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05/07/2013

LEO FERRE: "C'EST EXTRA" (1969)

 

LEO FERRE

A BOBINO

"C'EST EXTRA"

(1969)

26/06/2013

YVES BOMMENEL: MA DECHIRURE

 

YVES BOMMENEL

MA DECHIRURE

 

Comme une angoisse de la petite enfance
Ou était-ce là déjà bien avant
Le souvenir d'un malaise adolescent
Une mélancolie cyclique qui revient me hanter
Oublier le silence, oublier les absences, oublier...
Un rêve agité qui vire à l'effroi
La fièvre qui couve
Une réelle souffrance sans trop savoir pourquoi
Finalement étais-ce toi ?
Ou moi ?
Ou les autres...
L'indicible
La face obscure de ma psyché
L 'inconscient torturé
Les crocs qui creusent les viscères
La peur tapie dans l'ombre
Jamais ne s'efface
La fracture identitaire
Le trouble lancinant
Les symptômes
Taire sa détresse
Faire corps avec sa douleur
Se définir à travers elle, à travers toi, à travers moi
Se savoir toujours vaincu
Fatalement
Guetter la claque, l'hiver qui vient
Mourir lentement dans le doute sans aucune certitude
Et rester debout malgré tout.

23/06/2013

QUE FAISONS-NOUS?

DECHIRER LE SILENCE.jpg

 

QUE  FAISONS-NOUS?

 

Que faisons-nous sinon déchirer les silences

De cette vie avec trop d'indécence?

 

Il y a ce trop de présence chez certains êtres

Dont les yeux ont fondu au passage,

Un bonheur désespéré en route pour le saut dans le vide

D'une folie tranquille peuplée de fourmillements,

Creusant,jour après jour, l'unique de la ressemblance.

 

Que faisons-nous sinon déchirer les silences

De cette vie hautaine jusqu’à l'indécence?

 

S'acharner à restaurer, au gré d'infinies maladresses,

Tout un réseau complexe de glissements subtils,

Avant qu'il ne prenne la forme définitive

D'une interminable chute en spirale

Dans le spectaculaire revendiqué

Et démonstratif de l'ultime démonstration.

 

Que faisons-nous sinon déchirer les silences

De cette vie hautaine jusqu’à l'indécence?

 

Mener au renoncement d'un voyage impossible

Dont on peut croire à chaque instant qu'il peut se briser

Dans le fatras tumultueux de l'autre versant dévalé,

Insatisfait de l'irréparable sort destiné à l'humain

Tout au long d'une histoire tronquée en trompe-l’œil.

 

Dans l'éphémère douloureux de ces nuits implorées

A fixer le regard de la lune au plus vif du cœur,

Que faisons-nous sinon déchirer les silences

De cette vie hautaine jusqu’à l'indécence?

 

P.  MILIQUE

10/06/2013

VERTIGE IMPULSE

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 VERTIGE  IMPULSE

 

Aux phrases déstructurées par l'incessante agitation des mots,

Le style oscille entre une certaine banalité du quotidien

Et, tout à coup, une fulgurance d'inspiration poétique

Qui, l'air de rien et de manière presque anodine,

Incarne l'intensité irradiante d'un battement de vie.

 

Intemporel imaginaire aux persistances fragiles,

Les images naissent d'associations étranges

Qui, aux parfums de l'existence, ajoute une foisonnante générosité.

 

Il a ce talent rare et précieux qui agence les mots

Avec une concision et une efficacité implacable

Qui leur donnent l'ambiguïté originelle

En les dépouillant de leur part de mythe.

 

Dans la tension vive d'un vertige  impulsé,

Le silence perturbe l'éperdu de l'angoisse

Et la solitude de ce qui ne peut faire taire le sens.

