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28/11/2013

TELLEMENT SOURIANTE

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TELLEMENT SOURIANTE


Elle danse, bonheur suspendu dans le sang noir de la nuit.
Son visage est extraordinairement lumineux.
Et son sourire…
Son sourire !

Elle est là,
Dans son cadre de tolérance et d’harmonie
Comme une perfection immobile.
Quelle rencontre inespérée que celle de cette beauté sublime
Qui poursuit, indolente, sa promenade vagabonde.
Au rythme qui est le sien.
Un rythme qui annule la durée
Et qui définit sa croisière impassible
La pénombre environnante exacerbe sa présence.
Et sa frimousse souriante !
Tellement souriante…

L’homme, au clair d’insomniaques nuits
Et dans un certain besoin de flânerie intérieure,
A seulement à lever le regard pour y puiser
Un véritable sentiment de plénitude existentielle,
Et s’offrir sans limite
Le luxe inouï d’une incroyable exultation.
Il sait d’expérience que la formidable puissance d’attraction
De cette belle gracieuse repousse toujours,
Dans les zones les plus reculées de ses ténèbres enveloppantes,
La perturbante tentation du vide.

Et l’homme, ébloui,
Se dissout dans l’obsédante présence de ce concentré d’éternité,
A la sensualité profonde et frémissante.
Il s’autorise ainsi à brasser du fantasme.
Lorsqu’il s’éprouve tourmenté par la plus intense des nostalgies,
Il sait pouvoir trouver auprès d’elle,
Fascinante complice aux affinités secrètes,
Une sorte de simplicité apaisante.
Et aussi un sourire tout de force et d’abandon.
Son sourire…

Dans toute sa candeur apparente,
Il y a cette continuelle douceur,
Cette enthousiaste intimité et aussi,
Une vraie chaleur humaine à l’émouvante fragilité
Où scintillent des petites merveilles de sensibilité.
Improbables pépites fleurant bon la tendresse et la générosité
Qui l’affranchissent, provisoirement,
De toutes pensées aux reflets crépusculaires.

Loin de toute agitation bruyante,
Elle offre, avec beaucoup de noblesse,
Le plus précieux des silences.
Celui d’un moment innocent,
Rare et poétique d’absolue pureté,
Passé en sa délicate compagnie.

En compagnie de son infranchissable sourire,
Irréel de transparence.
Lunaire !…



P. MILIQUE

 

27/11/2013

BAIGNÉ DE LUMIÈRE VERTE

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BAIGNÉ DE LUMIÈRE VERTE


Il y a cette sensation de sensualité surnaturelle
A flotter dans un univers ouaté baigné de lumière verte
Qui rend le présent particulièrement tangible.

Il semble naître de la nuit et joue tout sur l'instant nu
Qui vibre au centre de la perception humaine
Comme la poésie signifiante du monde sur l'invisible,
Renvoyant à l'inéluctable le fonctionnement du vivant.

Dans le tremblé compulsif d'images sauvées de l'oubli,
Nul ne peut oublier l'angoisse ressentie
A se sentir égaré dans le labyrinthe touffu
D'une existence brutale dans le regard des autres.

A flotter dans un univers ouaté baigné de lumière verte,
Il offre à cette certitude la possibilité de s'affirmer :
Qui refuse d'entrer dans la vie meurt tous les jours !



P. MILIQUE

L’IMPRÉVISIBLE

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L’IMPRÉVISIBLE


A chacun son jardin dans la pluralité des mondes.

Aux rêves les plus fous animés d’ombres légères,
Il fut initialement bouleversé par l’expérience fondamentale
D’une fascination au ravissement séducteur.

Dans la légèreté parfumée de ce matin de printemps,
Le fruit précieux d’un hasard purifié de toutes scories
Le mis en présence d ’une femme de chair lumineuse de douceur
Et de sensualité délicieusement jubilatoire,
Réfractaire aux excès, mais pas aux plaisirs.

Dans cette sorte d’imprévisible mal de volupté,
Son cœur se mit à cogner comme un marteau sur l’enclume
Indestructible d’un amour simple et allègre.

