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23/08/2014

FLÂNER SOUS LE BLEU DU CIEL 3

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FLÂNER SOUS LE BLEU DU CIEL

3

 

Il y a ce brusque manque d'air. Il faut prendre sa respiration.

Respirer mieux. Respirer plus amplement, avec une délectation.

Parce que la vie, cela tombe sous le sens, mérite beaucoup mieux.

 

 

Pour ce qui est de la manière, il n'y a qu'à la considérer riche,

Somptueuse et ostentatoire, sans concession aucune à l'air du temps,

Et lui offrir le possible d'une valse tournoyante de l'innocence de vivre.

Tout se joue dans le même temps, s’épanouit dans le même mouvement.

Il faut se montrer, tout comme elle, aussi espiègle qu’encombré de folie,

Et, avec tout l'humilité dont on dispose, procéder par accumulation

Avant de décocher une flèche brûlante et incroyable de perspicacité

Qui, inévitablement, atteindra la cible d'une lecture ouvragée du présent.

Il convient aussi de penser la mise en avant de l'affirmation de sa lucidité

Et de sa liberté face à l'aliénation de ce monde de moins en moins humain

Afin que, même au plus ténébreux du sombre, maintenir, même à peine,

Ce possible qui parfois atteint à ce degré d'intensité qui coupe le souffle.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

02/08/2014

CONCISION FRAGMENTAIRE 34

concision fragmentaire.jpg

 

CONCISION FRAGMENTAIRE

34

 

Nager à contre-temps dans sa cave sourde et muette

Et, le temps d’un soupir, distraire ses forces faibles

A l’extrême des capacités actives et pensantes.

 

P. MILIQUE

18/07/2014

UN VOYAGE PARTAGE 4

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

UN VOYAGE PARTAGE

4

 

Cette femme est magnifique et fondamentale qui l'enjoint, dans le partage

D'un singulier voyage, à ne toujours extraire que l'essentiel d'un émerveillement

Toujours éprouvé, dans l'intense douceur veloutée de la dimension humaine

L'âme ardente et embrasée comme un poème de brûlures à jamais torche vive.

 

S'il lui était donné de savoir un jour écrire des histoires,

Il aimerait que cela se fasse sous forme de conte moderne.

Ce serait un joli trait de fraîcheur disposer avec générosité

Sur l'aube inspirée et sans limite des nombreux jours à venir.

Auprès d'elle il se remettrait, sans compter, tant aux arcs-en-ciel

Qu'aux moineaux virevoltants au-dessus d'un paysage champêtre,

Définitivement convaincu qu'à deux il est plus aisé d'être quelqu'un.

(FIN)

 

P. MILIQUE

07/03/2014

IL PLEUT DES REGARDS SOURDS

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IL PLEUT DES REGARDS SOURDS

 

Dans l'incessant travail de mon non-être,

Les éléments mouvants du cauchemar dérivent.

 

Visions tumultueuses et prémonitoires

Jusqu'à perdre toute trace de vraisemblance.

 

A l'intime de ce lourd martèlement de l'âme,

Perlent sur mon cœur des quartz de vie.

 

Sur le pavé en jachère une flamme s'envole

Et, aux vibrations immédiates de la sensibilité,

La lumière indécise ternit la fraîcheur.

 

Le silence est trop dense,

Il pleut des regards sourds.

Et chaque goutte de cette pluie d'automne

Chaque feuille qui tombe est l'une de mes larmes

Dans cet océan de plénitude dévastée

Maintenant que nous ne savons plus

Qui de nous deux est l'autre !

 

Alors, dans l'écho assourdissant de ce murmure,

J'entends nos corps frissonner de nos plaies...

 

Il pleut dès que je ne t'aime plus,

Redis-moi les mots qui brûlent,

Je suis si vieux de toi mon amour !

Obligeons, dans l'éperdue recherche des traits perdus,

L'incandescent soleil à redevenir jaloux de notre secret !

 

P. MILIQUE

28/12/2013

PAPILLONS NOIRS

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PAPILLONS NOIRS

 

Tenté de dire que ce sont ces existences-là

Qui recèlent nombre de drames modestes et de furtives joies.

