02/03/2014
AU TRAVERS DE L'ABSENTE
AU TRAVERS DE L'ABSENTE
Est-il possible que la vie ne soit qu'un immense regret ?
Au terme d'une destinée tourmentée,
Après avoir essuyé toutes les tempêtes,
Il devient nécessaire d'adopter la position de replis des déçus.
Il s'obstine alors dans une fuite en avant encore plus désespérante.
La césure est progressive et,
Même en évitant les écueils obligés de l'amertume,
La rupture imposée par la fusion des contraires
Se révèle atrocement lente et douloureuse.
Le chemin de la délivrance est là qui s'offre à lui....
Un passage lumineux d'une intense lumière blanche,
Reposante et douce pastel.
Ce qui les a rapprochés est aussi ce qui les a,
A force de partager un univers peuplé de semblables
Tellement différents, séparé.
Parce que l'harmonie des contraires peut-être n'existe pas.
Ou alors dans le bref de l'éphémère seulement.
Leurs cœurs battent une mauvaise chamade.
C'est l'insupportable désamour.
Tout se noie dans l'usure d'un temps
Que personne ne sait dompter.
Les voilà condamnés à se déchirer aux pointes acérées
D'une éprouvante ronde d'amour et de haine.
Maintenant sa mémoire est encombrée
Par les pénibles souvenirs des divergences et des brouilles.
Et des non-dits qui aggravent tout jusqu'à rendre
Plus sombre encore les couleurs de ces instants de glace.
Alors désormais, il lui faut accepter l'inéluctable.
Il est confronté à l'indicible douleur
De l'insoutenable séparation.
Comment ne pas être submergé
Par le chaos dévastateur de cette détresse ?
Et toute cette honte qu'il lui faut surmonter pour exister encore !
Il ne promène plus qu'une ombre déchue.
Celle de sa passion meurtrie.
Et il s'applique à ne plus vivre
Qu'au travers de l'absente.
Mais le chagrin lui est si mordant,
Qu'il ne sait plus que pleurer
De ne plus pouvoir l'embrasser,
Ne serait-ce que du regard.
P. MILIQUE
05:33 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : absence, vie, regret, destinée, tourmené, tempête, adopter, position, repli, déçu, obstiné, désespérant, césure, progressif, écueil, obligation, amertume, rupture, imposer, fusion, contraire, révéler, atroce, lent, douloureux, chemin, délivrance, offrir, passagne, lumineux, intense, reposant, doux, pastel, partage, univers, peuple, différent, harmonie, bref, éphémère, coeur, mauvais, chamade, insupportable, amour, noyade, usure
26/11/2013
LA SIMPLICITÉ 3
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
LA SIMPLICITÉ
3
Depuis la nuit des temps, tout œuvre au quotidien pour le maintien des perspectives. C'est écœurant de banalité peut-être, mais c'est ainsi. Par bonheur, il est acquis que tout n'est pas que torrent de sottises et que, même si aucune émotion ne s'écoulera jamais d'un diagramme insignifiant, adviendra tout de même ce moment où, au détour d'un angle de vision radicalement nouveau, la vérité soudain imposera sa flagrance.
La simplicité est donc tout... sauf un art simple! Si on souhaite maintenir l'autorité et en préserver l'unité, il convient de ne pas lui allouer de cadre trop rigide. La simplicité ne se pense pas. Il n'est pas besoin de bâtir des repères pour conjurer la nouveauté! Faire une synthèse de cela en allant du général au particulier est, de fait, non advenu.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:41 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, tout s'explique, ne rien comprendre, réflexion, depuis la nuit des temps, oeuvrer, au quotidienmaintenir, perspective, écoeurer, écoeurant, banalité, par bonheur, acquérir, acquis, torrent, sottise, &motion, s'écouler, diagramme, insignifiant, advenir, au détour, angle, vision, radicalement, nouveau, vésité, soudaine, imposer, flagrance, simplicité, artiste, simple, artefact, souhaiter, maintenir, autorité, préserver l'unité, convenir, convenance, allouer, cadre, rigid, se penser, besoin, bâtir, repère, conjurer, nouveauté, faire la synthèse
26/10/2013
DU TEMPS VOLE A L'ÉTERNITÉ
Le destin décidément est inflexible.
Il impose l'intégration dans cette épopée,
Exaltante tout de même,
Qu'est la Vie.
Une vie splendide et redoutable tout à la fois.
