17/11/2016
SUR LES AILES DU RÊVE 7
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
SUR LES AILES DU RÊVE
7
Et puis surtout, ne soyons pas dupes du spectacle proposé.
Contentons-nous de noter combien les apparences sont de bien aguicheuses incarnations d'un possible auquel il est compliqué de trouver sens et raison d'être.
Il n'empêche, l'envers du décor n'est au final qu'un décor de plus, un marchepied pervers offert au spectacle de la société pour s'afficher en société du spectacle.
Rien de plus.
Mais c'est déjà beaucoup.
On le voit, les apparences sont des fenêtres à contempler avec la plus grande circonspection, avec une méfiance triste aussi tant elles ne s'ouvrent souvent que sur des ciels vides plombés d'insoutenables gris.
Elles sont là, oui.
Pour nous raconter parfois.
Pour parler de nous toujours.
(FIN)
P. MILIQUE
09:51 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, duper, jugement dernier, petite vérole, spectacle, proposition, empêcher, envers du décor, finaliser, décor, marchepied, pervers, spectaculair, société du spectacle, beaucoup, fenêtre, contempler, modéliste, circonspection, méfiance, triste, ciel, vidange, plomber, insoutenable, gris, raconter, bel objet, prendre du plaisir, graphisme, luxe, exclusion
04/10/2016
DUPES DE RIEN 5
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
DUPES DE RIEN
5
On peut ainsi la concevoir tel un art au service de la vérité, une sorte de théâtre de la contrefaçon, ou de pur cinéma exhausteur d'invraisemblances légitimes.
Qu'importe après tout de savoir que tout cela n'est pas vraiment!
Au nom de quoi faudrait-il sacraliser la conformité?
Et puisque le réel n'a pas de limites...
Alors, plutôt que s'astreindre au diktat du plausible, laissons-nous aller à contempler l'illusion.
A se délecter de chaque vision, odeur, saveur ou consistance proposées, sans trop disséquer ou intellectualiser le concept, sans s'ériger en censeur. Sans juger, donc.
En cela, comme en tout, sachons raison garder.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:28 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, international, mixité, concevoir, art, service compris, théâtre, contrefaçon, pur, cinéma, exhausteur, invraissemblance, légitime, importer, sacraliser, conformité, limitation, astreinte, diktat, plausible, gamin, contempler, bus, circulation
04/11/2015
BAISER DE VIE
(Je n'ai pas su identifier l'artiste de talent auteur de cet œuvre.
Si vous le connaissez, soyez gentil de me le communiquer avec que je lui demande l'autorisation d'utilisation.
En attendant, veuillez bien considérez que celle-ci est bien de son unique et entière propriété!)
BAISER DE VIE
Si je t'énonce une à une chacune des brillances de trésor
Que sont les multiples fragments de ta présence en moi,
Si je te dis que le plus beau cadeau que tu puisse m'offrir
Est juste de t'autoriser à recevoir de moi, tu me crois?
Dis mon amour, tu me crois?
Sais-tu que je m'invente chaque nouvelle nuit auprès de toi?
Je dors longuement à tes côtés, collé-serré, agrippé à toi,
Dans une longue étreinte aussi puissante que régénératrice.
Toi, toute prête, toute chaude, gîte voluptueusement doux.
Oui mon beau soleil, je somnole à l'épousé de ton empreinte
Avec mes mains posés, caressantes, sur la douceur de tes seins.
Lorsque je m'éveille, je contemple longuement ton visage,
Et je souris d'aise car dans l’instantané, me voilà enrichi.
Ta voix me chuchote un remarquable langage amoureux
Et fait lever pour moi seul la plus archangélique aurore.
Tu m'offres ta bouche, sollicitée pour un long baiser de vie.
Fougueuse intrusion de ton âme en ce cœur où bat mon sang.
