25/09/2013
LE JOURNAL DE PERSONNE: "FRANCE -- AMBULANCE"
LE JOURNAL DE PERSONNE
"FRANCE -- AMBULANCE"
Et j’ai assis la France sur mes genoux, et je l’ai trouvé névrosée et je l’ai psychanalysée…
Qu’est-ce que vous croyez, vous qui ne croyez pas, une âme collective peut aussi être sondée, interrogée, soignée.
La France souffre depuis longtemps de je ne sais quoi et de presque rien, mais depuis quelque temps, plus rien ne va… c’est la paralysie totale…
Elle a, comme on dit, besoin d’une bonne cure de désintoxication, d’une analyse en profondeur des raisons de son désarroi, pour que son déclin ne soit pas confirmé par un triple « C » attribué aux âmes chaotiques.
- France, je vous prie de vous asseoir sur ce divin divan, plutôt que de vous mettre à genoux… oui… je sais … que vous ne tenez plus debout, mais ce n’est pas une raison de me signifier que vous êtes plus bas que terre… l’amertume ne justifie pas l’enclume.
- France, je vous écoute… j’entends vos souffrances, je comprends vos doléances mais en psychologie, on ne peut pas attribuer la faute à pas de chance. On ne peut pas se décharger de ses responsabilités en invoquant « la conjoncture » ou le rapport des forces, on y est toujours pour quelque chose, rien qu’en s’y rapportant.
- France, France ne me dites surtout pas que ce sont vos deux derniers amants qui vous ont mis dans cet état ? Je ne vous suivrai pas non plus sur cette pente que toutes les mauvaises fois arpentent. Et puis vos amants, vous les avez choisi, élu, porté aux nues. Vous ne pouvez donc vous en prendre qu’à vous-mêmes. Ce qui est navrant et névrotique en même temps, ce n’est pas tant de se faire saigner à blanc de temps en temps mais de l’être tout le temps et par les mêmes larrons. Cette automutilation à répétition cache je l’avoue un déséquilibre réel. Je dirai même un étrange dérèglement!
- France, vous êtes bien malade et votre maladie est paradoxale : là où toute âme bien née et qui n’a jamais lu Michel Onfray, s’emploie à tuer le père, à se débarrasser de toute tutelle, vous vous efforcez de restituer le père, de le ressusciter même, il était mort sous de Gaulle et vous l’avez ramené sur terre… en vous accrochant aux lacets des chaussures américaines… vous les suivez au pas et vous aplanissez leur voie.
USA… USA: c’est ça votre surmoi?
Le concept en basket et un petit Lemon-incest sous la couette avec votre père outre Atlantique. Vos enfants seront simples et sans tête…
- France, inutile de me fredonner la chanson du mal aimé, vous n’êtes pas à plaindre… vous ne faîtes rien d’autre que feindre « le désamour ». Vous ne vous aimez pas. Et ça vous console de le projeter sur les vôtres et sur les autres. Comme quoi, il n’y a pas plus sadique qu’un masochiste qui peut aller jusqu’à faire faire aux autres un mal qu’ils n’auraient jamais fait par eux-mêmes : la Libye, le Mali, la Syrie ne sont que des coups déportés, des douleurs rapportées dont vous voulez devenir la seule héritière.
Jouir et se réjouir d’un mal provoqué : c’est le comble de la perversion.
On le sait depuis Baudelaire, les plus beaux orgasmes, ce sont les orgasmes artificiels… ciel! Mon Mali. Artificielle, ma Syrie!
Tout va… syrien ne va!
C’est la nouvelle psychose humanitaire : on vous fournit toute l’aide nécessaire, pour permettre à vos adversaires de mieux vous entuber vous, mais en pensant à nous.
Parce qu’au fond nous n’avons qu’un rêve, n’est-ce pas ?
We have a dream : nous faire entuber à notre tour.
Désolée, mais l’heure c’est l’heure… je vais devoir interrompre cette séance
Vive l’ambulance! Vive la France!
