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25/01/2014

BEN L'ONCLE SOUL EN CONCERT LE BIKINI TOULOUSE LE 28 Octobre 2010


(Captation Personnelle)

 

BEN L'ONCLE SOUL

EN CONCERT 

LE BIKINI

TOULOUSE

LE 28 Octobre 2010

30/12/2013

LA FAUSSE LENTEUR DU SABLIER

au magma présent de l'écriture,

 

LA FAUSSE LENTEUR DU SABLIER

 

Dans la béance quotidienne, l’amour revêtu de ses habits neufs

A brusquement éclaté comme le tonnerre dans un ciel sans sérénité

Entraînant le vacillement général d’un réel déjà prêt à s’effriter.

 

Désormais, le regard libéré se porte sur d’autres horizons à inventer.

Des échos résonnent baignant l’existence dans une lueur d’aube neuve,

Suggérant que la réalité peut être réversible et l’impensable possible.

 

Teinté d’inexorable cependant prévisible, naît une zone de vie ambiguë,

Mélange d’insatisfaction désabusée et d’une vive déception née de l’attente

Provoquant la nécessité d’entreprendre l’introspection du tréfonds violenté.

 

Déjà multi-couturé de cicatrices inexpliquées, rescapé de vives brûlures,

De fissures de l’âme et de fractures d’esprit, il doit s’agripper du cœur

Aux miettes d’un bonheur en pointillé dispersé dans le miroir des choses.

 

Alors que le tumulte s’agite à l’intérieur en proie à un violent désordre,

Le jour charrie son lot de souffrances fragmentées  dans un éclat de reflet

Tandis que la vie, immarcescible, persiste avec la fausse lenteur du sablier.

 

P. MILIQUE

26/12/2013

DANS LA CHAIR DE SES RÊVES

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DANS LA CHAIR DE SES RÊVES

 

 

Sous l'effet d'une grandissante inquiétude,

La tenaille de la peau se fait plus mordante encore.

 

Abandonné à sa propre inquiétude,

Il flotte dans ce temps au mouvement énergique et lent

Qui, à trop l'éloigner du vrai et du sensible,

Lui procure le délectable tourment

D'une conscience prête à franchir l'irrévocable.

 

Les spéculations abstraites qui échappent à la maîtrise

Intériorisée de l'irréversible passion

Et de désir inachevé, sources de tant de voluptés,

Génèrent l'agitation hors-contrôle de son esprit en détresse.

 

S'installe alors la fête perpétuelle d'un présent

Marqué à jamais dans la chair de ses rêves

Pour avoir choisi la brûlure de ce moment précis

Comme naissance impromptue à de nouvelles beautés.

 

 

P. MILIQUE

25/12/2013

UTOPISTE RUDIMENTAIRE

 

Imaginaire.jpg 

 

UTOPISTE RUDIMENTAIRE

 

L'homme est cet être qui décide de ce qu'ils sera!

 

Il doit, pour prévenir toute forme de malheur,

Et pour se préserver une forme espérée de bonheur,

Faire du libre choix une valeur intransigeante.

 

Au crépuscule désabusé d'une vie

Lourde de bruits et de pas mal de fureur,

La blessure semble à jamais beauté

Sur la rage viscéralement inexpugnable

Qui incite à réinventer d'urgence

D'autres normes au quotidien en devenir.

 

Il faut toutefois être attentif à ne pas s'enflammer

Car la mise en doute brutale exacerbe les douleurs.

 

Cependant, la certitude existe vive,

Qu'au cœur de zones à fort tumulte,

Les mutilations infligées

Par ce qui n'est pas son monde

Met en contact avec quelque chose d'obscur.

 

Et lui, par goût immodéré pour la provocation,

Alors qu'il sait exactement, utopiste mal dégrossi,

Que lorsque le silence s'installe et qu'il n'ose plus,

Sa plume écrit pour ne plus avoir à parler!

 

C'est la fin de l'innocence et, en quête d'apaisement,

Il dénoue avec lenteur les fils de mémoire

Pour féconder le réel avec la semence

D'un imaginaire submergé de beauté.

 

P. MILIQUE

21/12/2013

BALBUTIEMENT NÉCROSÉ

crepuscule.jpg

 

 

BALBUTIEMENT NÉCROSÉ

 

Un lent travail s'accomplit, très diffus, à peine formulé,

Au décalage très peu perceptible d'un glissement

Dans l'espace homogène de cette déraison

Fruit résiduel d'un passé qu'on voudrait oublier.

 

Blême désolation, primitive déchéance

A se soustraire au pénible sentiment

Qui courtise la solitude et le secret

D'une signification essentielle au murmure trompeur,

Ténèbres fixes et persistantes au regard assombri.

 

Comment savoir ce qui se trame au-dedans

D'une rapide flambée de la peur attisée au temps de vie,

D'un amour vacillant qui brasille à petit feu,

De ce feu même, désormais, en cours d'extinction?

 

Il faudrait avoir de l'indulgence pour la fragilité humaine!