P. MILIQUE
18:32 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, baiser, énoncer, châtiment, brillance, trésor, multiplier, fragmentation, présence, mois, beauté, cadeau, pouvoir, offrir, justifier, autoriser, recevoir, amour, croître, inventer, nouvelle, nuit, dormir, longuet, côtoyer, coller, serrer, agripper, étreinte, puissance, régénérateur, prêter, chaud, gîte, volupté, doux, soleil, somnolence, épouser, empreinte, main, poser, caresser, douceur, sein, éveil, contempler, visage, souris, aise
08/01/2015
LA HOULE 3
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
LA HOULE
3
A la fenêtre du soir son visage pointe aux vents,
Et sa folle écume exacerbe davantage sa solitude.
Inexplicable exil au cœur même de la multiplicité.
La houle levée trace son parcours, et lui indique
Que le bien-être ne peut naître que de son tréfonds.
Réveille-toi! Tout allègue qu'il n'est pas trop tard
Pour contempler cette céruléenne masse liquide
Qui frise au bord du sable et devient aussi lisse
Qu'une psyché complice à la réverbération paisible.
Accorde-toi l'extase de cette irrépressible houle qui,
Désormais saturée de gouttelettes d'amour cristallin:
Elle proposera à ton âme frémissante l'onde du secret.
(FIN)
P. MILIQUE
09:47 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, halage, houle, fenêtre, soir, visage, pointillé, ventoline, folle, écume, exacerber, davantage, solitude, inexplicable, exil, coeur, momie, multiplicité, ourlet, levier, tracer, parcourir, indication, bien-être, naître, tréfonds, réveiller, alléger, tropisme, attardé, contempler, céruléen, masse liquide, friser, bordure, sablier, devenir, lisse, psyché, complicité, réverbération, paisible, accord, extatique, irrépressible, désordre, saturation, goutelette, amour, cristallin
21/09/2014
LE RIRE AU CŒUR
LE RIRE AU CŒUR
On a beau battre les cartes, les retourner en tous sens
Et contempler toutes les improbables boules de cristal,
Dans ce monde hirsute il apparaîtra toujours marginal
D'imaginer l'horizon seulement coloré de pessimisme.
La perte de chaque instant vécu aux armes qui agonisent
Investit le chant tragique d'une marque indélébile
Qui ne laisse jamais de répit que de courte durée.
A constater combien nous bâtissons aujourd'hui
Les conditions de notre propre disparition,
Se mute dans la permanence le désespoir lassé
En goût acharné à ne plus être au demain ébloui.
Il lui est inutile de se laisser aller à redouter davantage
Le moment proche ou plus aucun ciel ne sera visible
Car il sait qu'a l'instant d'exécuter son apothéose,
Il trouvera la force d'y succomber le rire au cœur.
P. MILIQUE
09:09 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, rire, coeur, beau, battre les cartes, retourner, sensitif, contempler, toux, boule de cristal, monde, hirsute, apparaître, toucher, marginal, imaginer, horizon, solaire, colorer, pessimisme, perte, charger, instant, vaincre, arme, agonie, investir, chant, tragédie, marque indélébile, laisse, jam session, répit, courte durée, constater, bâtisseur, aujourd'hui, conditionner, propre, disparition, mutation, permanence, désespoir, lasser, goût, acharnement, demain, éblouir, inutile, se laisser aller
19/06/2014
LE PARDON 4
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
LE PARDON
4
Désormais, grâce à cette rencontre enfin formelle, elle va pouvoir musarder sur les chemins de la vie, et contempler la toile profonde du ciel. Car elle vient de comprendre ça : tout ce qui nous est soustrait s'ajoute à l'espoir et incite à s'agrandir au monde. Ainsi, l'amour s'enrichit le déclic des choses et porte au plus large le sourire des rêves.
Au sortir d'un temps infini, elle comprend que le noir, à son insu peut-être, n'a toujours préparé que la lumière. Celle, cosmique et ancestrale, de son Père !
