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09/04/2014

FIÈVRES PERNICIEUSES

au magma présent de l'écriture,

 

FIÈVRES PERNICIEUSES

 

Espace indéfiniment saturé de vibrations immobiles

Dans la stupeur grandissante d’images brouillées

Aussi fragiles que vulnérables éthers....

 

Dans les ruines probables d’un désastre annoncé

Fermente le souffle éphémère de fièvres pernicieuses

Qui, dans l’inéluctable d’une dérive maussade

A jamais taillée pour le malheur avide,

Considère le voile subtil et pervers qu'exhibe

L’absolue souveraineté d'une souffrance en acmé

Dans l’indifférence cruelle de l'excoriation.

 

P. MILIQUE

07/03/2014

GANGUE DE CULPABILITE

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GANGUE DE CULPABILITÉ

 

C'est le tableau peint d'un monde crépusculaire

Exprimant la débâcle d'un quotidien enragé.

 

A dessiner les frontières acceptables de l'intimité,

La proximité a très rapidement volé en éclats

Et, entraîné au cœur même de profondes divergences,

L'exacerbé des exigences poussées à leurs limites

A entériné la rupture définitive, brûlée

A la flamme vive des désaccords de fond.

 

Désormais, il s'éprouve contraint

Dans une gangue de culpabilité personnelle

Et rejette avec avec une virulence inouïe

Cet inéluctable établi.

 

Son univers intime recherche la phrase quiète

Sans aucune concession à ce réel lieu sombre.

 

Mais il est comme pris dans un large mouvement centrifuge,

Et le désarroi sentimental finit par influencer tous les repères

Qui agissent comme les éléments détonateurs de sa mise en abysses ,

Obligeant la chair même de son affect

A vivre dans le souffle aveugle de ce déficit acide.

 

P. MILIQUE

06/03/2014

DISPARAITRE DANS LE PRÉVISIBLE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

DISPARAITRE DANS LE PRÉVISIBLE

2

 

C’est un quotidien étonnant qui à chaque fois se renouvelle et parvient

A exprimer son bonheur en joyeuses gambades subtilement chorégraphiées.

Image champêtre et bucolique qui suggère la certitude de ne jamais parvenir

A cet équilibre dévastateur qui l’empêcherait de se sustenter de ses riches

Différences, seules sources capables de l’enjoindre à ne jamais lâcher-prise.

 

Pour cela, il ne servirait à rien que le temps stoppe son pas inéluctable.

S’il devait le faire, qu’il ne s’autorise à le faire qu’en ces rares moments

A l’intérêt merveilleusement dense saturé d’extraordinaire précision

Dont l’agencement miraculeux semble fluidifier les rouages du bonheur.

 

Lorsqu’il en a l’opportunité, le charme fou de l’Amour opère toujours

Et s’affirme d’autorité comme un point d’ancrage pour faire l’inertie,

Traduction d’un désir qui porte les fruits lumineux du sang de l’utopie.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

05/03/2014

DISPARAITRE DANS LE PRÉVISIBLE 1

au magma présent de l'écriture,

 

DISPARAITRE DANS LE PRÉVISIBLE

1

 

Il en est depuis toujours ainsi: jamais de temps mort. Aucun.

Chaque année, une année s’ajoute aux autres, comme pour tisser

L’immense et inéluctable toile d’araignée du temps commun.

 

Fragment par fragment, chacune ne se clôt que pour offrir encore

La potentialité d’une nouvelle naissance qui installera une passerelle

Entre l’enfance qui s’éloigne, sereine, et le futur ombré d’inquiétudes.

 

L’imagination est ainsi faite qu’elle autorise de multiples engouements.

Le temps s’ébroue d’éclats de vie exaltés où palpite l’âme prête à l’osmose,

Énergie solaire qui donne souffle à s’ouvrir au monde jusqu’à se révéler.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

 

 

29/01/2014

FIÈVRES PERNICIEUSES

au magma présent de l'écriture,

 

FIÈVRES PERNICIEUSES

 

Espace indéfiniment saturé de vibrations immobiles

Dans la stupeur grandissante d’images brouillées

Aussi fragiles qu'incertains et vulnérables éthers....

