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24/12/2014

CRÉPUSCULE FINAL 4

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CRÉPUSCULE FINAL

4

 

Il se lève avec difficulté. Il doit rentrer. Transporter à l’abri des regards le spectacle obscène de ses déchirements. S’enfermer derrière les barreaux protecteurs de sa pensée. Pour replonger une fois encore dans les images persistantes d’un passé lancinant, et se réfugier dans la pénombre nébuleuse des habituels et naïfs artifices de l’apparence. Retrouver, telle une parenthèse de calme et de quiétude le réconfort du silence. Ce silence qu’il sait exprimer la crainte des mots trop destructeurs. Et plus tard, sur la page complaisante, griffonner quelques mots pour, ultime tentative, exorciser enfin le désespoir ordinaire et poignant engendré par la vie. Des mots pour alléger l’insoutenable. Pour, esclave d’un anéantissement programmé, noircir la page d’une écriture humide et brûlante comme les larmes du cœur.

Les oiseaux se sont, avec une rare dignité, égaillés sur son passage. Ils sont devenus discrets. Muets.

Ils se comportent désormais en témoins fascinés par l’absolue vulnérabilité de l’Homme.

(FIN)

 

P. MILIQUE

30/07/2014

REMERCIEMENTS 1

au magma présent de l'écriture,

 

REMERCIEMENTS

1

 

Je vous remercie d’avoir su trouver en vous la force

De caractère et la patience nécessaires pour me supporter

Insupportable obtus et réticent comme je suis, hermétique

Et retors à tous les efforts sans cesse déployés à mon égard.

 

Je vous remercie d’être sorti du strict cadre de vos attributions.

D’avoir engagé sans calcul ni restriction votre temps si compté

Pour adopter avec noblesse une attitude profondément humaine.

 

Vous vous êtes impliquée à l’embrasé de mes moments difficiles

Alors que mon ciel ne charriait plus que la plus noire des tempêtes,

Que mon visage se dissolvait dans une nappe d’ombres silencieuses

Et que mon âme alourdie disparaissait dans une noirceur démesurée.

 

Il ne restait plus que la tristesse pour souligner la rareté de mes mots.

Je n’étais plus, c’est vrai, que dépouillement, désespoir et résignation,

Et je ne voyais plus de solution à ma souffrance physique exponentielle

Que dans l’auto-délivrance appliquée sous sa forme la plus extrême.

Celle qui fait ouvrir en grand les portes fragiles de l’anéantissement

Et qui mène sur le chemin de cet ailleurs libérateur d’où nul ne revient.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

05/06/2014

SOUS LA PLAGE, LES PAVES! 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

SOUS LA PLAGE, LES PAVES!

2

 

Car il y a litanie des aspirations ordinaires trop souvent refoulées,

L’âcre répétition des désirs inassouvis par la routine qui les lamine.

Je la sens dériver peu à peu au long d’une nonchalance apathique,

Se décourager et s’enfoncer sans recours dans une lassitude dépressive:

C’est la difficulté du vivre qui tape à son cœur et elle paraît si fragile!

 

Comment parvenir à endiguer l’obstination de ce ressac en furie,

Se satisfaire de ces heures consumées en harmonies discordantes?

Comment accepter une vie de rivières bucoliques devenues torrents,

Une vie où les tensions s’exaspèrent dans une intensité grise et désolée?

 

C’en de tels instants que s’impose, dans une respiration d’éternité,

La salve de lumière poseuse de question sur le sens même de la vie.

(FIN)

 

P. MILIQUE

29/05/2014

PERCEPTION DÉVASTATRICE

au magma présent de l'écriture,

 

PERCEPTION DÉVASTATRICE

 

Elles sont émouvantes ces lignes parvenues jusqu’à moi,

Parce qu’elles disent tant de choses, sans complaisance.

 

Elles disent les difficultés d’adaptation à un milieu différent,

Elles disent l’histoire confuse, douloureuse car si tourmentée,

Ainsi que l’enchevêtrement épais où les espoirs s‘engluent.

Elles disent les forces antagonistes qui génèrent à tout coup

La crainte d’ignorer d’où on vient sans trop savoir où on va.

Elles disent la dérangeante sensation d’un changement inabouti.

 

L’alternative cruciale vibre en griffure dans le silence cristallisé.

Un éclair de lucidité amère traverse, dans la concordance du temps,

La perception dévastatrice d’un horizon que nul ne saurait atteindre

Se refuse à faire coïncider la vie avec tant d’émotions exacerbées.

 

Tous ces mots enregistrés à l’incertain d’une lumière tremblée

Sont de singuliers révélateurs, indispensable à identifier les maux.

 

P. MILIQUE

05/04/2014

CENDRINE

au magma présent de l'écriture,

 

CENDRINE

 

Sappliquer à s’extraire de l’indifférence ordinaire en utilisant l’ample source tangentielle des mots

 

Alors que chacun sait qu’ils sont une arme redoutable avec laquelle il s’avère judicieux de garder ses distances.

 

Nul ne peut ignorer qu’il s’agit-là d’une manière

Aussi généreuse qu’exigeante d’atteindre l’autre.

 

Délicieuse vague jubilatoire à y parvenir parfois tant il est peu fréquent d’accéder à ce but précis.

 

Réflexion profonde lestée d’intérêts à considérer la fulgurante difficulté à débusquer chez autrui l’épais silence tapi dans l’éthéré qui déjà fait signe.

 

Impitoyable lucidité autorisant l’accès bienveillant aux émotions enfantines nées d’un subtil équilibre

 

Nimbé à l’aube allègre d’un astre de grande espérance disposé à fluidifier n’importe quelle dense atmosphère,

 

Emmuré qu’il est dans ses accès de vives contradictions avec, au souffle de l’inaccompli, l’essentiel arc-bouté.