(FIN)
P. MILIQUE
11:35 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, désordre, grâcier, grâcieux, rencontre, formel, formaliser, pouvoir, musarder, chemin de la vie, contempler, toile, profond, ciel, vertu, comprendre, soustraire, ajot, révulser, espoir, incitation, blottir, incitatif, simuler, agrandir, amour, enrichir, déclic, chou, sein, portier, prunelle, largesse, sourire, rêver, sortir, infini, noir, à son insi, préparé, lumière, cosmique, ancestral, glorifier, père, manu galure
05/10/2013
LE RIRE AU CŒUR
LE RIRE AU CŒUR
On a beau battre les cartes, les retourner en tous sens
Et contempler toues les improbables boules de cristal,
Dans ce monde hirsute il apparaît plus que marginal
D'imaginer l'horizon comme peint aux couleurs pessimistes.
La perte de chaque instant vécu aux heures qui agonisent
Investit le chant tragique d'une marque inaltérable
Qui ne laisse d'autre répit que de courte durée.
A constater combien nous bâtissons aujourd'hui
Les conditions de notre propre disparition,
Se mure dans la permanence le désespoir lassé
En goût acharné à ne plus être au demain ébloui.
Il est inutile de se laisser aller à redouter
Le moment à venir ou plus aucun ciel ne sera visible
Car il sait qu'au moment d'exécuter ce qui sera son apothéose,
Il aura la force d'y succomber dans l'apaisé d'un rire au cœur.
P. MILIQUE
09:50 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, rire, coeur, battre les cartes, retourner, sens interdit, sens giratoire, contempler, improbable, boule cristal, mondial, hirsute, apparaître, marginal, imaginer, horizon, peinde, couleur, optimisme, perte, instant, vivre, heure, agoniser, investir, chant, tragique, marque, inaltérable, laisser, répit, court, durée, constater, bâtir, condition, propre, disparition, murer, permanence, désespoir, lasser, goût, acharnement, demain, éblouir, inutile, laisser aller, redouter, moment
16/07/2013
ABDELLATIF LAÂBI: « JE N'AI JAMAIS CESSE DE MARCHER"
ABDELLATIF LAÂBI
« JE N'AI JAMAIS CESSE DE MARCHER"
Lu par Thierry HANCISSE
Abdellatif Laâbi est né en 1942 à Fès (Maroc). Entrée à l’école franco-musulmane. Il découvre pêle-mêle la lecture, la langue française, la condition de petit colonisé. Au sortir de l’école, sur les placettes où les conteurs l’ouvrent au territoire de l’imaginaire, il contemple les paysages urbains et humains, y forge sa sensibilité. A l’indépendance, en 1956, il a quatorze ans. Il fonde en 1966 la revue Souffles qui jouera un rôle considérable dans le renouvellement culturel au Maghreb. Si la revue s’annonce comme poétique et l’est exclusivement dans son premier numéro, ce n’est pas un hasard. « La poésie est le vrai laboratoire de la littérature. » Dès le numéro 2, les horizons s’élargissent : questionnement sur la culture, quelle que soit sa forme d’expression, puis peu à peu sur les problèmes sociaux et économiques qui sont le lot de la société marocaine sous le régime d’injustice et de corruption qui l’accable. Son combat pour la liberté lui vaut d'être emprisonné en 1972, date d’écriture et de publication de l’arbre de fer fleurit. Il sort de prison en 1980 et s'exile en France en 1985.