 

C'est juste un morceau de soir qui tombe

Obscurcissement progressif et momentané d'un soleil

Offrant la splendeur nocturne des matins suspendus.

 

On entend bien le bruit flamboyant du temps

Dans la nécrose balbutiée des trilles arrachées

A l'après immédiat de l'instant qui vieillit.

 

Et je me vois décliner au froncé de tes yeux

Qui affirment, noircis de cendres de cœur ou bien de déraison,

L'inexistence certaine d'une autre issue que celle envisagée.

 

P. MILIQUE

24/10/2013

L'USAGE DU REGARD FRÉDÉRIC LECLOUX AU NÉPAL « D'ABORD VIVRE, ET PUIS PHOTOGRAPHIER »

 

L'USAGE DU REGARD
  FRÉDÉRIC LECLOUX AU NÉPAL
« D'ABORD VIVRE, ET PUIS PHOTOGRAPHIER »

(2'56")


Frédéric Lecloux est photographe indépendant et grand voyageur, notamment au Népal. Sa devise : "Appliquer ce que Nicolas Bouvier m'a appris sur la lenteur et le temps que doit prendre l'occupation d'être heureux". Il a trouvé là-bas un équilibre entre violence et beauté comme en témoignent ses livres "L'usure du monde : Hommage à Nicolas Bouvier" et "Brumes à venir" (le Bec en l'air). Rien à voir : douze photographes racontent la photo qu'ils n'ont pas prise.

Enregistrements : avril 13
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
Réalisation : Aude Laporte

16/10/2013

A FAIRE SAIGNER LE BLEU DU CIEL 4

au magma present de l'ecriture

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

A FAIRE  SAIGNER  LE  BLEU  DU  CIEL

4


Posséder, même un peu seulement, la magie impérieuse de quelques mots mystérieux.

Refuser de céder aux tentations pourtant bien séduisantes de la facilité,

Et rester définitivement exigeant, intransigeant sur le choix des mots.

Connaître enfin le scintillant tourbillon de pensées que je saurais mettre en forme.

Comme des traits vivants, traits de plume, traits d'esprit.

Composer un véritable opéra des soupirs et de la solitude,

Avec la mélancolie peut-être, d'un désaccord avec moi,

Et savoir dire toute la tristesse du monde. Tous les soleils aussi.

Tout cela sans hâte, sans dissonance.

Par simple plaisir de la lenteur. Et de la précipitation.

(A SUIVRE...)


P. MILIQUE

22/06/2013

LENTEURS PASTEL

FLOU LUMINEUX.jpg

 

LENTEURS PASTEL 

 

Les mots ne portent plus rien que la haine des autres,

Entremêlant les crises stridentes de la vie intérieure

En un glissement vers l'introversion, puis l'aphasie.


Cela traduit de lui l'inflexible témoin partiel

D'une douleur entretenue au brasier sans cesse alimenté

Par le lourd secret du présent pour l'heure inconciliable.

 

Face à cet absolu qu'est l'abomination,

Il se retrouve piégé par l'écrasement de l'esprit.

 

Au regard de l'extrême, aucune échappatoire possible,

L'inquiétude dessinée en creux d'une ultime situation

Conjugue l'expérience métaphysique et la splendeur du terrible

Dans le judicieux et le flou radieux d'un lumineux en devenir,

Riche enfin d'épures fertiles aux fines lenteurs pastel.

 

P.  MILIQUE

06/06/2013

NOCES FLAMBOYANTES

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NOCES FLAMBOYANTES

 

L'amour gardera longtemps encore

Le secret bien gardé de son alchimie.

Il trébuchera toujours si l'on ne sait endiguer

La lente corrosion des certitudes humaines.

 

Il demande d'évidence une vigilance de tous les instants

Et nous devons faire face à l'inaltérable complexité des choses,

Tant les drames naissent de nos difficultés à nous exprimer.

 

Reflets de toutes ces ombres comme obstacle à la transparence.

Et quand nous parvenons, par exception, à clarifier notre pensée,

Ça n'est qu'après avoir mené grande lutte pour mieux la formuler.

 

En cela, nous nous abîmons au brasier inefficace de l'affrontement

Dans la plainte d'un manque de tendresse, d'une réticence charnelle

Ou pire encore, dans l'épaisseur grise de silences mortifères à l'affut.

 

Il est tellement plus difficile de s'aimer dans la beauté

Que de s'ignorer dans l'écho névrotique de la laideur.

 

S'impose dès lors le moment où il devient sage de s'attacher

A oublier les épisodes douloureux de nos histoires particulières.

Celui aussi d'emprunter à contre-sens le chemin de soleil connu

Dans les trace somptueuses d'un amour exalté aux ailes de lumière,

En une lente progression apaisée au cœur d'un marginal silencieux.

 

P. MILIQUE

 

06/05/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 15.10.2012

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

15.10.2012

18/12/2012

LE TRICOT DU RÉEL

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LE TRICOT DU RÉEL

 

Soutenu par l’incandescence brute de son combat,

Il se laisse emporter par ce flot d'encre noire

Qui le maintient dans la permanence d'un état affecté.

