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22/08/2015

EN ROUTE POUR L'INEXORABLE 5

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

EN ROUTE POUR L'INEXORABLE

5

Le temps densifie le flou où se terrent les souvenirs, et s'applique à corrompre des pans entiers de mémoire, permettant ainsi l'obscène réalité du pire. L'heure est désormais venue de se porter davantage dans l'inusable regret d'un monde en voie d'extinction. Avertis de cette approche, nous intimons, abasourdis, au temps de ne plus faire se lever que des aubes embrasées avant qu'il ne soit trop tard. Celui-ci, espiègle et complice, maquille soudain le soleil de chacun pour faire croire qu'il brille autant qu'avant. Tout cela n'est qu'artifice et poudre au cœur,  car il n'en est rien bien sûr. On a beau se débattre avec frénésie face à cette formulation de l'avenir décidément trop complexe, nous ne pouvons rien faire pour juguler cette extraction de vie lente et quasi minérale du temps. Et, comme un ultime pied de nez à la vie qui maintenant s'égare, s'installe un douloureux consentement. La grande peur, accablante dans chaque fibre à vif de notre chair, se profile l'horrible défaite qu'est de mourir avant d'en avoir terminé.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

14/06/2015

CE N'EST PAS ENCORE L'HEURE OU LE SOIR TOMBE 1

au magma présent de l'écriture,

 

CE N'EST PAS ENCORE L'HEURE OU LE SOIR TOMBE

1

Ce n'est pas encore l'heure où le soir tombe,
C'est au contraire celle qui augmente le vécu.

Il arrive que l'envie s'éprouve prégnantes
A se perdre ainsi en des parenthèses éreintées.
Les jours s'accumulent dans l'indifférence générale,
Tout semble vouloir rester mais tout passe toujours
Tandis que la violence démesurée propre à la réalité
Accable chaque jour davantage le pouls du monde.

Par bonheur, certaines lucioles dans l'âme veillent
Et suggèrent d'user de toutes les ruses du vivant
Pour contrarier ces ans insidieux qui volent le futur.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

28/12/2014

IL COMMENCE A SE FAIRE TARD 1

au magma présent de l'écriture,

 

IL COMMENCE A SE FAIRE TARD

1

On le voit bien que, une fois parvenu à sa presque apogée,
Le jour régresse et se met à tomber, bousculé par le temps.

Il convient désormais de passer les heures en contrebande
Alors que dans la douceur des choses vagit le pulsé du monde
Et que les bribes de conscience n’occultent pas les possibles.

La vie qui prend de l’âge suggère la complicité avec le présent
Dans lequel le feu de l’enfance s’applique à ne pas s’éteindre.

Il commence à se faire tard dans la vie, les connivences s’érodent…
Tandis que, surgi d’on ne sait quel passé, l’avenir perce avec acuité.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

11/12/2014

UN MAL PROVISOIRE 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

UN MAL PROVISOIRE
3

 

De fait, la nostalgie ne secrète qu'un faux problème :

Jamais ne se produira d'essentiel retour

Puisque nul n'est jamais vraiment parti !

 

Il croyait qu'elle avait toujours un coup d'avance.

Désormais, il sait qu'elle induit la fin  du voyage

Encore que, lorsqu'elle parvient à son terme,

La nostalgie n'en est jamais qu'à son début.

Et s'il semble que rien n'est nouveau sous le soleil,

En réalité que, comme à l'accoutumé, tout à changé.

De sorte que, plus que la souffrance de cette acuité-là,

C'est l'ample tristesse d'avoir simplement vécu

Qui remplace la bonne vieille douleur d'attendre.

 

Il ne reste plus qu'à regretter au fil du silence

Les heures surannées où nos larmes coulaient.

(FIN)

 

P. MILIQUE

10/12/2014

UN MAL PROVISOIRE 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

UN MAL PROVISOIRE

2

 

Grisée par les sortilèges de la matière,

Elle redevient mélodie harmonieuse

Quand sonne l'heure du retour à l'unité.

