02/11/2013
JE M'ACCUSE 34
Je m'accuse
D'imprudemment
Laisser libre cours
A l’incoercible agitation
De désirs obscènes exacerbés
Au sensible de l'imaginaire.
13/08/2013
DOULEUR D'AIMER
DOULEUR D'AIMER
C'est un concentré de féminité au regard étincelant.
Lui, se rend compte soudain qu'il a vécu jusque-là dans son attente,
Et qu'elle lui offre avec tellement de générosité,
Cette histoire qui sera la leur.
Parce que c'est un être tout d'amour et de tendresse,
Générateur de complicités bouleversantes
Qui ajoutent tellement de sens au mot-partage.
Il a grandi dans sa solitude,
Et c'est dans un état de grande fragilité
Qu'il se retrouve à se nourrir
De tous ces émois bruissants et foisonnants.
Il obéit, mécaniquement, à des impulsions intérieures inexplicables
Qui l'ouvrent à la découverte de sa capacité d'amour.
Les voilà ensembles, cœurs de porcelaine aux regards séduits,
A traquer les instants fragiles, les moments inoubliables.
De ces moments de prodigieuse harmonie où le temps soudain aboli
Provoque la rareté d'un état d'exaltation sublimée
Qui rend possible l'éblouissement immédiat.
Et, c'est l'inconcevable d'une réalité qui donne la main à l'imaginaire,
Pour atteindre à l'impossible pureté.
Pour fixer les enchantements d'un absolu d'émotions d'où s'extrait,
Souverain, leur diamant intérieur.
Il sait maintenant concevoir pour elle l'ivresse d'un amour perdu.
Un amour aux yeux serrés, sur fond de passion incestueuse
Qui adoucit les blessures du passé mais qui exprime
Encore, sa vulnérabilité.
Le bonheur a de tout temps eu partie liée avec le chagrin.
En devenant diaphane, il devient éphémère.
Même quand il est, croit-on, bien construit et solidement étayé,
Un jour il se meurt de trop d'évidences et,
Toutes les pauvres certitudes patiemment élaborées volent en éclats.
Tombe alors le froid glacial du crépuscule.
Il connaît alors le jour le plus désenchanté de sa vie.
Un jour fracassé de la plus aride sécheresse.
Il se sait condamné encore au lent naufrage
D'une vie ordinairement amenuisée.
Il entre dans un long tunnel extraordinairement sombre et froid,
Avec en lui la sourde désespérance
D'un temps définitivement immobile.
Il a pleuré comme jamais. Il s'est senti dépossédé.
L'échec lui est tellement insupportable,
Avec son lot de souffrances qui le mènent,
Au silence d'une douleur minérale.
Il est devenu un homme tourmenté.
Il est devenu un homme qui pleure.
Cependant, ils ont tellement mal,
Qu'il ne savent plus que se consoler mutuellement.
Et il ne l'abandonne, condamné, qu'avec la certitude
De l'ultime à la retrouver à jour.
Alors, avec cette envie furieuse et lancinante
De ne plus être ce qu'il ne sera jamais
Il s'enfonce, au comble de l'égarement,
Dans les avenues noires et encombrées
De la douleur d'aimer.
P. MILIQUE
05:55 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : douleur, tendresse, soliamourtude, harmonie, sublime, imaginaire, emotion, ivresse, chagrin, crépuscule, désespoir, souffrance, tourment, ténèbres, ultime, retrouvailles, envie furieuse, lancinant, s'enfoncer, combler, égarement, avenue, nègre, encombré, consoler, pleurer, sentir, humer, dépossédé, échec, insupportable, lot de souffrances, mener, minéral, tourmenté, fracassé, aride, sècheresse, condamner, lent, naufrage, ordinaire, amenuiser, tunnel, extraordinaire, sombre, froid, sourd
31/07/2013
RÊVERIE
RÊVERIE
Il me plaît de rester volontairement solitaire
Dans l’embrasure vive du temps qui passe,
Et de m’abandonner sans plus de retenue
Aux délices d’une rêverie résolument irresponsable.
Je trace ma propre trajectoire
Grâce à l’inadéquation fondamentale
D’une profonde flânerie dans l’imaginaire,
Attentif au sifflement du vent,
Curieux du spectacle continu des nuages.
Toujours différent le spectacle !
