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07/07/2014

SOLEIL DE FEU

au magma présent de l'écriture,

 

SOLEIL DE FEU

 

Doux trésor, j’ai un intense soleil de feu dans le cœur…

 

Je suis toujours avec elle, je la perçois toujours avec moi.

Elle est fleur sensible et fragile riche d’une force inouïe,

Et j’ai besoin de ça, de son énergie et de sa pure vérité...

 

Mon doux et tendre amour rapproche-toi là, tout contre moi.

Je veux me blottir serré dans ta chaleur et te dire que je t’aime,

Tandis que dans un flux de tendresse ta voix dit que tu m’aimes.

Mes yeux brillent lorsque ton corps se love dans le creux du mien

Et qu’en fermant le berceau de mes bras je m’apaise doucement.

Il n’y a plus que le silence, un beau silence que rien ne vient froisser

Dans l’exquise lumière qui lèche ton visage gravé d’un rêve de nous.

Un rêve magnifiquement beau en cela que, lorsque je pense à nous,

Je pense en ciel et en soleil exaltés, je pense en lune et en étoiles, enfiévré.

 

P. MILIQUE

26/06/2014

FRAGILITÉ DÉBUSQUÉE 2

au magma présent de l'écriture,

 

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

FRAGILITÉ DÉBUSQUÉE

2

 

Quand la folie des jours balaie les illusions,

Il l’éprouve parfois le front rougi de honte

Et d'anxiété parce qu'il ne s'autorise jamais,

Ni ne se pardonne, la moindre des faiblesses

Ni le plus bref abandon, aussi furtif soit-il.

 

Qui, dans ces conditions, peut imaginer

Le prix exorbitant exigé d'un sourire?

 

Des pensées-paysages exaltent les jours

De grand soleil dans une campagne brûlante

Qui aurait pactisé avec un souffle profond

Dans la troublante insouciance d'un rire.

FIN

 

P. MILIQUE

10/04/2014

ÉCRITURE ARTICULÉE

au magma présent de l'écriture,

 

ÉCRITURE ARTICULÉE

 

Il éprouve un désir de plus en plus soutenu

A ne jamais simplifier son écriture...

 

Elle est étrange cette présence au monde,

Musique suave d'idées et de mots,

Mystérieuse et obscure faconde d'un mode d'expression

Et sujet d'étonnement à l'enthousiasme contagieux.

 

Il convient parfois de recourir

A des phrases lourdes et hyperboliques,

Particules subjectives à l'évidence partiale.

 

Cependant, il est important d'éviter le pathos vulgaire,

De dramatiser l'expérience des situations paradoxales

En extirpant l'esprit structuré de la fleur d'illusion

Et, pour mieux dire, à tout le moins autrement,

Se dévouer à une écriture objective et articulée,

Faire corps avec le réel, aspirer à donner vie au monde

Et destiner le bref étranglement d'une interrogation

A la seule quintessence qui vaille:

Existentielle et poétique.

 

P. MILIQUE

06/03/2014

IVRESSE RIMBALDIENNE

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IVRESSE RIMBALDIENNE

 

Des lambeaux de réalités singulières

S'entremêlent à de fulgurantes réminiscences.

 

Comment retrouver une relation vraie à autrui,

Et accéder ainsi à la difficile réalisation de soi?

A fleur de mémoire et d'oubli,

L'éventail des possibles est large ouvert.

 

La préoccupation première d'une vie accomplie

Insiste d'abord sur l'importance du respect

Qui doit émaner de chacun avec délicatesse.

 

C'est un continuel et incertain équilibre à trouver

Dans la pulsation vive, propre à chaque individu,

Qui fait peser sur chacun des exigences de performance

Et une inévitable propension à exiger sa place au soleil.

 

Mais il serait tellement plus merveilleux

De laisser s'exprimer le bel enchantement

Qui sourd au murmure inaltéré que l'on porte au tréfonds.

Et à s'abandonner dans quelques détours du côté du rêve

A la rencontre des fantastiques perceptions de l'enfance,

Là d'où s'exhale une fragrance de chaude poésie

Comme seule peut l'induire une ivresse tout Rimbaldienne.

