Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

15/12/2013

AU CHAGRIN SANS PITIÉ SHIT ET BARBUS: BIENVENUE EN ZONZON « CHAUDE AMBIANCE AU MACUMBA »

 

AU CHAGRIN SANS PITIÉ
SHIT ET BARBUS: BIENVENUE EN ZONZON

(6’13’’)
« CHAUDE AMBIANCE AU MACUMBA »

THIERRY PELLETIER

En prison il y a du shit, des barbus et des longues peines de cœur. Thierry Pelletier le raconte avec humour et sans pitié, on y est, c'est la classe.
Rocker bolchevique, Thierry Pelletier a un cœur gros comme ça et la plume qui va avec. Nouvelles inédites à savourer "les deux pieds dans la France".


Enregistrement : octobre 13
Réalisation : Charlie Marcelet
Texte & voix : Thierry Pelletier

02/12/2013

LA VIE EST UN COMBAT PETITE PAUSE A L’HÔPITAL PSY « L'ARRÊTER D'UN FRONT-KICK DANS SON GROS BIDE »

 

LA VIE EST UN COMBAT
PETITE PAUSE A L’HÔPITAL PSY

(3’21’’)
« L'ARRÊTER D'UN FRONT-KICK DANS SON GROS BIDE »


Interné en hôpital psychiatrique, notre héros retrouve un vieux copain de galère. Rocker et bolchevique, Thierry Pelletier a un cœur gros comme ça et la plume qui va avec pour raconter la zone, la France et les bons moments de la vie. Nouvelles et chroniques inédites à retrouver tous les quinze jours.


Enregistrement : 16 mai 13
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
Texte & voix : Thierry Pelletier

12/11/2013

LES FLEURS NOIRES

fleurs noires.jpg

 

LES FLEURS NOIRES

 

C'est stimulé par une écriture bavarde

Que coule l'inépuisable source de l'épuisement.

 

L'encre s'assèche ici, et elle sombre.

Dans un fouillis touffus de signes abscons,

Il cherche un recours à l'accablement

Et se tourne aux ombres avec colère.

 

Il est des souffrances qui interdisent

D'être indéfiniment conjurées.

Alors, il s'arrache à la fixité de ses obsessions propres,

Pour scander lancinant ce chemin de douleurs

Au rythme de mots qui restent, toujours,

Très en-deçà des maux !

 

Et sa plume inquiète interroge ce qui est le mal

Lorsque nu devant l'immobile,

Il effeuille une à une les fleurs noires de l'inéluctable.

 

P. MILIQUE

16/10/2013

A FAIRE SAIGNER LE BLEU DU CIEL 4

au magma present de l'ecriture

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

A FAIRE  SAIGNER  LE  BLEU  DU  CIEL

4


Posséder, même un peu seulement, la magie impérieuse de quelques mots mystérieux.

Refuser de céder aux tentations pourtant bien séduisantes de la facilité,

Et rester définitivement exigeant, intransigeant sur le choix des mots.

Connaître enfin le scintillant tourbillon de pensées que je saurais mettre en forme.

Comme des traits vivants, traits de plume, traits d'esprit.

Composer un véritable opéra des soupirs et de la solitude,

Avec la mélancolie peut-être, d'un désaccord avec moi,

Et savoir dire toute la tristesse du monde. Tous les soleils aussi.

Tout cela sans hâte, sans dissonance.

Par simple plaisir de la lenteur. Et de la précipitation.

(A SUIVRE...)


P. MILIQUE

15/10/2013

BÉANCE ATTIRANTE

 

page53.jpg

 

 

BÉANCE ATTIRANTE

 

Il a dans sa plume assez d'aisance, de souffle et d'acuité,

Pour donner forme sans aucune complaisance

Ni rien de ce qui tiendrait du spectaculaire racoleur,

A la relation crue et désespérée de nos vies misérables.

 

Il possède un regard à la fois tendre et lucide

Qui s'attache à trouver le précieux des mots justes,

Des mots simples mais jamais fades

Pour offrir, rageur et ravageur

Un texte ambitieux et foisonnant

Au phrasé fluide dont l'inutile est banni.

 

Ce tout puissant artisan de l'écrit

Cisèle des fragments d'une beauté parfois lancinante

Et invente un ton précis entre sérénité et pathos

Qui dit la blessure vive de chacun

Dans la béance attirante qui crevasse au grand jour.