P. MILIQUE
09:45 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, rêverie, plaire, rester, volontaire, solitaire, embrasure, vive, le temps qui passe, la mémoire et la mer, s'abandonner, retenue, délice, résolument, irresponsable, tracer, propreté, trajectoire, grâce, inadéquation, fondamental, flânerie, imaginaire, attentif, sifflement, vent, curieux, curiosité, spectacle, continu, nuage, différence
20/07/2013
AVANT LE NAUFRAGE
AVANT LE NAUFRAGE
Lorsque une bouteille est ainsi jetée à la mer,
L'imaginaire maritime la traduit dernier recours,
Ultime manifeste d'un au-secours possible.
Cette bouteille confiée juste avant le naufrage
Sera-elle récupérée à temps, nul ne le sait!
Et quand bien même ce serait le cas,
Le serait-elle par l'unique personne
A laquelle le message était adressé?
Ce n'est pas souvent le cas, nous le savons.
Ou alors, l'heureux avis de sa réception
Signifierait que les ravages supposés
N'étaient n'étaient pas assujettis au définitif.
Il est utile parfois d'exacerber la situation
A l'excès pour l'inciter à prendre forme.
Il n'empêche, nombreux sont ceux qui,
Au cours de leur vie, arpentent les plages
D'un regard attentif et embrasé de fièvre,
A la recherche du cœur aimé en hémorragie
Qu'il convient de panser dans l'urgence du vital.
P. MILIQUE
09:37 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, avancer, naufrage, bouteille à la mer, jeter, imaginaire, maritime, traduire, dernier recours, ulime, manifester, au-secours, possible, conierrécupérer à temps, unique, personnage, adresser, heureux, avis de réception, signifier, ravage, supposer, assujettir, définitif, utile, exacerber, situation, à l'excès, inciter, prendre forme, empêcher, nombreux, cours de la vie, arpenter, plage, regard attentif, enbraser, fièvre, à la recherche, aimer, hémorragie, convenir, panser, urgence, plai, plaidoyer
16/07/2013
ABDELLATIF LAÂBI: « JE N'AI JAMAIS CESSE DE MARCHER"
ABDELLATIF LAÂBI
« JE N'AI JAMAIS CESSE DE MARCHER"
Lu par Thierry HANCISSE
Abdellatif Laâbi est né en 1942 à Fès (Maroc). Entrée à l’école franco-musulmane. Il découvre pêle-mêle la lecture, la langue française, la condition de petit colonisé. Au sortir de l’école, sur les placettes où les conteurs l’ouvrent au territoire de l’imaginaire, il contemple les paysages urbains et humains, y forge sa sensibilité. A l’indépendance, en 1956, il a quatorze ans. Il fonde en 1966 la revue Souffles qui jouera un rôle considérable dans le renouvellement culturel au Maghreb. Si la revue s’annonce comme poétique et l’est exclusivement dans son premier numéro, ce n’est pas un hasard. « La poésie est le vrai laboratoire de la littérature. » Dès le numéro 2, les horizons s’élargissent : questionnement sur la culture, quelle que soit sa forme d’expression, puis peu à peu sur les problèmes sociaux et économiques qui sont le lot de la société marocaine sous le régime d’injustice et de corruption qui l’accable. Son combat pour la liberté lui vaut d'être emprisonné en 1972, date d’écriture et de publication de l’arbre de fer fleurit. Il sort de prison en 1980 et s'exile en France en 1985.
Tous les textes sont des pages arrachées du recueil de poèmes en prose L’arbre de fer fleurit, (1972) aux éditions Pierre Jean Oswald
05:21 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, abdellatif laâbi, cesser, marcher, thierry hancisse, fès, maroc, entrée, école, franco-musulman, découvrir, pêle-mêle, langue française, condition, petit, coloniser, sortir, placette, conteur, ouvrir, territoire, imaginaire, contempler, paysge urbain, humain, forcer, sensibilité, indépndance, fonder, souffle, jouer, rôle, considérable, renouvellement, culturel, maghreb, revue, annoncer, poétique, exclusivité, premier numéro, hasard, laboratoire, littérature, ouvroir, horizon, élargir, questionner, forme d'expression
10/06/2013
VERTIGE IMPULSE
VERTIGE IMPULSE
Aux phrases déstructurées par l'incessante agitation des mots,
Le style oscille entre une certaine banalité du quotidien
Et, tout à coup, une fulgurance d'inspiration poétique
Qui, l'air de rien et de manière presque anodine,
Incarne l'intensité irradiante d'un battement de vie.