 

Souvent dans la douleur, la solitude s'affiche menaçante

A l'écoute du fracas des vagues intérieures.

 

Au fil d'un ressac d'expériences insatisfaites,

La mélancolie fond parfois sur nous à l'improviste,

Apparaissant comme un bloc de météorite brûlé

Susceptible de disloquer à tout moment l'ordonnancement des choses.

 

Mû par une horlogerie complexe et mystérieuse,

Rien ne peut devenir plus abstrait qu'un avenir

Présent partout, et cependant visible nulle part.

Dès lors, il ne reste plus qu'a devenir cet exilé volontaire

Cherchant refuge hors la marche prévisible du monde.

 

Vivre, c'est comme nager ensemble dans l'immanence

Sans possibilité aucune de partager l'éclat de l'impartageable.

 

Quelle ombre dans le demi-jour d'un destin aussi fascinant

Pourrait mieux expliquer à l'infime de l'instant

L'extraordinaire prolifération de papillons noirs

Aux ailes diaphanes craquelées de mort pressentie.

 

P. MILIQUE

26/12/2013

DANS LA CHAIR DE SES RÊVES

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DANS LA CHAIR DE SES RÊVES

 

 

Sous l'effet d'une grandissante inquiétude,

La tenaille de la peau se fait plus mordante encore.

 

Abandonné à sa propre inquiétude,

Il flotte dans ce temps au mouvement énergique et lent

Qui, à trop l'éloigner du vrai et du sensible,

Lui procure le délectable tourment

D'une conscience prête à franchir l'irrévocable.

 

Les spéculations abstraites qui échappent à la maîtrise

Intériorisée de l'irréversible passion

Et de désir inachevé, sources de tant de voluptés,

Génèrent l'agitation hors-contrôle de son esprit en détresse.

 

S'installe alors la fête perpétuelle d'un présent

Marqué à jamais dans la chair de ses rêves

Pour avoir choisi la brûlure de ce moment précis

Comme naissance impromptue à de nouvelles beautés.

 

 

P. MILIQUE

25/11/2013

UN BAISER DE SPLEENS INQUIETS

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UN BAISER DE SPLEENS INQUIETS


Elle a la voix douce et chantante,
Un sourire hardi en ses yeux troublants
Et un goût sans répit pour les tendres caresses.

La foudre un jour est tombée sur moi au contact de ses lèvres,

Baiser magma sur le chemin de mémoire,
Transformant mon repaire de calme triste
En lieu oublié de musique ensoleillée.

Et comme rien de moi ne se refuse à l’aimer irréparablement,
J’arpente les profondeurs trop vraie et trop fausses aussi de nuits
Éclatées aux arêtes secrètes de spleens inquiets.

Parce que lorsqu’elle n’est pas là
Je suis comme séparé de moi,

Dissocié par la vive carence

De ce baiser magma sur le chemin de ma mémoire.

Et malgré le battement passionnel
De l’onde brûlante du sang qui me porte,
Je ne me parle plus…
Je me renonce en elle !

P. MILIQUE

 

21/11/2013

LA PROMESSE D'UN FUTUR ÉCLATÉ

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Caricature de René Schickele par Ludwig Meidner en 1913.promesse,fi

 

LA PROMESSE D'UN FUTUR ÉCLATÉ

C'est quoi un homme qui écrit avec son sang ?
C'est d'abord un homme qui souffre,
Et puis qui cherche aussi.

Qui fuit la lenteur des jours,
Meurtri de désirs désespérés
Et d'attentes muettes.
Absurdement.

Il se consume en confessions
Brûlantes et douloureuses
Comme autant de feux
Trop longs à s'éteindre.

L'expérience déjà lui a dit
Quelle farce pitoyable est la vie.
Alors, dans le silence insolent
Et solitaire de certaines nuits,
Il part, désabusé un peu,
A la rencontre problématique
D'un univers fugitif.

Beaucoup de persévérance
Dans ses mots charbons,
Des mots qui, nourris d'inéluctable,
Se teintent de brume, d'ombre et d'opaque.
Les mots d'une aube incertaine
Qui ne se lève jamais.
Sauf sur la promesse d'un futur éclaté...

