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12/09/2014

EN MÈCHES DE SOUVENIRS 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

EN MÈCHES DE SOUVENIRS

4

Irrépressible descente au fond de moi et mise à jour de ce qu'il y a,
De plus visible, de plus intime, de plus inconscient,de plus implacable.
Fulgurante préhension d'un étonnant réel trop réel dans la conscience
D'un échec fortuit qui violemment déconcerte, perturbe et blesse.
La brutalité précise de telles émotions confirme par les larmes
A quel point dans la vie il est dur de prétendre parvenir jusqu'à soi.

Ma préoccupation de ce fait est devenu d'un tout autre ordre
Puisqu'elle me conduit, chaque jour, de douleurs en douleurs
Jusqu'au désir de ne plus être avant que la proximité de la mort,
Par bonheur, ne me révèle en creux l'inestimable prix de la vie.

Il n'empêche que régulièrement, le silence se fait trop assourdissant.
Et cependant...

(FIN)

P. MILIQUE

14/07/2014

COMME SE FERME UNE FLEUR

au magma présent de l'écriture,

 

COMME SE FERME UNE FLEUR

 

De son obscur travail de laborantin de l'écrit

Naît parfois un texte dur, coriace et réticent

A se laisser déchiffrer sans en payer le prix.

 

L'absence constante de repères

Entre le presque réel et l'imaginaire

Qui s'entrelacent dans la mémoire

Trouble l'intime de notre interprétation

Avant que le propos s'affirme de force.

 

Le réseau effervescent et complexe des mots

Qui frémissent déjà dans l'impatience de dire

Se répand dans les recoins inexplorés de la sensation.

 

Le texte s'ouvre béant et se ferme comme une fleur

Nous embarquant dans un tourbillon frénétique et musical,

Porteur de tant d'émotions excédées de beauté,

Que la tristesse elle-même se découvre bonheur

Comme peut l'être un rêve aux balbutiements du réveil.

 

P. MILIQUE

21/06/2014

UNE LEÇON A RETENIR

au magma présent de l'écriture,

 

UNE LEÇON A RETENIR

 

Je n'ai pas de mots, je n'en cherche pas,

Jamais je ne parviendrai à formuler ceux

Capables de dire la réalité du cauchemar.

 

Folle extravagance des circonstances.

Amplitude du chagrin, du triste désarroi.

Jours tourmentés d'étranges fogs intimes.

 

Expérience déstabilisante à l'odeur forte.

Et ce faisant, l'impératif naissant du refus,

Tant viscéral qu'intellectuel, de l'inconcevable.

 

Seule la souffrance psychique permet d'explorer

Le tréfonds relâché d'aussi humaines exaltations.

 

P. MILIQUE

03/06/2014

UNIVERS DE CRISTAL

au magma présent de l'écriture,

 

UNIVERS DE CRISTAL

 

Ce fut une sublime surprise que cette journée faste où à résonné

Le bruit étourdissant et neuf que fait l'Amour quand il s'installe.

Douceur d'une pensée arc-en-ciel qui semble me le suggérer ainsi.

 

D'emblée, tu m'as proposé ce rare demain qu'est désormais aujourd'hui,

Un aujourd'hui embelli de ta générosité aimante qui m'aide tant à vivre.

 

Parce que tu m'es l'indispensable, je ne puis me concevoir sans toi tant

Pas une seule de mes pensées qui ne porte ton empreinte en son intime.

Par toi, j'habite un univers de cristal éclairé de regards dans lesquels

Tu brilles comme couverte de diamant pur du plus élevé des sentiments.

 

Qu'il est donc agréable mon Amour de t'aimer autant

Jusqu'au bien plus loin au-delà du renaissant horizon!

 

P. MILIQUE

28/05/2014

SOMPTUEUSE PARURE

au magma présent de l'écriture,

 

SOMPTUEUSE PARURE

 

Dans le vertige du temps, tes lettres sont de belles lettres d’amour.

