21/06/2014
UNE LEÇON A RETENIR
UNE LEÇON A RETENIR
Je n'ai pas de mots, je n'en cherche pas,
Jamais je ne parviendrai à formuler ceux
Capables de dire la réalité du cauchemar.
Folle extravagance des circonstances.
Amplitude du chagrin, du triste désarroi.
Jours tourmentés d'étranges fogs intimes.
Expérience déstabilisante à l'odeur forte.
Et ce faisant, l'impératif naissant du refus,
Tant viscéral qu'intellectuel, de l'inconcevable.
Seule la souffrance psychique permet d'explorer
Le tréfonds relâché d'aussi humaines exaltations.
P. MILIQUE
10:02 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, leçon, retenir, mot, chercher, jumping, provenance, formuler, formulation, capacité, dir, réaliser, cauchemar, folie, extravagance, circonstance, amplitude, chagrin, tristesse, désarroi, journalier, tourment;étrange, fog, intime, expérimenter, déstabilisant, odeur forte, faseur d'anges, impératif, naissance, refus, viscéral, intellectuel, inconcevable, souffrance, psychisme, permission, explorer, tréfonds, relacher, relachement, humain, exultation
12/03/2014
DOULEUR D'AIMER 3
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
DOULEUR D'AIMER
3
Il sait maintenant concevoir pour elle l'ivresse d'un amour perdu.
Un amour aux yeux serrés, sur fond de passion incestueuse
Qui adoucit les blessures d'un passé exprimant sa vulnérabilité.
Le bonheur a de tout temps eu partie liée avec le chagrin.
En devenant diaphane au fil du temps, il est devenu éphémère
Même quand il est, croit-on, bien construit et solidement étayé.
Un jour, il ne peut éviter de mourir de ce trop-plein d'évidences.
Toutes les frêles certitudes patiemment élaborées en cours de vie
Volent en éclats et ne proposent plus que le froid glacial du crépuscule.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:34 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, maintenance;écriture, concevoir, ivresse, amour perdu, yeux, serrer, fond, passion, incestueux, adoucir, blessure, passéiste, exprimer, vulnérabilité, bonheur, tempête, partie liée, chagrin, devenir, diaphane, au fil du temps, éphémère, croire, construire, solidité, étayer, jour, éviter, mourir, trop-plein, évidence, frêle, certitude, patience, élaborer, encours de vie, voler en éclats, proposer, froid glacial, crépuscule
16/02/2014
MARIA GABRIELA LANSOL: "JE L'AI REGARDÉE EN FACE..." POEME XXI
MARIA GABRIELA LANSOL
POÈME XXI
(Poème sans titre, il s'agit des premiers mots)
Lecture par VÉRONIQUE VELLA
Références:
in"Le jeu de la liberté de l’âme" deMaria Gabriela Llansol
Traduit du portugais par CRISTINA ISABEL DE MELO
© Pagine d’arte 2009
Poèmes choisis par Lorette Nobécourt
Prise de son : Djaisan Taouss
Montage: Anne-Laure Chanel
05:57 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, maria gabriela lansol, lisbonne, regarder en face, sous-titrage, s'agiter, lecture, véronique vella, référence, le jeu de la liverté de l'âme, critina isabel de melo, pagination, lorette nobécourt, djaisan taouss, anne-laure chanel, diagonale, souffle chaud, parapluie, ruisseler, inachevé, egard perdu, noyer, orage, soleil, pleuvoir, rouillé, agitation, chialer, songeur, sécher, incertitude, habitude, chagrin, pépin, abriter
13/01/2014
ACCEPTER L’ÉPHÉMÈRE 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
ACCEPTER L’ÉPHÉMÈRE
2
Et on le retrouve abattu par l'infinie tristesse et traumatisé par l'exploration éreintante et incessante des territoires jusque-là obscurs et inconnus de sa nuit intérieure.
Tout son jeune univers a subitement basculé. Ses certitudes ont vacillé. Désormais, il doit affronter le vide moral, le manque de perspectives, l'omniprésence de l'inacceptable, l'horreur répulsive des faits avérés. Il se sent tellement abandonné, tellement vulnérable face à cette réalité impossible à modifier. La blessure est profonde. Terriblement profonde. Trop peut-être !
Parce que l'absence de l'absente lui est insoutenable et que cela le dessèche encore et encore.
