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01/03/2014

ZONES DE PERCEPTIONS

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ZONES DE PERCEPTIONS

 

Je suis heureux que la Femme que j’aime fasse l’unanimité.

Si tu savais combien elle redoutait d’échouer à cet examen-là.

 

Mais j’étais tranquille car elle est, je le sais, femme d’exception.

Elle laisse l’impression lumineuse de capter les ondes existantes

Qui donnent goût à la vie en initiant un vif intérêt à ses coulisses.

 

D’évidence, elle a trouvé de nombreux points d’ancrage en toi

Et, il ne faut pas s’y tromper, le fait est loin de relever de l’anodin.

Tu lui as ouvert tout en grand de nombreuses zones de perception,

De celles, perçues à l’œil nu, qui définissent notre rapport à l’autre.

 

Nous sommes amenés à négocier quelques arrangements avec une vie

Dont la philosophie, non seulement nous parvienne, mais se réalise aussi.

Vivre, c’est se laisser une chance de laisser venir à soi des images inédites,

Véritable irruption de l’impossible dans le possible de nouvelles perceptions.

 

P. MILIQUE

08/01/2014

AU TREMBLEMENT DE L’INCERTAIN

au magma présent de l'écriture,

 

AU TREMBLEMENT DE L’INCERTAIN

 

Face aux tremblements de l’incertaine lumière

Le regard invente la vision d’un espace idéal,

Détournement de vérité qui donne à l’ensemble un goût amer.

 

Il flotte toujours un trouble instant

Au cœur de la netteté d’un monde

Devenu parfois lieu de voyage immobile.

 

Entraîné jusqu’à la source du désactivé,

Il conserve son intime part au mystère

Des choses assujetties au définitif du révolu,

Avec une sorte de nostalgie qui est singulière

A ce devenir murmuré en tons de confidences inattendues.

 

P.MILIQUE

08/12/2013

LE TEMPS QUI PASSE

au magma présent de l'écriture,

 

LE TEMPS QUI PASSE
 

Le temps qui passe, exclusif, est ton ami.


Il favorise l'acceptation des réalités,
Le noir des nuits, le noir des révoltes,
Et apprivoise les émotions.
Il exprime une fragilité inattendue,
Dans les mystérieuses turbulences de l'âme,
Dans l'opiniâtre complexité des caractères.
Il autorise, magnanime,
Certains rêves à jamais insatisfaits,
Transformés parfois en délires acidulés,
Ténébreux mais sublimes.

Le temps qui passe est ton ami.

Il provoque l'espérance
D'un présent indispensable,
Rebondissant de merveilles en étonnements.
Il modèle une précieuse aspiration
A poétiser la vie,
A cultiver l'intense plaisir
D'un regard qui se sublime.

Le temps qui passe

Oblige les expériences tâtonnantes,
La recherche de l'harmonie,
Le goût et la douceur des choses,
L'écriture des silences
Et le silence des écrits.
Il rend possible, enfin, les rencontres essentielles
Propices aux battements de cœur,
Au glissando lent et feutré
Vers le bonheur depuis toujours convoité.
Forcément convoité.

Il est ton ami...


P. MILIQUE

25/11/2013

UN BAISER DE SPLEENS INQUIETS

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UN BAISER DE SPLEENS INQUIETS


Elle a la voix douce et chantante,
Un sourire hardi en ses yeux troublants
Et un goût sans répit pour les tendres caresses.

La foudre un jour est tombée sur moi au contact de ses lèvres,

Baiser magma sur le chemin de mémoire,
Transformant mon repaire de calme triste
En lieu oublié de musique ensoleillée.

Et comme rien de moi ne se refuse à l’aimer irréparablement,
J’arpente les profondeurs trop vraie et trop fausses aussi de nuits
Éclatées aux arêtes secrètes de spleens inquiets.

Parce que lorsqu’elle n’est pas là
Je suis comme séparé de moi,

Dissocié par la vive carence

De ce baiser magma sur le chemin de ma mémoire.