 

P.  MILIQUE

09/06/2013

LA PARISIENNE LIBEREE : "DEMAIN EST UN AUTRE JOUR"

 

LA PARISIENNE LIBEREE 

"DEMAIN EST UN AUTRE JOUR"

Portrait de François Hollande
Paroles et musique : la Parisienne Libérée

 

C’est un enfant du dictionnaire
Qui aime jouer au foot
C’est pas qu’il manque de caractère
Mais il évite les joutes
Préférant désarmer l’ennemi
D’un sourire sympathique
Il a choisi depuis petit
La voie diplomatique

La tactique du tic tac
C’est pratique
Tu mets ta thèse en tic
Ton antithèse en tac
Et tic tac tic tac tic tactique
La trotteuse suit son cours
Demain est un autre jour

Faire HEC, Sciences Po, l’ENA
C’est une propédeutique
Pour exercer dessous les toits
Son esprit synthétique
Promu candidat kamikaze
Sur les terres corréziennes
C’est pas ce qu’on appelle une occase
Mais c’est peut-être une aubaine

La tactique du tic tac
C’est pratique
Tu mets ta thèse en tic
Ton antithèse en tac
Et tic tac tic tac tic tactique
La trotteuse suit son cours
Demain est un autre jour

Y aura pas de motion à son nom
C’est l’homme des transcourants
Il a retenu la leçon
« Laisser le temps au temps »
Onze ans de primosecrétariat
De conclusions de congrès
On dit que son humour le perdra
Ça l’a plutôt sauvé

Tic tac tic tac tic tactique

Au grand concours des circonstances
Le candidat primé
A force de persévérance
Est devenu ce qu’il est
Un futur président modeste
Et méritocratique
Votez pour lui, il fera le reste
Dans l’ordre chronologique.

La tactique du tic tac
C’est pratique
Tu mets ta thèse en tic
Ton antithèse en tac
Et tic tac tic tac tic tactique
La trotteuse suit son cours
Demain est un autre jour,
La trotteuse suit son cours
Demain est un autre jour.

20/05/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 20.05.2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

20.05.2013

13/05/2013

UNE SI BELLE INCONNUE 13

BELLE INCONNUE.jpeg

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...



UNE SI BELLE INCONNUE  13


« Ce silence.... Votre silence mademoiselle semble exprimer toute la rudesse du mur de solitude qui peu à peu à investit votre visage. Mais, vous savez quoi ? On a jamais fait dire autant de choses à un tel silence, soyez-en remerciée ! »

 

Cette dernière apostrophe eut pour effet immédiat de faire jaillir des étincelles de feu de son regard. Un regard dont le bleu enchanteur avait abruptement viré au gris acier indestructible. Elle fut secouée d'un rire nerveux et saccadé modulé sur une tonalité des plus désagréables. Il comptait bien blesser, pour sûr. Puis, ses yeux s'assombrirent d'un crépuscule subit.

(A SUIVRE...)


P.  MILIQUE

19/04/2013

DANS LE MYSTÈRE DU SENSIBLE

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DANS LE MYSTÈRE DU SENSIBLE

 

Mon insaisissable karma fait de moi un homme prédestiné

Pour l'affleurement obstiné du bruissement intime des êtres,

Pour l'espace fluide de l'errance tendu entre le vide et le silence.

 

Je te parle de vifs instantanés, d'investissements fugitifs :

Un jour advint ou l'intrusion subite de la beauté dans ma vie

Provoqua la vérité fusionnelle d'un premier regard caressant

Qui fit naître l'inoubliable aux approches de un havre de paix.

Dès lors je n'ai eu de cesse que d'arpenter cet espace lumineux

Surgi d'un inespéré cosmique ensoleillé de braises somptueuses.

 

Je te parle d'Elle au travers de ce filtre d'improbable d'où elle parut...

A ce stade, je suis subjugué par les miroitements de l'amour absolu,

Et je ne que prendre l'aube à témoin pour dire ces mots essentiels:

Cette Femme-là a su me faire entendre le son d'un rêve arc-en-ciel

Et impulser à l'éphémère latent une rare dimension d'intemporel.