Parviendra-t-il un jour à sublimer son chagrin ?
Le voilà, lui que j'ai aidé à grandir, devenu lui aussi un écorché de la vie.
Il sait désormais que certaines circonstances peuvent anéantir la beauté des êtres et faire saigner le bleu de n'importe quel ciel.
Mais, existe-t-il une autre alternative sur cette terre que d'accepter l'éphémère ?
(FIN)
P. MILIQUE
09:10 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, retrouver, abattre, infini, tristesse, traumatisme, traumatiser, exploration, éreinter, incessant, territoire, obscurcir, inconnu, nuit intérieure, jeunesse, universel, subir, basculer, certifier, certificat, vaciller, déordonné, affronter, vide, vider, morale, manque de perspectives, omniprésence, inacceptable, horreur, répulsif, réalité, impossible, modification, notification, blessure, profondeur, terrible, absentéisme, insoutenable, dessècher, parvenir, sublimer, chagrin, aider, grandir, écorché de la vie, circonstance, pouvoir, passation
15/12/2013
AU CHAGRIN SANS PITIÉ SHIT ET BARBUS: BIENVENUE EN ZONZON « CHAUDE AMBIANCE AU MACUMBA »
AU CHAGRIN SANS PITIÉ
SHIT ET BARBUS: BIENVENUE EN ZONZON
(6’13’’)
« CHAUDE AMBIANCE AU MACUMBA »
En prison il y a du shit, des barbus et des longues peines de cœur. Thierry Pelletier le raconte avec humour et sans pitié, on y est, c'est la classe.
Rocker bolchevique, Thierry Pelletier a un cœur gros comme ça et la plume qui va avec. Nouvelles inédites à savourer "les deux pieds dans la France".
Enregistrement : octobre 13
Réalisation : Charlie Marcelet
Texte & voix : Thierry Pelletier
01:02 Publié dans SONARTE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, chagrin, pitié, shit, barbu, bienvenue, prison, chaude ambiance, macumba, thierry pelletier, prisonnier, fumer du shit, longue peine, peine de coeur, raconter, humour, humoristique, la classe, rocker, bolchévique, un coeur gros comme ça, plume, nouvelle, inédit, savourer, gourmandise, sauter à pieds joints, franchouillard, charlie marcelet
24/11/2013
UNE HISTOIRE D'AMOUR GÂCHÉE
UNE HISTOIRE D'AMOUR GÂCHÉE
C'est une histoire d'amour gâchée par les circonstances.
Par l'intervention du hasard.
Cette femme aux yeux de glace a désormais le regard vide.
Pour lui, elle était un chemin illuminé dans sa nuit.
Elle savait colorer de lumière la plus noire de ses journées,
Sûre d'elle dans sa fragilité.
Ce qui les a rapprochés est aussi ce qui les a séparés,
A force de partager un univers peuplé de semblables tellement différents.
Parce que l'harmonie des contraires, peut-être, n'existe pas.
Ou alors quand gravée dans le bref,
Les cœurs battent une mauvaise chamade.
C'est l'insupportable désamour.
Tout se noie dans l'usure d'un temps que personne se sait dompter.
Les voilà condamnés à se déchirer aux pointes acérées
D'une douloureuse ronde d'amour et de haine.
Maintenant, sa mémoire est encombrée
Par les souvenirs pénibles des divergences et des brouilles.
Et puis les non-dits aussi,
Qui aggravent tout jusqu'à rendre plus sombres encore
Les couleurs de ces instants pétrifiés.
Alors désormais, il lui faut accepter l'inéluctable.
Il est confronté à l'intense douleur d'une insoutenable séparation.
Comment ne pas être submergé
Par le chaos dévastateur
De toute cette détresse ?
Et toute cette honte qu'il lui faut surmonter pour exister encore.
Il ne promène plus qu'une ombre déchue.
Celle de sa passion meurtrie.
Et il s'applique à ne plus vivre qu'au travers de l'absente.
Mais le chagrin lui, est si présent,
Qu'il ne sait plus que pleurer de ne plus pouvoir l'embrasser,
Ne serait-ce que du regard.
