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26/06/2014

FRAGILITÉ DÉBUSQUÉE 2

au magma présent de l'écriture,

 

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

FRAGILITÉ DÉBUSQUÉE

2

 

Quand la folie des jours balaie les illusions,

Il l’éprouve parfois le front rougi de honte

Et d'anxiété parce qu'il ne s'autorise jamais,

Ni ne se pardonne, la moindre des faiblesses

Ni le plus bref abandon, aussi furtif soit-il.

 

Qui, dans ces conditions, peut imaginer

Le prix exorbitant exigé d'un sourire?

 

Des pensées-paysages exaltent les jours

De grand soleil dans une campagne brûlante

Qui aurait pactisé avec un souffle profond

Dans la troublante insouciance d'un rire.

FIN

 

P. MILIQUE

25/06/2014

FRAGILITÉ DÉBUSQUÉE 1

au magma présent de l'écriture,

 

FRAGILITÉ DÉBUSQUÉE

1

 

 

Ce jour-là il l'a perçu fatigué, soucieux,

Désabusé, peut-être même désemparé,

Un peu triste et sombre, et pire encore.

Quelque chose comme pas heureux.

Il l'imagine passager clandestin du destin.

Tout semble délétère aux larges alentours.

Il sait qu'une volée de questions brutales

Grésille dans sa pensée tourmentée,

Cherchant au brasier de l'obstination

A trouver un sens possible à toute chose.

 

C'est un souffle vif qui embrase tout

Porteur des cataclysmes passés et à venir.

La cruauté de la vie rend sensible au monde

Rythmée par la récurrence folle des thèmes

Monomaniaques d'une infinie mouvance,

Tournoie jusqu'au vertige en dérivant,

Sceptique, au sein du grand étonnement.

 

Comment discerner la vérité caché

Dans sa fragilité ainsi débusquée?

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

24/06/2014

L’ABJECT

au magma présent de l'écriture,

 

L’ABJECT

 

Sensation lumineuse et acide

D’une image qui n’existe pas,

Telle une illusion vomissant l’angoisse

D’un regard sans regard,

M’affligeant cependant la grimace révoltée

D’une absence définitive.

 

Terrible douleur.

L’abject dans l’éternité, c’est… l’absence.

 

P. MILIQUE

23/06/2014

LIGNES EXCÉDÉES

au magma présent de l'écriture

 

LIGNES EXCÉDÉES

 

Le terrifiant absolu de la réalité suscite,

Dans l'ample déroulé aux lignes excédées,

Les incoercibles ravages intimes provoqués

Par l'embrasé délétère de la barbarie humaine.

 

L'indicible outrecuidance d'être juste soi

Dans la viscérale violence des mots gravés,

N'admet plus rien que le silence au présent

Avec la promesse d'encore tricoter le temps.

 

P. MILIQUE

22/06/2014

SINGULIÈRE TRAJECTOIRE

au magma présent de l'écriture,

 

SINGULIÈRE TRAJECTOIRE

 

Ses mots sont décidément d'une banalité bien atterrante

Pour décrire la beauté neuve et vivante des jours à venir,

Débordants d'esprit créateur et de verve communicatrice.

 

Une route peut offrir, cela ce sait, des aspects fort différents,

Tout est une question de perspectives, de recul et de relativité.

 

La leur, et c'est ce qui singularise sa trajectoire et dit l'exact,

La richesse et la diversité d'idées maîtresses de type réaliste.

C'est l'irréfutable résultat d'expériences passées dans le vécu.

Expression structurelle de réflexions fondamentales affirmant

Les tracas majeurs de l'unique place à tenir dans la saisie du réel.

 

P. MILIQUE

21/06/2014

UNE LEÇON A RETENIR

au magma présent de l'écriture,

 

UNE LEÇON A RETENIR

 

Je n'ai pas de mots, je n'en cherche pas,

Jamais je ne parviendrai à formuler ceux

Capables de dire la réalité du cauchemar.

 

Folle extravagance des circonstances.

Amplitude du chagrin, du triste désarroi.

Jours tourmentés d'étranges fogs intimes.

 

Expérience déstabilisante à l'odeur forte.

Et ce faisant, l'impératif naissant du refus,

Tant viscéral qu'intellectuel, de l'inconcevable.

 

Seule la souffrance psychique permet d'explorer

Le tréfonds relâché d'aussi humaines exaltations.

 

P. MILIQUE

19/06/2014

LE PARDON 4

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LE PARDON

4

 

Désormais, grâce à cette rencontre enfin formelle, elle va pouvoir musarder sur les chemins de la vie, et contempler la toile profonde du ciel. Car elle vient de comprendre ça : tout ce qui nous est soustrait s'ajoute à l'espoir et incite à s'agrandir au monde. Ainsi, l'amour s'enrichit le déclic des choses et porte au plus large le sourire des rêves.

Au sortir d'un temps infini, elle comprend que le noir, à son insu peut-être, n'a toujours préparé que la lumière. Celle, cosmique et ancestrale, de son Père !

(FIN)

 

P. MILIQUE

18/06/2014

LE PARDON 3

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LE PARDON

3

 

Dans l'invisible profondeur de ce que nous sommes, il ne peut y avoir de place utile que pour l'amour.