13:50 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, de gaulle - fabius - france - hollande - l'interventionisme - le, à genoux, névroser, psychanaliser, âme, collectif, sonder, interroger, soigner, souffrir, paralysie, cure de désintoxication, analyse, profondeur, raison, désarroi, déclin, confirmer, triplette de belleville, chotique, prier, assoir, divin, divan, signifier, amertume, justifier, enclume, souffrance, doléance, psychologie, attibuer la faute, se décharger, responsabilité, invoquer, conjoncture, rapport de forces, rapporter
12/09/2013
TELLEMENT PLUS
TELLEMENT PLUS
Comment ne pas me dissoudre dans la pensée de toi
Quand pour survivre j'arpente le labyrinthe cérébral
Qui te dissimule à moi de son halo profus et vaporeux.
Exalté, je poursuis le chemin vers toujours plus de toi,
Là où le ciel désenclave le présent de sa fièvre immanente.
Je parle aux mailles de tes silences et retiens ta main,
Je te pense à vif dans l'espace inondé de ta présence
Et synchronise mon corps pour t'approcher de moi.
De toi me vient encore le sourire étoilé dont j'ai besoin
Alors que chacun d'eux m'irrigue d'un soleil d'allégresse,
Tandis que le temps désormais cristallisé se laisse vivre
Dans l'intensité folle de mon âme enchevêtrée à ton souffle.
Au plus symphonique de ma mémoire se pavane ta présence!
Si tu savais combien, même engluée dans l'imperceptible,
Tout mon être revendique l'écho de mon amour embrasé.
P. MILIQUE
09:52 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, tellement, avantager, dissoudre, pensée, survivre, arpenter, labyrinthe, cérébral, dissimuler, halo, profus, vaporeux, exaltation, poursuivre le chemin, ciel, désenclaver, présent, fièvre, rédempteur, immanence, parler, maille, silence, retenir, main dand la main, penser, à vif, espace, inonder, inondation, présence, synchroniser, s'approcher, sourire, étoilé, soleil, allégresse, cristallisé, vivre, intensité, folie, âme, enchevêtré, souffle, symphonique, mémorise, se pavaner, engluer
26/08/2013
PENSÉE MOUVANTE
PENSÉE MOUVANTE
Essayer, essayer encore d’embraser l’espoir,
Jusqu’à ce que l’exacte lueur de vie s’ensuive
J’essaie ainsi de panser mes plaies vives,
A mon âme endolorie d’apporter les bienfaits
D’une destinée pastel, de couvrir d’aquarelle
Et de dentelle ouvragée l’existence nécessiteuse.
Qu’il est bon d’entendre le carillon tinter le beau
D’une pensée mouvante enfin sortie de l’obscur
D’un esprit qui s’ouvre au-delà de l’émotionnel.
Avenir radieux qui tel un boomerang va revenir
Puisque hors cette perspective, rien ne peut être.
Essayer, essayer encore d’embraser l’espoir,
Jusqu’à ce que l’exacte lueur de vie s’ensuive.
P. MILIQUE
09:18 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, pensée, mouvant, émouvant, essayer, embraser, espoir, exactitude, s'ensuive, lueur, panser les plaies, vive, âme, endolorie, apporter, bienfaits, destinée, pastel, couvrir, aquarelle, dentelle, ouvrager, existence, nécessiteux, entendr, carillon, carillonner, tinter, beau, sortir, obscur, esprit, ouvrir, irrationnel, émotionnel, avenir radieux, boomerang, revenir, perspective, staphilocoque, coliforme, la lunette des toilettes
24/08/2013
LA BOÎTE A LETTRES: ROBESPIERRE A DANTON
LA BOÎTE A LETTRES
ROBESPIERRE A DANTON
(© Musée des Lettres et Manuscrits)
Mon cher Danton
Si, dans les seuls malheurs qui puissent ébranler une âme telle que la tienne, la certitude d'avoir un ami tendre et dévoué peut t’offrir quelque consolation, je te la présente. Je t'aime plus que jamais et jusqu'à la mort. Dans ce moment je suis toi-même. Ne ferme point ton cœur aux accents de l'amitié qui ressent toute ta peine. Pleurons ensemble nos amis. Et faisons bientôt ressentir les effets de notre douleur profonde aux tyrans qui sont les auteurs de nos malheurs publics et de nos malheurs privés. Mon ami, je t'avais adressé ce langage de mon cœur dans la Belgique. J’aurais déjà été te voir je n’avais respecté les premiers moments de ta juste affliction .
