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07/10/2014

AUX MARGES CACHÉES ….. 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

AUX MARGES CACHÉES …..

3

Aux marges cachées de nos vies scintillent
Ces miettes d'or que sont le mystère d'un regard porté,
La douceur d'une peau ou la beauté d'une fleur...

Jeux d'ombres et de lueurs.
Il s'agit de poser les fondations de situations
Sur lesquelles pourront se bâtir d'autres fondations.
C'est dans ce contexte qu'elle lui est apparue.
Elle était peut-être jusque-là restée présente
Infiniment proche, en même temps que secrète.
Tout de suite elle a occupé auprès de lui
Une place aussi considérable que soudain.
Ce qu'elle lui a apporté s'est vite révélé
Être un précieux trésor qui l'a transporté dans l'éblouissement.
Format ramassé d'une recherche portée plus loin.
Aide extraordinaire et clairement exposée
A lui conférer une dimension particulière dans l'infini
De sa richesse et de sa multiplicité.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

04/10/2014

INDICIBLE NERVOSITÉ

au magma présent de l'écriture,

 

INDICIBLE NERVOSITÉ



Le problème n'aurait pu être qu'à peine perceptible,
Mais sa tête devient subitement à nouveau lourde
Et il s'éprouve en proie à un état étrange et singulier,
Une profonde gêne, une nervosité indicible, accablante.

Il est sec d'une contraignante et inextinguible soif
De ce rare lieu du cœur où se pavane parfois l'esprit
Et, condamné à jeter encore beaucoup de temps au rien,
Il crie ses harangues par la fenêtre à des voisins invisibles.

P. MILIQUE

12/06/2014

INCOMPRÉHENSION

au magma présent de l'écriture,

 

INCOMPRÉHENSION

 

Tout ce temps à n’écouter que l’ampleur de ton silence

A été particulièrement éprouvant à mon cœur endolori.

 

Douleurs de l’incompréhension à souligner le manque!

 

Pourquoi cette mise à distance, cet amour tenu en jachère ?

Encore qu’il existe probablement un réel motif d’opprobre:

La vie qui, au gré d’incontrôlables contorsions, provoque

De douloureuses situations peut-être voulues par personne,

Mais, incrustées à l’embrasé de l’âme, subies par chacun

Tandis qu’un fantôme incendie les tisons qui enlaidissent l’avenir.

 

Prendra-t-on un jour conscience de la souffrance infligée à autrui?

 

P. MILIQUE

17/04/2014

AU CENTRE D'UN RIEN

souffrance psychologique.jpg

 

AU CENTRE D'UN RIEN

 

Certaines lignes ploient sous tant de souffrances...

Ce sont des lignes qui conversent au cœur de la nuit,

Éléments déchaînés de visions acides et cinglantes.

 

Elles livrent la pulpe quotidienne de sa vie telle qu'elle est

Et non telle qu'elle se donne à voir à des yeux étrangers.

Elles disent l'ultime de la mort-maladie, de la mort-décision.

Et il se sent humilié par ce qu'il traduit en échec personnel.

 

Il en est ainsi chaque fois que l'on doit se séparer de quelqu'un,

Chaque fois que l'on perd ou qu'on nous arrache quelque chose.

Mais il est chair de vie et celle-ci inclut la douleur, n'est-il pas?

 

Nul ne sait vivre sans souffrir, et c'est souffrance que de subir

Tant nous avons d'immenses besoins, terriblement écrasants.

On peut imaginer qu'elle est nécessaire à combler l'univers limité

Où s'éprouve la peur de s'égarer au cœur d'un vide, au centre d'un rien.

 

S'engage alors un terrible combat contre soi-même,

Probablement le plus vif et le plus complexe de tous.

Et d'évidence, c'est bien celui-ci qu'il s'agit de gagner.

 

P. MILIQUE

08/04/2014

FLAMMES DÉFINITIVES

au magma présent de l'écriture,

 

FLAMMES DÉFINITIVES

 

Subir l'épreuve d'une extinction suffocante et lumineuse

Parce qu'incapable d'enrayer un tant soit peu le mystère

Pas plus que de saisir les multiples instantanés de l'étrange....

 

Finir par constituer le paysage fragmentaire

Qui saura désamorcer le début de fascination

Sans laminer l'identité propre aux individus

Au varié des jeux de lumière qui hantent le quotidien...

 

Il est là pour vivre et amplifier son expérience personnelle,

Et d'un regard brûlant, fixer l'indispensable actif

Avant que d'autres flammes ne le réduisent en cendres.