 

Il émane d’elles l’ineffable lumière qui donne de l’éclat aux mots.

Tu offres, l’âme festive, une somptueuse parure à la beauté de l’instant,

Phrases monophoniques étincelantes dans leurs projections illuminées

De traits de lueurs sauvages, et de multiples flamboyances arc-en-ciel.

 

Dans l’intime chaleureux de ce délicieux désordre, il te plaît d’assurer,

Avec immensément de tendre intelligence, avec une noble fermeté aussi,

La voix tranquille et pénétrée de l’intérieur de l’amour qui nous unit.

 

Belle aimée, tu sais si bien dire le magnifique et le rassurant exaltés

Qui, à frayer leur chemin, laissent un imposant sentiment de bonheur

Et dégagent l’obstinée et suave fragrance lourde de sensualité amoureuse.

 

 

P. MILIQUE

06/05/2014

UNIVERS FLAMBOYANT 1

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UNIVERS FLAMBOYANT

1

 

Il est là qui occupe l'espace et façonne l'univers

Éphémère et flamboyant de ton ventre maternel.

 

C'est une sensation physique, une animation rythmique,

C'est la précision progressive et floue d'un intime écho

D'assonances et de couleurs qui déploient en toi un trésor

De vibrations, assaut continuel et sonore du monde à venir.

 

Arrive le moment où l'incertain s'estompe et se fait précis,

Très distinct. En toi germe, tu le sais, l'indéniable futur.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

26/04/2014

COMPAGNON DE PEU 2

au magma présent de l'écriture

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

COMPAGNON DE PEU

2

 

Vous qui me lisez avez, c'est probable, déjà jeté de solides fondations.

Cela vous a peut-être pris du temps, celui de la nécessaire germination.

Il ne vous reste plus, là est le complexe, qu'à le consolider de définitif.

A faire de lui un bonheur historique, originel, propriété de vous seul.

Parce que c'est seulement lorsqu'il devient précisément fixé par le

Mystérieux ciment de votre intime qu'il devient impartageable, unique.

 

Mais tout cela n'est pas que réalité. Le passage existe et rien ne pourra

Contenir le trop-plein d'étoiles qui ne manquera pas de jaillir, traces

Stridentes et colorées dans le ciel complaisant, étoiles d'une merveille

De bonheur que l'un, l'autre, parmi ceux qui vous aime, refermera

Au creux d'une main de satin pour l'enrichir d'essentiel quotidien.

(FIN)

 

P. MILIQUE

 

18/04/2014

VOYAGE INITIATIQUE 1

au magma présent de l'écriture

 

VOYAGE INITIATIQUE

1

 

Quel archaïsme tenace peut-il bien justifier

La transmission de mes lignes mal maîtrisées?

Comme si je n'étais pas certain de leur inintérêt,

De la médiocrité prétentieuse de leur insignifiance.

Leur simple lecture suffit à en consacrer la nullité.

 

Nonobstant l'évidence, l'inconscience subsiste et persiste,

Tandis que l'écriture me procure encore un plaisir infini.

Le vrai est qu'il ne me reste plus que les séquelles affirmées

De l'amnésie organique et chaotique du passé très récent.

C'est un peu comme si cette traversée douloureusement sèche

S'était transformée en une sorte de nouveau voyage initiatique,

Mystérieux et fascinant jusqu'en son intime tréfonds à cœur ouvert.

Même si ce passé-là respire toujours, organique à travers moi.

 

J'éprouve désormais l'urgente nécessité de me réapproprier l'existence.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

07/04/2014

LA CHAIR ÉCORCHÉE

au magma présent de l'écriture,

 

LA CHAIR ÉCORCHÉE

 

 

Le compte à rebours a commencé, mortellement épuisant.

 

L'individu n'est pas injuste parce qu'il a décidé de l'être,

Simplement il le devient parce qu'il a besoin de l'être.