P. MILIQUE
|
05:14 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hasard, fragilité, harmonie, chamade, désamour, usure, déchirement, douleur, amour, haine, mémoire, insoutenable, séparation, chaos, dévastateur, souvenir, divergence, détresse, honte, ombre, passion, meurtre, absence, chagrin, pleurer, embrasser, histoire d'amour, gacher, circonstance, intervention, femme, yeux, glaciation, désormais, regard vide, chemin, illumination, nuit, savoir, coloration, lumière, noir, journée, fragiliser, rapprocher, séparer, divorce, partager
23/11/2013
UN DÉCHIRANT SOLEIL NOIR
UN DÉCHIRANT SOLEIL NOIR
Lorsqu’il ne reste plus rien pour colmater
Les brèches de l’existence et compenser le désert de jours,
S’impose alors comme unique alternative
La fréquentation ambiguë des couches épaisses de la nuit.
Dans ces nuits de désespérance
La mélancolie est là, insidieuse,
Prompte à ouvrir en grand les bras
De ses larges zones dépressives,
A l’intérieur desquelles existe le sentiment diffus
D’une terrible méprise qui,
Au cœur de cauchemars mouvants,
Nous laisse vacillants au bord du gouffre.
C’est une situation extrême
Qui nous rend incapable d’ordonner notre pensée,
De retrouver l’improbable sérénité.
Avec l’affreuse sensation d’un cœur qui rétrécit,
Et s’assèche d’une vie qui crève en silence
Dans l’oubli d’un perpétuel naufrage.
Emmurés dans la solitude et le chagrin,
On se perd dans des brumes de détresse
Jusqu’à souhaiter être suffisamment lâche
Pour plonger de manière délibérée dans le néant,
Afin de nous immerger dans les affres du vide
Et y rencontrer le calme mérité d’un apaisement sensoriel.
Enfin !
L’abîme, dans certaines conditions,
Est peut-être un réel moment d’hypnose.
C’est en tout cas un déchirant soleil noir,
Un pur fragment d’angoisse.
De tels abysses de tristesse peuvent-ils vraiment exister ?
Oui !
Mais c’est inacceptable…
P. MILIQUE
12:25 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : existence, ambigu, désespoir, mélancolie, dépressif, mépris, cauchemar, vaciller, gouffre, extrême, crever, naufrage, solitude, chagrin, détresse, néant, abîme, hypnose, fragment, angoisse, abysses, colmatage, brèche, comenser, compensation, désertique, désertifier, s'imposer, alternative, fréquentation, fréquenter, ambiguïté, coucherie, épaissir, désespérence, insidieux, promptitude, ouverture, bras, largesse, zone, à l'intérieur, sentiment, diffus, diffuser, terrible, méprisable
17/10/2013
MÉMOIRE SUSPECTE
Vincent Van Gogh
MÉMOIRE SUSPECTE
Tout entier dans le palpable de ce qu'il a perdu,
Une ombre chagrine et tenace comble ses jours,
Qui le tourmente de réminiscences heureuses.
Immergé sans échappatoire dans le brouillard
De la longue agonie qu'est la survie d'un amour défunt,
S'excède l'impossible expiation d'une culpabilité sans fin.
La nuit qui tombe sur cet interminable crépuscule
N'est pas une délivrance : elle a toujours été là !
Encalminé dans une minérale solitude
Il ne cesse d'espérer que se rompe soudain la digue.
Malgré cela, il s'acharne à réparer l'avarie de ses souvenirs,
Pour qu'apparaissent comme des fanaux démonstratifs,
Les pétales veloutés d'une fleur de coquelicot
Scintillant à nouveau dans les brumes
De sa mémoire suspecte et mélancolique.
P. MILIQUE
17:55 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mémoire, chagrin, tourment, agonie, amour, défunt, culpabilité, crépuscule, délivrance, solitude, avarie, souvenirs, suspect, mélancolique, vincent van gogh, mémoriser, suspecter, palpable, salle des pas perdus, chagriner, tenace, tourmenter, réminiscence, immerger, échappatoire, brume, agoniser, survivant, amour défunt, excédent, expiation, encalminé, minéral, espoir, digue, s'acharner, scintiller, mélancolie
10/10/2013
ACCEPTER L'EPHEMERE
ACCEPTER L’ÉPHÉMÈRE
Un soir d'adolescence désespérée qui se dissout dans un inévitable chaos.
L'impact émotionnel le propulse aux limites extrêmes de la détresse. Le moment de la rupture, la rupture même, lui est douloureusement insupportable et il aspire à se venger de la terre entière. Cataclysme. Destruction totale. La leur. Ou la sienne. C'est pareil. Une façon comme une autre d'exprimer sa révolte.