Embrasse ton ami
Robespierre
01:40 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, robespierre, dnton, guillotine, musée, boîte aux lettres, malheur, pouvoir, ébranler, âme, certitude, ami, tendresse, dévoué, offrir, consolation, présenter, aimmer, mort, moment, fermer, coeur, accent, amitié, ressentir, peiner, peine de mort, pleurer, ensemble, faire, faiseuse d'ange, douleur, profondeur, tyran, auteur, public, privé, adresser, langage, belgique, voir, respecte, premier, justice, affliction, embrasser
20/08/2013
UN SOI EN FURIE
UN SOI EN FURIE
L’important est de ne pas empêcher
Le déferlement impérieux de l’écriture,
De laisser ruisseler l’âme ardente
Qui pulse avant de s’épandre d’elle.
Dans le charnel des mots se caressent
Les mots qui brûlent et les mots brasiers
Qui exhibent les volutes de l’intime en feu.
Pourtant, rien ne coule jamais de source.
Aussi faut-il faire preuve d’une réelle alchimie
Pour que de la plume inspirée goutte l’habile formule.
A l’essence de la lucidité, il flagellent les mots,
Et, au comble de la colère puis de sa déflagration,
Il se dit que nul n’écrit sans d’abord se penser
Ni sans éprouver la furie l’envahir à en vomir.
L’écriture n’est pas et ne sera jamais un lieu de paix:
Elle reste cependant l’unique chemin de lumière qui y mène.
P. MILIQUE
09:20 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, en furie, furieux, importance, empêcher, déferlement, impérieux, écriture, laisser, ruisseler, âme, ardent, pulser, épandre, charnel, se caresser, brûler, brasier, exhibition, volutes, intimité, en feu, couler de source, faire preuve, réel, alchimiste, plume inspirer, goutter, habile formule, essence, lucidité, flagellation, au comble de la colère, déflagratio, se dire, se penser, éprouver, envahir, vomir, lieu de paix, rester, unique, chemin de lumière, mener à bon port
12/08/2013
TELLEMENT PLUS
TELLEMENT PLUS
Comment ne pas me dissoudre dans la pensée de toi
Quand pour survivre j'arpente le labyrinthe cérébral
Qui te dissimule à moi de son halo profus et vaporeux.
Exalté, je poursuis le chemin vers toujours plus de toi,
Là où le ciel désenclave le présent de sa fièvre immanente.
Je parle aux mailles de tes silences et retiens ta main,
Je te pense à vif dans l'espace inondé de ta présence
Et synchronise mon corps pour t'approcher de moi.
De toi me vient encore le sourire étoilé dont j'ai besoin
Alors que chacun d'eux m'irrigue d'un soleil d'allégresse,
Tandis que le temps désormais cristallisé se laisse vivre
Dans l'intensité folle de mon âme enchevêtrée à ton souffle.
Au plus symphonique de ma mémoire se pavane ta présence!
Si tu savais combien, même engluée dans l'imperceptible,
Tout mon être revendique l'écho de mon amour embrasé.
P. MILIQUE
09:00 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, tellurique, dissoudre, pensée, survivre, arpenter, labyrinthe, cérébral, dissimuler, halo, profusion, vaporeux, exalter, poursuivre, chemin, ciel, désenclaver, présent, fièvre, immanence, parler, maille, silence, retenir, main, vif, espace, inonder, présence, synchronicité, synchroniser, corps, approcher, sourire, étoilé, besoin, irriguer, soleil, allégresse, désordre, cristalliser, se laisser vivre, intensité, folie, âme, enchevêtré, souffle, symphonique, mémoire
03/08/2013
YVES BOMMENEL: "TENSUI"
YVES BOMMENEL
"TENSUI"
Telle la pluie frappant le carreau, ton souvenir me hante et mon coeur saigne tendrement.
