29/05/2013
FLÈCHES PERDUES
FLÈCHES PERDUES
Il advient souvent que des pensées nostalgiques
Prennent forme et s’alourdissent de pesants regrets.
Par bonheur, demain n’est pas encore pour demain.
Qu’il est donc douloureux de porter en son profond
Cette pénible et embrasée perception de l’invisible
Lorsqu’elle prend la forme incontournable
De demandes ferventes adressées à qui n’est pas là.
Elles sont si débordantes de reproches, si fatiguées,
Qu’elles n’atteignent jamais leur destinée.
Ce sont des flèches vers ce qui d’évidence
Ne peut que se maintenir hors de portée.
Cristaux de pensées projetées dans l’océan,
Retenu et comprimé au profond d’un regard
Fiché dru à l’autre bout de la mémoire.
Quand tu m’embrasseras, le ciel s’embrasera,
Et le flot se partagera devant tant de bonheur.
Il s’inscrira tel du blanc mouvant dans l’infini du ciel,
Aussi léger que l’air dans le bruissant du soir venant.
Et c’est le cœur battant plus fort à l’idée du trésor
Que le lendemain fera son nid aux creux du présent.
P. MILIQUE
09:15 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, flèche, peine perdue, advenir, pensée, nostalgie, prendre forme, alourdir, peser, regret, bonheur, douloureux, porter, tréfonds, pénible, emraser, perception, invisible, incontournable, ferveur, déborder, reproche, fatguer, cristal, océan, comprimer, mémoire, mouvance, le coeur battant, dérouter
27/04/2013
PENSÉE EXSANGUE
PENSÉE EXSANGUE
Ce sont d'imprécises pensées véhiculées par l'imaginaire:
Elle est ce très bel inespéré, ce très noble,
Qui d'absolue tendresse est le ciel et la vie.
Elle ressemble à la bonté espérée en chacun
Et accueille dans sa douceur fluide
Le geste éclairé d'une grâce réconfortante.
Et, dans l'investiture aimante d'un cœur intégral
Naît la majesté invaincue de ce moi-même qu'elle est.
Que serais-je devenu hors de sa présence
Ô mystérieux bonheur que je ne comprends pas?
Je dois me souvenir à chaque infime d'instant
A quel point j'ai eu dans l'âme l'absolu en partage
D'avoir côtoyer le seul rêve que j'ai jamais osé rêver...
A sa place, vide et brûlante désormais,
Ne respire plus que l'espace, exsangue.
P. MILIQUE
09:58 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, pensée, exsangue, imprécis, imprécision, véhiculer, imaginaire, beau, inespéré, noble, noblesse, absolutisme, tendresse, ciel, vie, ressembler, bonté, espérer, accueillir, douceur, fluidité, gestuel, éclairer, grâce, réconfortant, investiture, aimant, coeur, intégral, intégrité, majesté, invaincu, devenir, hor la loi, présence, mystérieux, bonheur, comprendre, souvenir, instant, infime, âme, absolu, partage, avoir, côtoyer, rêve, oser, place, vide
04/04/2013
UN SOURIRE A L'ÂME
UN SOURIRE A L'ÂME
Les routes dessinent un horizon ouvert à d'autres possibles...
C'est un moment singulier, tout éclairé d'une ardeur juvénile
Qui s'adonne à la vie, le sourire à l'âme et la joie lucide.
Le rythme enfle encore en soi et jubile d'inattendu
Faisant jaillir la pensée pour l'accorder à l'essentiel,
Tandis qu'à petites touches subtiles, à peine audibles,
Une persévérance optimiste danse avec les circonstances
Et dilate le temps à venir d'aguicheurs plaisirs renouvelés.
Exaltée par l'énergie sauvage d'une sensible immanence,
Le voilà plus que jamais présent au monde, gagnant magnifique
Quand un cœur caressant amplifie sa juste fascination
Sous les rayons d'un soleil de bonheur étonnamment proche.
Suspendre le temps est un bon moyen d'accéder à son déroulement!
C'est ainsi qu'il valse sur les vestiges ardents de ce qui fut
Dans l'aube, éloquente et lascive de fluidité, d'un autre advenu.
Une ivresse extatique esthétise déjà ce qui demeure mystère inabouti.