Un homme qui écrit avec son sang,
C'est un homme qui restitue sa douleur.
Un autodidacte obscène et absolu
Qui délivre sa prose de survivant
Où le rire désincarné s'étouffe aussitôt, mort-né,
Tel celui, malsain, d'un aliéné
Dont l'esprit déchiré laisse périr les couleurs.


P. MILIQUE

 

LE RIRE CLAQUE COMME UNE GIFLE...

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Œuvredu "peintre de l'extrême":IBARA

 

LE RIRE CLAQUE COMME UNE GIFLE...


Le rire claque comme une gifle...
Et relègue tous mes codes si rigidement définis
Au rang d'accessoires désuets.

Je suis homme de soleil et de nuit.
Je suis homme limité,
Repoussant aveuglément l'échéance
Au-delà des bornes du possible
Sans jamais atteindre les lieux extrêmes de l'excès.
Balancement perpétuel entre ombre et lumière.
Refus et embrasement.
Avec la capacité quand même
De percevoir à nouveau l'amitié du temps.

Le rire claque comme une gifle...
Dans l'impalpable hésitation de l'absence.
C'est toujours une souffrance sans nom
Que de vivre dans l'appréhension de ses faiblesses,
De chercher des étincelles entre les mots
Dans l'irrémédiable conscience de leurs mystères.
Et croire en leur pouvoir total
Au moment où ils favorisent l'irruption du merveilleux,
Et qu'ils deviennent simplement colporteurs de bonheur,
Diffuseurs d'incendies
Dans l'évidence d'un feu qui couve sous la glace,
Le regard fixé sur la ligne céruléenne de ma rêverie.

Le rire claque comme une gifle...
Et c'est la décomposition progressive
D'un destin pourtant librement assumé.
Le poids de la déchéance me prive
Des délices jouissifs du repentir.
Ma difficulté d'être séjourne dans un vide central,
Parangon de mes ombres d'antan,
Et je sombre dans le drame prédateur de mes illusions
Au sein de mon désespoir,
Dans l'impossible reconquête
Des paradis de l'enfance et de l'innocence perdues.

Le rire claque comme une gifle...
Brûlure incroyablement douloureuse.


P. MILIQUE

17/08/2013

UN BAISER DE SPLEENS INQUIETS

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UN BAISER DE SPLEENS INQUIETS


Elle a la voix douce et chantante,
Un sourire hardi en ses yeux troublants
Et un goût sans répit pour les tendres caresses.

La foudre un jour est tombée sur moi au contact de ses lèvres,

Baiser magma sur le chemin de mémoire,
Transformant mon repaire de calme triste
En un lieu oublié de musique ensoleillée.

Et comme rien de moi ne se refuse à l’aimer jusqu'à l'irréparable,
J’arpente les profondeurs trop vraies et trop fausses aussi de nuits
Désintégrées aux arêtes secrètes de spleens inquiets.

Parce que lorsqu’elle n’est pas là
Je suis comme séparé de moi,

Dissocié par la vive carence

De ce baiser magma sur le chemin de ma mémoire.

 

Et malgré le battement pulsionnel

De l’onde brûlante du sang qui me porte,

Je ne me parle plus…

Je me renonce en elle !

 

P. MILIQUE

13/07/2013

DAMIEN SAEZ: "JEUNESSE LEVE-TOI"

 

DAMIEN SAEZ

"JEUNESSE LEVE-TOI"

 

Clip de "Jeunesse lève-toi".
Réalisé par Damien Saez et Régis Fourrer.
Texte et musique : Damien Saez.
Editions 16 Art © 2008.

25/06/2013

QUÊTE

COEUR GONFLE DE CHAGRIN.jpg

 

QUÊTE

 

Liens mystérieux offerts par la force de l’amour

Et le tourbillon de la passion.

 

Ce sont d’acérées flèches de lumière qui chatoient

Et embrasent le présent de leur brûlure.

 

Amour incommensurable qui incendie les jours 

Et les nuits de sa carmine traînée de lave.

 

Comment davantage contenir en son tréfonds secret

L’intolérable sentiment d’absence qui n’abdique jamais ?

Est-il vraiment possible de vivre encore

Avec un cœur aussi gonflé de séparation prolongée ?

 

P.  MILIQUE