 

P. MILIQUE

25/01/2014

IL Y A CINQUANTE ANS: ÉDITION DU 22 JANVIER 1964

 

 

LES ACTUALITÉS FRANÇAISES

ÉDITION DU

22 JANVIER 1964

24/01/2014

UN VRAI MOMENT DE FAUX 2

 

THEATRAL.jpg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 


UN VRAI MOMENT DE FAUX

2


Dans ce que j’aurais aimé interpréter surnagent des phrases fragmentées,

Détournées, de celles qui explorent sans fin les lourdes mélancolies de l’âme

Et de ces autres qui induisent sans ménagement les décalages contrastés,

Sorte de foudre incantatoire qui franchit la limite et transgresse la frontière.

Éléments émotionnels de forte intensité qui transportent dans le hors limite

Grâce à des liens quasi organiques, chorégraphie de mots à fleur de chair.

 

J’aurais aimé puiser dans ces bâtis douloureux et m’accorder à leur plénitude.

Je l’aurais fait avec une probable violence mais aussi avec évidente tendresse

Parce que cela aurait dit quelque chose de vrai de nos fondations défaillantes,

Sans perdre de vue que le vrai n’est jamais qu’un intervalle de faux adoubé

(FIN)

 

P. MILIQUE

11/01/2014

JEAN TOPART: "LA SYMPHONIE PASTORALE" (Extrait)

 

JEAN TOPART

"LA SYMPHONIE PASTORALE" 

(Extrait)

28/12/2013

LA PREUVE PAR DEMAIN

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LA PREUVE PAR DEMAIN

 

 

Comme autant de fleurs souriant à l'hiver

Les lettres éparpillées de l'alphabet

S'allient en mots d'incertitudes brodées.

 

Les étoiles incendient la toile du ciel

Et avertissent le jour du matin à venir

Dont demain sera l'exacte preuve.

 

Au feu vibrant et affamé de l'air,

A l'éclat mat et caressant du minéral

Dans le vent pâle qui englue les voix,

Les ombres blanches se font plus certaines

Et le paysage immobile se fait perpétuel.

 

A l'heure où la splendeur du crépuscule jauge

Les souffles en rang devant la cheminée,

Le mot de passe d'une lumière-métamorphose

Fond d'or les rêves en autant de lingots de réel.

 

Dans ce frôlement d'âme où le temps apparaît,

C'est l'entrée chuchotée de l'année qui paraît

Au chaud d'un destin comme en apesanteur

Qui tait encore un peu tout ce qu'il sait déjà.

 

P. MILIQUE

25/12/2013

BONHEURS DE VIE

MAINS NOUEES.jpeg 

 

BONHEURS DE VIE

 

Des larmes rieuses accompagnent le rêve enchanteur.

 

Il est si important d'aimer pour vivre

Et de ne respirer a vie que pour aimer.

 

Le printemps réveille les fleurs endormies

Qui déjà éclosent en volutes de garance

Dans le quartz radieux et haletant

Des cœurs enflammés qui pulsent en rythme.

 

Voilà que le soleil coule sur vos lèvres,

Trajectoire exacte dans l'équation du bonheur.

 

Préparez-vous donc à être heureux

Puisque le meilleur vous est proposé!

 

Et de vos mains désormais jointes,

Saisissez la poignée d'étoiles impatientes

Qui vous invite à fusionner le même temps

Dans le présent exalté du verbe Aimer.

 

P. MILIQUE

26/11/2013

LE SOURIRE

SOURIRE.jpg

 

LE SOURIRE


D’abord c’est un éblouissement.
L’enchantement est immuable.

Il y a ce sourire qui éclaire ton visage
D’un éclat mystérieux et merveilleux de tendresse.
Présence pure et irréelle.
Image douce et réconfortante
Qui offre les armes nécessaires pour affronter l’avenir.
Qui fait don d’étincelles d’une beauté envoûtante de sensualité.