La mort ! Une idée inexorable. Une sorte de logique fatale induite par des tensions négatives beaucoup trop intenses. Dans un état de confusion totale et comme asphyxié par l'angoisse qui sourd de partout en lui. A bout de souffrances psychologiques, il retourne contre lui le potentiel d'une violence qu'il ne se connaissait pas. L'ultime violence d'un désespoir animalement humain.
Par bonheur, cela n'a pas été suffisant !
Alors il doit reprendre sa route.
Et on le retrouve abattu par l'infinie tristesse et traumatisé par l'exploration éreintante et incessante des territoires jusque-là obscurs et inconnus de sa nuit intérieure.
Tout son jeune univers a subitement basculé. Ses certitudes ont vacillé. Désormais, il doit affronter le vide moral, le manque de perspectives, l'omniprésence de l'inacceptable, l'horreur répulsive des faits avérés. Il se sent tellement abandonné, tellement vulnérable face à cette réalité impossible à modifier. La blessure est profonde. Terriblement profonde. Trop peut-être !
Parce que l'absence de l'absente lui est insoutenable et que cela le dessèche encore et encore.
Parviendra-t-il un jour à sublimer son chagrin ?
Le voilà, lui que j'ai aidé à grandir, devenu lui aussi un écorché de la vie.
Il sait désormais que certaines circonstances peuvent anéantir la beauté des êtres et faire saigner le bleu de n'importe quel ciel.
Mais, existe-t-il une autre alternative sur cette terre que d'accepter l'éphémère ?
P. MILIQUE
13:00 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, bonheur, insuffisance, reprendre, tailler la route, retrouver, abattre, infini, tristesse, traumatisé, exploration, érintant, incessant, territoire, obscur, inconnu, nuit intérieure, jeune, univers, subitement, acquis, basculer, certitude, vaciller, affronter, vide moral, manque de perspectives, omniprésence, inacceptable, horreur, répulsif, faits avérés, se sntir abandonné, vulnérable, face à face, réalité, impossible, modifier, blessure, profondeur, absence, insoutenable, déssècher, parvenir, sublimer, chagrin, justice, aider, grandir, devenir
15/08/2013
LA MORT PORTE UN JOLI NOM... ET C'EST DEGUEULASSE!
LA MORT PORTE UN JOLI NOM... ET C'EST DEGUEULASSE!
Ce soir je fais la gueule à la vie:
Elle se trompe trop souvent de mort.
Comment écrire le chagrin des choses qui se fendent?
L'ombre noire de son absence éteint mon soleil
Et traverse de nuit mon cerveau saccagé.
Il fait vide dans ce réel aux instant de quartz
Et le froid plante ses banderilles
En un ciel exténué qui dévore le cœur.
L'âme du poète en a fini de son habit de peau!
Depuis le temps qu'elle vacillait à flanc d'abime
En des chants solitaires qui excédaient le cri,
Et qu'elle crachait ses mots en constellations
Violées d’inopportuns, de vomissures et de bruits,
La voilà qui rejoint, sereine, les atomes du vide.
Allain, tu as bien fait, tu le devais...
Pas de jour férié pour la camarde, tu l'as voulu.
L'espoir faisait le mur sonnant le glas du rêve.
Écoute comme pour toi même les oiseaux se taisent,
Voit comme les arbres se courbent pour te saluer!
Il est temps pour ma plume d'interrompre ses larmes
Pour de ta présence allumer l'arc-en-ciel.
On valsera pour toi mon vieux...
P. MILIQUE
01:45 Publié dans Allain LEPREST, GOUTTES d'ÂME, MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : allain leprest, mort, suicide, dégueulasse, faire la gueule vie, écrire, chagrin, ombre noire, absence, éteindre le soleil, traverser, nuit, cerveau, saccagé, vide, instant, quartz, froid, planter des banderilles, ciel exténué, dévorer le coeur, l'âme du poète, vaciller, a flanc d'abîme, chant solitaire, excéder le cri, cracher ses mots, vomissure, bruit, atomes de vide, jour férié, camarde, espoir, faire le mur, sonner le glas, les oiseaux se taisent arbres, courber, saluer, allumer l'arc-en-cielvalser
13/08/2013
DOULEUR D'AIMER
DOULEUR D'AIMER
C'est un concentré de féminité au regard étincelant.
