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25/12/2014

L'INSIGNIFIANT 1

au magma présent de l'écriture,

 

L'INSIGNIFIANT

1


Comment oserais-je prétendre que tu n’as pas raison?

Il est d’évidence pitoyable de se perdre en lamentations,
Et rien ne peut justifier d’en arborer une quelconque fierté.

Cette douteuse attitude est négative en sa quasi-totalité.
Elle est d’ailleurs la probable origine de la distance horrifiée
Adoptée à mon encontre, peu à peu, par les gens que j’aime.

Je ne leur en veux pas bien sûr, mieux, je les comprends!
Parce que dans mes trop rares moments de sérénité
Je ne peux faire autrement que de me rendre compte
Du caractère éreintant à l’excès de mon comportement.
C’est ainsi que certaines présences amies disparaissent!

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

30/07/2014

REMERCIEMENTS 1

au magma présent de l'écriture,

 

REMERCIEMENTS

1

 

Je vous remercie d’avoir su trouver en vous la force

De caractère et la patience nécessaires pour me supporter

Insupportable obtus et réticent comme je suis, hermétique

Et retors à tous les efforts sans cesse déployés à mon égard.

 

Je vous remercie d’être sorti du strict cadre de vos attributions.

D’avoir engagé sans calcul ni restriction votre temps si compté

Pour adopter avec noblesse une attitude profondément humaine.

 

Vous vous êtes impliquée à l’embrasé de mes moments difficiles

Alors que mon ciel ne charriait plus que la plus noire des tempêtes,

Que mon visage se dissolvait dans une nappe d’ombres silencieuses

Et que mon âme alourdie disparaissait dans une noirceur démesurée.

 

Il ne restait plus que la tristesse pour souligner la rareté de mes mots.

Je n’étais plus, c’est vrai, que dépouillement, désespoir et résignation,

Et je ne voyais plus de solution à ma souffrance physique exponentielle

Que dans l’auto-délivrance appliquée sous sa forme la plus extrême.

Celle qui fait ouvrir en grand les portes fragiles de l’anéantissement

Et qui mène sur le chemin de cet ailleurs libérateur d’où nul ne revient.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

15/06/2014

CHIMÈRES EFFONDRÉES

au magma présent de l'écriture,

 

CHIMÈRES EFFONDRÉES

 

Être à l'affût d'un geste, aux aguets d'une attitude,

Qui restituera les lueurs crépusculaires

Dans la reddition des corps et l'amertume des cœurs

Parcourus d'un feu qui refuse de s'éteindre.

 

Mais la dalle des possibles doucement se lézarde,

Et l'obscure et folle terreur d'une fusion des extrêmes

Tisse serré une sorte d'intimité brève et singulière

A cet étourdi désœuvré au bord d'une folie

Déployant la nausée et les frissons.

 

Aux marges incertaines de la convulsion

C'est comme le testament d'un rêve déchu

Qui approche feutré sur la pointe de l'âme.

 

Dans l'incertitude requise au plus près d'une temporalité chaotique

Malgré les chimères effondrées en oripeaux

Exultant l'intenable l'arriéré d'espoir

L’être se nourri encore à la substance explosive de la vie

 

P.MILIQUE

29/12/2013

LE MASQUE OBSCUR 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LE MASQUE OBSCUR

2

 


J’habite alors les rudes contrées de la souffrance, là où la douleur se fait furie,

Avec à l’embrasé des paroxysmes, la peur-panique de flèches exponentielles.

 

Je m’éprouve dans un état déplorable, faible et fragile, passé au laminoir,

Avec, en ces moments où les heures divaguent, l’attitude en exode, modifiée.

Et c’est ainsi qu'enfourchant mon vaisseau fantôme, je ne sais plus me diriger.

Si encore je parvenais à demeurer  indifférent, sourd à la rumeur montante !

Il n’en est rien: je ne sais pas refouler ma souffrance dans l’irrévocable du vide.

 

Alors j’entre dans une noire colère, en guerre ouverte contre mon corps déchu.

Je m’embrase de rage et entreprend dans la violence de lui régler son compte.


Tout m’est souffrance  sans que, engoncé dans ma petitesse, je n’y puisse rien !

FIN

 

P. MILIQUE

20/12/2013

ÉCUME UNIVERSELLE

au magma présent de l'écriture,

 

ÉCUME UNIVERSELLE

 

Aujourd’hui encore, il hésite à en parler.

L’expérience de la mort ne se raconte pas!

