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09/09/2014

EN MÈCHES DE SOUVENIRS 1

au magma présent de l'écriture,

 

EN MÈCHES DE SOUVENIRS

1


Le silence soudain devient trop assourdissant.
Et cependant...

Un temps circulaire met en place le souffle indicible
D'une émotion perçante qui sourd et se vit dans l'instant.
Mèches de souvenirs faisant la partie belle à ces haltes
Merveilleuses qui s'attardent parfois la vie si triste.

Il faut posséder d'incontrôlables dispositions pour,
Dans ces conditions, consentir alors à parler de soi.
Indécise frontière délimitant la voie encore incertaine
Entre confession rétrospective et déballage intime.
Il en faut de l'impudeur pour tracer des traits tremblés,
Pour oser dessiner en mots des pans entiers de sa vie.
Et cependant...

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

06/09/2014

LA VIE QUI S’ÉLOIGNE

au magma présent de l'écriture,

 

 

LA VIE QUI S’ÉLOIGNE

 

Le combat fait rage jour et nuit.

Obscénité d'une toux sèche qui déchire

Une respiration qui peu à peu s'épuise.

 

Admirable de volonté malgré l'épuisement,

La jeune femme épouvantée, ivre de son mal,

S'éloigne de la vie dans un mensonge inutile.

 

Dans le cri du silence recouvert par le bruit,

L'énergie se perd et lui laisse si peu de forces

Qu'elle paraît s'apaiser en un repos d'enfant.

 

P. MILIQUE

30/08/2014

LA VIE QUI S’ÉLOIGNE

au magma présent de l'écriture,

 

 

LA VIE QUI S’ÉLOIGNE

 

Le combat fait rage jour et nuit.

Obscénité d'une toux sèche qui déchire

Une respiration qui peu à peu s'épuise.

 

Admirable de volonté malgré l'épuisement,

La jeune femme épouvantée, ivre de son mal

S'éloigne de la vie dans un mensonge inutile.

 

Dans le cri du silence recouvert par le bruit,

L'énergie se perd et laisse si peu de forces

Qu'elle paraît s'apaiser en un repos d'enfant.

 

P. MILIQUE

11/08/2014

LA MORT

au magma présent de l'écriture,

 

LA MORT

 

Aussitôt abandonné l'équilibre provisoire de l'enfance,

Elle apparaît, fatalité irrésistible aux dimensions de mystère.

 

Ce n'est qu'un vide sans écho, un néant à perte de vue

Qui annihile nos volontés et nos facultés de raisonnement,

En nous enveloppant de lourdes épaisseurs de silence.

 

C'est une éternité immuable à l'irréductible étrangeté,

Où chaque instant se dilate, où chaque instant s'évanouit.

 

Il n'existera jamais d'explication à l'inexplicable.

Alors on tente, tant bien que mal, de la neutraliser.

En la marginalisant. La mort n'est pas présentable.

Elle est impartageable. Désespérément ordinaire.

 

P. MILIQUE

24/07/2014

ERREUR CONFUSIONNELLE 3

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

ERREUR CONFUSIONNELLE

3

 

Cette femme s'est révélée toute de duplicité, manichéenne.

La voilà retournée dans cet autre espace d'où elle venait.

Elle est redevenue ce quelle n'aurait jamais du cesser d'être.

Son beau visage a disparu comme s'il n'avait jamais été.

Le voilà fermé au cœur d'un silence qui ne répond plus qu'au vent.

Et le langage du silence est muet, nul besoin de mots pour le dire.

Cette femme s'est révélée toute de duplicité, manichéenne.

 

La Sagesse n'a aucune vocation à prendre racine dans le superficiel.
N'est pas Amour ce qui se laisse abusé par le premier sentiment venu.

(FIN)

 

P. MILIQUE

 

07/07/2014

SOLEIL DE FEU

au magma présent de l'écriture,

 

SOLEIL DE FEU

 

Doux trésor, j’ai un intense soleil de feu dans le cœur…

 

Je suis toujours avec elle, je la perçois toujours avec moi.

Elle est fleur sensible et fragile riche d’une force inouïe,

Et j’ai besoin de ça, de son énergie et de sa pure vérité...

 

Mon doux et tendre amour rapproche-toi là, tout contre moi.

Je veux me blottir serré dans ta chaleur et te dire que je t’aime,

Tandis que dans un flux de tendresse ta voix dit que tu m’aimes.

Mes yeux brillent lorsque ton corps se love dans le creux du mien

Et qu’en fermant le berceau de mes bras je m’apaise doucement.

Il n’y a plus que le silence, un beau silence que rien ne vient froisser

Dans l’exquise lumière qui lèche ton visage gravé d’un rêve de nous.

Un rêve magnifiquement beau en cela que, lorsque je pense à nous,

Je pense en ciel et en soleil exaltés, je pense en lune et en étoiles, enfiévré.

 

P. MILIQUE

23/06/2014

LIGNES EXCÉDÉES

au magma présent de l'écriture

 

LIGNES EXCÉDÉES

 

Le terrifiant absolu de la réalité suscite,

Dans l'ample déroulé aux lignes excédées,

Les incoercibles ravages intimes provoqués

Par l'embrasé délétère de la barbarie humaine.