 

Alors, il retrouve le chemin acéré de sa mémoire:

Ce n'est pas un endroit de chimères et de fantasmes

Où l'intime serait dépouillé de toute singularité,

Plutôt un couloir de somnambules séparés par d'intolérables distances

Au cœur même d'un espace occupé par des éclats de banal.

 

Il lui faut agir de manière quasi organique

Avec de petits espace-temps saturés de quotidien

Et tourner autour de l'émotion avec pudeur.

 

Il s'agit là d'un engagement qu'il perçoit vital

Et le place rudement face à des responsabilités.

Elles lui sont signifiées d'un regard stupéfait par le genre humain

Qui ravive l'encore exacerbé d'un fléau d'inquiétude.

 

Désormais le temps n'est plus rempli que de remords

A ne plus voir la chair écorchée pour atténuer ses tourments

Comme autant d'abris pour les marges extérieures.

 

P. MILIQUE

22/03/2014

RHAPSODE DU SENSIBLE

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RHAPSODE DU SENSIBLE

 

La nuit a commencé depuis trop longtemps

Tandis qu'il s'épuise a se battre autant qu'il le peut

Dans la touffeur d'atmosphères lourde de souffrances.

 

Les médecins sont rarement des rhapsodes du sensible,

Mais celui-ci a lu la tristesse qu'il a, imprimée aux yeux.

 

Et il s'applique à lui panser l'intime

Avec les mots qui sont les siens.

Des mots sobres, apaisants et lumineux,

Qui excèdent une pureté éclatante et sereine

Dont la charge de vérité simple le terrasse soudain

Et l'émeut au tréfonds jusqu'à lui arracher les larmes reconnaissantes

De celui qui, après le départ du père, n'y croyait plus.

 

P. MILIQUE

07/03/2014

IL PLEUT DES REGARDS SOURDS

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IL PLEUT DES REGARDS SOURDS

 

Dans l'incessant travail de mon non-être,

Les éléments mouvants du cauchemar dérivent.

 

Visions tumultueuses et prémonitoires

Jusqu'à perdre toute trace de vraisemblance.

 

A l'intime de ce lourd martèlement de l'âme,

Perlent sur mon cœur des quartz de vie.

 

Sur le pavé en jachère une flamme s'envole

Et, aux vibrations immédiates de la sensibilité,

La lumière indécise ternit la fraîcheur.

 

Le silence est trop dense,

Il pleut des regards sourds.

Et chaque goutte de cette pluie d'automne

Chaque feuille qui tombe est l'une de mes larmes

Dans cet océan de plénitude dévastée

Maintenant que nous ne savons plus

Qui de nous deux est l'autre !

 

Alors, dans l'écho assourdissant de ce murmure,

J'entends nos corps frissonner de nos plaies...

 

Il pleut dès que je ne t'aime plus,

Redis-moi les mots qui brûlent,

Je suis si vieux de toi mon amour !

Obligeons, dans l'éperdue recherche des traits perdus,

L'incandescent soleil à redevenir jaloux de notre secret !

 

P. MILIQUE

GANGUE DE CULPABILITE

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GANGUE DE CULPABILITÉ

 

C'est le tableau peint d'un monde crépusculaire

Exprimant la débâcle d'un quotidien enragé.

 

A dessiner les frontières acceptables de l'intimité,

La proximité a très rapidement volé en éclats

Et, entraîné au cœur même de profondes divergences,

L'exacerbé des exigences poussées à leurs limites

A entériné la rupture définitive, brûlée

A la flamme vive des désaccords de fond.

 

Désormais, il s'éprouve contraint

Dans une gangue de culpabilité personnelle

Et rejette avec avec une virulence inouïe

Cet inéluctable établi.

 

Son univers intime recherche la phrase quiète

Sans aucune concession à ce réel lieu sombre.

 

Mais il est comme pris dans un large mouvement centrifuge,

Et le désarroi sentimental finit par influencer tous les repères

Qui agissent comme les éléments détonateurs de sa mise en abysses ,

Obligeant la chair même de son affect

A vivre dans le souffle aveugle de ce déficit acide.

 

P. MILIQUE