04/09/2013
SI NOUS VIVIONS EN 1913: LA PLUPART D'ENTRE NOUS N'AURAIENT MÊME PAS LE CERTIFICAT D'ETUDES
SI NOUS VIVIONS EN 1913
LA PLUPART D'ENTRE NOUS N'AURAIENT MÊME PAS LE CERTIFICAT D’ÉTUDES
Certificat d'études © Domaine public
La plupart d’entre nous n’auraient même pas le certificat d’études. Il faudrait en finir avec le mythe d’une école où régnait l’ordre et le silence, où les élèves apprenaient tous à lire à écrire et à compter et où il connaissaient les grandes dates de l’histoire de France, les départements avec leurs préfectures, les sous-préfectures, les fleuves et leurs affluents
Antoine PROST préside la mission du centenaire de la première guerre mondiale, dont France Inter est partenaire.
17:43 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, antoine prost, certificat d'études, domaine public, plupart, falloir, en finir, mythe, école, faire regner l'ordre, silencieux, élève, apprendre, lire, écrire, compter, annette pecock, connaitre, fate, datte, histoire de france, département, préfecture, sous-préfecture, fleuve, affluen, présider, mission du centenaire, guerre mondiale, partenariat, dream, t
19/08/2013
CONCISION FRAGMENTAIRE 26
Immense soulagement
Et formidable impression de liberté
Dans ce clair-obscur paresseux
A la silencieuse immobilité.
P. MILIQUE
09:17 Publié dans CONCISIONS FRAGMENTAIRES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, concision, fragmentaire, immensité, soulagement, formidable, impressionner, liberté, clair-obscur, paresseux, silencieux, immobile, orgue hammond
05/08/2013
YVES BOMMENEL: "SEPTENTRION"
YVES BOMMENEL
"SEPTENTRION"
L'hiver n'est pas la mort. Non, l'hiver est germinal. Il est le ventre laiteux des amours estivales.
L'hiver n'est pas la mort. Il est la chanson du feu qui crépite dans l'âtre, le cocon douillet de la chrysalide. La tanière de l'ours. Le givre enveloppant la lande. Le cristal des eaux endormies. La fractale du flocon de neige.
L'hiver n'est pas la mort. Il est la maraude silencieuse du renard argenté. Le lapin blanc qui se fond dans la toundra. Le noir corbeau qui survole la plaine sans un bruissement d'ailes. Il est le silence roi. Sa majesté nordique. Le continent de glace.
L'hiver n'est pas la mort. Il est le repos de l'arbre avant sa floraison. La mère nourricière du printemps qui viendra. La racine souterraine qui attend patiemment son heure. Le secret qui guette le retour du soleil pour se révéler. Il est la promesse du torrent se cachant dans la cascade figée.
L'hiver n'est pas la mort. Il est saint sacrement, immaculé conception du cycle des années. Il est l'alpha de l'oméga, l'envers de l'endroit, le pôle magnétique. Le solstice non moins fécond. Il est le diapason qui donne la juste de note de l'an passé, de l'an qui vient. Il est passage et courant d'air.
L'hiver n'est pas la mort puisque la mort n'est sûrement pas l'hiver.
13:54 Publié dans GOUTTES d'ÂME, MUSIQUE, POESIES DITES EN IMAGES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, yves bommenel, septentrion, hiver, mort, germinal, ventre, laiteux, amour, estival, chanson, feu, crépiter, âtre, cocon, douillet, chrysalide, tanière de l'ours, givre, envelopper, lande, cristal, gnome, eau, endormir, fractal, flocon de neige, maraude, silencieux, renard argenté, lapin blanc, se fondre, toundra, noir corbeau, survoler la plaine, bruisement d'ailes, silence, roi, majesté, nordique, continent, glace, arbre, floraison, mère nourricière, printemps, racine, souterrain, attendre, patience
28/07/2013
APOLLINAIRE POÈME
APOLLINAIRE
POÈME
"Marie" Poème lue par l'auteur Guillaume Apollinaire. Il parut en octobre 1912 dans la revue littéraire et artistique "Soirées de Paris".