Avec quelque chose de précieux et de rare
En même temps que précaire dans sa brillance variable,
Et qui, sur le chemin de l'inévitable affrontement avec soi-même,
Nous contraint à la recherche d'une vérité qui n'est peut-être après tout
Qu'une abstraction égarée dans l'épaisseur d'un flou minutieux.
La vie, il convient de la prendre par le bon bout
Et de bâtir avec elle une aventure sans limites,
Accomplissement perpétuel d'aspirations personnelles.
Nous devons écarter avec fermeté
Les petits ennuis négligeables et
Les contraintes infimes et dérisoires
Qui la défigurent sans ménagement.
Puis de l'agrémenter si possible de sages excès,
Générateurs de douceurs propres
La Vie est belle souvent, riche d'inégalable vibrations
Dans le plaisir inépuisable de son extraordinaire diversité.
Parce qu'elle est riche d'inachèvements programmés.
Parce qu'elle est fragment de temps volé à l'éternité !
09:21 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, temps, voler, éternité, destin, décision, inflexible, imposer, intégration, épopée, exalter, vie, splendide, redoutable, fois, chose, préciosité, rare, précaire, brillance, variabilité, chemin, inévitable, affrontement, contrainte, recherche, vérité, abstraction, égarer, épaisseur, flou, minutieux, convenir, prendre par le bon bout, bâtir, aventure, limite, accomplissement, perpéuel, aspiratio, personnel, devoir, écarter, fermeté, petit, ennui, négligeable, contraint
20/10/2013
LE JOURNAL DE PERSONNE "DES MILLIONS DE DÉLAISSÉS: ÉMOI, AIME-MOI ET MOI! "
LE JOURNAL DE PERSONNE
"DES MILLIONS DE DÉLAISSÉS: ÉMOI, AIME-MOI ET MOI! "
Il faisait froid… c’était peu avant minuit
Je remontais la rue Mouffetard quand je l’aperçu..
Au pied du mur il était assis
Il leva les yeux et me sourit…
Il a toujours été là, ce sans abri
Mais cette nuit… tous les deux nous fûmes surpris
Par un étrange sentiment de déjà vu
Peut-être l’incongru de nos deux vécus
Je ne l’ai pas connu…il ne m’a pas connu
Mais nous nous sommes reconnus
Comme deux inconnus mis à nu
Parce qu’ils vivent dans la même rue
Entre quatre murs pour l’une
Aux quatre vents pour l’autre
Un instant de toute intensité entre deux existants qui ignorent pourquoi Il en est ainsi et ne peut en être autrement.
La fragilité, la précarité, la pauvreté de notre condition… peut-être ?
J’ai beau être nourrie, logée et chérie
Je ne pus m’empêcher de ressentir
Une certaine proximité avec cet homme sans intimité
s.d.f. comme il dit, et qui incarne à lui tout seul,
Tous mes griefs contre la banalisation de ce mal social
Je me sentie tout aussi abandonnée
Ni pitié, ni empathie
Ce fut comme un éclair de lucidité
J’y voyais soudain plus clair dans cette épaisse obscurité
Et le réel me devint insupportable… inacceptable
Je l’ai invité aussitôt chez moi
Pour y passer la nuit… toutes les nuits.
Il refusa avec un soupçon de majesté
Il eut peur… mais de quoi?
Il préférait son sort à mon confort…
Et ne voulait l’échanger pour rien au monde…
Parce que cela faisait partie de son odyssée,
De son échappée… belle
De son bras d’honneur au mutisme de son prochain.
Je ne pus m’empêcher de lui poser cyniquement la question :
S’il ne trouvait pas bizarre de me voir insister à ce point
Pour l’embarquer dans mon pied à terre…
Il me répondit sans malice qu’il n’est pas du tout étonné…
Parce qu’il est persuadé d’être… l’homme de ma vie
Je ne sais pourquoi, je fus bouleversée
Comme s’il m’avait révélé… la seule vérité vraie :
« Reconnais-toi toi-même »
Sur le champ, je n’eus, ni cette reconnaissance, ni cette intelligence…
Après, je l’ai regretté comme jamais
Parce qu’il était bel et bien, l’homme de ma vie
Le lendemain, le SAMU a retrouvé un corps gisant par terre
Mort de faim et de froid… c’était lui…
Non… je ne vous raconte pas d’histoire
C’est à moi que je la raconte!