 

Dans les ruines probables d’un désastre annoncé

Fermente le souffle éphémère de fièvres pernicieuses

Qui, dans l’inéluctable d’une dérive maussade

A jamais taillée pour le malheur avide,

Considère le voile subtil et pervers qu'exhibe

L’absolue souveraineté d'une souffrance en acmé

Dans l’indifférence cruelle de l'excoriation.

 

P. MILIQUE

27/11/2013

BAIGNÉ DE LUMIÈRE VERTE

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BAIGNÉ DE LUMIÈRE VERTE


Il y a cette sensation de sensualité surnaturelle
A flotter dans un univers ouaté baigné de lumière verte
Qui rend le présent particulièrement tangible.

Il semble naître de la nuit et joue tout sur l'instant nu
Qui vibre au centre de la perception humaine
Comme la poésie signifiante du monde sur l'invisible,
Renvoyant à l'inéluctable le fonctionnement du vivant.

Dans le tremblé compulsif d'images sauvées de l'oubli,
Nul ne peut oublier l'angoisse ressentie
A se sentir égaré dans le labyrinthe touffu
D'une existence brutale dans le regard des autres.

A flotter dans un univers ouaté baigné de lumière verte,
Il offre à cette certitude la possibilité de s'affirmer :
Qui refuse d'entrer dans la vie meurt tous les jours !



P. MILIQUE

24/11/2013

IMPRÉVISIBLE CHAMBARDEMENT

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IMPRÉVISIBLE CHAMBARDEMENT


Cela a débuté par un imprévisible chambardement personnel.

Peu de temps après,
L’indifférence a entamé son lent et sournois travail d’érosion,
Le laissant épuisé par le trop long, démoralisant et inutile combat
Contre une existence de plus en plus végétative. Négative.

Alors son esprit s’aliène dans une songerie sombre et douloureuse.
Il n’a plus en fait la moindre parcelle d’énergie pour résister à ce naufrage,
Pour tenter une fois encore de renverser cette inéluctable tendance.

Rien n’y fait plus désormais !
Le goût de vivre s’est brisé sans retour.
Il n’est plus qu’une plaie à vif.
Et dans sa tête maintenant flottent des idées parasites.

Il a la vision folle et fugitive d’une délicieuse errance
Embarquée malgré elle dans l’enfer de sa déraison.
Le voilà envoûté par la probabilité d’un cataclysme phénoménal,
D’un grand carambolage cosmique au centre desquels il pourrait,
Dans un grand apaisement
Se désintégrer en un flash de particules invisibles.

La vie n’est décidément qu’une immense zone de turbulences.
Un désordre suscité par l’omniprésence
De son cortège de souffrances et de malheurs cumulés.
Nous vivons dans un monde de folie,
Un monde de hantises et de pulsions secrètes,
De plaisanteries vaniteuses et de pitreries même pas savantes,
Aveuglés que nous sommes par un véritable panel
De nuances plutôt contradictoires et tourmentées.

Il y a tellement de motivations étranges
Dans les infimes événements du quotidien.
Alors, on erre le long des images intérieures,
Dans un jeu terrible et fascinant.
Assujetti au malentendu permanent, au déphasage chronique.

C’est que les hommes sont animés de bien misérables passions,
Taraudés qu’ils sont sans cesse par un insidieux doute existentiel
Et, parce qu’ils refusent violemment la tyrannie de la norme,
Ils ressassent jusqu’à la nausée
Le passage du temps et les occasions manquées.
Ils souhaitent invariablement réaliser des choses remarquables.
Jamais faites par personne.
Des choses qui bousculent l’existence.

Pour dissimuler leurs faiblesses peut-être ?
Leur médiocrité sûrement !

Et encore ne savent-ils rien du futur…

P. MILIQUE

20/11/2013

AU PRÉSENT DÉSACCORDÉ

au magma présent de l'écriture,

 

AU PRÉSENT DÉSACCORDÉ

 

Dans la chronologie de ton instant, le présent est désaccordé.