Vous y dansiez petite fille
Y danserez-vous mère-grand
C'est la maclotte qui sautille
Toute les cloches sonneront
Quand donc reviendrez-vous Marie
Les masques sont silencieux
Et la musique est si lointaine
Qu'elle semble venir des cieux
Oui je veux vous aimer mais vous aimer à peine
Et mon mal est délicieux
Les brebis s'en vont dans la neige
Flocons de laine et ceux d'argent
Des soldats passent et que n'ai-je
Un cœur à moi ce cœur changeant
Changeant et puis encor que sais-je
Sais-je où s'en iront tes cheveux
Crépus comme mer qui moutonne
Sais-je où s'en iront tes cheveux
Et tes mains feuilles de l'automne
Que jonchent aussi nos aveux
Je passais au bord de la Seine
Un livre ancien sous le bras
Le fleuve est pareil à ma peine
Il s'écoule et ne tarit pas
Quand donc finira la semaine
Guillaume Apollinaire (1880 - 1918)
23:26 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, guillaume appolinaire, marie, soirée de paris, danser, grand-mère, maclotte, sautiller, cloche, sonner, revenir, masque, silencieux, musique, lointain, sembler, venir, cieux, vouloir, mâle, délicieux, brebis, s'en aller, neige, flocon, laine, argent, soldat, passer, coeur, changer, cheveux, crêpus, mer, moutonner, main, feuille, automne, joncher, aveux, bord de seine, livre ancien, bras, fleuve, pareil, peine, s'écouler, tarir, fin de semaine
12/07/2013
SA VIE
SA VIE
Sa vie :
C’est un ciel de noirs et menaçants malheurs
Habité de rêves fracassés et de confiance trahie,
Une succession continue de mouvements aussi désordonnés qu' incohérents,
Une douteuse abstraction que l’on ne peut qu’effleurer
Et encore n'est-ce que parfois, jusqu’au vertige, jusqu’au silence,
Un échantillon capiteux qui offre l’amère saveur d’un décalage constant,
Une outrance peu recommandable qui porte le grondement sauvage
De l’évidence inévitable du conflit inscrit à l'à-venir,
Qui niche en son sein l'âcre indifférence des rancœurs fatiguées.
Il refuse cela:
Alors il s’invente un itinéraire singulier aux traces invisibles,
Il se métamorphose esprit enragé, hanté, lunaire,
Débordant sans retenue la colère nécessaire et vitale,
Qui saura l'alléger des forces obscures de cette incohérence.
Il rejette violemment les normes contraignantes et sécurisantes
Tout en s’obligeant à débusquer en lui la part d’intolérance,
Faite d'appréciation parasitée et contradictoire du monde,
Pour se tenir, toujours, sur la pointe acérée du paradoxe,
Pour aussi ne pouvoir être suspecté de cette complaisance
Qui existe fréquemment dans la gravité et la mortification.
A cause de cela, il claudique bas en son refuge intérieur;
Juste à percevoir, dans l’éclat d’une évidence jusqu’alors obscur,
Cette vie qui s’organise lentement, pour, dans et contre le vide
Afin de n'être seulement troublée que par les coïncidences.
Il est des désespoirs qui restent à jamais secrets
Et, sauf à savoir forcer la banquise de la douleur,
Il y a cet accomplissement qui propose un chemin solitaire.
Il s’esquive alors là où s'enfièvre le murmure lumineux
Dans la brillance si belle de ce Soleil Absolu qui a su amarré
Son ancre tranquille et rassurante à cristalliser le désordre.
P. MILIQUE
09:30 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, vie, ciel, noir, menace, menacer, malheur, habiter, rêve, fracasser, confiance trahie, succession, continuité, désordonné, incohérent, douloureux, abstraire, effleurer, vertige, silencieux, échantillon, capiteux, offrir, saveur, amère, décalage, constance, outrance, peu recommandable, recommander, grondement, sauvage, évidence, incidence, inévitable, conflictuel, inscrire, inscription, avenir, nicher en son sein, sein nu, âcre, indifférance, rancoeur, fatiguer, refuser, inventer, itinéraire, singulier
03/06/2013
AS-TU SU COMBIEN JE SAVAIS MAL T'AIMER ? 4
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
AS-TU SU COMBIEN JE SAVAIS MAL T'AIMER ?
4
Aussi, plus tard, lorsque ce grand drap blanc
Comme une bâche rude, s'est jetée sur ma propre vie,
Sur le sombre cachot de mon cœur déserté,
L'émotion s'est levée en moi telle une houle brûlante
Entremêlant aveugle l'abject, la honte et le remord.