13:59 Publié dans GOUTTES d'ÂME, MUSIQUE, POESIES DITES EN IMAGES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, yves bommenel, tensui, pluie, frapper, carreau, souvenir, hanter, coeur, saigner, tendrement, gaston miron, plume latracerse, mésange, déchirure, brume, chagrin, rétine, souffrance, blancheur, à la croisée, mourir, amour, tenir le cap;espace, briller, acadien, canadien, québécois, habiter, déserter, zone, appartenir, autre monde, mouvementé, naviguateur, songes, jeu, prolonger, lumière, âme, richard cocciante
14/07/2013
DAMIEN SAEZ: "PUTAINS VOUS M'AUREZ PLUS"
DAMIEN SAEZ
"PUTAINS VOUS M'AUREZ PLUS"
17:09 Publié dans DAMIEN SAEZ, GOUTTES d'ÂME, MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, damien saez, putain, les aurès, ami, lanterne, perdre, flamme, amour, partir, jeter, âme, bouffer, néant, laisser le coeur vide, fertile, averse, avide, horreur, monde, comparaison, union, penser, oublier, tristesse, faubourg, présumer, cimetierre, solitude, dernier repas, liberté, guetter, alignement, discrétion, différence, pin parasol, piétiner, enclôt, continuer, rôtir, granit, zénith, factice, essaim, touriste, chaleur, s'épanouir, danser, soie
MARCELINE DESBORDES VALMORE: "LA COURONNE EFFEUILLEE"
MARCELINE DESBORDES VALMORE
"LA COURONNE EFFEUILLEE"
LU PAR
AUGUSTE VERTU
J'irai, j'irai porter ma couronne effeuillée
Au jardin de mon père où revit toute fleur ;
J'y répandrai longtemps mon âme agenouillée :
Mon père a des secrets pour vaincre la douleur.
J'irai, j'irai lui dire au moins avec mes larmes :
" Regardez, j'ai souffert... " Il me regardera,
Et sous mes jours changés, sous mes pâleurs sans charmes,
Parce qu'il est mon père, il me reconnaîtra.
Il dira: " C'est donc vous, chère âme désolée ;
La terre manque-t-elle à vos pas égarés ?
Chère âme, je suis Dieu : ne soyez plus troublée ;
Voici votre maison, voici mon coeur, entrez ! "
Ô clémence! Ô douceur! Ô saint refuge ! Ô Père !
Votre enfant qui pleurait, vous l'avez entendu !
Je vous obtiens déjà, puisque je vous espère
Et que vous possédez tout ce que j'ai perdu.
Vous ne rejetez pas la fleur qui n'est plus belle ;
Ce crime de la terre au ciel est pardonné.
Vous ne maudirez pas votre enfant infidèle,
Non d'avoir rien vendu, mais d'avoir tout donné.
13:57 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, marceline desbordes valmore, la couronne effeuillée, auguste vertu, porter, jardin, père, revivre, fleur, répandre, âme, agenouiller, secret, vaincre la douleur, larme, regarder, jour, changer, pâleur, charme, reconnaître, désolation, terre, pas égarés, cher, dieu, troubler, maison, coeur, entrée, clémence, douceur, saint, sein, refuge, enfant, pleurer, entendre, obtenir, espérance, posséder, perdre, rejeter, beauté, crime, ciel, pardonner, maudire, infidèle
03/07/2013
LEO FERRE: "LES POETES"
LEO FERRE
"LES POETES"
"Ce sont de drôles de types qui regardent les fleurs
Et qui voient dans leurs plis des sourires de femme
Les poètes"
Ce sont de drôles de types qui vivent de leur plume
Ou qui ne vivent pas c'est selon la saison
Ce sont de drôles de types qui traversent la brume
Avec des pas d'oiseaux sous l'aile des chansons
Leur âme est en carafe sous les ponts de la Seine
Leurs sous dans les bouquins qu'ils n'ont jamais vendus
Leur femme est quelque part au bout d'une rengaine
Qui nous parle d'amour et de fruit défendu
Ils mettent des couleurs sur le gris des pavés
Quand ils marchent dessus ils se croient sur la mer
Ils mettent des rubans autour de l'alphabet
Et sortent dans la rue leurs mots pour prendre l'air
Ils ont des chiens parfois compagnons de misère
Et qui lèchent leurs mains de plume et d'amitié
Avec dans le museau la fidèle lumière
Qui les conduit vers les pays d'absurdité
Ce sont de drôles de types qui regardent les fleurs