 

Assujettie à la terrible soumission d'un étau tragique,

Ton corps révolté fracasse les labyrinthiques obstacles.

 

Là où les interférences se chevauchent, tu renverses la perspective

Tandis que, d'actes prodigieux en élans vitaux, tu gravis les peut-être.

 

L'espoir affamé a occulté l'immédiat, l'intruse parenthèse se referme,

Le temps régénéré est contraint de renouer avec les commencements

Et l'inéluctable reconstruction en cours terrasse l'assourdissant silence.

 

Ton soleil secret a restitué la joie des goûteux bonheurs minuscules,

Espace chargé de toi où l'horizon s'éclaire au prélude des demains,

Avenir en héritage riche de quartz de tendresse à la beauté farouche.

 

Au détour de l'initial, nous t'attendons. Prends ton temps, tu es là!

 

P. MILIQUE

19/11/2013

FIÈVRES PERNICIEUSES

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© Maxime Desmettre pour NVArt Nvidia / CGSociety 

 

FIÈVRES PERNICIEUSES

 

Espace indéfiniment saturé de vibrations immobiles

Dans la stupeur grandissante d’images brouillées

Aussi fragiles que vulnérables.

 

Dans les ruines probables d’un désastre annoncé

Fermente le souffle éphémère de fièvres pernicieuses

Qui, dans l’inéluctable d’une dérive maussade

A jamais taillée pour le malheur avide,

Considère avec une moue inquiète

Le voile subtil et pervers exhibant

Dans l’indifférence cruelle d’une excoriation,

L’absolue souveraineté de la souffrance.

 

P. MILIQUE

12/11/2013

LES FLEURS NOIRES

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LES FLEURS NOIRES

 

C'est stimulé par une écriture bavarde

Que coule l'inépuisable source de l'épuisement.

 

L'encre s'assèche ici, et elle sombre.

Dans un fouillis touffus de signes abscons,

Il cherche un recours à l'accablement

Et se tourne aux ombres avec colère.

 

Il est des souffrances qui interdisent

D'être indéfiniment conjurées.

Alors, il s'arrache à la fixité de ses obsessions propres,

Pour scander lancinant ce chemin de douleurs

Au rythme de mots qui restent, toujours,

Très en-deçà des maux !

 

Et sa plume inquiète interroge ce qui est le mal

Lorsque nu devant l'immobile,

Il effeuille une à une les fleurs noires de l'inéluctable.

 

P. MILIQUE

18/10/2013

VAINE ABSTRACTION

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VAINE ABSTRACTION

 

Il faut vraiment habiter l'étrangeté de l'obtus

Pour ne pas vouloir admettre

Que l'Homme ne peut vivre sans la nature.

 

La montagne est une grande ressource

Et les forêts un incomparable bien-être.

 

Lorsque les éclats de soleil se tapissent

Dans l'ombre dense et fraîche

Qui renouvelle sa vie de l'indispensable oxygène

En initiant l'amplitude de sa respiration,

L'homme ne peut faire abstraction du lieu dans lequel il vit.

 

Il s'éprouve alors comme un végétal auquel on coupe les racines

Lorsqu'il perçoit l'immonde, dans les hideux décombres

De la grande ville définitivement productrice de poisons,

Où tout ne sera plus jamais que violence industrielle

A l'insensé cruel du déchirement et de l'inéluctable.

 

P. MILIQUE

15/10/2013

RÉSONANCES CONCRÈTES

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RÉSONANCES CONCRÈTES

 

Le scandale est là, enfiévré,

Qui affirme des choses irrecevables

Où se greffent les peurs malsaines de la différence.

 

Du tréfonds de l'inconscient

Surgit ce qui se trouve à l'habitude enfoui.

 

Trouble immédiat en quête de l'invisible

Dans l'ébranlement de l'être souvent

Saisi au bord du cri, au bord du spasme.

 

L'expérience vive de l'inéluctable

Trouve alors une résonance concrète

A l'impératif d'une plume sereine et en attente.

 

P. MILIQUE