 

Dans une sorte de cauchemar hallucinatoire

Proposé par l’insidieux symptôme de l’époque,

Il a assisté, impuissant, à la déchéance

Dans cet instant oppressé d’irréfutable

Où la part la plus noble de l’homme

Rejoint le misérable fulgurant du bestial!

 

Pour tenter de s’extraire de cette écume universelle,

Il a expérimenté toutes sortes de drogues dures

Jusqu’à s’approcher des lèvres accueillantes de l’ultime gouffre!

 

Cette attitude délibérée s’est révélée à lui

Comme la seule chose jamais autant attendue

Et, agriffé au sommet de la falaise qui s’affaisse,

Loin de tout compromis en perspective du néant,

Durant des années-lumière et des microsecondes

Il a convergé, au temps éclair d’un sourire devenu chaud,

Au-devant de la dimension funambule de l’autre.

 

P. MILIQUE

26/11/2013

LE PRÉSENT ASSUJETTI

flamme.jpg

 

 

LE PRÉSENT  ASSUJETTI

 

Il y a cet incontournable systématique et dévalorisé

Qui suscite l'émergence d'une inquiétude légitime

Aux prises avec l'incroyable machinerie d'un destin précaire.

 

C'est le chassé-croisé de deux incompréhension,

Sorte d'incommunicabilité récurrente et avérés

Dérivant vers d'obscures formes violentes

Pour cause de dissociation, de séparation et de rupture.

 

L'attitude est contrainte face au présent assujetti:

Le sentiment amoureux lorsqu'il est vécu comme une épreuve,

Ne peut qu'altérer gravement la possibilité du libre arbitre.

 

Dans la mélancolie doucereuse qui explose en souffrances muettes,

Une ultime interrogation donne corps à cet improbable.

 

Et la déchirure fatale cherche encore au plus vif du tréfonds

A préserver l'infini d'une petite flamme d'être.

 

P.  MILIQUE

15/11/2013

CHIMÈRES EFFONDRÉES

CHIMERE.jpg

 

CHIMÈRES EFFONDRÉES

 

Être à l'affût d'un geste, aux aguets d'une attitude,

Qui restituera les lueurs crépusculaires

Dans la reddition des corps et l'amertume des cœurs

Parcourus d'un feu qui refuse de s'éteindre.

 

Mais la dalle des possibles doucement se lézarde,

Et l'obscure et folle terreur d'une fusion des extrêmes

Tisse serré une sorte d'intimité brève et singulière

A cet étourdi désœuvré au bord d'une folie

Déployant la nausée et les frissons.

 

Aux marges incertaines de la convulsion

C'est comme le testament d'un rêve déchu

Qui approche feutré sur la pointe de l'âme.

 

Dans l'incertitude requise au plus près d'une temporalité chaotique

Malgré les chimères effondrées en oripeaux

Exultant l'intenable l'arriéré d'espoir,

L'être se nourri encore à la substance explosive de la Vie.

 

P. MILIQUE

15/10/2013

DÉSORDRE GÉNÉREUX

utopia.jpg 

 

DÉSORDRE GÉNÉREUX

 

Hanté par la menaçante minéralisation d'une existence

Parcourue d'élans de vie trop éloignés

De ses aspirations initiales

Qui composent la toile de fond génératrice

D'une bouleversante quête d'identité,

Il se glisse sous la peau de masques grimaçants

Pour obtenir d'archaïques changements de visage.

 

Se met alors en place un petit univers

Comme suspendu hors du temps et de l'espace

Qui s'avère un des seuls recours acceptable

Aux appâts provocateurs d'une attitude passée

Dans l'abandon sereine et taciturne de la nuit.

 

C'est une utopie magnifique comme un hurlement d'amour

Que cette fuite du monde platement organisé

Pour un désordre final, généreux et passionné.

 

P. MILIQUE

21/07/2013

L’HOMME ÉTRANGER

FORTIFICATIONS.jpg

 

L’HOMME ÉTRANGER


C’est avec une réelle constance que cela s’impose :

Nous nous préservons au cœur de la beauté charnelle

A laquelle on s’identifie, animale ou végétale,

Pour se soustraire du mieux que l’on peut

A cette humanité cruelle et désincarnée

Dont l’attitude fielleuse nous est étrangère.

 

Pour ce faire, on s’établit un périmètre de protection

Au sein duquel l’atmosphère nous est plus arc-en-ciel.

 

Et cependant, un jour l’inéluctable se produit :

Le monde, absurde et cruel, nous rattrape

Et interpelle à nouveau nos étonnements d’enfants.