Tous les textes sont des pages arrachées du recueil de poèmes en prose L’arbre de fer fleurit, (1972) aux éditions Pierre Jean Oswald
05:21 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, abdellatif laâbi, cesser, marcher, thierry hancisse, fès, maroc, entrée, école, franco-musulman, découvrir, pêle-mêle, langue française, condition, petit, coloniser, sortir, placette, conteur, ouvrir, territoire, imaginaire, contempler, paysge urbain, humain, forcer, sensibilité, indépndance, fonder, souffle, jouer, rôle, considérable, renouvellement, culturel, maghreb, revue, annoncer, poétique, exclusivité, premier numéro, hasard, laboratoire, littérature, ouvroir, horizon, élargir, questionner, forme d'expression
17/06/2013
LA PARISIENNE LIBEREE : "LES CASSEROLES DE MONTREAL"
LA PARISIENNE LIBEREE
"LES CASSEROLES DE MONTREAL"
Paroles et musique : la Parisienne Libérée
Je viens juste de m’endormir
Dans la tiédeur du printemps
Quand soudain j’entends retentir
Du tintamarre dans le vent
Un orchestre métallique
Une batterie de cuisine
Citoyenne et pacifique,
Mais qui joue sans sourdine
Les casseroles de Montréal
Font du bruit pour que ça bouge
Quand la loi devient « spéciale »
On est carrément dans le rouge
Les casseroles de Montréal
En ont ras-le-bol du frisé
Qui se prétend libéral
Mais brime les libertés
[citation J. Charest]
Leadership mon capitaine
Ou bien chefferie narcissique ?
Il contemple d’une mine hautaine
L’expression démocratique
Marches luminosilencieuses
Ou bien pirates et ninjas
Gratuité affectueuse
D’Anarchopanda
En face, un flic mâche une gomme
Sur son cheval à visière
Il y a des rangées de bibendums
Qui ne contrôlent plus trop leurs nerfs
22 v’là les néophytes !
Qui bombardent n’importe comment
Et qui poivrent à la va-vite
Presque à bout portant
Les casseroles de Montréal
Font du bruit pour que ça bouge
Quand la loi devient « spéciale »
On est carrément dans le rouge
Les casseroles de Montréal
En ont ras-le-bol du frisé
Qui se prétend libéral
Et brime les libertés
Manifester contre une loi
Qui interdit de manifester
Ça ne laisse pas vraiment le choix
Au sein de la légalité
Il faudrait protester de chez soi
Et faisant coucou du balcon
Du moment que ça ne gêne pas
La sainte circulation !
[citation G. Tremblay]
Alors voilà ils s’en calissent
De la loi matraque
Qui laisse face à la police
Un Québec en tabarnak…
Faudrait songer au retrait
Sinon toute la population
Va s’inscrire à la rentrée
En classe de percussion !
Les casseroles de Montréal
Font du bruit pour que ça bouge
Quand la loi devient « spéciale »
On est carrément dans le rouge
Les casseroles de Montréal
En ont ras-le-bol du frisé
Qui se prétend libéral
Et brime les libertés
13:43 Publié dans GOUTTES d'ÂME, MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, casserole, montreal, justice, s'endormir, tiédeur, printemps, entendre, retentir, tintamarre, vent, orchestre, mettalique, batterie de cuisine, citoyenne, pacifique, jouer en sourdine, faire du bruit, bougeotte, loi, devenir, spécialité, carré, rouge, ras-le-bol, friselis, se prétendre libéral, brimer les liberté, jean charest, leadership, capitaine, chefferie, narcissique, contempler, miner, hautain, expression, démocratique, marche, lminescent, pirate, ninja, gratuité, affectueux, anarchiste, flic, macher son chewin-gum, cheval, visière, ranger
06/05/2013
UNE SI BELLE INCONNUE 7
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
UNE SI BELLE INCONNUE
7
Je n'ai pas détourné mon regard pourtant fixé sur elle. Pourquoi l'aurais-je fait ? D'autant plus que, après tout ce temps d'attente, j'allais enfin pouvoir contempler son visage devenu accessible. Et faire sa connaissance.