Et de bonheur, quelques larmes coulèrent sur ses joues…



P. MILIQUE

26/11/2013

LA MUSIQUE

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LA MUSIQUE



La Musique apporte nécessairement des émotions.
Elle est voie privilégiée vers une cohésion
Que je sais toutefois imaginaire.
Elle peut n'être qu'une atmosphère sonore,
Idéalisant une douce uniformité
A la cadence lente et répétitive.
Envoûtante.
Ou bien m'envelopper dans de vaporeuses richesses esthétiques
Aux nuances célestes purement immatérielles.
Elle peut exploser d'audaces intelligentes ou bien,
En une mystification insidieuse,
Être trop harmonieuse pour être vraie,
Et s'abîmer dans une éternité baroque,
En devenant binairement incantatoire.
Être quelquefois tragique,
D'autres fois triomphante,
Et aussi généreuse et destructrice.
Elle anoblit mes sensations
En monologuant sa mélancolie,
M'offrant sensualité feutrée,
Puits d'harmonie,
Source d'extase sonore,
A la fois déconcertante et insaisissable.

Je sais vivre au gré de ses compositions énigmatiques et fascinantes,
A la ligne mélodique perturbée.
Que faire d'autre à l'écoute d'un chant musical d'une virtuosité confondante,
Que de quêter l'imperceptible fugacité de l'instant ?

Elle a parfois le visage extrême de l'étrangeté absolue.
Et je m'expose sans retenue aucune,
Offert à la satisfaction tourmentée
Et au feu destructeur d'un rythme passionné,
Me permettant de découvrir l'excitation inconnue
D'une réelle hallucination,
Et de me retrouver submergé de pulsations vertigineuses,
Intonations sauvages exprimées en fréquences pulsionnelles.

Le son fait vibrer les lumières et je cesse d'être aveugle.
Je voyage dans la bouleversante profondeur
De résonances vagabondes.
La Musique repose de l'ennui.
La notion du temps s'estompe dans l'éther.
Je m'agrippe à ce sentiment de paix intérieure qui déjà s'esquive,
Et je me perds, serein, dans l'oubli de moi.


P. MILIQUE

LE SOURIRE

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LE SOURIRE


D’abord c’est un éblouissement.
L’enchantement est immuable.

Il y a ce sourire qui éclaire ton visage
D’un éclat mystérieux et merveilleux de tendresse.
Présence pure et irréelle.
Image douce et réconfortante
Qui offre les armes nécessaires pour affronter l’avenir.
Qui fait don d’étincelles d’une beauté envoûtante de sensualité.

Un sourire étoilé, toujours à fleur de rêve.
D’une sincérité fraîche et absolue,
Désarmant de pureté et d’extrême générosité,
Qui protège de l’inattendu
Et donne de l’amour sage et fou comme deux synonymes.

Un sourire d’ambre et de velours d’une justesse frémissante,
Caressant comme une main.
Qui dégage autant de chaleur qu’un parfum..
Qui affiche ta féminité essentielle, ta beauté de femme.
C’est un sourire à l’élégance définitive,
Annonciateur d’aubes nouvelles.
Un sourire comme un oiseau de nuit qui converse en silence.

Ce sourire-là exprime un amour puissant et lumineux.
Ce sourire-là, incomparable et complice, est le tien.

Mais ce sourire parfois se retire.
Il devient alors d’une immense fragilité
Et se désintègre progressivement.

Le beau sourire maintenant se voile de crépuscules subits.
Il laisse désormais transparaître
L’insondable mélancolie qui l’habite.
Il n’est plus qu’une lumière indécise
Qui dit la face sombre et désespérante de l’existence.
Il n’est plus qu’un sourire qui cache mal la cruauté des blessures reçues,
Parce qu’on ne cache pas mieux une cicatrice qu’un secret.
C’est un sourire qui dit l’espoir effrité,
Le regret de l’astre disparu,
La nostalgie de l’étoile aimée.
Il s’accroche avec l’énergie du désespoir
Aux merveilles passées de rêves obsolètes
Et se consume au soleil noir de la mélancolie.
Il entre en survivance aux racines de la souffrance et de la folie.
C’est un sourire plein de nuit.
Un sourire qui n’en est plus un.
Qui devient une absence.
Quoi de plus terrible qu’un sourire enfin ?