La souffrance me broie, je vais me replier,
M'enfermer dans ta mémoire souveraine,
La mienne désormais maintenant que je m'insurge
Et je prendrai le relais de ta solitude exigeante
Dans l'ombre où se tient la relève de ton silence.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:42 Publié dans GOUTTES d'ÂME, NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, bernard adamus, le bijou, savoir aimer, plus tard, grandeur, draper, blancheur, bâche, rudesse, se jeter, sa propre vie, sombre, cachot, coeur déserté, émotion, se lever, houle, brûlant, entremêler, aveugle, abject, abjection, honte, remord, souffrance, broyer, se replier, enfermer, mémoire, souverain, minauder, déesse, maintenir, s'insurger, prendre le relais, solitude, exogence, ombrer, se tenir, le relève, silencieux
12/05/2013
UNE SI BELLE INCONNUE 12
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
UNE SI BELLE INCONNUE
12
Je crois bien avoir fait feu de n'importe quel bois. Je me suis tout d'abord appliqué à ne faire que des phrases souples et ondoyantes. A les rendre harmonieuses d'un phrasé fluide et soyeux. Je lui ai dit tout ce temps passé à observer sa présence silencieuse, et à quel point j'avais aimé cela. Comment cela avait fait lever en moi la sensation d'un immuable soudain. Je lui ai avoué combien sa silhouette, fine et majestueuse, et la simplicité de son élégance laissent présager une personnalité vive et attachante, en un subtil mélange de fragilité et de détermination. Il émanait d'elle quelque chose de gracieux, de délicat, mais aussi de douloureux et métallique, quelque chose d’indéfinissable en somme. En ce sens, elle semblait être la normalité et l'exceptionnel. Comme en plus elle possédait ce charme rare lourd d'émotions et de sensualité... Percevait-elle à quel point elle offrait d'elle une image riche, multiple et complexe, dans ce qu'elle donnait à voir de jeunesse impétueuse, impatiente et vorace, d'où, dans le même temps, émergeait une sincérité de mystère ?
Je lui ai dis tout ça, oui, d'une tirade un peu exaltée, et puis je lui ai demandé ce qui la poussait à rester silencieuse ainsi. A me diluer dans ce monologue un peu fat.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:07 Publié dans GOUTTES d'ÂME, NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, faire feu, boisé, appliquer, phrase, souplesse, ondoyer, rendre, harmonieux, fluide, soyeux, temps passé, observer, présence, silencieux, aimer, lever, sensation, immuable, soudaineté, avouer, silhouette, fine, majestueux, simplicité, élégance, laisser, présage, subtil, mélange, fragilité, détermination, émaner, gracieux, délicat, doulouruex, métallique, indéfinissable, sommité, normalité, exceptionnel, posséder, charme, rare, lourd, émotif, sensualité, percevoir, offrir, image
17/03/2013
ARRÊT SUR LE PRESQUE RIEN
ARRÊT SUR LE PRESQUE RIEN
Que se passe-t-il dans le suspendu d'une phrase?
Que devient-elle dans le tendu du silence?
Qui succède à cet intriguant point d'interrogation?...
Arrêt sur le presque rien qu'on écrit sans vraiment l'écrire,
Pour tenter de comprendre le sens de cette étrange énergie
Qui fait que ce qu'on aurait pu traduire
Soudain ne peut plus être poursuivie.
Écrire, c'est parfois côtoyer les ondes du silence,
C'est porter le confus du langage à sa limite,
Le laisser s'égarer, devenir provocateur et aérien,
C'est éprouver, enfin, un ciel s’égayant de ses mots
Jusqu'à identifier... les énigmatiques points de suspension.
P. MILIQUE
09:34 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, presqu'île, rien, vide sédéral, écriture, véritable, tentation, tenter, comprendre, compréhension, sensitif, étrange, énergie, traduire, traduction, soudaineté, poursuivre, côtoyer, onduler, silencieux, porter, confusion, langage, limiter, laisser, égarer, devenir, provocateur, aérien, éprouver, ciel, égayer, mot à mot, identifier, énigmatique, poit de suspension
03/03/2013
UNE AUTRE RÉALITÉ
UNE AUTRE RÉALITÉ
C'est ainsi, il ne peut écrire qu'en aimant,
Dans la proximité inspiratrice de la Femme,
Comme s'il était biologiquement voué
A aimer malgré son maintenant déserté.
Cela fonctionne comme une grande mémoire continue,
Trop longtemps silencieuse et traqueuse des traces concrètes
D'un désir éthéré qui, puissant et obstiné, se matérialise.
Alors sa plume, savoureuse et vibrante de poésie,
Dévoile les péripéties d'un paysage imaginaire,
Maniant avec élégance la flamboyance d'un verbe
Collecteur massif de formules grandioses
Qui instaurent la vigueur d'une autre réalité:
Une matérialité neuve faite de tous les possibles.
P. MILIQUE
09:53 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, réalité, écrire, aimer à perdre la raison, proximité, inspiration, inspirer, femme, femen, biologie, vouer aux gémonies, mansuétude, maintenance, déserter, fonctionner, fonctionnement, grandeur, mémoire, continuel, latence, longtemps, silencieux, traquer, traqueur, trace, concret, désir, éthéré, puissance, pbstiné, se matérialiser, plume savoureuse, vibrateur, godemichet, poésie, dévoiler, péripéties, manier avec élégance, flamboyance du verbe, collecteur, massif, formule, grandiose, instaurer, vigueur, matérialité, rénover, tous les possibles
25/02/2013
QUELQUES MOTS DANS UN SOUFFLE 1
QUELQUES MOTS DANS UN SOUFFLE
1
Quelques mots dans un souffle....