13:02 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, clochards - deux millions de pauvres - entre la vie et la mort -, patauger, mutadis mutandis, esprit sain, groin, jambon, rein, curiosité, appendice, imposer, rosier, coccyx, juliette nourredine, jeter, poudre, potion, ulysse, pénélope, sacrilège, un homme dans chaque port, déglinguer, goret, transformiste, enivrer, fric, charognard, vermine, vautour, denteler, couler dans les veines, fureur, vice, avarice, prédateur, sinistose, police, veugle, sourd, sacrifice, pitié, amour, amour défunt
14/10/2013
AU TRAVERS DE L'ABSENTE
AU TRAVERS DE L'ABSENTE
Est-il possible que la vie ne soit qu'un immense regret ?
Au terme d'une destinée tourmentée,
Après avoir essuyé toutes les tempêtes,
Il devient nécessaire d'adopter la position de replis des déçus.
Il s'obstine alors dans une fuite en avant encore plus désespérante.
La césure est progressive et,
Même en évitant les écueils obligés de l'amertume,
La rupture imposée par la fusion des contraires
Se révèle atrocement lente et douloureuse.
Le chemin de la délivrance est là qui s'offre à lui....
Un passage lumineux d'une intense lumière blanche,
Reposante et douce pastel.
Ce qui les a rapprochés est aussi ce qui les a,
A force de partager un univers peuplé de semblables
Tellement différents, séparé.
Parce que l'harmonie des contraires peut-être n'existe pas.
Ou alors dans le bref de l'éphémère seulement.
Leurs cœurs battent une mauvaise chamade.
C'est l'insupportable désamour.
Tout se noie dans l'usure d'un temps
Que personne ne sait dompter.
Les voilà condamnés à se déchirer aux pointes acérées
D'une éprouvante ronde d'amour et de haine.
Maintenant sa mémoire est encombrée
Par les pénibles souvenirs des divergences et des brouilles.
Et des non-dits qui aggravent tout jusqu'à rendre
Plus sombre encore les couleurs de ces instants de glace.
Alors désormais, il lui faut accepter l'inéluctable.
Il est confronté à l'indicible douleur
De l'insoutenable séparation.
Comment ne pas être submergé
Par le chaos dévastateur de cette détresse ?
Et toute cette honte qu'il lui faut surmonter pour exister encore !
Il ne promène plus qu'une ombre déchue.
Celle de sa passion meurtrie.
Et il s'applique à ne plus vivre
Qu'au travers de l'absente.
Mais le chagrin lui est si mordant,
Qu'il ne sait plus que pleurer
De ne plus pouvoir l'embrasser,
Ne serait-ce que du regard.
P. MILIQUE
05:29 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : séparation, destin, douleur, délivrance, désamour, absence, césure, progressive, éviter les écueils, obligé, amertume, rupture, imposer, fusion, contrariété, se révéler, atrocité, lent, douloureux, chemin, s'offrir, passage, lumineux, intense, lumière blancreposer, doux, pastel, rapprocher, partager, univers, similaire, différer, divorce, harmoniesuintement, usure du temps, dompter, condamner, déchirer, pointer au chomage, décevoir, déception, fuite éperdue
10/10/2013
AU TRAVERS DE L'ABSENTE
(Oeuvre de Lydie Mahé)
AU TRAVERS DE L'ABSENTE
Est-il possible que la vie ne soit qu'un immense regret ?
Au terme d'une destinée tourmentée,
Après avoir essuyé toutes les tempêtes,
Il devient nécessaire d'adopter la position de replis des déçus.
Il s'obstine alors dans une fuite en avant encore plus désespérante.
La césure est progressive et,
Même en évitant les écueils obligés de l'amertume,
La rupture imposée par la fusion des contraires
Se révèle atrocement lente et douloureuse.
Le chemin de la délivrance est là qui s'offre à lui....
Un passage lumineux d'une intense lumière blanche,
Reposante et douce pastel.
Ce qui les a rapprochés est aussi ce qui les a,
A force de partager un univers peuplé de semblables
Tellement différents, séparé.
Parce que l'harmonie des contraires peut-être n'existe pas.
Ou alors dans le bref de l'éphémère seulement.
Leurs cœurs battent une mauvaise chamade.
C'est l'insupportable désamour.
Tout se noie dans l'usure d'un temps
Que personne ne sait dompter.
Les voilà condamnés à se déchirer aux pointes acérées
D'une éprouvante ronde d'amour et de haine.
Maintenant sa mémoire est encombrée
Par les pénibles souvenirs des divergences et des brouilles.
Et des non-dits qui aggravent tout jusqu'à rendre
Plus sombre encore les couleurs de ces instants de glace.