Ce sourire-là, c’est le tien !
Et j’attends avec lui que le jour
Se lève sur de nouveaux soleils.


P. MILIQUE

 


 

 

23/11/2013

LE SILENCE

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LE  SILENCE


Ces quelques lignes si décousues,
Sont tellement préférables au silence.

Parce que le silence peut se perdre dans d'étranges méandres.
D'instants à la vertigineuse sensualité
En sale goût d'amertume,
Il sait donner l'impression exacte de se couler subrepticement
Dans la douleur des autres.

Il est comme un arrêt sur concentré d'émotions.
Et il exprime avec une sorte d'hypnotique lenteur
Un temps provisoirement suspendu.
Comme dilaté.

Le silence est en nous,
Comme une situation extrême.
Comme une peur ultime.
Il est telle une fleur fermée à l'intérieur de soi qui,
Par sa non floraison,
Nous laisse entrevoir la fragilité de nos repères.

Le silence est un philtre pernicieux.
Mais dans sa tonalité douce-amère
Coulent de paisibles paysages.
Et cela serre le cœur.
Et cela serre l'esprit.
Parfois !...

Dans mon ciel de silence, tes mots sont des étoiles.

P. MILIQUE

16/11/2013

TIMIDE EXUBÉRANCE

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TIMIDE EXUBÉRANCE

 

On penserait de lui que c'est un homme timide,

Aux gestes feutrés, au ton mesuré,

Dont l'évidence est que, dans le registre intime,

Il apparaît illusoire d'espérer obtenir de quelconques confidences,

Tant il sait faire preuve d'une imperturbable discrétion.

Parce qu'il habite toujours au plus près de sa grande timidité

Aux turbulences de grands éclats réticents à se livrer.

 

Certains observateurs plus espiègles feront remarquer

Que sa vraie nature s'exprime dans l'exubérance débridée,

Dans la fumeuse truculence du caractère méditerranéen.

 

Aussi impertinent que taquin, il affiche

Son besoin sensoriel d'affranchissement

Dans la pratique systématique de la transgression.

Incommensurable besoin de liberté

Qu'il exhibe dans sa curiosité étonnée de tout...

 

Dans cette marge où il se refuse à devenir invisible,

Il est dans l'attente d'amis intellectuels

Qui lui permettront de briller dans des joutes verbales

A l'atmosphère complice d'une époque enfiévrée,

Gardienne de souvenirs d'incontrôlables effervescences.

 

P. MILIQUE

07/08/2013

RÉPONSE EMBARRASSÉE

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RÉPONSE  EMBARRASSÉE

 

Il aime les mots. Il exige que cela se tienne.

 

Il faut porter l'accent sur cette singulière écriture,

Mais cela évoque bien autre chose que la maîtrise

Dans la poursuite profuse et ponctuelle du texte.

 

Il y a une grande sensualité qui vibre dans ses mots,

Et de bien belles images qui rendent le rythme élégant

D'attentes insensées fouettées par un vent de pensées.

 

Cependant tout cela est un leurre, un ramassis d'hypocrisies,

Car voit comme il se meurt à tenter de convaincre en déposant

Une espèce de voile pour en dissimuler l'absurdité profonde.

 

Alors, ce n'est une solution en rien, tant cette évidence est:

Le corps n'est jamais pour lui une résidence apaisée,

Ce corps détestable, détesté, qui le fait tant souffrir,

Et taille d'emblée l'impétrant d'une réponse embarrassée.

 

P.  MILIQUE

12/05/2013

UNE SI BELLE INCONNUE 12

au magma present de l'ecriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...




UNE SI BELLE INCONNUE

12

 

