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21/06/2013

UNIVERS DE CAUCHEMARS

S'OUVRIR LES VEINES.jpg

 

UNIVERS  DE  CAUCHEMARS

 

Le passé et le présent se mêlent en un univers de cauchemars

Ouvrant des gouffres insondables et gigantesques de noirceurs

En ce théâtre de l'intime qui frôle ces abîmes railleurs

Où la folie et la mort guettent les humains égarés.

 

Au cœur de ce combat paradoxal dans lequel il se débat

S'exaspère une impatiente séquence aiguisée au plus terrible

Quand la solitude et la peur deviennent insupportables.

 

Alors il sent bien qu'il s'enfonce a l'embrasé profond de sa tragédie,

Identifiant soudain la nécessité vive de veines excédées à ouvrir...

 

P.  MILIQUE

15/06/2013

SAUVE PAR LA CAMARDE

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SAUVE PAR LA CAMARDE 

 

Qui peut juste comprendre

Ce malheur nocturne chargé de drogues-poisons,

Ces nuits que tout le jour ne saurait guérir

De l’amitié surhumaine de la mort

Dans l’infini transparent qui sert d’horizon

Et accède, exaspéré, aux portes

Apaisantes de l’autre univers.

 

P.  MILIQUE

13/06/2013

UNIVERS D'ENTRELACS

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UNIVERS D'ENTRELACS

 

Il est vrai que par certains côtés,

Le texte se révèle parfois terrifiant.

 

Alors même qu'il nous était comme  sorti de l'esprit

Voilà que sa relecture impromptue nous déconcerte.

 

Bien sûr, cela interpelle au presque immédiat

Et il est à se demander dans quel univers d'entrelacs,

Dans quelles obscures fulgurances s'est débattue l'âme

Pour, déroutante douleur, parvenir à dire, donc à être.

 

Tout cela s'éprouve si vibrant de passion,

Si terrifiant de noirceur au tréfonds...

 

P.  MILIQUE

11/06/2013

URGENCE

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URGENCE

 

Personnalité hors-norme incroyable d'énergie,

Qui s'accompagne une lumineuse joie de vivre.

 

Source de bonheur radieux initiateur

D'une beauté sensible à fleur de peau.

 

Regard lucide et de grande éloquence

Qui jette des éclairs velours et feu.

 

Voilà qu'apparait un étonnant univers

Enfanté dans l'impatiente outrée

De vivre encore, dans l'urgence.

 

La nuit est souvent le terrain propice aux confidences...

 

P.  MILIQUE

26/05/2013

ROBERTO BOLANO : " NI CRU NI CUIT "

 

 ROBERTO BOLANO 

" NI CRU NI CUIT "

Lu par  Cécile Brune

 

Poème issu du recueil Les Chiens Romantiques

© The Estate of Roberto Bolaño, 2006 All rights reserved

 

© Christian Bourgois éditeur, 2012, pour la traduction française

 

Poème traduit par Robert AMUTIO.

 

 

Quelques années après sa mort survenue en 2000 et une vie d’errance en Amérique et en Europe, l’écrivain chilien Roberto Bolaño devint mondialement célèbre. Dans ses romans, en particulier dans Les Détectives sauvages, les poètes forment une foule de personnages à la fois fatalistes et révoltés, vagabondant sur la planète avec tendresse et dégoût. Roberto Bolaño qui écrivit si peu de poèmes et tant de pages de romans, s’est toujours voulu lui-même avant tout un poète. Son œuvre poétique n’est pas abondante, mais elle est au centre de sa mythologie et de son univers.

 

 

Poèmes choisis par Philippe Garnier

 

Prise de son, montage : Claude Niort, Pierre Henry

 

Réalisation : Anne-Pascale Desvignes

23/05/2013

UNIVERS DE CAUCHEMARS

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UNIVERS DE CAUCHEMARS

 

Le passé et le présent se mêlent en un univers de cauchemars

Ouvrant des gouffres insondables et gigantesques de noirceurs

En ce théâtre de l'intime qui frôle des abîmes railleurs

Où la folie et la mort guettent les humains égarés.

 

Dans ce combat paradoxal dans lequel il se débat

S'exaspère une séquence aiguisée au plus terrible

Quand la solitude et la peur deviennent insupportables.

 

Alors, il sent bien qu'il s'enfonce au cœur profond de la tragédie,

Identifiant soudain la nécessité vive de veines à ouvrir...

 

P. MILIQUE

21/05/2013

LA VIE CONSENTIE

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LA VIE CONSENTIE

 

Hallucinante élasticité

De notre univers intime tourmenté,

Et impressionnante capacité

D'adaptation aux pires cauchemars.

 

Là se situe la composante essentielle

Du consentement naturel à la vie

Sans lequel nous serions confrontés

A la perte irrémédiable de nos illusions.

 

P.  MILIQUE

18/03/2013

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 12.02.2013

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

12.02.2013

20/02/2013

ÉLOIGNEMENT SALUTAIRE

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ÉLOIGNEMENT SALUTAIRE

 

Le désordre s'installe et le désert progresse

Qui donne corps à une ambiance lourde et pesante,

Univers implacable qui broie, étouffe et isole

Dans l'extrême accumulé d'une souffrance en colère.