 

P. MILIQUE

11/10/2013

ECLATS D'OBSIDIENNE

barde2.png 

 

ÉCLATS D'OBSIDIENNE

 

Qu'est-ce qu'un Virtuose Ecri-Poète ?

 

C'est un homme qui nous soumet aux riches

Et exubérantes fleurs de son imagination.

Qui utilise sa fluidité d'écriture

A donner une émouvante dimension esthétique

A la pesante grisaille du quotidien.

 

Sa plume nous propose dans la mélodie,

-- peut-être la mélopée --

Des phrases qui s'enroulent,

D'abolir l'espace et le temps.

Avec un style tourbillonnant,

Créateur d'infinis poétiques.

 

Fabuleuse richesse que cette écriture-là !

D'une incontestable virtuosité.

Elle est bruissement éthéré

De trouvailles délicieuses

Et de subtiles associations de mots.

Marquée aussi de touches de raffinement délicat

Aux éclats luminescents de pierre précieuse.

 

Aux éclats d'obsidienne ?

 

Cette écriture-là est pour moi

Intarissable source d'émerveillement,

Parce qu'elle intensifie

Le magnifique essentiel du Temps et de la Vie.

 

P. MILIQUE

 

25/09/2013

FRED VIDE SON SAC LE VIDEUR ENCAISSE BIEN « EN SCOOTER AVEC LE PITBULL SUR LE SIÈGE ARRIÈRE"

 

FRED VIDE SON SAC
LE VIDEUR ENCAISSE BIEN
« EN SCOOTER AVEC LE PITBULL SUR LE SIÈGE ARRIÈRE"

(3’03’’)


Fred, il a tout fait chez les gros bras : de la sécu pour les boys' bands au vigile de supermarché. Le videur vide son sac et c'est pas triste. Rocker et bolchevique, Thierry Pelletier a un cœur gros comme ça et la plume ad hoc pour raconter la zone, la France et les bons moments. Sa chronique inédite à retrouver tous les quinze jours.


Enregistrement : juin 13
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
Texte & voix : Thierry Pelletier

11/09/2013

DANS LE MÊME BAIN SKINS, EMBROUILLES ET CHAMPIGNONS « ON AVAIT RAMASSE TROIS MILLE PSYLOS »

 

DANS LE MÊME BAIN
SKINS, EMBROUILLES ET CHAMPIGNONS

(3’23’’)
« ON AVAIT RAMASSE TROIS MILLE PSYLOS »


Une embrouille avec des skins sous champis, c'était la France des années 80. Des retrouvailles à la piscine, c'est la France molle de 2013. Rocker bolchevique, Thierry Pelletier a un cœur gros comme ça et la plume ad hoc pour raconter la zone et les bons moments. Extrait de son recueil "Les rois du rock" aux éditions Libertalia.


Enregistrement : 16 mai 13
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
Texte & voix : Thierry Pelletier

07/09/2013

LE TEMPS DE L’ÉCRIT DURE

zen.jpg

 

LE TEMPS DE L’ÉCRIT DURE

 

Il faut savoir prendre son temps!

Le crayon est un formidable outil pour gratter l’instant, un outil au charme à la fois désuet et ensorcelant. Il découpe des strates dans l’épaisseur du temps et y dépose à chaque fois une lumière différente.

C’est une onde émotionnelle intense lorsque sur la page vagabonde la plume.

Quand les mots coulent ainsi de la plume avec aisance, il suffit de se laisser porter par le murmure souterrain d’une conscience indispensable à corriger l’ingratitude oublieuse de la mémoire, pour accoster à ces moments-là d’extrême densité.

Et dans une symphonie de mots simples ou complexes, en tout cas envoûtants, dire l’immensité des toujours et des jamais pareils. Dire des histoires sombres et lumineuses et d’autres magnifiques et douloureuses.

Tout n’est pas si rudimentaire cependant.

Parfois l’écriture est hâtive, trop, ce qui la rend maladroite et approximative. Elle peut, à utiliser les mots sans discernement, à exagérer les calembours calamiteux et les métaphores acrobatiques, à célébrer sans cesse d’insupportables trouvailles narcissiques, délivrer des textes aussi navrants qu’inconsistants. Et avoir, enfin, le plus grand mal à dissimuler la médiocrité de l’ensemble.

(A SUIVRE....)