P. MILIQUE
09:49 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, sourire, âme, route, dessiner, horizon, ouverture, autorité, possibilité, marrant, singularité, éclairer, ardeur juvénile, s'adonner, joie, lucide, rytme, enfler, enfiler, jubiler, onattendu, faire jaillir, pensée, accorder, essentiel, petitesse, subir, touche, subtil, peiner, audible, persévérance, optimiste, danser, circonstance, dilater le temps, aguicheur, plaisir renouvelé, exalter, énergie, sauvage, sensible, immanence, présent au monde, gagneur, magnificence, coeur, caresse, amplifier, juste au corps
23/03/2013
ITO NAGA, « Je sais que la pensée est par moments comme un fleuve... »
ITO NAGA
« Je sais que la pensée est
par moments comme un fleuve... »
Lu par Léonie Simaga
Poème extrait du recueil Je sais, publié chez Cheyne Editeur
Réalisation : Marguerite Gateau
Prise de son : Olivier Dupré
Montage : Aveline Carmoi
Assistant : Marie Plaçais
Choix des poèmes : Jean-Pierre Jourdain
23:24 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, ito naga, pensée, pensif, moment, fleuve, léonie simaga, extrait du recueil, cheyne éditeur, réalisation, marguerite gâteau, prise de tête, olivier dupré, aveline carmoi, montage, assistance, marie plaçais, jean-pierre jourdain, aveugle, esprit vif, prendre le temps, psychologie, science cognitive, abuser, adage, proposition, inverser
25/02/2013
QUELQUES MOTS DANS UN SOUFFLE 1
QUELQUES MOTS DANS UN SOUFFLE
1
Quelques mots dans un souffle....
Murmures à l'éclat mat nés d'un silence de neige,
Reflets trompeurs harcelant le plombé d'un ciel miné
Éreinté par l'expression des pensées inconfortables issues
D'un océan de silence libérateur du temps présent.
Il arrive à l'absence prolongée de mots
De masquer la violence de sentiments acérés
Et le frémissements impatient des attentes aussi
Susceptibles d'apporter ses heures impossibles,
Une vive montée d'exaspération majeure
Vectrice de désordre supplémentaire certes,
Mais impérieuse dans logique souterraine.
L'Autre, parce que l'absolu ne peut être,
S'égare en intarissables lamentations.
Sa pensée alourdie au magma des secrets
Ne lui concède plus qu'un désir: celui de désirer.
A SUIVRE....
09:58 Publié dans GOUTTES d'ÂME, NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, souffle, motiver, murmure, murmurer, éclat mat, naître, silencieux, neige, reflet, troper, trompeur, harceler, plomber, ciel, miner, éreinter, expression, pensée, incortable, issue, océanique, solence libérateur, temps présent, arriver, absence prolongée, masquer, violence, sntiment, sentimental, acéré, frémissement, impatience, attente, attentif, susceptibilité, apporter, horaire, impossible, vive, montée de lait, exaspération, majeur, majorité, vecteur, désordre, supplémentaire, certitude, impérieux, impératif
21/12/2012
NE PLUS RIEN ATTENDRE
NE PLUS RIEN ATTENDRE
Tout est toujours tellement précaire et incertain!
Il habite, dans l’impossible de l’amour, un horrible hiver inutile
De bras impuissants à serrer sa détresse vive,
Au cœur fusionnel de sa vie qui au temps s’épuise.
Il sait bien qu’elle ne le voit pas,
Et il s’enferme dans une longue nuit,
Une nuit d’instants sans fin d'où les heures sont absentes
Car, ce qui ne peut devenir flamme, il faut le taire.
Misérable et comme noyé dans d’amères eaux invisibles,
Il comprend cette évidence de l’absolu dénuement
De ne plus rien attendre de cet amour qui n’a jamais été,
Tout en vivant l’horreur de le perdre quand même
Tel un fantôme sur la fumée d’une cigarette absente
Avec, ardentes, ces pensées d’elle qui le laissent trop seul.