 

Comment apprendre à progressivement s'éloigner de l'autre?

A échapper de ces bras de vie qui serrent trop fort?

Quelle part de soi doit on laisser à ceux qui restent?

 

Une pluie tenace, froide et déloyale,

Donne à entendre l'absence à venir

Qui se tait déjà avec une belle éloquence.

 

P. MILIQUE

07/02/2013

TOUT LE MONDE Y SONGE

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TOUT LE MONDE Y SONGE

 

 

Tout le monde y songe

Les hommes, les anges, les vautours…

 

Les hommes suffoquent d’angoisses rances et cherchent des réponses

A toutes ces initiatives malheureuses qu’ils n’expliquent pas

Et dont ils empoisonnent l’univers, au fil abyssal de leurs bassesses.

Eux qui prétendaient avoir soif à pleurer d’un monde moral

Se sont toujours employés à ne vivre que de refus réitérés.

Leur patente sottise qui a nourri de cruauté les jours chagrins

Les a incité à se hisser au sommet de la montagne obscure

Pour qu’enfin, dansant sur le bord béant d’un gouffre d’avenir,

Ils perçoivent l’évidence d’avoir déjà perdu ce qu’il n’avait pas encore trouvé.

 

Les anges eux, n’habitent qu’un agréable oubli du corps

Et semblent, dans leur défi à l’être même, ne souffrir de nulle part.

Ils sont d’énergies différentes, on les discerne sans vraiment les situer,

Beaux minéraux éthérés sur le blond d’une plage

Ou fragments d’émeraudes au cœur de grands espaces arborés.

Tout ce qui les transporte est halo de lumière vive

Permettant d’espérer encore à l’existence vraie d’un palais de l’amour.

Où trouvent-ils la force de chanter encore à l’oreille du mal

Que tout ce qui n’est pas bien n’est pas foncièrement désespérant ?

 

Les vautours enfin, s’avèrent écrasés par la fatigue du temps

Après avoir longuement tournoyé dans le vent asséché de poussières.

Les pattes agriffées sur les reliefs acérés du sol lunaire,

Ils paraissent s’être absentés dans d’infimes strates de perceptions,

Le regard figé, scrutant nous devinons trop bien quoi.

Ils observent avec acuité les dégâts indignes de l’intelligence,

Et leur immobilité est celle d’un bien compréhensible mépris

Lorsque d’obscures flammes animent l’impossible mystère

Qui suinte de la mort. Et déjà s’esquisse en creux le sourire du diable.

 

Tout le monde y songe

Les hommes, les anges, les vautours…

Triade d’entités parfaitement dissemblables d’une même galaxie

Avec cependant, ancrée au tréfonds de chacun, la même taraudeuse interrogation:

Se peut-il qu’il y ait vraiment quelqu’un qui m’aime… quelque part ?

 

 

P. MILIQUE

05/01/2013

LA PROMESSE D'UN FUTUR ÉCLATÉ

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LA PROMESSE D'UN FUTUR ÉCLATÉ



C'est quoi un homme qui écrit avec son sang ?
C'est d'abord un homme qui souffre,
Et puis qui cherche aussi.
Qui fuit la lenteur des jours,
Meurtri de désirs désespérés
Et d'attentes muettes.
Absurdement.

Il se consume en confessions
Brûlantes et douloureuses
Comme autant de feux
Trop longs à s'éteindre.

L'expérience déjà lui a dit
Quelle farce pitoyable est la vie.
Alors, dans le silence insolent
Et solitaire de certaines nuits,
Il part, désabusé un peu,
A la rencontre problématique
D'un univers fugitif.

Beaucoup de persévérance
Dans ses mots charbons,
Des mots qui, nourris d'inéluctable,
Se teintent de brume, d'ombre et d'opaque.
Les mots d'une aube incertaine
Qui ne se lève jamais.
Sauf sur la promesse d'un futur éclaté...

Un homme qui écrit avec son sang,
C'est un homme qui restitue sa douleur.
Un autodidacte absolu et obscène
Qui délivre sa prose de survivant
Où le rire désincarné s'étouffe aussitôt, mort-né,
Tel celui, malsain, d'un aliéné
Dont l'esprit déchiré laisse périr les couleurs.


P. MILIQUE

04/12/2012

UNIVERS DE CAUCHEMARS

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UNIVERS DE CAUCHEMARS

 

 

Le passé et le présent se mêlent en un univers de cauchemars

Ouvrant des gouffres insondables gigantesques de noirceurs

En ce théâtre de l'intime qui frôle de sombres abîmes railleurs

Où la folie et la mort guettent tout sourire les humains égarés.

 

Dans ce combat paradoxal au cœur duquel il se débat

S'exaspère une longue séquence aiguisée au plus terrible

Quand la solitude et la peur deviennent insupportables.

 

Alors il sent bien qu'il s'enfonce au charnu profond de sa tragédie,

Identifiant soudain la nécessité pressante de veines à ouvrir...

 

P. MILIQUE