 

 

P. MILIQUE

27/12/2013

JE DENONCE 38

DENONCIATION.jpeg

 

Je dénonce

Les Hommes

Qui ne savent pas trouver

Les éléments,

Au cœur de la difficulté,

D'être sans cesse confrontés

A leur moi obscur.

16/11/2013

ARRÊT SUR LE PRESQUE RIEN

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ARRÊT SUR LE PRESQUE RIEN

 

Que se passe-t-il dans le suspendu d’une phrase?

Que devient-elle dans le silence,

Qui succède à ce point d’interrogation?

 

Arrêt sur le presque rien qu’on écrit sans vraiment l’écrire,

En tentant de comprendre cette étrange énergie

Qui fait que ce qu’on aurait pu commencer

Soudain ne peux plus être continué!

 

Écrire, c’est parfois s’approcher au plus près du silence,

C’est porter le langage à sa limite,

Le laisser s’égarer et devenir provocateur et aérien.

C’est éprouver, enfin, un ciel s’égayant de ses mots

Jusqu’à ces énigmatiques points de suspension…

 

P. MILIQUE

15/11/2013

LE PARFAIT RIDICULE

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LE PARFAIT RIDICULE

 

J’ai tant de difficultés à cautériser la moindre blessure !

 

Je n’en peux plus de m’éprouver tellement vulnérable,

Je m’épuise en incursion répétée au cœur du ridicule,

Je n’en peux plus, non, de mon grotesque foisonnant.

 

Qu’il est donc erroné en moi ce concentré d’orgueil

Si mal dissimulé au centre d’une humilité maladive.

 

Je suis assujetti à l’insupportable d’une situation délétère

Non affranchie d’un irrépressible sentiment d’inconfort,

Et je vis sans discernement ma dure réalité d’humanoïde.

 

Pour le médiocre que je suis, écrire c’est tromper l’absence.

Alors, au cœur tourbillonnant de mon insatisfaction, j’écris !

 

P. MILIQUE

24/10/2013

UNE PART DE SILENCE

au magma présent de l'écriture

 

UNE PART DE SILENCE

 

Simplement sortir de l'indifférence habituelle en utilisant le verbe

Alors que chacun sait que le mot est souvent l'arme indispensable

Avec laquelle il serait judicieux de prendre quelques distances.

 

C'est une bien délicieuse jubilation que d'y parvenir parfois,

Même s'il reste rare de parvenir au but du premier coup.

Dès lors se met en place une réflexion profonde et pleine d'intérêt

A considérer, au détour d'un partage, la difficulté à débusquer

Chez l'autre la part de silence tapie dans l'imperceptible qui fait signe.

 

Elle est impitoyable cette lucidité  feutrée qui permet d'accéder

A l'émotion pure, enfantine presque lorsque naît le subtil équilibre,

Nimbée à l'aube d'un soleil d'espérance prêt à fluidifier l'atmosphère.

 

Depuis, emmuré dans une révolte murmurée aux impératifs contradictoires,

Je me tiens, dans l'ombre du ridicule, au cœur d'un essentiel restant à définir.

 

P. MILIQUE

11/10/2013

LE VIRTUOSE ECRI-POETE

 

 

baudelaire.png

(Dessin extrait du site:

http://www.charles-baudelaire.org/fr/accueil)

 

LE VIRTUOSE ECRI-POETE !

 

C'est un authentique prestidigitateur de la vie écrite.

Il n'est que de lire ses textes pour saisir à quel point,

Il sait cultiver au mieux l'art méticuleux de l'évidence.

 

Il possède le style brillant, délié,

Soutenu par une subtile et délicate,

Mosaïque de fougue et de nonchalance.

 

Je dis Virtuose Ecri-Poète !

Je dis autodidacte surdoué !

 

Il déborde d'imagination créatrice,

D'inspiration flamboyante,

Et sait provoquer la fusion de l'intelligence et de la sensibilité,

L'alliance de la lucidité et de la passion.

 

De pages en pages éclate le joyau

De son invraisemblable maîtrise linguistique.

 

Dépouillées de toutes scories superflues,

Ses lignes permettent d'apprécier la singulière beauté

D'émotions sculptées en éventuelles perspectives majeures.

 

Laisse-toi aller, entre dans sa prose,

Même si ce n'est que pour y flâner

A l'infime de quelques courts instants.

Laisse-toi dériver dans l'apaisant passage de ses mots,

La plastique réelle de ses phrases,

Le soupir chuchoté de ses formules.

 

Il semble romantique.

Mais c'est parce qu'il l'est !

Quand il nous offre ses brèves phrases

Tellement brûlantes de retenue.

Lorsqu'il nous éblouit, nous aveugle

De la pleine lumière mystérieuse d'une renontre.

Quand il esprime l'irradiante magnificence

D'une sombre obsidienne superbe,

Sans pour autant ne jamais la nommer.

Et qu'il nous fait ployer ainsi sous l'enchantement

D'une prose poétique qu'il nous reste à souhaiter,

Au coeur d'un temps désormais pour tous harmonieux,

Indéfiniment inscrit dans l'inachevée

 

P.  MILIQUE

 

06/09/2013

LA BOÎTE A LETTRES: BALZAC A CRISTINA TRIVULZIO

 

LA BOÎTE A LETTRES 

BALZAC A CRISTINA TRIVULZIO

02/09/2013

LA BOÎTE A LETTRES: THEODORE GERICAULT A SA MAITRESSE, MADAME TROUILLARD

 

LA BOÎTE A LETTRES

 THÉODORE GÉRICAULT A SA MAITRESSE, MADAME TROUILLARD