 

P. MILIQUE

02/07/2013

PREPARATION DE TAPIS EN TERRE DU TEIDE MARS 2013

(Captation Personnelle)

 

PREPARATION DE TAPIS

EN TERRE DU TEIDE

LA OROTOVA

ÎLE DE TENERIFE

MARS 2013

20/06/2013

LA PARISIENNE LIBEREE : "JE RESPECTE LE PEUPLE GREC"

 

LA PARISIENNE LIBEREE 

"JE RESPECTE LE PEUPLE GREC"

Montage et musique : la Parisienne Libérée


A. TSIPRAS
« On peut comprendre qu’avant les élections il y ait une attitude de chantage qui soit exercée vis-à-vis de la Grèce pour la décourager de voter pour une formation de gauche comme la nôtre. »

F. HOLLANDE
« Moi, je ne veux pas faire pression. [...] Je respecte le peuple grec. [...]
Je ne suis pas un président de la France qui vient dire aux Grecs ce qu’ils ont à faire. Je ne veux pas menacer, parce que je ne crois pas que ce soit la bonne attitude.
Mais autant il est possible – et j’y veillerai, comme président de la France – d’apporter des fonds à la Grèce pour sa croissance, pour l’amélioration de sa situation, autant l’abandon pur et simple du mémorandum serait regardé par beaucoup de participants de la zone Euro comme une rupture.
[...] Moi, je ne veux pas faire pression. [...] Je respecte le peuple grec. [...]
Je n’ai rien à dire qui puisse l’influencer, parce que ce ne serait pas ma conception du rapport avec la Grèce qui est un grand pays, qui est fier et qui n’attend pas d’être dirigé par d’autres que les Grecs.
Donc, ce que je leur demande, c’est d’avoir confiance dans ce que nous pouvons faire ensemble, d’avoir aussi le souci de la vérité, c’est-à-dire de faire le choix qui leur paraîtra le meilleur et s’ils veulent rester dans la zone Euro, eh bien, de savoir que l’Europe leur viendra en soutien parce que c’est nécessaire et qu’en même temps des efforts sont à faire, mais dans la justice.
[...] Moi, je ne veux pas faire pression. [...] Je respecte le peuple grec. [...]
J’ai conscience que les électeurs doivent avoir la pleine souveraineté.
Mais je dois les prévenir, parce que c’est mon devoir, parce que je suis un ami de la Grèce, que si l’impression est donnée que les Grecs veulent s’éloigner des engagements qui ont été pris et abandonner toute la perspective de redressement, alors il y aura des pays dans la zone Euro qui préféreront en terminer avec la présence de la Grèce dans la zone Euro. Donc je préfère le dire parce que c’est le langage de la vérité. Moi, je ne suis pas sur cette position, je suis pour que la Grèce reste dans la zone Euro.
[...] Moi, je ne veux pas faire pression. [...] Je respecte le peuple grec. [...]
Mais les Grecs doivent savoir que cela suppose qu’il y ait une relation de confiance. [...]

- Monsieur le Président, je vous remercie énormément.

- Merci à vous, merci. »

25/01/2013

SE RENCONTRER ENCORE 13

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


SE RENCONTRER ENCORE

13


«Tout à notre dialogue, il m'avait échappé que son attitude, peu à peu, s'était modifiée. Je l'observais quelques instant et me rendis compte que, le regard comme absent, elle ne m'entendait plus. Elle faisait mine d'écouter, certes, mais elle n'entendait plus.

A force de déplacements furtifs, elle s'était subrepticement rapprochée des limites du quai. Une nouvelle rame entrait en station dans le chuintement sifflant feutré de ses pneumatiques. Au moment où je m'approchais d'elle une fois encore, elle porta sa main à son visage et, après une brève hésitation, enleva ses lunettes m'offrant ainsi, pour la première fois, l'image troublante de son regard. Un regard d'un azur soutenu, sincère et passionné. Terriblement déterminé aussi, jusqu'à devenir d'acier. Pendant un court laps de temps, j'ai pu observer la profondeur des ses grands yeux, bleus et étincelants, qui me dévisageaient fixement sans, j'en suis convaincu, la moindre peur naissante. Puis, d'une rotation du corps brusque et saisissante de promptitude, et tout en proférant des paroles que je ne parvins pas à comprendre et qui me resteront à jamais inaccessibles, elle se précipita sur la voie. Sa silhouette disparu comme au ralenti sous le monstre d'acier accompagnée par les hurlements d'effroi d'une foule comme pétrifiée par l'horreur absolue et définitive de l'acte qui venait d'être perpétré là, sous ses yeux. Déjà il était trop tard. Un trop tard irréversible. Mortel.»

(A SUIVRE...)