P. MILIQUE
09:36 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, attente, tel, précaire, incertain, habiter, impossibilité, amour, horrible, hiver, inutile, bras impuissants, serrer, détresse, vivacité, coeur fusionnel, le temps s'épuise, s'enfermer, longueur, nuit, heures absentes, devenir flamme, ilfaut lataire, misérable, noyer, amère, eau, invisible, comprendre, évidence, dénuement absolu, fantôme, fumée, cigarette, absent, ardent, pensée, laisser seul
26/11/2012
FINALEMENT MORTEL
FINALEMENT MORTEL
Un carillon fatigué dérange le silence en attente
Tandis qu'un chat noir glisse dans un rai de lumière
A cette heure incertaine où la nostalgie nomade
Porte de ses pas l'ailleurs d'une vie réduite à peu.
Elle arpente, les yeux tristes, son jardin au crépuscule
Dans l'insondable mélancolie de ceux qui n'ont plus rien,
Désormais aux portes de la solitude et du tranquille
A la saison grise du dénouement qui fait monter l'angoisse.
Engagée dans l'ultime versant de sa vie elle fixe le passé,
En attente encore de son fantôme d'amour,
Celui, lointain, qui illumine les photos sépia
D'un regard perdu vers le temps qui reste.
On la voit souvent s'égarer dans ses pensées,
Traversée de douce tristesse, de désespoirs feutrés,
Et se consumer avec une saisissante dignité, aux aguets
De cette absence têtue qui éloigne la vie des vivants.
De son affection pour l'humble perle une larme furtive
Qui projette au plus profond du cœur la tristesse infinie
De cette déjà longue vie passée, soudain si brève,
Faisant de la mort à venir la compagne de chaque aube.
Les années ont tassé sont corps et froissé son visage,
La peau s'est creusée de rides sur la main qui maintenant tremble.
Les yeux fixent le vide et en appelle au manque dans le vide
Où elle l'évoque, gênée, de cette pudique tendresse
Qui incite à porter une attention toute particulière
A cette vieillesse proposée comme ultime menace,
Comme un dernier combat à livrer a l'orgueil du temps
La nuit où n'en finissent pas de se crisper les rêves.
La vie soumet mais aussi grandit chaque infime de l'instant
Aux longs sanglots des heures qui s'écoulent, finalement mortelles.
P. MILIQUE
09:11 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, mortel, carillon, fatigué, déranger, silence, en attente, chat noir, glisser, rai de lumière, heure, incertitude, nostalgie, nomade, porter, réduit à peu, arpenter, yeux tristes, jardin, crépuscule, insondable, mélancolie, solitude, tranquillité, saison, griserie, dénouement, faire monter l'angoisse, engager, ultime, versant, fixer, passé, fantôme, amour, lointain, photo sépia, regard perdu, le temps qui reste, s'égarer, pensée, traverser, douceur, lélancolie, désespoir, feutré, se consumer, saisissant, dignité
22/11/2012
QUESTIONNEMENT
QUESTIONNEMENT
Posture d'emblée relaxante
Et concentration rassemblée
Face au feu ou devant l'eau!
Ignorance obscure et aveugle,
Impuissance tenace de la pensée.
Est-ce réellement aussi dérisoire?
Poser la question vient à l'annuler.
P. MILIQUE
09:42 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, questionnement, posture, d'emblée, relaxant, concentration, rassembler, face au feu, astéroïde, devancer, eau, ignorance, obscurité, aveugle, impuissance, ténacité, pensée, réalité, dérisoire, poser une question, questionner, annuler, réponse, faire un voeu
11/11/2012
AILES D'ÉPHÉMÈRES
AILES D'ÉPHÉMÈRES
Quand le langage hésite, incertain dans le temps,
Que la phrase reste en suspend, et nous avec
Pour glisser dans un mystérieux monde parallèle,
Parallèle à la vie, parallèle à la mort...
Les ressassements ne suffisent désormais plus
Dans l'étonnement durable d'un flou non-maîtrisé
Qui donne, comme fier, sa langue en spectacle.
Lorsque vient l'attendu de nouvelles pensées,
Il est urgent d'ouvrir la fenêtre au chapitre des joies
Et de donner raison à ces oiseaux ailés d'éphémères...
Qu'ils lèvent une poussière d'or extrêmement légère
Nimbée du halo lumineux, exaltée de vie d'éclats de rires
Comme ces chants d'amour oubliés aux ferveurs extrêmes.