Alors désormais, il lui faut accepter l'inéluctable.
Il est confronté à l'indicible douleur
De l'insoutenable séparation.
Comment ne pas être submergé
Par le chaos dévastateur de cette détresse ?
Et toute cette honte qu'il lui faut surmonter pour exister encore !
Il ne promène plus qu'une ombre déchue.
Celle de sa passion meurtrie.
Et il s'applique à ne plus vivre
Qu'au travers de l'absente.
Mais le chagrin lui est si mordant,
Qu'il ne sait plus que pleurer
De ne plus pouvoir l'embrasser,
Ne serait-ce que du regard.
P. MILIQUE
17:42 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, traversée, absence, possbilité, vie, immensité, regret, à terme, destinée, tourmenter, essuyer, tempête, devenir, necessité, adopter, nécessité, position, repli, déception, s'obstiner, fuite en avant, désespérant, césure, progressif, éviter, évitement, écueil, obliger, amertume, rupture, imposer, fusion des contraires, se révéler, atrocement, lent, douloureux, chemin, délivrance, s'offir, passage, lumineux, intense, lumière blanche, reposant, doux, pastel, rapprocher, à force, partager, univers
BONHEUR URGENT
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
BONHEUR URGENT
2
Et pourtant, avec l'irrésistible force de l'espoir,
Elle réfute cette vie faite de trop de désenchantements,
En refuse l'épuisement des instants pour les voir persister dans leur éternité.
Il est temps pour elle de se laisser aller à ce bouillonnement permanent
Qui impose que tout ce qui n'est pas merveilleux ennui,
Que tout ce qui ne fait pas rêver désespère.
En faisant de sa vie un long poème fou qui, à peine murmuré,
L'ouvrira peut-être à d'urgents bonheurs éphémères
FIN
P. MILIQUE
09:25 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, irrésistible, forcné, espoir, réfuter, vie, tropical, désenchanté, désenchantement, refuser, épuisement, épuiser, instaurer, voir, persister, éternité, se laisser aller, bouillonneùment, permanent, imposer, imposition, merveilleux, ennuyer, ennui, rêver, désespérer, faire de sa vie, poème fou, peiner, murmurer, ouverture d'esprit, boneur, éphéméride, éphémère, urgent
22/07/2013
L'IMPOSSIBLE DU RÊVE
L'IMPOSSIBLE DU RÊVE
La tragédie douce-amère du pêché et la difficulté d'être
L'aidant à clamer sa non-appartenance à l'espèce humaine,
Il s'éprouve enfin soulagé de cette solitude imposée
Au cœur de la douleur, du vieillissement et de la maladie.
La confusion et le chaos règnent désormais en maîtres
Au refuge d'une mémoire qui subit la dureté du temps
Parce que trop confrontés à la désillusion et à la mort.
Malgré l'ultime mirage séduisant de rebonds de vie,
Fouetté à vif par de froides rafales de vent gris,
Il se recroqueville dans l’effacé d'une silhouette connue,
Trace d'ombre crayeuse crissant à l'infini du ciel.
Le cadeau possible d'un rêve se fait toujours trop attendre...
P. MILIQUE
10:01 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, impossible, rêve, tragédie, douce-amère, pêché, difficulté, état, aider, clamer, appartenance, espèce humaine, éprouver, soulager, solitude, imposer, douleur, maladie, vieillissement, confusion, chaos, règner en maître, refuge, mémoire, subir, dur, mauvais temps, confronté à la mort, désillusion, mirage, séduisant, rebond, fouetter, à vif, froid, rafale, benter, grisâtre, recroquevillé, effacer, silhouette, trace, ombre, crayeux, crisser, infinitif, céleste, cadeau empoisonné, se faire attendre
28/06/2013
TRANSES INHUMAINES
TRANSES INHUMAINES
Il y a ce qui lui procure cette étrange sensation,
Quelque chose insufflé par l'ordre du terrible.
Il est impératif de prendre forme pour commencer à être,
Alors qu'il n'est que cet état mouvant qui ne se fixe jamais
Dans l'affirmation plausible où ce qu'il est trouve refuge.
Comment rendre compte au plus près de la déflagration
Qui se produit parfois à l'intérieur de certains êtres?
L'apprentissage permanent proposé par la vie
Bouscule la morne frontière de sa propre pensée
Qui lui impose de n'exister qu'à la marge de son temps.