Alors, une fois goûté au remède espéré,

Elle ne désespère plus de parvenir un jour à dissiper les affres de l'absence,

Et, consentant à l'ultime voyage, elle s'affiche telle une promesse de bonheur.

 

Mais, tout comme l'extase est fugace, l'espoir est trompeur.

Et quand le retour tant espéré se révèle décevant,

La déception des retrouvailles forme une humeur noire

Dont nul ne parvient à réprimer les âcres relents de l'amertume.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

29/10/2014

FINALEMENT MORTEL 1

au magma présent de l'écriture,

 

FINALEMENT MORTEL

1



Un carillon fatigué dérange le silence,
Un chat noir glisse dans un rai de lumière
A cette heure incertaine où la nostalgie
Porte de ses pas l'ailleurs d'une vie réduite à peu.

Elle arpente, les yeux tristes, son jardin au crépuscule
Dans l'insondable mélancolie de ceux qui n'ont plus rien,
Désormais aux portes de la solitude et du silence
A la saison grise du dénouement qui fait monter l'angoisse.

Engagée dans l'ultime versant de sa vie, elle fixe le passé,
En attente encore de son fantôme d'amour,
Celui, lointain, qui illumine les photos sépia
D'un regard perdu vers le temps qui reste.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

24/08/2014

FLÂNER SOUS LE BLEU DU CIEL 4

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FLÂNER SOUS LE BLEU DU CIEL

4

 

La matière ne manque pas, la lucidité et son discernement corrosif non plus.

Il y a comme une nécessité vitale à ne plus se préoccuper de la folie des hommes,

Cette folie de chaque instant qui, au demeurant, n'en est de toute évidence pas une.

Il s'agit bien au contraire de beaux moments parfaitement sains et jubilatoires.

Il faut avoir une pleine et entière conscience de la réalité de cet état de fait.

 

L'image est si belle! L'homme, fier face à l’ineffable, flâne sous le bleu du ciel.

Il se montre, une fois n'est pas coutume, attentif aux êtres et à leurs passions.

Il multiplie les connections avec la vie, et à ses heures qui éclaboussent l'horizon.

 

Et, à mettre l'Autre en lumière, il retrouve des facultés qu'il pensait perdues.

Cet Autre essentiel et infini qui sature de sa présence chaque copeau de son existence.

(FIN)

 

P. MILIQUE

23/07/2014

ERREUR CONFUSIONNELLE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

ERREUR CONFUSIONNELLE

2

 

Jamais encore il n'avait reçu en plein cœur pareil cri d'un si bel être!

Comment aurai-il pu ne pas l'aimer?

 

Grâce à elle, le trouble s'est d'un coup installé dans sa vie.

Sa force, son dynamisme et son exceptionnelle beauté font déborder l'ensemble d'une grande douceur dans les rais éperdus de la lumière libérée. Et, au souffle fort du bonheur, s'éprouve le sentiment ensoleillée d'heureuses heures en devenir faites pour l'inaltérable. Ainsi, sans retenue, la vie s'offre au quotidien brûlant et sans trêve de l'amour.

Grâce à elle, le trouble s'est d'un coup installé dans sa vie.

Fatale erreur confusionnelle!

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

05/06/2014

SOUS LA PLAGE, LES PAVES! 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

SOUS LA PLAGE, LES PAVES!

2

 

Car il y a litanie des aspirations ordinaires trop souvent refoulées,

L’âcre répétition des désirs inassouvis par la routine qui les lamine.

Je la sens dériver peu à peu au long d’une nonchalance apathique,

Se décourager et s’enfoncer sans recours dans une lassitude dépressive:

C’est la difficulté du vivre qui tape à son cœur et elle paraît si fragile!

 

Comment parvenir à endiguer l’obstination de ce ressac en furie,

Se satisfaire de ces heures consumées en harmonies discordantes?

Comment accepter une vie de rivières bucoliques devenues torrents,

Une vie où les tensions s’exaspèrent dans une intensité grise et désolée?