Murmures à l'éclat mat nés d'un silence de neige,
Reflets trompeurs harcelant le plombé d'un ciel miné
Éreinté par l'expression des pensées inconfortables issues
D'un océan de silence libérateur du temps présent.
Il arrive à l'absence prolongée de mots
De masquer la violence de sentiments acérés
Et le frémissements impatient des attentes aussi
Susceptibles d'apporter ses heures impossibles,
Une vive montée d'exaspération majeure
Vectrice de désordre supplémentaire certes,
Mais impérieuse dans logique souterraine.
L'Autre, parce que l'absolu ne peut être,
S'égare en intarissables lamentations.
Sa pensée alourdie au magma des secrets
Ne lui concède plus qu'un désir: celui de désirer.
A SUIVRE....
09:58 Publié dans GOUTTES d'ÂME, NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, souffle, motiver, murmure, murmurer, éclat mat, naître, silencieux, neige, reflet, troper, trompeur, harceler, plomber, ciel, miner, éreinter, expression, pensée, incortable, issue, océanique, solence libérateur, temps présent, arriver, absence prolongée, masquer, violence, sntiment, sentimental, acéré, frémissement, impatience, attente, attentif, susceptibilité, apporter, horaire, impossible, vive, montée de lait, exaspération, majeur, majorité, vecteur, désordre, supplémentaire, certitude, impérieux, impératif
05/02/2013
NÉVROSÉ PRÉTENDU
NÉVROSÉ PRÉTENDU
S'amplifie une jubilation intense
Sous-tendue de délicieux frissons
Qui occulte part là-même
Les possibles frustrations.
A se souvenir parfois du grand vide quotidien,
Elle se pare d'abord d'un cynisme à tout crin
Puis se drape fière dans l'absolu noir du silence
Pour retourner vers l'ultime, la morte espérance.
Inspiré, faut-il le croire ce prétendu plein de névroses
Affirmant que rien ne reste plus... quand on a oublié?
P. MILIQUE
09:30 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, prétendre, prétention, névrose, amplifier, jubilation, intensité, sous-tendre, délicieux, frissonner, occulter, possibilité, frustration, se souvenir, grandeur et décadence, videur, quotidien, se parer, cynisme, à tout crin, se draper, fier, absolution, noir, silencieux, retourner, ultime, mort, espérance, inspirer, falloir, croire, affirmation, il ne reste plus rien, tout oulier
21/01/2013
SE RENCONTRER ENCORE 10
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
SE RENCONTRER ENCORE
10
--«Laid oui, bien sûr que oui! Tellement vilain que ça ne peut , le plus souvent, que déboucher sur un condensé d'événement terriblement douloureux dont on ne se remet pas. Jamais. Parce que la stridence de leurs flèches trace au cœur un puissant sentiment de désespérance. A quel moment peuvent bien émerger la fissure, la fêlure, la rupture crois-tu? Moi, je n'en sais rien!
Je peux juste témoigner que d'un trop tardif constat: dès les premières sorties sans retours et les novateurs silences aussi oppressants qu'accusateurs, apparaissent les premières larmes fondatrices de sanglots de grande solitude.
De césures de temps en brisures d'instants les masques tombent, se désagrègent et nous projettent dans le gouffre sans fond de la souffrance amoureuse. Après cela, tout n'est plus qu'un orage en furie zébré d'éclairs rageurs soufflant en tempête dans la conscience défaite. C'est ce qui fait qu'il m'est devenu inutile d'évoquer ces heures fiévreuses de toute façon condamnées à se dissoudre dans un éternel autrefois. Dans ce qui a été qui ne sera plus. Une peur omniprésente, lestée d'angoisses, s'impose prisonnière de mes certitudes bafouées.
Dans ce cas, à quoi servirait-il de jeter d'improbables passerelles au-devant d'un futur inexistant? Je sais désormais ne plus jamais pouvoir m’accommoder d'indigentes solutions médianes. Mon présent est maintenant tout entier sous la séduisante attraction exercée par l'idée apaisante et libératrice proposée par un bien-fondé auto-destructeur.»
(A SUIVRE...)
09:29 Publié dans GOUTTES d'ÂME, NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, à la rencontre, laideur, tellurique, vilain, déboucher, condensé, événement, terrible, douloureux, ne pas s'en remettre, stridences, flèche, tracer, coup au coeur, puissance, sentimental, désespérance, à quel moment, pouvoir, émerger, fissure, fêlure, rupture, croyance, etnie, athée, justice, témoignage, trop tardif, constat à l'amiable, première sortie, sans retour, novateur, silencieux, oppressant, accusateur, apparaître, première larme, fondateur, sanglot, grande solitude, césures, temporel, brisure, instant, les masques tombent, se désagréger, projeter, gouffre sans fond