vie en moi.

Laisse-moi accrocher mes bras en un collier amoureux autour de ton cou.

Laisse-moi t’offrir mes sourires, laisse mes lèvres exaltées fleurir les tiennes.

Laisse reposer ma joue sur ta poitrine, y percevoir les douceurs chuchotées.

Laisse-moi m’endormir au plus douillet de ta chaleur lorsque tangue la nuit,

Sous ton regard à la puissance évocatrice, collé-serré à ta sérénité joyeuse.

Et nos corps cernés de nuit lorsque le temps sautille vers l’incertain de l’aube,

Lorsque nos visages ensommeillés refuseront jusqu’à l’idée du jour naissant,

Nous reprendrons toi et moi possession progressive de l’ici et du maintenant

Avec une avidité d’enfants heureux d’arpenter encore l’essentiel aujourd’hui.

 

Amour, vois comme tu m’éclaires de ces rayons de toi pénétrés de radiances,

Vois comme malgré la distance mes bras savent se refermer sur notre fracas !

(FIN)

 

P. MILIQUE