 

P. MILIQUE

31/03/2014

L’ÉGOÏSME 3

BONSAÏ 1.jpg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

L’ÉGOÏSME

3

L'égoïste qui règne en maître, indifférent à la simple conscience d'autrui, fait là un bien mauvais calcul. En effet, sa prétendue toute puissance échoue toujours faute de n'être jamais à la hauteur des espérances. Elle est donc peine perdue et, de guerre lasse, préfère rendre les armes plutôt que d'avoir à subir en retour la sensation cuisante du dédain.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

19/03/2014

VIVRE L'INABOUTI

au magma présent de l'écriture,

 

VIVRE L'INABOUTI

 

Un accident de vie l’a un jour projeté dans la marge.

Nul n’y peut rien et la réfutation subie est rarement maîtrisée,

Mais lorsque c’est le corps qui, usé, défaille et s’en charge,

Il se lève alors comme un immense sentiment d’injuste gâchis

Qui envahit chaque infime du jour et plus encore de la nuit.

 

L’étape est décisive qui déjà lui signifie la sombre place du pire.

Comment vivre avec cette évidence du partiel et de l’inabouti?

Comment accepter ce dépouillement, cette dépossession de soi?

Comment ranger à jamais ses humbles mais réelles ambitions?

Comment dissimuler son amertume lorsque l’on prend conscience

Que ce que la vie nous a fait connaître ne pourra plus être connu?

Comment faire pour que le tout nouvel espace urgemment défini

S’extirpe du monde pour ne pas se déliter dans le vil obscène?

 

Force est de constater que son rapport à la vie a peu à peu changé.

Son corps en souffrance ne fait que traduire sa douleur de vaincu

Par un échec imprévisible qui exaspère l’âme d’inacceptable faillite.

 

P. MILIQUE

23/02/2014

RÊVES EN BLEU

BLEU 1.jpg

 

RÊVES EN BLEU

 

Certes la vie est une illusion,

Une succession d’instants fragiles et brefs

Qui s’évanouissent dans l’instant suivant.

Elle est essentiel désenchantement,

Machine à broyer le temps imparti.

 

Et c’est l’indifférence qui s’installe insidieusement

Nous obligeant à tourner encore et encore

Dans une nuit où on ne trouve jamais aucun confort.

Nous allons à l’encontre du silence protecteur

Et interrogeons l’abîme du regard

Dans la crainte montante du toujours pire.

 

Il faut refuser cela.

Parce que la fuite ne peut être qu’illusoire!

 

Nous souffrons d’une pénurie de rêve et de poésie

Parce que ce monde en est tristement dépourvu.

Alors, il est impératif de ne plus subir

Et d’inventer avec application une autre réalité

Dans la richesse des émotions qu’il faudra bien réapprendre à partager

Et dans le regard des autres qui forcément s’ouvrira.

Comme s’ouvre la vie proposant aux âmes en attente

De se jeter avec gourmandise dans la multiplicité des intensités possibles.

 

Retrouvons nos étonnements d’enfant!

Mettons du bleu sur nos rêves!

Pour avoir enfin le cœur gros de bonheur et s’endormir pour une fois

Comme un bienheureux dans les bras de ses énigmes.

 

P. MILIQUE

13/01/2014

ACCEPTER L’ÉPHÉMÈRE 2

au magma présent de l'écriture,


A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

ACCEPTER  L’ÉPHÉMÈRE

2

Et on le retrouve abattu par l'infinie tristesse et traumatisé par l'exploration éreintante et incessante des territoires jusque-là obscurs et inconnus de sa nuit intérieure.

Tout son jeune univers a subitement basculé. Ses certitudes ont vacillé. Désormais, il doit affronter le vide moral, le manque de perspectives, l'omniprésence de l'inacceptable, l'horreur répulsive des faits avérés. Il se sent tellement abandonné, tellement vulnérable face à cette réalité impossible à modifier. La blessure est profonde. Terriblement profonde. Trop peut-être !

Parce que l'absence de l'absente lui est insoutenable et que cela le dessèche encore et encore.

Parviendra-t-il un jour à sublimer son chagrin ?

 

Le voilà, lui que j'ai aidé à grandir, devenu lui aussi un écorché de la vie.

Il sait désormais que certaines circonstances peuvent anéantir la beauté des êtres et faire saigner le bleu de n'importe quel ciel.

 

Mais, existe-t-il une autre alternative sur cette terre que d'accepter l'éphémère ?

(FIN)

 

                                                                  P. MILIQUE

26/12/2013

BLESSURE NARCISSIQUE

HOMME DECU.jpg  

 

BLESSURE NARCISSIQUE

 

Sa personnalité tranchante a taillé dans le vif,

Entraînant la dévastation de son univers de vie.

 

Il comprend qu'il sera long de compenser l'absence,

Et qu'il devra accepter l'érosion du temps qui passe

En effaçant sans précaution tout derrière lui.

 

Ce qui est au vrai d'une portée considérable,

C'est la réalité de sa blessure narcissique.

Ce n'était pourtant qu'une idylle

Presque désuète dans sa forme,

Une amourette au fond un peu bancale.

 

Il doit s'interroger sur l'opportunité réelle

Que représente cet espace réinvesti par des singularités

Stimulant l'authentique harmonieux d'un royaume spontané.