Intemporel imaginaire aux persistances fragiles,
Les images naissent d'associations étranges
Qui, aux parfums de l'existence, ajoute une foisonnante générosité.
Il a ce talent rare et précieux qui agence les mots
Avec une concision et une efficacité implacable
Qui leur donnent l'ambiguïté originelle
En les dépouillant de leur part de mythe.
Dans la tension vive d'un vertige impulsé,
Le silence perturbe l'éperdu de l'angoisse
Et la solitude de ce qui ne peut faire taire le sens.
P. MILIQUE
09:12 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, patrick milique, vertige, impulser, phrase, destructuré, icessant, agitation, style, osciller, certain, banalité du quotidien, fulgurance, inspiration, poétique, anodin, incarner, intensité, irradiant, battement de vie, intemporel, imaginaire, persistance, fragilité, image, naissance, association, étrange, parfum, existance, foisonnant, générosité, talent, rare, précieux, agencer, motiver, concision, efficacité, implacable, ambiguïté, originel, dépouiller, participer, mythe, vive tension, silence, perturber, éperdu, angoissé
08/06/2013
YANNIS RITSOS, LA SYMPHONIE DU PRINTEMPS: «REGARDE AU LOIN»
YANNIS RITSOS
LA SYMPHONIE DU PRINTEMPS
«REGARDE AU LOIN»
Lu par Benjamin JUNGERS
Poème extrait de La symphonie du printemps, recueil publié chez Bruno Doucey éditeurs
Traduction Anne Personnaz
“Je suis le ciel étoilé des moissons.” Le poète qui écrit cela paraît pourtant l’avoir perdue, sa bonne étoile. Voyez plutôt : Yannis Ritsos naît en Grèce dans une famille de nobles propriétaires terriens, mais sa jeunesse est marquée par la ruine économique, des drames familiaux et la maladie. Proche du parti communiste grec, il aspire à un idéal de fraternité, mais la dictature dévaste son pays. C’est dans ce contexte désespéré que le poète écrit l’une de ses plus belles oeuvres, jusqu’alors inédite en français : Symphonie du printemps. Un hymne à l’amour, à la nature, à la vie. À mes yeux, un antidote à la crise. Dans la situation douloureuse que connaît la Grèce, le lyrisme explosif de Yannis Ritsos est une tentative de libération par l’imaginaire. Le poète danse à deux pas de l’abîme, les bras tendus vers les étoiles.
Yannis Ritsos est né à Monemvassia, en Grèce, le 1er mai 1909. Ses combats contre la droite fasciste et la junte militaire, l’expérience de la prison, l’exil ne l’empêcheront pas de mener à bien une oeuvre qui fait de lui l’une des grandes voix de la poésie universelle. Il meurt en 1990. Symphonie du printemps, publié en 1938, a été mis en musique par Mikis Theodorakis en 1984. Sa parution en 2012 aux Éditions Bruno Doucey est la première traduction en France de ce recueil.
Poèmes choisis par Laurence Courtois
Prise de son, montage : Manon Houssin
Assistant à la réalisation : Laure-Hélène Planchet
Réalisation : Juliette Heymann
23:58 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, yannis ritsos, la symphonie du printemps, benjamin jungers, bruno doucey, anne personnaz, ciel étoilé, grèce, noble, propriétaire, jeunesse, parquetterie, ruine économique, drames familiaux, maladie, proche du parti communiste, aspirer à un idéal, fraternité, dictature, fracasser, dévaster, contexte, désespérer, inédit, hymne à l'amour, antidote, la crise, situation douloureuse, lyrisme, explosif, tentative, libération, imaginaire, danser, abîme, monemvassia, droite fasciste, junte militaire, l'expérience de la prison, exil, mikis théodorakis, félicien juttner, âme, amour, froisser, crever dans la rue, pirouette, benjamin jungers, purifier l'âme, gueule de bois
03/06/2013
YANNIS RITSOS, LA SYMPHONIE DU PRINTEMPS: «J'AVAIS FERME LES YEUX»
YANNIS RITSOS
LA SYMPHONIE DU PRINTEMPS
«J'AVAIS FERME LES YEUX»
Lu par Félicien JUTTNER
Poème extrait de La symphonie du printemps, recueil publié chez Bruno Doucey éditeurs
Traduction Anne Personnaz
“Je suis le ciel étoilé des moissons.” Le poète qui écrit cela paraît pourtant l’avoir perdue, sa bonne étoile. Voyez plutôt : Yannis Ritsos naît en Grèce dans une famille de nobles propriétaires terriens, mais sa jeunesse est marquée par la ruine économique, des drames familiaux et la maladie. Proche du parti communiste grec, il aspire à un idéal de fraternité, mais la dictature dévaste son pays. C’est dans ce contexte désespéré que le poète écrit l’une de ses plus belles oeuvres, jusqu’alors inédite en français : Symphonie du printemps. Un hymne à l’amour, à la nature, à la vie. À mes yeux, un antidote à la crise. Dans la situation douloureuse que connaît la Grèce, le lyrisme explosif de Yannis Ritsos est une tentative de libération par l’imaginaire. Le poète danse à deux pas de l’abîme, les bras tendus vers les étoiles.