P. MILIQUE
09:21 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, ailes, éphémère, langage, hésitation, incertitude, intemporel, phrase, rester en suspension, glisser, mystérieux, monde parallèle, vie, mort, ressassements, suffisance, étonnement, développement durable, filouterie, flou, maîtrise, fierté, se donner en spectacle, attendre, nouveauté, pensée, urgent, ouvrir la fenêtre, chapitre, joie, donner raison, oiseau, se lever, poussière d'or, extrémité, légèreté, nimber, halo lumineux, exaltation, vivacité, éclat de rire, chant d'amour, oublier, ferveur
08/10/2012
LES SOURIRES DE LA LUNE
LES SOURIRES DE LA LUNE
Elle danse,
Bonheur suspendu dans le sang noir de la nuit.
Son visage est d'un puissant lumineux.
Et son sourire, son sourire!...
Elle est là
Dans son cadre de tolérance et d'harmonie
Comme une perfection dédiée à l'immobile.
Quelle rencontre inespérée se traduit là
En cette beauté sublime qui poursuit, indifférente,
Sa sensuelle promenade étonnamment vagabonde,
Celle qui la définit en croisière exacte et impassible.
La pénombre qui l'enserre exacerbe sa présence!
Et sa frimousse souriante, tellement souriante...
L'homme, au clair d'insomniaques nuits
Et dans un soudain besoin de flânerie intérieure,
A simplement à lever le regard pour y puiser
L'incroyable plénitude existentielle propagée,
Et s'offrir le luxe d'une luxuriante exultation.
Il sait d'expérience que la formidable force d'attraction
De cette belle gracieuse a le pouvoir de repousser,
Dans les zones les plus reculées des ténèbres caressantes
La perturbante mais séduisante tentation du vide.
Il sait aussi, parce qu'ébloui, se dissoudre à tout coup
Dans l'obsédante présence de ce concentré d'éternité
A l'épicurienne et frémissante profondeur
Où il s'autorisera à laisser papillonner ses phantasmes.
Lorsqu'il est tourmenté par la plus intense des nostalgies,
Il sait également trouver dans ses marges alentours,
Créature fascinante et complice aux affinités secrètes,
Une sorte de simplicité apaisante, régénérante.
Ainsi qu'un sourire tout de force et d'indolence!
Parce que son sourire, son sourire...
Et, sous toute la candeur apparente,
Il y a cette continuelle douceur,
Cette chaude intimité,
Et aussi une vraie chaleur humaine
Où scintillent des petites merveilles de sensibilité.
Improbables pépites qui fleurent bon la tendresse
Et la générosité qui l'affranchissent, provisoirement,
De sortes de pensées aux reflets crépusculaires.
C'est ainsi que loin de toute agitation bruyante et parasite,
Elle offre avec une noble application le plus précieux des silences.
Celui d'un moment innocent issu de nulle part, rare et poétique
Passé dans un souffle accéléré en sa délicate compagnie.
En compagnie de son sourire aussi,
Irréel de transparence diaphane:
Lunaire!...
P. MILIQUE
09:44 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, agitation bruyante, parasiter, offrir, noblesse, application, préciosité, silence, moment innocent, issu de nulle part, rareté, poétique, passer dans un souffle accélération, délicate compagnie, irréalité, transparence diaphane, lunaire, candeur apparente, continuité, douceur, chaude intimité, véracité, chaleur humaine, scintiller, merveille de sensibilité, improbable, pépite, fleurer bon la tendresse, générosité, affranchir, provisoire, pensée, reflet crépusculaire
12/07/2012
UN BONHEUR FASCINANT
A MA JOSS QUI SAIT....
UN BONHEUR FASCINANT
La vie est remplie de choses redoutables...
Je sollicite donc tous les pouvoirs des mots
Poussé par l'obsédant souci de me connaître....
Me reconnaître,
En m'imposant la règle d'une authenticité absolue
Pour m'affranchir des mes démêlés intimes avec le réel.
Mais quel bonheur fascinant, quand un
Jour moyen éclot.
Avec toujours cette conscience en désordre
Qui cherche à en découdre d'abord avec elle-même.
Atermoiement dérisoires de la pensée
Me dépossédant avec obstination des fils obscurs de la vie.
Sentiment d'étrangeté. Malsaine nostalgie.
Mais quel bonheur fascinant, quand un
Jour moyen éclot.
Dans mon cœur ruissellent des angoisses plus que secrètes.