Je crois bien avoir fait feu de n'importe quel bois. Je me suis tout d'abord appliqué à ne faire que des phrases souples et ondoyantes. A les rendre harmonieuses d'un phrasé fluide et soyeux. Je lui ai dit tout ce temps passé à observer sa présence silencieuse, et à quel point j'avais aimé cela. Comment cela avait fait lever en moi la sensation d'un immuable soudain. Je lui ai avoué combien sa silhouette, fine et majestueuse, et la simplicité de son élégance laissent présager une personnalité vive et attachante, en un subtil mélange de fragilité et de détermination. Il émanait d'elle quelque chose de gracieux, de délicat, mais aussi de douloureux et métallique, quelque chose d’indéfinissable en somme. En ce sens, elle semblait être la normalité et l'exceptionnel. Comme en plus elle possédait ce charme rare lourd d'émotions et de sensualité... Percevait-elle à quel point elle offrait d'elle une image riche, multiple et complexe, dans ce qu'elle donnait à voir de jeunesse impétueuse, impatiente et vorace, d'où, dans le même temps, émergeait une sincérité de mystère ?
Je lui ai dis tout ça, oui, d'une tirade un peu exaltée, et puis je lui ai demandé ce qui la poussait à rester silencieuse ainsi. A me diluer dans ce monologue un peu fat.

(A SUIVRE...)


P.  MILIQUE

 

14/03/2013

INTERROGATION ÉCRITE

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INTERROGATION ÉCRITE

 

 

Pourquoi j’écris?…

 

Parce que c’est un besoin primaire.

Parce que je ne peux m’en empêcher.

Parce que je ne peux faire autrement.

Parce que cela m’est aussi nécessaire que de respirer.

Parce que je me délecte du plaisir évident de manipuler les mots.

Parce que je suis d’une grande naïveté.

Parce que je ne sais pas parler.

Pour tomber le masque.

Parce que la feuille blanche constitue l’interlocuteur, le confident, le psychanalyste idéal.

 

A la fois moyen d’expression et de réflexion,

L’écriture est une béquille parfaite au désespéré chronique que je suis,

C'est une manière unique de supporter le mal de vivre, de traduire une jubilation, de partager.

 

J’écris pour faire que ceux qui me ressemblent déjà un peu me ressemblent un peu plus.

J’écris pour moi

Pour tous

Pour personne

Pour le plaisir

Pour être conquis.

Pour me réconcilier.

Pour être, par ceux qui me comprendraient, aimé autant que j’aime.

 

J’écris par amour, sensibilité, sensualité.

Pour ne pas faire injure au silence, ni à la nuit.

J’écris pour survivre

Pour passer le temps, je veux dire le tamiser. Parce qu’écrire est aussi un moyen d’entrer en solitude.

 

J’écris pour éloigner la souffrance, peut-être pour lutter contre la mort, pour rester en vie.

Pour me reconstituer, me percer à jour. Pour sortir de l’impasse.

J’écris pour oublier que je vais mourir.

Pour m’inventer un remède qui ne ressemble pas au mal.

Parce que j’aime bien polir la douleur comme une pierre précieuse.

J’écris par insatisfaction et pour rester en état d’insatisfaction

Pour me convertir, excédé d’utopie, en cette ligne sortie de l’aube qui enlace les lettres sur le papier.

Pour refermer sur moi les parenthèses jadis ouvertes.

J’écris pour vous faire parler.

 

J’écris… parce que!

 

 

P. MILIQUE

01/01/2013

INEXISTENCE BRUTALE

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INEXISTENCE BRUTALE

 

Il perçoit cette sensation de sensualité surnaturelle

A flotter dans un univers ouaté baigné de lumière verte

Qui rend le présent particulièrement tangible.

 

Il semble naître de la nuit, et joue tout sur l’instantané

Qui vibre au centre de la perception humaine

Comme la poésie signifiante de monde de l'invisible

Renvoyant à l'inéluctable le fonctionnement du vivant.

 

Dans le tremblé compulsif d'images sauvées de l'oubli,

Nul ne peut laisser de côté l'angoisse éprouvée

A se sentir égaré dans le labyrinthe touffus

D'une inexistence brutale dans le regard des autres.

 

A flotter dans un univers ouaté baigné de lumière verte,

Il offre la possibilité de s'imposer à cette certitude:

Qui refuse d'entrer dans la vie meurt tous les jours!

 

P. MILIQUE

28/12/2012

MORIARTY en Concert au Bikini Toulouse le 2 Février 2011

 

MORIARTY

En Concert Le Bikini

Toulouse

2 Février 2011

 

Parce que je suis définitivement sous le charme de la voix de Rosemary.
Parce que ces jeunes gens délivrent sur scène, un set plein, musical, original et délicatement... sensuel
J'aime tellement!