Dans un monde secoué de transes inhumaines,
D'errements d’ombres furtives à peine audibles,
S'érige en sculpture-tourments une compression d'horreurs
Dans l'assourdissant silence qui succède au vacarme.
P. MILIQUE
10:26 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, arno, transes, transitif, inhumain, procurer, étrange sensation, insuffler, ordonner, terrible, impératif, prendre forme, commencer, libertaire, étatique, mouvance, fixation, affirmation, plausible, trouver refuge, se rendre compte, déflagration, produire, à l'intérieur, apprentissage, permanence, proposer, bousculer, morne, frontière, propre pensée, imposer, exister, à la marge du temps, monde secoué, erratique, ombre furtive, à peine audible, s'ériger, sculpture, mouvementé, compression, horreur, assourdissant silence, succéder, vacarme
18/06/2013
VERTIGE ENFLAMME
VERTIGE ENFLAMME
Abysses spectrales, agonie fiévreuse
Dans le sentiment qui se meurt,
Défait par la violence du refus.
En ces abysses n'existerait-il vraiment
Qu'immonde pestilence au cœur muet?
Voilà que flottent soudain sens et valeurs
De tout ce qui s'est déjà vu, lu et entendu
Dans agrippé rageur des souvenirs fous.
Voyez l’amertume dans les mots que j'abandonne,
Mon âme l'a saignée m'imposant la vive douleur,
La honte, la tristesse et la pluie froide dans le cœur,
Et le pesant d'un lourd tribut au pardon que je donne.
Culpabilité contrainte qui attise le vertige,
Flot exaspéré dans l'infiniment dense qui aspire
L'âme et la chair criblées d'échardes répétées,
Neurones affaiblis, muselés par la morsure vive.
Comment se débarrasser de si monstrueuses serres
Que la nuit obstinée entortille de filaments rouges
Et de mensonges éhontés infiltrés dans l'entaille?
En ces noirs abysses n'existe assurément
Qu'immonde pestilence au cœur muet,
Tandis que souffrance, désespoir et humiliation
Alimentent un indicible qu'il devient urgent d'écrire.
P. MILIQUE
09:59 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, patrick milique, vertige, enflammer, abysses, spectral, agonie, fiévreux, sentiment, mourir, défairela violence du refus, exister, immonde, pestilence, coeur muet, flotter, sens, valeur, voir, lire, entendre, agripper, rageur, sovenir fou, amertume, abandonner, âme, saigner, imposer, vive douleur, honte, tristesse, pluie froide, coeur, peser, lourd tribu, donner le pardon, culpabilité, contraindre, attiser, flot, exaspération, l'infini, dense, aspirer, chair criler d'échardes, répéter, neurones, affaiblir
07/06/2013
L'ABSENCE
L'ABSENCE
Il y a la souffrance lancinante provoquée par l’absence,
Et la hiérarchie excédée de ce qu’elle impose vraiment.
Dans l’exacerbé d’un sentiment à vif
Peut s’immiscer la hantise du souvenir
La détresse brûlante que rien ne modère
Le volcan embrasé qui gronde au tréfonds.
Quand tu ne m’aimes pas
Toi, ma pâle fleur étiolée,
Je balance sans éclat
Ma fragilité assoiffée.
En état de cicatrice rougie encore
Soupir de douleur qu’on éviscère
Voile gonflée de murmures disséqués.
Et voilà que ceux-ci, miroirs convaincants,
Chuchotent au cœur, affirmant que l’absence
Est tellement plus qu’une présence qui manque.
P. MILIQUE
09:51 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, patrick milique, absence, souffrance, lancinant, provocation, hiérarchie, excéder, imposer, exacerber, sentiment à vif, s'immiscer, hantise, souvenir, détresse, brûler, volcan, modérer, embraser, gronder, tréfonds, aimer, pâleur, fleur, étiolé, balancer, éclat, fragilité, assoiffé, cicatrice, rougir, soupir, douleur, éviscérer, voilé, gonfler, murmure, disséqué, miroir, convaincre, chuchoter, coeur, affirmation, présence, le manque
09/05/2013
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 07.05.2013
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER
07.05.2013
18:27 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, philippe meyer, imposteur, postiche, phillipe peyer, faussaire, archéologie, reconnaître, imposer, salamandre, passionner, amour, tendresse, âme, connerie, spécialiste, spécialiser, tétralogie, génial, suspens, pretty woman, étudier, avoir de la chance, brocante, chinois, fossile, trocadéro, tour eiffel, arnaquer, expertiser