 

Avec l'énergie de la rage, il évoque les conflits, les blessures

Ballotées au flux tourmenté de l'inéluctable

Jusqu'à cet endroit inconnu de haine et de mort.

 

Malgré une stratégie de détournement adaptée,

Se dresse alors avec force face à lui

La prégnance d'un constat dur, au goût amer.

 

Même une intimité falsifiée au plus profond

Ne saurait résister au décryptage subversif

D'un regard si intense et comme brûlant au tréfonds.

 

Lent processus de destruction continuelle

Au vif d'une conscience de soi volatile

Qui, en se détournant des chemins trop balisés,

Se condamne à une durable errance

Et menace d'engloutissement certain

Les émotions fatiguées d'un autre destin.

 

De fait, il semble tenir le discours d'un homme vaincu

Qui n'apparaît pas forcément être celui de la vérité.

 

Même au point d'accomplissement ultime

Porteur de l'implacable anéantissement qui guette,

La force de vie semble rester inépuisable,

Un peu comme s'il était le démiurge de sa propre vie,

Il s'offre l'accès à cet espace du dedans

Où sont ensevelis les gravats du passé

Qui pourtant ont vaillamment lutté

Contre l'irrésistible force de l'oubli.

 

Désormais, homme libre dans un monde déshumanisé,

Il tricote des morceaux de réel aux flamboyances de beauté.

 

P. MILIQUE

12/12/2012

LE VENDEE GLOBE: "DOSSIER: LES 110 JOURS D'UN SOLITAIRE, LOÏCK PEYRON"

 

DOSSIER: LES 110 JOURS D'UN SOLITAIRE, LOÏCK PEYRON

Thalassa: Le Magazine de la Mer

23/

Loïck PEYRON, arrivé second dans la course au large en solitaire et sans escales, le Vendée Globe Challenge, a filmé son aventure grâce à l'installation vidéo qu'il avait à bord et au montage en séquences qu'il a rapporté. Le 7 décembre 1989: Proue du bateau navigant sur mer calme. Loïck PEYRON dans son cockpit, jure parce qu'il n'a pas de vent. Commentaire sur la pause-café et le plaisir de la cigarette. Le pont du bateau par vent arrière. EQUATEUR: coucher de soleil. Loïck PEYRON sur le pont du bateau à contre jour. Le pont de nuit. "Lada Poch" navigant lentement. Le 28 décembre : le navigateur sur le pont. Le bateau, grand voile affalée, roulant. Le voilier par gros temps. Peyron découragé, devant son poste technique, précise qu'il a un bout dans le safran et un panneau solaire arraché, puis en communication avec un autre navigateur, il annonce que POUPON a déclenché une balise de détresse et qu'il va se détourner. "Philou": Bateau navigant par grosse mer sous plusieurs ris. Loïck PEYRON sort de sa cabine. Au loin le bateau de POUPON couché. Loic se rapprochant du bateau naufragé. POUPON sur la coque de son bateau. Communication entre les deux navigateurs. POUPON explique: "une déferlante m'a retourné et je suis là depuis plus de 24H". Ils discutent des manoeuvres à entreprendre. POUPON sur sa coque. "Lada Poch" roulant sur la mer. Loïck PEYRON manoeuvre pour se rapprocher de POUPON qui lui lance un bout. Il remorque "Fleury Michon" pour le mettre dans le vent. Le bateau se redresse, baume arrachée, voiles déchiquetées. Loïck PEYRON s'éloigne après les remerciements de POUPON. Au Nouvel An, le navigateur dans son carré avec une cagoule sur la tête souhaite la bonne année. Il parle du canard à l'orange qu'il va manger et montre un sac de cadeaux qu'il a reçu avant son départ. Voilure éclairée de nuit. GRAND SUD: Loïck PEYRON sur le pont de son bateau par gros temps, vague recouvrant le pont. Loïck PEYRON annonce qu'il est papa depuis hier d'une petite Marie-Kerguelen et accroche un mobile musical pour berceau dans la cabine. Les CINQUANTIEMES HURLANTS: "Lada Poch" navigant par grosse mer et gîtant fortement. Commentaire de Loïck PEYRON " une vague a cassé la bulle, le pilote ne marche pas. Ce n'est pas drôle". Le SOIXANTE ET UNIÈME GLACIAL. Le navigateur raconte: "je viens d'avoir la trouille de ma vie, 3 icebergs. Je suis obligé de rester dehors toute la nuit". Un iceberg le long du bateau, un autre devant. DEGATS A BORD. Les avaries: réparations de fortune sur bastaques, poulies éclatées un peu partout, panneaux solaires et éoliennes arrachées des deux cotés, tube de bastingage sectionné à la base, réparation sur tengon. LE HORN: le voilier navigant par grosse mer avec le cap Horn au loin. Le 15 mars 1990 : Loïck entend à la radio l'annonce de l'arrivée de Titouan LAMAZOU. Il dit au revoir. "Lada Poch" près de l'arrivée.

 

Production

 

Communicore , France Régions 3

Générique

 

Peyron, Loïck

 

Peyron, Loïck