 

L'indicible outrecuidance d'être juste soi

Dans la viscérale violence des mots gravés,

N'admet plus rien que le silence au présent

Avec la promesse d'encore tricoter le temps.

 

P. MILIQUE

29/05/2014

PERCEPTION DÉVASTATRICE

au magma présent de l'écriture,

 

PERCEPTION DÉVASTATRICE

 

Elles sont émouvantes ces lignes parvenues jusqu’à moi,

Parce qu’elles disent tant de choses, sans complaisance.

 

Elles disent les difficultés d’adaptation à un milieu différent,

Elles disent l’histoire confuse, douloureuse car si tourmentée,

Ainsi que l’enchevêtrement épais où les espoirs s‘engluent.

Elles disent les forces antagonistes qui génèrent à tout coup

La crainte d’ignorer d’où on vient sans trop savoir où on va.

Elles disent la dérangeante sensation d’un changement inabouti.

 

L’alternative cruciale vibre en griffure dans le silence cristallisé.

Un éclair de lucidité amère traverse, dans la concordance du temps,

La perception dévastatrice d’un horizon que nul ne saurait atteindre

Se refuse à faire coïncider la vie avec tant d’émotions exacerbées.

 

Tous ces mots enregistrés à l’incertain d’une lumière tremblée

Sont de singuliers révélateurs, indispensable à identifier les maux.

 

P. MILIQUE

25/05/2014

UNE PETITE LAINE AU CŒUR 1

au magma présent de l'écriture,

 

UNE PETITE LAINE AU CŒUR

1

 

Un jour la page se tourne et l'absence s'installe dans le présent.

Il n'est rien d'extraordinaire, je le sais, à ce que cela se termine ainsi.

Le temps passe et, tout naturellement, les forces s'amenuisent.

La course s'accélère obligeant à puiser tout au fond de soi-même,

Mais rien n'y fera car la partie est depuis longtemps perdue,

Ne suggérant plus qu'une impasse forte d'une seule injonction: laisse tomber la vie!

 

Cesser de vivre, c'est en quelque sorte le dernier pouvoir qui reste,

A opposer en finalité aux souffrances les plus intimement personnelles.

Il ne reste plus alors qu'à entamer l'intemporel voyage dont on ne revient pas,

Et à se laisser glisser dans l'enveloppe séduisante du silence définitif.

(A SUIVRE)

 

P. MILIQUE

 

21/05/2014

AU BRASIER DU MYSTÈRE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

AU BRASIER DU MYSTÈRE

2

 

Jusque-là, ses confessions prenaient quelques risques.

Mais à trop exposer ses faiblesses nées de blessures affleurantes,

Il a extirpé de l'ombre opaque l'ineffaçable traumatisme

Et se retrouve cantonné à la charnière même de la désolation.

 

Si vulnérable, si fragile, le silence alors se désintègre

Lorsque ses mots tristes éclatent en sanglots

Plus obscurs encore que la clarté muette d'un couchant d'hiver.

 

A se trouver ainsi placé, par sa faute, sous le regard de l'autre,

Et parce qu'il n'existe pas de petites hontes inutiles,

La voilà qui s'instille en lui, cristaux liquides et transparents.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

20/05/2014

AU BRASIER DU MYSTÈRE 1

au magma présent de l'écriture,

 

AU BRASIER DU MYSTÈRE

1

 

Assis sur le lit en désordre dans la moiteur de la chambre,

Il semble se tenir dans un silence hagard, comme pétrifié.

Après s'être éreinté dans l'écriture fastidieuse de mots têtus et creux,

Sa main s'est crispée, lasse, tandis qu'un léger tremblement l'agite.

 

Il se sent épouvantablement grotesque

Et se demande avec une grande consternation,

Lui l'ordonnateur patenté de leur douce et folle musique,

Où à bien pu s'absenter l'ample souffle de ses mots.

 

Au vrai, le rêve s'est enlisé et l'écriture, peu à peu,

Dans une ultime confrontation s'est dissoute.

Il observe désormais la réalité de son naufrage:

Les mots s'empilent, il le voit bien,

Telles des pierres inertes, mornes et mortes,

Sur le mur lisse et accablé d'un texte dérisoire.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

24/03/2014

SI ELLE SAVAIT...

JOUR TOURMENTE.jpg 

 

SI ELLE SAVAIT...

 

L'automne est là qui entrouvre les plaies

Où, dans la réalité mouvante et incertaine,

Se joue la permanence entre lui et lui,

Dans l'ambiance pesante et détestée de l'aversion.

 

Les jours s'éternisent en tourmentes

Ponctuées de trop de questions sans réponse.

 

Si elle savait avec quel désespoir je l'aime,

L'univers soudain se ferait juste et solaire,

Et les rayons dardés de l'astre incandescent

Initieraient alors cet engrenage moelleux qui chauffe le cœur

En accrochant un sourire de rêve au silence de l'enfance.

 

P. MILIQUE