Elle a pardonné, juste en sciant d'un coup les barreaux qui les isolaient l'un de l'autre. Elle a recousu leurs atomes communs au fil d'or d'une filiation lumineuse et incontournable. Il se trouve que les yeux ne mentent pas lorsqu'ils brisent le silence.

Ce ne sont pas les mots qui manquaient, juste le cœur pour les dire. Ainsi, le dialogue s'est rétabli dès lors qu'elle a su interprété ce que son père venait de lui formuler du bout des cils : «N'oublie jamais ma fille de préférer la caresse à la guerre !»

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

17/06/2014

LE PARDON 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LE PARDON

2

 

Elle a pardonné bien sûr. Cela n'aurait pu être différent : c'est tellement rationnel le pardon.

Le mot, dès qu'il est évoqué, remue tant de souffrances. Fouille tant de rancœurs peut-être. Cet état cadenasse toute possibilité d'échanges. Il devient alors nécessaire de dépasser l'amère frustration éprouvée, pour ne plus avoir à se soumettre dans l'infime d'une quelconque durée, à son intolérable servitude. Tout ce qui tourmente au cœur ayant la fâcheuse propension à entraîner les pensées dans le cercle vicieux d'incantations pesantes, il convient de l'éradiquer avec la plus grande fermeté.

 

C'est un bel acte que celui de pardonner. C'est l'irruption, sur la scène du jour, de ce que l'on croyait impossible. Et aussi, cela provoque une rupture définitive dans l'amère chaîne du ressentiment. Il est important de se battre contre la réalité et il se trouve que certaines injonctions y sont plus favorables que d'autres. Car enfin, le passé qui encombre n'est que du passé, n'est-il pas ? Et en tant que tel, il ne peut exister au présent. Cela peut se révéler obsédant certes, exaspérant peut-être, mais à quoi peut bien rimer de poursuivre une lutte contre ce qui n'est plus ? C'est quoi un destin sinon un chapelet d'erreurs ? Et puis, est-il vraiment indispensable de comprendre pour accepter ce qui est ? Il est autrement plus important d'être dans le non-jugement et de consentir au présent. Non ?

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

16/06/2014

LE PARDON 1

au magma présent de l'écriture,

 

LE PARDON

1

 

Ses yeux lui ont parlé et elle a senti levé en elle un souffle nouveau : celui de la réception. Sa conscience a capté l'évidence imposée par la noirceur de l'ombre se déposant sur la limite du devenir. C'est qu'il convient de bien prendre garde à ne pas faire sauter trop de mailles dans le tricot du temps. Et surtout, à laisser les mots flâner à la source jusqu'à ce qu'ils parviennent à dire l'essentiel : je t'aime. Y compris à la vie.

 

Son regard à lui s'est posé sur elle, non pas pour la dernière fois mais, semble-t-il, pour la première ! Il a ce faisant ouvert en grand sa porte aux anges de passage.

Ceux-ci lui demandaient assistance pour la grande traversée. Et sollicitaient son pardon.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

 

15/06/2014

CHIMÈRES EFFONDRÉES

au magma présent de l'écriture,

 

CHIMÈRES EFFONDRÉES

 

Être à l'affût d'un geste, aux aguets d'une attitude,

Qui restituera les lueurs crépusculaires

Dans la reddition des corps et l'amertume des cœurs

Parcourus d'un feu qui refuse de s'éteindre.

 

Mais la dalle des possibles doucement se lézarde,

Et l'obscure et folle terreur d'une fusion des extrêmes

Tisse serré une sorte d'intimité brève et singulière

A cet étourdi désœuvré au bord d'une folie

Déployant la nausée et les frissons.

 

Aux marges incertaines de la convulsion

C'est comme le testament d'un rêve déchu

Qui approche feutré sur la pointe de l'âme.

 

Dans l'incertitude requise au plus près d'une temporalité chaotique

Malgré les chimères effondrées en oripeaux

Exultant l'intenable l'arriéré d'espoir

L’être se nourri encore à la substance explosive de la vie

 

P.MILIQUE

14/06/2014

CHATLOUP

au magma présent de l'écriture,

 

CHATLOUP

 

Continuer à l’aider avec, tentatives vaines

Sujettes à la désillusion, mes imbuvables

Potions de mots approximatifs et inopérants

Histoire de lui réaffirmer combien elle m’est résolument

Ce puissant faisceau lumineux, vif rayon dardé de soleil,

Animé de profonds bouleversements soudains et chaotiques.

 

Elle est cette femme impressionnante traversée d’effervescence

Qui, dans l’anarchie troublante d’une fièvre cérébrale continue,

 

Libère des quartz d’atmosphère propices à la lente élaboration

D’un univers unique étayé au tréfonds de vibrations complices.

 

Offre ô combien saisissante d’un esprit comblé de dons charmeurs,

Unicité séduisante qu’il projette alentour en habiles flèches dorées

Dispensatrices de chaleur magnétique dans le fracas étonné du cœur,

Propageant, malgré la vulnérabilité mal dissimulée par la gêne du regard,

La tendresse, ample et assumée, suspendue à l’orée d’un vertige majuscule.

 

P. MILIQUE