 

En plein désarroi perce une lueur d'espoir pourtant!

Subir à chaque infime de l'instant cette proximité était absurde

Tant était advenue l'évidence d'une affectivité réelle impossible.

 

Après tout ce temps passé en cellule de dégrisement amoureux,

Il ne peut plus faire semblant d'ignorer encore

Combien la Femme est la plupart du temps

Un être particulièrement redoutable.

 

P. MILIQUE

02/11/2013

LE JOURNAL DE PERSONNE: "LA LUTTE DES CRASSES"

 

LE JOURNAL DE PERSONNE

"LA LUTTE DES CRASSES"

 

Je reprends la formule consacrée.
Toute l’histoire des hommes, jusqu’ici…
Pas jusque là… j’ai bien dit : jusqu’ici…
A été une lutte sans merci entre oppresseurs et opprimés…
C’est la fameuse lutte des classes : Je te bute ou tu me butes
Le but étant de ne pas se faire buter
Et autant que faire se peut : faire partie de ceux qui butent et non de ceux qui débutent
Et se font toujours buter
Il y a de quoi déprimer de voir toujours les mêmes oppresseurs opprimer les mêmes opprimés
Les mêmes qui priment et oppriment et répriment…
Les oppresseurs qui n’ont pas d’autre but que d’opprimer…
Et les opprimés qui sont opprimés parce que qu’ils n’ont pas d’autre but dans la vie
que de ne pas se faire buter.
On peut l’exprimer autrement … cette fatalité…
Avec un terme plus approprié à l’actualité : le ravissement… du verbe ravir…
Verbe ambigu… parce qu’en ce moment, nous ne sommes pas ravis…
C’est le moins qu’on puisse dire.
Non, nous ne sommes pas ravis d’apprendre qu’il y avait ( yahvé… retenez l’homophonie)
Qu’il y avait un français parmi les ravisseurs.
Un Français qui s’en prend aux intérêts français… Ça peut encore se discuter… mais un français qui n’a d’autre intérêt que de livrer la France aux influences des étrangers… Ça ne passe pas du tout.
À moins de considérer que la nation, la patrie, la famille sont des maux qui ne veulent plus rien dire…
C’est du Kafka, nous n’avons plus à faire qu’à des identités illusoires ou dérisoires.
Plus aucun signe fiable d’appartenance… À chacun selon ses convenances
Un passeport pour chaque mission et pour chaque commission.
C’est la forme d’un fond de commerce : échange et mélange de marchandises et de matières grises.
Tout s’achète et tout se vend : c’est la devise… C’est ravissant!
Cette opposition entre ravisseurs et déprimés…
Qui ne sont jamais ravis d’être entre les mains de leurs ravisseurs mais qui ne peuvent malheureusement pas faire autrement.
Que de subir lamentablement l’avis de leurs ravisseurs.
Et ça nous en apprend pas mal sur la lutte des classes…
Sur cette lutte qui n’en est pas une…
Puisque les opprimés ne font souvent que subir l’oppression… sans pouvoir réagir…
Sous peine de se faire mourir
Lutte des crasses : le capitalisme est à ce titre identifiable à une regrettable prise d’otages…
Où les ravisseurs mêmes morts restent les seuls vainqueurs.
Parce qu’ils ont bravé la mort…
Mais surtout, parce qu’ils nous ont rappelé une petite leçon de choses:
Que nous sommes lâches ou héros de naissance. Et que les sorts sont scellés d’avance.
Salut, la France !

21/09/2013

TOMBENT LES MASQUES 2

au magma present de l'ecriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


TOMBENT LES MASQUES

2


Au premier abord, cela se dérobe à toute compréhension.

Mais à fouiller un peu plus le ressac vertigineux des signes...

 

Il lui a bien fallu un jour tailler dans le vif des controverses,

Pointer du doigt les désaccords et les incohérences flagrantes,

Ne pas s’accrocher plus qu’il ne faut à des émotions passées

Pas plus que sanctifier davantage des bonheurs obsolètes,

Ne pas subir l’ennui majuscule d’un exceptionnel devenu banal.

 

Un jour tombent les masques de ce qu’il avait cru savoir nommer,

Ce qui installe d’emblée une désespérante sensation de frustration

Tant le malentendu éprouvé est réel et l’histoire mouvementée.

 

Il n’en peut plus de ces modifications successives,

De cette suite ininterrompue de décalages obscènes,

De ce silence qui au fur et à mesure s’épaissit davantage,

De ces inexorables dégradations qui encombrent le cœur

Et l’insupportable répétition de leurs symptômes avérés.

Marre de cette lamentable parodie d’harmonie illusoire

Et de toute cette médiocrité ordinaire aux effets négatifs

Fondues dans l’intermittence de paradoxes amplifiés.

(A SUIVRE)


P. MILIQUE