Yannis Ritsos est né à Monemvassia, en Grèce, le 1er mai 1909. Ses combats contre la droite fasciste et la junte militaire, l’expérience de la prison, l’exil ne l’empêcheront pas de mener à bien une oeuvre qui fait de lui l’une des grandes voix de la poésie universelle. Il meurt en 1990. Symphonie du printemps, publié en 1938, a été mis en musique par Mikis Theodorakis en 1984. Sa parution en 2012 aux Éditions Bruno Doucey est la première traduction en France de ce recueil.
Poèmes choisis par Laurence Courtois
Prise de son, montage : Manon Houssin
Assistant à la réalisation : Laure-Hélène Planchet
Réalisation : Juliette Heymann
23:14 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, yannis ritsos, la symphonie du printemps, benjamin jungers, bruno doucey, anne personnaz, ciel étoilé, grèce, noble, propriétaire, jeunesse, parquetterie, ruine économique, drames familiaux, maladie, proche du parti communiste, aspirer à un idéal, fraternité, dictature, fracasser, dévaster, contexte, désespérer, inédit, hymne à l'amour, antidote, la crise, situation douloureuse, lyrisme, explosif, tentative, libération, imaginaire, danser, abîme, monemvassia, droite fasciste, junte militaire, l'expérience de la prison, exil, mikis théodorakis, félicien juttner, âme, amour, froisser, crever dans la rue, pirouette
02/06/2013
YANNIS RITSOS, LA SYMPHONIE DU PRINTEMPS: «JE QUITTERAI»
YANNIS RITSOS
LA SYMPHONIE DU PRINTEMPS
«JE QUITTERAI»
Lu par Benjamin JUNGERS
Poème extrait de La symphonie du printemps, recueil publié chez Bruno Doucey éditeurs
Traduction Anne Personnaz
“Je suis le ciel étoilé des moissons.” Le poète qui écrit cela paraît pourtant l’avoir perdue, sa bonne étoile. Voyez plutôt : Yannis Ritsos naît en Grèce dans une famille de nobles propriétaires terriens, mais sa jeunesse est marquée par la ruine économique, des drames familiaux et la maladie. Proche du parti communiste grec, il aspire à un idéal de fraternité, mais la dictature dévaste son pays. C’est dans ce contexte désespéré que le poète écrit l’une de ses plus belles oeuvres, jusqu’alors inédite en français : Symphonie du printemps. Un hymne à l’amour, à la nature, à la vie. À mes yeux, un antidote à la crise. Dans la situation douloureuse que connaît la Grèce, le lyrisme explosif de Yannis Ritsos est une tentative de libération par l’imaginaire. Le poète danse à deux pas de l’abîme, les bras tendus vers les étoiles.
Yannis Ritsos est né à Monemvassia, en Grèce, le 1er mai 1909. Ses combats contre la droite fasciste et la junte militaire, l’expérience de la prison, l’exil ne l’empêcheront pas de mener à bien une oeuvre qui fait de lui l’une des grandes voix de la poésie universelle. Il meurt en 1990. Symphonie du printemps, publié en 1938, a été mis en musique par Mikis Theodorakis en 1984. Sa parution en 2012 aux Éditions Bruno Doucey est la première traduction en France de ce recueil.