Et qui voient dans leurs plis des sourires de femme
Ce sont de drôles de types qui chantent le malheur
Sur les pianos du cœur et les violons de l'âme
Leurs bras tout déplumés se souviennent des ailes
Que la littérature accrochera plus tard
À leur spectre gelé au-dessus des poubelles
Où remourront leurs vers comme un effet de l'Art
Ils marchent dans l'azur la tête dans les villes
Et savent s'arrêter pour bénir les chevaux
Ils marchent dans l'horreur la tête dans des îles
Où n'abordent jamais les âmes des bourreaux
Ils ont des paradis que l'on dit d'artifice
Et l'on met en prison leurs quatrains de dix sous
Comme si l'on mettait aux fers un édifice
Sous prétexte que les bourgeois sont dans l'égout
17:03 Publié dans GOUTTES d'ÂME, LEO FERRE, MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, léo ferré, drôle de type, regarder, fleurir, voir, plier, sourire de femme, chanter le malheur, piano, coeur, violon, âme, brasser, déplumé, se souvenir, ailes, littérature, accrocher, tardif, spectre, geler, poubelle, mourir, vers, effectif, la tête de l'art, marcher, azur, têtu, ville, savoir s'arrêter, bénir, chevaux, horreur, île, aborder, bourreau, chien, compagnon de misère, lêcher la main, museau, absurdité
18/06/2013
VERTIGE ENFLAMME
VERTIGE ENFLAMME
Abysses spectrales, agonie fiévreuse
Dans le sentiment qui se meurt,
Défait par la violence du refus.
En ces abysses n'existerait-il vraiment
Qu'immonde pestilence au cœur muet?
Voilà que flottent soudain sens et valeurs
De tout ce qui s'est déjà vu, lu et entendu
Dans agrippé rageur des souvenirs fous.
Voyez l’amertume dans les mots que j'abandonne,
Mon âme l'a saignée m'imposant la vive douleur,
La honte, la tristesse et la pluie froide dans le cœur,
Et le pesant d'un lourd tribut au pardon que je donne.
Culpabilité contrainte qui attise le vertige,
Flot exaspéré dans l'infiniment dense qui aspire
L'âme et la chair criblées d'échardes répétées,
Neurones affaiblis, muselés par la morsure vive.
Comment se débarrasser de si monstrueuses serres
Que la nuit obstinée entortille de filaments rouges
Et de mensonges éhontés infiltrés dans l'entaille?
En ces noirs abysses n'existe assurément
Qu'immonde pestilence au cœur muet,
Tandis que souffrance, désespoir et humiliation
Alimentent un indicible qu'il devient urgent d'écrire.
P. MILIQUE
09:59 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, patrick milique, vertige, enflammer, abysses, spectral, agonie, fiévreux, sentiment, mourir, défairela violence du refus, exister, immonde, pestilence, coeur muet, flotter, sens, valeur, voir, lire, entendre, agripper, rageur, sovenir fou, amertume, abandonner, âme, saigner, imposer, vive douleur, honte, tristesse, pluie froide, coeur, peser, lourd tribu, donner le pardon, culpabilité, contraindre, attiser, flot, exaspération, l'infini, dense, aspirer, chair criler d'échardes, répéter, neurones, affaiblir
13/06/2013
UNIVERS D'ENTRELACS
UNIVERS D'ENTRELACS
Il est vrai que par certains côtés,
Le texte se révèle parfois terrifiant.
Alors même qu'il nous était comme sorti de l'esprit
Voilà que sa relecture impromptue nous déconcerte.
Bien sûr, cela interpelle au presque immédiat
Et il est à se demander dans quel univers d'entrelacs,
Dans quelles obscures fulgurances s'est débattue l'âme
Pour, déroutante douleur, parvenir à dire, donc à être.
Tout cela s'éprouve si vibrant de passion,
Si terrifiant de noirceur au tréfonds...
P. MILIQUE
09:45 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, patrick milique, univers, entrelacs, texte, se révéler, parfait, terrifiant, esprit, relecture, impromptu, déconcertet, immédiat, interpeller, obscur, fulgurance, se débattre, âme, dérouter, douleur, parvenir à dire, parvenir à être, éprouver, vibrer, passionné, terrifier, noirceur, au tréfond