 

P. MILIQUE

01/08/2013

LA BOÎTE A LETTRES: FERNAND LEGER A ADOLPHE BASLER

 

LA BOÎTE A LETTRES

FERNAND LEGER A ADOLPHE BASLER

 

Mon cher Basler

Merci pour votre aimable lettre, malheureusement je ne suis nullement en place pour répondre ni pour penser "art". Je suis sous le canon et ne vous étonnez pas d’une lettre correcte et avec plumes et encre dans cette position. On est arrivé à installer un confortable très relatif même à 50 mètres des Boches. Je suis sous une jolie tonnelle en pleine forêt d'Argonne et je vous écris ces mots pendant que les obus me passent au-dessus de la tête. Je suis tranquille les artilleurs m'ont appris que j'étais dans une "position d'angle" c'est-à-dire inviolable pour les obus boches. J'ai confiance en ces gens-là ils connaissent bien leur métier. Vous devez bien comprendre qu’après dix mois de ce truc, on en est arrivé à une habitude. Le flottement c’est fini. C’est une guerre sans « déchet », une guerre moderne. Tout vaut. Tout s’organise pour un maximum de rendement.

 

Cette guerre-là, c'est l'orchestration parfaite de tous les moyens de tuer, anciens et modernes. C'est intelligent jusqu'au bout des ongles. C'en est même emmerdant, il n'y a plus d'imprévu. Nous sommes dirigés d'un côté comme de l'autre par des gens de beaucoup de talent. C'est linéaire et sec comme un problème de géométrie. Tant d'obus en tant de temps sur une telle surface, tant d'hommes par mètre et à l'heure fixe en ordre. Tout cela se déclenche mécaniquement. J'ai cru assez longtemps à une rupture énorme entre la vie de paix et celle de guerre. Pas du tout. Une guerre comme celle-ci n'est possible que par les gens qui la font. C’est aussi vache que la lutte économique. Les temps de paix à cette seule différence qu’on tue du monde. Ca ne suffit pas pour renverser les facteurs. C’est la même chose. Ces gens là qui la font, nous autres nous sommes dressés à cette momerie-là. 

Du moment que le côté matériel est réalisé, à peu près. Du moment que le côté boulotage etc ne nous manque pas il reste la résistance morale. Tout tient dans cette valeur-là. C'est terrible une attaque, quand des bonhommes qui pendant des heures ont subi une préparation d'artillerie infernale aplatis dans des trous, réduits à l'état de pauvres petites choses, quand on donne l'ordre à ces hommes-là de sortir de leur abris, de franchir un parapet et d'aller sur des mitrailleuses avec leur baïonnette, il n'y a que des hommes modernes pour pouvoir encore un pareil effort. Une armée de métier ne tiendrait pas, mais un peuple qui a vécu la vie tendue et dure de ces 50 dernières années, peut le fournir. Une discipline aussi tendue soit-elle n'arriverait pas à ce résultat-là. On était prêt d'un côté comme de l'autre à cette situation. C'est pour cela que c'est long et que ce n'est pas encore fini. Aucun sentimentalisme dans tout cela. Ça c'est très bien. Il n'y a qu'à l'arrière où on est assez mou pour pleurnicher sur des histoires de cathédrale de Reims bombardée ou de femmes enfilées par les Boches. Ici ça ne mord pas du tout. Et monsieur Barrès n'a aucun succès. On n'a pas idée de demander à des gens qui s'octroient le droit de tuer de respecter des monuments plus moins historiques ou des femmes qui souvent n'ont sans doute pas demandé mieux. En septembre on faisait une guerre de primaire ridicule, mais maintenant c'est autre chose on les a pillé et supérieurement à notre tour, on a décidément plus de talent qu'eux et comme ils n'ont pas le génie, on les aura. Cher Monsieur Basler parlez moi de la peinture. Je pense bien à l'Amérique aussi mais quand tout cela sera fini.

Amicalement.

F. Léger

21/05/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 21.05.2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

21.05.2013

04/08/2012

VIOLENCE LATENTE

VIOLENCE.jpg

 

 

VIOLENCE LATENTE

 

 

Si l'on s'autorise un tableau précis de la situation,

On ne peut exprimer avec plus de précise clarté

Ce qui hante son imaginaire dans la permanence

D'exemples vivants relatés à la plume d'exactitude.

 

L'une des fonctions première d'un système pernicieux

Est de prendre la juste mesure des risques encourus

En évitant avec habileté toute confrontation directe.

 

Il est fondé pourtant de ne tenir aucun compte d'un prédateur

Qui révèle à l'envi la logique nourrie de violence latente

D'un presque symbole débordant de lui jusqu'à l'insupportable

 

P. MILIQUE