Elle est tellement cette fleur éblouissante dans le mystère du sensible...
Et si je n'étais qu'une graine de sable ordinaire sur le point d'éclore ?....

 

P. MILIQUE

25/03/2013

RADIATIONS MÉMORIELLES

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RADIATIONS MÉMORIELLES

 

De sa besace s'échappe des radiations mémorielles,

Éclats épars venus de l'enfance qui l'autorisent,

A glisser d'un souvenir à un autre,

D'une sensation à une autre.

 

Simplicité fluide dans la mobilité des images,

Et soudaine violence chromatique des émotions.

 

Dans la caresse ambrée de la lumière,

Comme égrenant les perles d'un même collier,

Il épèle au silence de lettres de feu

Son amour de la vie.

 

P. MILIQUE

03/03/2013

LE JOURNAL DE PERSONNe : " PSY-CAUSE : G RIEN "

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

 Superbe et talentueuse... 

  A l'écriture riche et précise.

  Il est important de ne pas passer à côté

  Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine! 

  http://www.lejournaldepersonne.com/  Ou sur sa chaine Youtube:
http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U



Quand j'écarte mes deux hémisphères, j'entends un drôle de bruit.
Un bruit qui ne fait pas de bruit.
Le silence...oui le silence
Comme la muse qui interpelle le poète
Ou l'Ange qui interpelle le prophète
Chutttttttttttttttttttttttt !

02/03/2013

QUELQUES MOTS DANS UN SOUFFLE 5

A PERTE DE VUE.jpeg

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


QUELQUES MOTS DANS UN SOUFFLE

5


 

Je veux cessé d'être l'ange qui lit le carnet noir,

La présence spectrale toujours voilée de nuit.
Je veux ne plus jamais en de telles circonstances

Arborer toujours le sinistre visage de la mélancolie

Et ne plus savoir habiller mon âme insatisfaite

Que d'un costume bariolé aux couleurs de la vie.

 

Quelques mots dans un souffle...

Parce que dans ce désormais qui soudain titube

De nul d'autres qu'eux pourra naître la beauté.

 

Un jour, un autre plus tard, sur la route suivie à perte de vie,

Je chuterai à nouveau dans l'abîme d'un profond silence

Au gré d'un ultime rendez-vous pris avec moi-même,

Lorsque sera venue l'heure de faire les poches de ma mémoire,

Sachez qu'il me sera toujours précieux d'Ecrire Lucide

Et d'apprécier au plus intense l'exacte évidence

Du bonheur fascinant qui sans cesse m'étreint

Quand, au détour d'un souvenir, un Jour Moyen Éclot.


FIN

 

P. MILIQUE

03/02/2013

LE GRAND MÉCHANT DOUX

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LE GRAND MÉCHANT DOUX


 

Une insondable complexité

Scelle l'intérieur de cette vie

Où, naviguant dans une atmosphère

De vide, d'artificiel et d'indifférence,

Tout paraît mort, inanimé, minéral et absurde.

 

Et je ploie en une souffrance infinie

Sous l'atroce poids ce ma culpabilité,

Cherchant refuge dans le délire halluciné,

Tout en niant l'inacceptation désespérée

D'une réalité prégnante et douloureuse,

Peuplée d'êtres maléfiques et démoniaques.

 

La tourmente au tréfonds est terrible,

Le vide de l'absence est énorme

Et la zone de silence insupportable,

Trop assourdissante finalement.

Et je pleure à n'en plus finir

Cet irrémédiable mutisme.
Quelle horreur que cette irritante faiblesse!...

 

Malgré l'ambiguïté probable des apparences,

Malgré mon goût naturel pour la provocation,

Je ne suis rien d'autre qu'un grand méchant doux

Cherchant sans discontinuer dans l'obscurité

L'infime rai de lumière qui lui suffirait

Pour rendre son existence fréquentable.

 

P. MILIQUE