Et malgré le battement passionnel
De l’onde brûlante du sang qui me porte,
Je ne me parle plus…
Je me renonce en elle !

P. MILIQUE

 

23/11/2013

LE SILENCE

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LE  SILENCE


Ces quelques lignes si décousues,
Sont tellement préférables au silence.

Parce que le silence peut se perdre dans d'étranges méandres.
D'instants à la vertigineuse sensualité
En sale goût d'amertume,
Il sait donner l'impression exacte de se couler subrepticement
Dans la douleur des autres.

Il est comme un arrêt sur concentré d'émotions.
Et il exprime avec une sorte d'hypnotique lenteur
Un temps provisoirement suspendu.
Comme dilaté.

Le silence est en nous,
Comme une situation extrême.
Comme une peur ultime.
Il est telle une fleur fermée à l'intérieur de soi qui,
Par sa non floraison,
Nous laisse entrevoir la fragilité de nos repères.

Le silence est un philtre pernicieux.
Mais dans sa tonalité douce-amère
Coulent de paisibles paysages.
Et cela serre le cœur.
Et cela serre l'esprit.
Parfois !...

Dans mon ciel de silence, tes mots sont des étoiles.

P. MILIQUE

17/11/2013

AUX HARMONIES D’UN REQUIEM

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AUX HARMONIES D’UN REQUIEM

 

Cela remonte du fond ancestral de l’existence,

De la grande nuit de l’enfance!

 

Cela relève de la haine de soi et de l’imposture,

Noire éclosion entre un père inconnu et une mère absente.

 

Avancer pied à pied, jour à jour,

Nager dans une identité floue

Et, dans cette relation qui ouvre des chemins au chaos,

Rassembler les figures et les ombres grandies de fantômes.

 

Comment ne pas être marqué a vie

Alors que tout ne se comprend qu’en fonction de son contraire

Dans l’hémorragie programmée d’un cœur aride

Comme une feuille sèche…et morte!

 

Cela quête la connaissance instinctive et, convulsé,

Le goût du temps emprunte ses harmonies à un requiem

Qui bat la mesure à l’envergure d’un initial

Aux tresses ultimes vouées à l’inaugural.

 

P. MILIQUE

03/11/2013

AU TREMBLEMENT DE L'INCERTAIN

au magma présent de l'écriture,

 

AU  TREMBLEMENT  DE  L'INCERTAIN

 

Face aux tremblements de l'incertaine lumière,

Le regard invente la vision d'un espace idéal,

Dérangeant d'une vérité au goût amer.

 

Il flotte toujours un trouble instant

Au cœur de l'immaculé d'un monde

Devenu parfois lieu de voyage immobile.

 

Entraîné à la source vive du désactivé,

Il conserve son intime part au mystère

Des choses assujetties au définitif du révolté,

Avec une sorte de nostalgie qui est propre

A ce devenir murmuré en tons de confidences.

 

P.  MILIQUE

05/10/2013

LE RIRE AU CŒUR

au magma present de l'ecriture

 

LE  RIRE  AU  CŒUR

 

On a beau battre les cartes, les retourner en tous sens

Et contempler toues les improbables boules de cristal,

Dans ce monde hirsute il apparaît plus que marginal

D'imaginer l'horizon comme peint aux couleurs pessimistes.

 

La perte de chaque instant  vécu aux heures qui agonisent

Investit le chant tragique d'une marque inaltérable

Qui ne laisse d'autre répit que de courte durée.

 

A constater combien nous bâtissons aujourd'hui

Les conditions de notre propre disparition,

Se mure dans la permanence le désespoir lassé

En goût acharné à ne plus être au demain ébloui. 

 

Il est inutile de se laisser aller à redouter

Le moment à venir ou plus aucun ciel ne sera visible

Car il sait qu'au moment d'exécuter ce qui sera son apothéose,

Il aura la force d'y succomber dans l'apaisé d'un rire au cœur.