Celui-ci était d'une grande beauté, encadré de longs cheveux blonds qui tombaient, épars et nonchalants, en cascade de douceur sur ses épaules. A l'immédiat, il apparaissait comme ensoleillé de deux étonnantes pépites d'un bleu soutenu. D'un bleu marine intense et rieur. Des lèvres bien ourlées, et un peu humides, égayaient de belle manière d'engageantes fossettes. Pour mon plus grand plaisir, pas de maquillage, ou alors d'une discrétion rare désormais. Seule une infime et presque imperceptible cicatrice au coin de l’œil gauche, zébrait délicatement le grain lisse et juvénile de la peau. Un visage d'ange de cathédrale sans nul doute.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:46 Publié dans GOUTTES d'ÂME, NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, belle inconnue, détourner le regard, portance, fixer, temps d'attente, pouvoir, contempler, contemplation, visage, inaccessible, faire connaissance, encadrer, longueur, cheveux blonds, tomber, épars, nonchalant, en cascade, douceur, épaule, immédiat, apparaître, ensoleiller, étonnant, pépite, bleu, soutenir, bleu marine, intense, rieur, lèvre, ourler, humide, égayer, de belle manière, engager, engageant, fossette, plaisir, maquillage, discrétion rare, désormais, infime, imperceptible, cicatrice, coin de l'oeil, gauche, gauchiste, zébrer
08/04/2013
HUBERT VOIGNIER " LES HAUTES HERBES " (5/5)
HUBERT VOIGNIER
" LES HAUTES HERBES "
(5/5)
« Jamais je ne côtoie ces champs d’herbes… »
(les poèmes ne portent pas de titres, il s'agit des premiers mots indiqués ici entre guillemets)
Lu par Michel FAVORY
Poème extrait du recueil Les hautes herbes, Cheyne éditeur, 2004, réed. 2011
Né en 1964 à Lyon, Hubert Voignier a publié quatre livres à Cheyne dans la collection Grands fonds (Suites terrestres, 1991, Paysages, encore et autres petits contes, 2003, Le Débat solitaire, 2006 et Le Morateur, 2008). Et deux autres titres chez Deyrolle : Paysages, en 1994, et Les Hauts Plateaux, en 1996. Collaboration aux revues Théodore Balmoral, Verso, L’Atelier contemporain (n°2, 2000 / n°7, 2003), les Heures.
Extraits choisis par Laurence COURTOIS
Prise de son, montage : Julien DOUMENC et Pierre HENRY
Réalisation : Michel SIDOROFF
Assistante à la réalisation : Laure-Hélène PLANCHET
23:49 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, patrick milique, michel avory, poésie, hautes herbes, parcourir, côtoyer, osciller, molécule, fugitif, grisant, danger, menace, à l'approche, orage, contempler, zone, végétation, finitude, immanence, le poids des siècles, ampleur, maturité, longévité, proximité, exhubérance, conspiration, sensation, avertissement, végétal, éclater, ombre portée, se faire entendre, chant funèbre, essence, faucheuse, camarde
15/03/2013
LE RIRE AU COEUR
LE RIRE AU COEUR
On a beau battre les cartes, les retourner en tous sens
Et contempler toues les improbables boules de cristal,
Dans ce monde hirsute il apparaît marginal
D'imaginer l'horizon comme coloré de pessimisme.
La perte de chaque instant vécu aux armes qui agonisent
Investit le chant tragique d'une marque inaltérable
Qui ne laisse de répit que de courte durée.
A constater combien nous bâtissons aujourd'hui
Les conditions de notre propre disparition,
Se mure dans la permanence le désespoir lassé
En goût acharné à ne plus être au demain ébloui.
Il est inutile de se laisser aller à redouter
Le moment proche ou plus aucun ciel ne sera visible
Car il sait qu'au moment d'exécuter ce qui sera son apothéose,
Il aura la force d'y succomber le rire au cœur.
P. MILIQUE
09:34 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, rire, coeur, cordial, battre les cartes, retourner en tous sens, contempler, improbable, boule de cristal, monde, hirsute, apparaître, marginal, imaginer, horizon, colorer, optimisme, pessimisme, perte, instant, vivre, arme, agoniser, investir, chant, tragique, marque, inaltérable, laisser, répit, de courte durée, constater, bâtir, conditionnel, propreté, disparition, se murer, apparence, permanence, désespoir, lasser, goûter, acharné, dominer, éblouir, inutilité, se laisser aller, redouter, proche parent, ciel