Un sourire étoilé, toujours à fleur de rêve.
D’une sincérité fraîche et absolue,
Désarmant de pureté et d’extrême générosité,
Qui protège de l’inattendu
Et donne de l’amour sage et fou comme deux synonymes.

Un sourire d’ambre et de velours d’une justesse frémissante,
Caressant comme une main.
Qui dégage autant de chaleur qu’un parfum..
Qui affiche ta féminité essentielle, ta beauté de femme.
C’est un sourire à l’élégance définitive,
Annonciateur d’aubes nouvelles.
Un sourire comme un oiseau de nuit qui converse en silence.

Ce sourire-là exprime un amour puissant et lumineux.
Ce sourire-là, incomparable et complice, est le tien.

Mais ce sourire parfois se retire.
Il devient alors d’une immense fragilité
Et se désintègre progressivement.

Le beau sourire maintenant se voile de crépuscules subits.
Il laisse désormais transparaître
L’insondable mélancolie qui l’habite.
Il n’est plus qu’une lumière indécise
Qui dit la face sombre et désespérante de l’existence.
Il n’est plus qu’un sourire qui cache mal la cruauté des blessures reçues,
Parce qu’on ne cache pas mieux une cicatrice qu’un secret.
C’est un sourire qui dit l’espoir effrité,
Le regret de l’astre disparu,
La nostalgie de l’étoile aimée.
Il s’accroche avec l’énergie du désespoir
Aux merveilles passées de rêves obsolètes
Et se consume au soleil noir de la mélancolie.
Il entre en survivance aux racines de la souffrance et de la folie.
C’est un sourire plein de nuit.
Un sourire qui n’en est plus un.
Qui devient une absence.
Quoi de plus terrible qu’un sourire enfin ?

Ce sourire-là, c’est le tien !
Et j’attends avec lui que le jour
Se lève sur de nouveaux soleils.


P. MILIQUE

 


 

 

23/11/2013

LE SILENCE

SILENCE.jpg

 

LE  SILENCE


Ces quelques lignes si décousues,
Sont tellement préférables au silence.

Parce que le silence peut se perdre dans d'étranges méandres.
D'instants à la vertigineuse sensualité
En sale goût d'amertume,
Il sait donner l'impression exacte de se couler subrepticement
Dans la douleur des autres.

Il est comme un arrêt sur concentré d'émotions.
Et il exprime avec une sorte d'hypnotique lenteur
Un temps provisoirement suspendu.
Comme dilaté.

Le silence est en nous,
Comme une situation extrême.
Comme une peur ultime.
Il est telle une fleur fermée à l'intérieur de soi qui,
Par sa non floraison,
Nous laisse entrevoir la fragilité de nos repères.

Le silence est un philtre pernicieux.
Mais dans sa tonalité douce-amère
Coulent de paisibles paysages.
Et cela serre le cœur.
Et cela serre l'esprit.
Parfois !...

Dans mon ciel de silence, tes mots sont des étoiles.

P. MILIQUE

11/11/2013

CE N'EST PAS ENCORE L'HEURE OU LE SOIR TOMBE 3

 

au magma présent de l'écriture


A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


CE N'EST PAS ENCORE L'HEURE OU LE SOIR TOMBE

3


Entend, le vent caresse les arbres dans un chuchotis de feuilles,

Vois, et goûte la lumière qui s'épanouit en couleurs accumulées.

Peu à peu, une poussière d'or se blottit dans les bras du soleil,

Une nuée d'oiseaux taquins offre une chorale au sourire des choses

Tandis qu'une fanfare de cigales stridulantes exhorte à vivre,

Partout alentour, l'innocente dentelle des fleurs prend forme

Dans l'éclaté ivre et pétulant de leurs pétales arrogants

Exhalant un souffle lourd d'un parfum venu d'étoiles invisibles...

 

Qui dès lors oserait prétendre en toute conscience

 Que la vie ne vaut pas la peine d'être vécu encore?

 

Il n'y a pas de vie sans vie dans la main épaisse du temps...

Elle exige juste de dilater sa part d'espace et d'infini

Et c'est l'aimer que de la conjuguer au présent jusqu'à toujours.

 (FIN)


P.  MILIQUE