 

P.  MILIQUE

16/06/2013

S.O.S AMOUREUX

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S.O.S  AMOUREUX

 

Il a connu le goût mielleux du baiser de chair

Et livré sans retenu son trouble au plaisir permis

Par cette histoire d’amour magnifiant l’inespéré.

 

Il s’est nourri avec gourmandise de volupté et de tendresse

Dans un aboutissement passionnel sans limites.

 

Mais il doit dans l’urgence exprimer l’intense du vrai :

Un destin tragique et confus, inextricablement mêlé,

Les a, tout au long de leur vie, plongés vers le chaos,

Vers ce but cauchemardesque qu’aucun d’eux n’avait perçu.

 

De fait, ils souffrent désormais de cette épreuve lourde et moite

Qui retombe inerte et livide sur leurs cœurs

Où la fin si redoutée, et si honnie, a déjà commencé.

 

Cette histoire d’amour, c’est son histoire de vie :

C’est aussi celle de son naufrage.

 

P. MILIQUE

29/11/2012

MANICHÉISME SIMPLIFICATEUR

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MANICHÉISME SIMPLIFICATEUR

 

C'est un parcours jalonné d'une multitude de désordres

Qui rappellent sans détours le destin accablé de chaque homme.

 

Ce serait toutefois commettre une grossière erreur

Que de considérer le tintamarre outrancier de bonimenteurs

Tournant en dérision le désarroi des derniers utopistes.

 

Ce sont de ces voix qui laissent accroire qu'elles font autorité

Dans l'exposition rémanente de tristesses et de résurrections,

Ainsi que dans la mise en évidence et l'ostentation proprement dite,

Visible encore d'un monde médiocre d'où peu à peu l'on s'exclut.

 

La responsabilité du choix est importante qui met en relief

Le manichéisme simplificateur d'emblée désigné coupable

De masquer une réalité que l'on sait parfois plus réjouissante,

Afin de réveiller chez quelques-uns, le goût impérieux de la révolte.

 

P. MILIQUE

08/08/2012

FASCINATION ETOILEE

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FASCINATION ETOILEE

 

 

Elle est à la fois personnage déstabilisant et nuageux

 

Au goût avéré pour une certaine énergie vitale et assidue.

 

 

On peut être surpris par l'amplitude de sa candeur désarmante,

 

Cependant, elle arbore une telle grâce impérieuse

 

Jusque dans son opposition affichée au factice des normes,

 

Qu'elle n'écrit l'exceptionnel qu'à l'encre simple et trompeuse.

 

 

Fulgurance inouïe d'un débridé sans ostentation,

 

Étourdissante et peu novatrice sans doute,

 

Sa prose est de cette fascination irradiée d'étoiles

 

Qui plonge le quotidien dans l'urgence du phrasé

 

Au plus près de cette palpitation qui déborde,

 

De ce mystère énigmatique...

 

 

P. MILIQUE

 

22/06/2012

S.O.S AMOUREUX

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S.O.S AMOUREUX

 

 

 

 

Il a connu le goût mielleux du baiser de chair

 

Et livré sans retenu son trouble au plaisir permis

 

Par cette histoire d’amour magnifiant l’inespéré.

 

 

 

Il s’est nourri avec gourmandise de volupté et de tendresse

 

Dans un aboutissement passionnel sans contrainte ni limites.

 

 

 

Mais il doit dans l’urgence exprimer l’intense du vrai:

 

Un destin tragique et confus, inextricablement mêlé,

 

Les a, tout au long de leur vie, plongés vers le chaos,

 

Vers ce but cauchemardesque qu’aucun d’eux n’avait perçu.

 

 

 

De fait, ils souffrent désormais de cette épreuve lourde et moite

 

Qui retombe inerte et livide sur leurs cœurs affaiblis

 

Dans lesquels la fin si redoutée, et si honnie, a déjà commencé.

 

 

 

Cette histoire d’amour, c’est son essentielle histoire de vie:

 

C’est aussi celle du naufrage qu'il n'aura pas su éviter.

 

 

 

P. MILIQUE