 

C’en de tels instants que s’impose, dans une respiration d’éternité,

La salve de lumière poseuse de question sur le sens même de la vie.

(FIN)

 

P. MILIQUE

19/04/2014

VOYAGE INITIATIQUE 2

au magma présent de l'écriture

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

VOYAGE INITIATIQUE

2

 

Dans la paix distendue d'un cœur de nuit, j'aime à la mettre en phrases.

Rien de magistrale non, mais des phrases chargées de la vie des mots

Et il me faut tout de même faire preuve d'une sacrée audace pour cela.

Car le risque lié au retour à la source est là qui guette, tapi dans la plume,

Tout comme celui d'en trop forcer le trait jusqu'à la désolante caricature

D'un homme fragilisé au cœur d'un quotidien qui n'a rien de quotidien.

 

Allusions corrosives et réitérées mettant en scène le monde contemporain?

Humanisme de pacotille qui ne fait qu'entretenir un romantisme d'illusion?

Faible luciole se frayant un chemin dans la noirceur nauséeuse des heures?

 

Et pourtant, toujours les mêmes pensées lancinantes et obsessionnelles

Prenant souvent au fil de l'accessoire la forme lasse de litanies et de clichés,

Improbables boutures d'infini extraites de l'effiloche du trop et du rien

Dans l'instinctive méprise à fixer les vertiges sensibles qui me heurtent.

 

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

24/02/2014

UNE NORIA DE PERSPECTIVES

au magma présent de l'écriture,

 

UNE NORIA DE PERSPECTIVES

 

Je ne suis pas inquiet, j’ai de bonnes vibrations pour toi.

Je sais que tu tant que circulera en toi ces flux d’intensité

Tu seras en mesure de donner forme à tes émotions, à tes désirs.

 

Pour toi le soleil répudiera son abri de nuages temporaires.

Chacune  de tes actions sera comme un jardin que tu cultives,

Et chacune de tes pensées apaisées s’y promènera, flâneuse.

 

Du temps à nouveau libéré fleurira les heures de rires irrépressibles

A chercher de l’ombre pour te protéger du soleil sournois de la raison.

A qui sert-elle lorsqu’on sait et que l’on agit conformément à ce savoir ?

 

Désormais l’à-venir, illuminé de sa noria d’étincelantes perspectives

Aura pour seul objectif d’accéder à cet impalpable bien-être définitif,

 A la source déconcertante riche d’émotions illimitées nommée Bonheur.

 

P. MILIQUE

04/02/2014

A L'APPROCHE DE TOI 2

CARESSES FEMMES.jpg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

A L'APPROCHE DE TOI

2


Ainsi femme aimée, tu es l’exacte et unique qui a submergé le frêle de ma vie.

Tu es si douce à aimer. Jamais je n’ai eu à connaître d’heures plus précieuses

Et à chaque souffle de mon cœur chargé de toi je me sens tissé de tes fibres.

Tu es l’exaltante et inespérée empreinte de lumière poinçonnée sur l’éternité.

 

Lorsqu’un chapitre de l’existence m’isole de toi, c’est  l’obscurité qui s’abat.

La séparation me fragmente. Je m’éloigne de la vie en m’éloignant de toi.

Quand je pense à toi, je pense à une femme débordante d’indispensables.

Vois ce regard attendri que je pose sur toi lorsque mes yeux se caressent à toi.

Écoute ce que chante ma main posée sur toi lors de nos silences arc-en-ciel.

Éprouve mes lèvres glissant de ta joue pour se poser à l’embrasure de ta bouche,

Sur tes lèvres où les miennes fébriles retrouvent, ta douce intensité condensée.

 

Les mots n’ont pas grand pouvoir en de telles circonstances, je t’aime si au-delà.

Ainsi te dire que je t’aime ne suffit pas, la transe réelle tellement beaucoup plus.

Le temps qui passe me rapproche de toi. Me rapproche de nous à l’inéluctable.

(FIN)

 

P. MILIQUE