Poèmes choisis par Laurence Courtois
Prise de son, montage : Manon Houssin
Assistant à la réalisation : Laure-Hélène Planchet
Réalisation : Juliette Heymann
23:11 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, yannis ritsos, la symphonie du printemps, benjamin jungers, bruno doucey, anne personnaz, ciel étoilé, grèce, noble, propriétaire, jeunesse, parquetterie, ruine économique, drames familiaux, maladie, proche du parti communiste, aspirer à un idéal, fraternité, dictature, fracasser, dévaster, contexte, désespérer, inédit, hymne à l'amour, antidote, la crise, situation douloureuse, lyrisme, explosif, tentative, libération, imaginaire, danser, abîme, monemvassia, droite fasciste, junte militaire, l'expérience de la prison, exil, mikis théodorakis
29/05/2013
DÉCADENCE
DÉCADENCE
L’injustice est visible
Et sans discernement
Qui me pétrifie d’horreur vive.
Je perçois des choses hideuses
Au magma du quotidien et,
Le long de ces nuits égarées,
Je descends avec délectation
L’escalier imaginaire du vide absolu.
P. MILIQUE
09:57 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, bernard adamus, université, vacances de pâques, injustice, visible, chorale, sans discernement, ppétrifier, horreur, vive, grincement, percevoir, chose, hideux, magma, quotidien, tout au long, nuit, égaré, descendre, avec délectation, escalier, imaginaire, vide absolu, choriste, trombonne à coulisse, trompette, tuba, guitare, batterie
22/05/2013
UN AMOUR DE PRINCESSE
Mes rêves sont d'amour fou
Fou de cet ange
Cet ange, ce prince
Ce prince tellement charmant
Charmant et tellement absent
Absent et pourtant si présent
Enfiévré cadeau de la vie
La vie vibrante, exaltante,
Libérée des chaînes de ses rêves.
Issu de l'imaginaire, un bel amour de princesse,
Bel amour passé, présent ou... à venir.
Un qui tromperait l'impatiente attente,
Qui déposerait sur elle, soyeuse douceur,
La fraîcheur ombrée de la source de ses yeux,
Qui la laisserait stupéfaite d'être pour lui
L'inespérée investissant l'excédé de sa détresse
Pour marquer au fer bleui du définitif
L'instant et embrasé besoin d'harmonie.
P. MILIQUE
09:34 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, amour, princesse, rêve, amour fou, ange, angélique, prince, prince charmant, absent, enfiévré, cadeau de vie, vibrer, exalter, libanrer de ses chaînes, imaginaire, passé, présent, avenir, tromper, impatience, attentif, déposer, soyeux, douceur, fraîcheur, ombrer, source, yeux, stupéfait, inespéré, investir, excéder, détresse, marquer au fer rouge, définitif, embrasement, besoin, harmonie
27/04/2013
PENSÉE EXSANGUE
PENSÉE EXSANGUE
Ce sont d'imprécises pensées véhiculées par l'imaginaire:
Elle est ce très bel inespéré, ce très noble,
Qui d'absolue tendresse est le ciel et la vie.
Elle ressemble à la bonté espérée en chacun
Et accueille dans sa douceur fluide
Le geste éclairé d'une grâce réconfortante.
Et, dans l'investiture aimante d'un cœur intégral
Naît la majesté invaincue de ce moi-même qu'elle est.
Que serais-je devenu hors de sa présence
Ô mystérieux bonheur que je ne comprends pas?
Je dois me souvenir à chaque infime d'instant
A quel point j'ai eu dans l'âme l'absolu en partage
D'avoir côtoyer le seul rêve que j'ai jamais osé rêver...
A sa place, vide et brûlante désormais,
Ne respire plus que l'espace, exsangue.
P. MILIQUE
09:58 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, pensée, exsangue, imprécis, imprécision, véhiculer, imaginaire, beau, inespéré, noble, noblesse, absolutisme, tendresse, ciel, vie, ressembler, bonté, espérer, accueillir, douceur, fluidité, gestuel, éclairer, grâce, réconfortant, investiture, aimant, coeur, intégral, intégrité, majesté, invaincu, devenir, hor la loi, présence, mystérieux, bonheur, comprendre, souvenir, instant, infime, âme, absolu, partage, avoir, côtoyer, rêve, oser, place, vide