Lui, se rend compte soudain qu'il a vécu jusque-là dans son attente,
Et qu'elle lui offre avec tellement de générosité,
Cette histoire qui sera la leur.
Parce que c'est un être tout d'amour et de tendresse,
Générateur de complicités bouleversantes
Qui ajoutent tellement de sens au mot-partage.
Il a grandi dans sa solitude,
Et c'est dans un état de grande fragilité
Qu'il se retrouve à se nourrir
De tous ces émois bruissants et foisonnants.
Il obéit, mécaniquement, à des impulsions intérieures inexplicables
Qui l'ouvrent à la découverte de sa capacité d'amour.
Les voilà ensembles, cœurs de porcelaine aux regards séduits,
A traquer les instants fragiles, les moments inoubliables.
De ces moments de prodigieuse harmonie où le temps soudain aboli
Provoque la rareté d'un état d'exaltation sublimée
Qui rend possible l'éblouissement immédiat.
Et, c'est l'inconcevable d'une réalité qui donne la main à l'imaginaire,
Pour atteindre à l'impossible pureté.
Pour fixer les enchantements d'un absolu d'émotions d'où s'extrait,
Souverain, leur diamant intérieur.
Il sait maintenant concevoir pour elle l'ivresse d'un amour perdu.
Un amour aux yeux serrés, sur fond de passion incestueuse
Qui adoucit les blessures du passé mais qui exprime
Encore, sa vulnérabilité.
Le bonheur a de tout temps eu partie liée avec le chagrin.
En devenant diaphane, il devient éphémère.
Même quand il est, croit-on, bien construit et solidement étayé,
Un jour il se meurt de trop d'évidences et,
Toutes les pauvres certitudes patiemment élaborées volent en éclats.
Tombe alors le froid glacial du crépuscule.
Il connaît alors le jour le plus désenchanté de sa vie.
Un jour fracassé de la plus aride sécheresse.
Il se sait condamné encore au lent naufrage
D'une vie ordinairement amenuisée.
Il entre dans un long tunnel extraordinairement sombre et froid,
Avec en lui la sourde désespérance
D'un temps définitivement immobile.
Il a pleuré comme jamais. Il s'est senti dépossédé.
L'échec lui est tellement insupportable,
Avec son lot de souffrances qui le mènent,
Au silence d'une douleur minérale.
Il est devenu un homme tourmenté.
Il est devenu un homme qui pleure.
Cependant, ils ont tellement mal,
Qu'il ne savent plus que se consoler mutuellement.
Et il ne l'abandonne, condamné, qu'avec la certitude
De l'ultime à la retrouver à jour.
Alors, avec cette envie furieuse et lancinante
De ne plus être ce qu'il ne sera jamais
Il s'enfonce, au comble de l'égarement,
Dans les avenues noires et encombrées
De la douleur d'aimer.
P. MILIQUE
05:55 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : douleur, tendresse, soliamourtude, harmonie, sublime, imaginaire, emotion, ivresse, chagrin, crépuscule, désespoir, souffrance, tourment, ténèbres, ultime, retrouvailles, envie furieuse, lancinant, s'enfoncer, combler, égarement, avenue, nègre, encombré, consoler, pleurer, sentir, humer, dépossédé, échec, insupportable, lot de souffrances, mener, minéral, tourmenté, fracassé, aride, sècheresse, condamner, lent, naufrage, ordinaire, amenuiser, tunnel, extraordinaire, sombre, froid, sourd
03/08/2013
YVES BOMMENEL: "TENSUI"
YVES BOMMENEL
"TENSUI"
Telle la pluie frappant le carreau, ton souvenir me hante et mon coeur saigne tendrement.
13:59 Publié dans GOUTTES d'ÂME, MUSIQUE, POESIES DITES EN IMAGES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, yves bommenel, tensui, pluie, frapper, carreau, souvenir, hanter, coeur, saigner, tendrement, gaston miron, plume latracerse, mésange, déchirure, brume, chagrin, rétine, souffrance, blancheur, à la croisée, mourir, amour, tenir le cap;espace, briller, acadien, canadien, québécois, habiter, déserter, zone, appartenir, autre monde, mouvementé, naviguateur, songes, jeu, prolonger, lumière, âme, richard cocciante