Mais je les sais travaillées, ciselées
Jusqu'à atteindre la précision ultime d'une hallucination.
Le cauchemar surgit à la marge de chaque instant,
Le temps vacille, devient diaphane, puis s'efface.
Mais quel bonheur fascinant, quand un
Jour moyen éclot.
Hanté par le souvenir d'êtres aimés désormais improbables,
Je tente de découvrir l'unique point de surie
Tapi en ces tanières où je souffre sans recours,
M'abîmant dans ce désespoir accueillant
Le seul qui s'offre à moi sans l'aide de personne.
Mais quel bonheur fascinant, quand un
Jour moyen éclot.
Dans cet espace envoûtant, l'impasse est totale
Qui me pousse aux horreurs pour braver l'épouvante.
Je dois expulser de moi les faux sentiments,
Les souvenirs initiés au vitriol
D'une impudique désinvolture teintée de mépris.
Paroles bizarre et furieuse d'un fou vomi de son enfer.
Mais quel bonheur fascinant, quand un
Jour moyen éclot.
Il y a pourtant la radieuse quête
De joie, d'amour et de sagesse.
Il y a la confusion des mots chuchotés de velours,
Craquants de malice et de tendresse assumée.
Il y a l'étonnant regard qui accentue le mystère
Des lueurs embrumées par la mélancolie des vies étouffées.
L'amour parfois s'autorise des éclipses.
On l'éprouve alors vide, froid... glacial.
Mais lorsque l'on sait à quelle majesté l'offrir
Il se fait chaleur, flamboyance... incandescence.
Alors,
Mais quel bonheur fascinant, quand un
Jour moyen éclot.
P. MILIQUE
05:39 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, joss, vie pleine, chose redoutable, solliciter le pouvoir, le pouvoir des mots, pousser, obsédant, souci de se connaître, se reconnaître, imposer la règle, authenticité, absolu, s'affranchir, démêlés intimes, réel, la conscience en désordre, chercher à en découdre, en découdre d'abord avec soi-même, atermoiement dérisoire, pensée, déposséder, obstination, les fils obscurs de la vie, sentiment d'étrangeté, malsaine nostalgie, le coeur ruisselant, angoisse secrète, travaillées, ciselées, atteindre la précision ultime, hallucination, cauchemar, surgir de l'instant, ultimatum, à la marge de chaque instant, le temps vacille, devenir diaphane, s'effacer
07/07/2012
L'HOMME ECARTELE
L'HOMME ECARTELE
Présente au vif de ses pensées, de ses hésitations,
De ses renoncements peut-être,
S'exprime la solitude douloureuse
D'un combat acharné contre la maladie
Qui renvoie brutalement l'homme,
A nouveau écartelé,
A son refus viscéral de la mort.
A son désespoir aussi...
Il déplace le regard pour tracé les contours
Des ombres portées par une image absente,
Et s'éprouve à l'extrême inconfort
D'être confronté à la violence du réel.
Alors s'impose cette évidence enfin révélée:
Il convient de fuir la compréhension laxiste
De la bêtise ordinaire et de la lâcheté!
Ne plus aménager le quelconque des uns et des autres,
De ceux qui ne sont que cruauté
Ou indifférence, ou les deux à la fois.
Faire contrepoint systématique
Au cynisme méprisant des uns
Et à l'irresponsabilité honteuse des autres!
Enfin, dans la frénésie aux multiples facettes
D'un rêve initialement truqué,
En appeler au fou-rire intérieur
De l'adulte face au grotesque affiché,
Ainsi qu'au rire clair et simple
D'un enfant porteur d'insolence salvatrice...
P. MILIQUE
05:56 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, homme écartelé, présenter, vif, pensée, hésitation, renoncement, exprimer, solitude, douleur, combat acharné contre la maladie, renvoyer, brutalité, humanité, écarteler, refus viscéral, mort, désespoir, déplacer, regard, tracer les contours, ombre portée, imagerie, absence, éprouver, extrême, inconfort, confrontation, la violence du réel, imposition, évidence, révélation, convenance, fuite, compréhension, laxisme, bêtise ordinaire, lâcheté, aménagement, quelconque, cruauté, indifférence, contrepoint, systématique, cynisme, mépris, irresponsable, honteux, frénésie, multiplicité