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21/11/2013

LE RIRE CLAQUE COMME UNE GIFLE...

RIRE.jpg

Œuvredu "peintre de l'extrême":IBARA

 

LE RIRE CLAQUE COMME UNE GIFLE...


Le rire claque comme une gifle...
Et relègue tous mes codes si rigidement définis
Au rang d'accessoires désuets.

Je suis homme de soleil et de nuit.
Je suis homme limité,
Repoussant aveuglément l'échéance
Au-delà des bornes du possible
Sans jamais atteindre les lieux extrêmes de l'excès.
Balancement perpétuel entre ombre et lumière.
Refus et embrasement.
Avec la capacité quand même
De percevoir à nouveau l'amitié du temps.

Le rire claque comme une gifle...
Dans l'impalpable hésitation de l'absence.
C'est toujours une souffrance sans nom
Que de vivre dans l'appréhension de ses faiblesses,
De chercher des étincelles entre les mots
Dans l'irrémédiable conscience de leurs mystères.
Et croire en leur pouvoir total
Au moment où ils favorisent l'irruption du merveilleux,
Et qu'ils deviennent simplement colporteurs de bonheur,
Diffuseurs d'incendies
Dans l'évidence d'un feu qui couve sous la glace,
Le regard fixé sur la ligne céruléenne de ma rêverie.

Le rire claque comme une gifle...
Et c'est la décomposition progressive
D'un destin pourtant librement assumé.
Le poids de la déchéance me prive
Des délices jouissifs du repentir.
Ma difficulté d'être séjourne dans un vide central,
Parangon de mes ombres d'antan,
Et je sombre dans le drame prédateur de mes illusions
Au sein de mon désespoir,
Dans l'impossible reconquête
Des paradis de l'enfance et de l'innocence perdues.

Le rire claque comme une gifle...
Brûlure incroyablement douloureuse.


P. MILIQUE

16/11/2013

DÉCADENCE

au magma présent de l'écriture,

 

DÉCADENCE

 

L’injustice est rustre et sans discernement

Qui me pétrifie l'âme d’horreur vive .

 

Je perçois des choses hideuses

Au magma du quotidien et,

Le long de ces nuits égarées,

Je descend avec délectation

L’escalier imaginaire du vide absolu.

 

P.  MILIQUE

04/11/2013

AU RYTHME DE LA COLÈRE

au magma présent de l'écriture

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AU  RYTHME  DE  LA  COLÈRE

 

Le plus émouvant tient dans la teneur du discours

Qui égrène, au fil d'une mémoire effervescente,

Les ébauches des rencontres briseuses de son existence.

 

Les racines de l'arbre poussent au rythme de la colère,

Tandis que l'hémorragie exaspère son pessimisme

Qui sonne comme un avertissement inutile

Parce que suintant d'une cicatrice trop ancienne.

 

Cloué dans ce lit où jusqu'alors il saigne,

Il se cramponne à la vie, à sa jubilation intense.

Le temps presse, la médecine le vide de son être

Et, au fur et à mesure que la mort le gagne,

Il utilise ses dernières forces, condamné à écrire

A l'encre noire puisée tout au fond de l'affront.

 

Ce sont les derniers mots alors qui se tracent

Et, dans l'inachèvement de cet ultime,

L'horreur se dessine bientôt, scintillante

De cet impossible lâcher-prise

D'avant le prévisible dénouement

Qui, séducteur, n'offre plus aucune issue.

 

P.  MILIQUE

14/10/2013

A FAIRE SAIGNER LE BLEU DU CIEL 2

au magma present de l'ecriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

A FAIRE  SAIGNER  LE  BLEU  DU  CIEL

2


La question maladivement obsédante de certains est de savoir

S'il existe une vie après la mort.

Mais, sommes-nous simplement sûrs qu'il y en ait une avant ?

 

Moi-même qui me sens à l'instant tragiquement dépourvu,

Sais que son univers n'est pas vide.

Je connais les sources les plus secrètement dissimulées

De ses vagabondages  toujours recommencés.

Parce que je crois que j’écris !

C'est ma souffrance clandestine, présente, inaudible, indéchiffrable.

Je suis un montreur de mots qui brouille les images.

Au quotidien, je fréquente ce lieu de forte lumière intérieure.

Un espace de création personnelle, terre sublime et misérable,

Où se racontent le désespoir et le désarroi d'un homme

Qui se heurte à l'ancestrale brûlure du mystère.

(A SUIVRE...)


P. MILIQUE

01/10/2013

LANIÈRES ACÉRÉES 2

au magma present de l'ecriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...



LANIÈRES ACÉRÉES

2

 

Folle incompréhension d’un canevas qui lacère

Dans la terrifiante absence d’une lumière nécessaire

Qui s’installe, d’un vertige, au point zéro de l’infini.

Stupéfaction avide dans le sidéral vide désespéré

D’une frustration récurrente et primale qui exaspère.

 

Il devient urgent d’instiller en soi

L’absolue nécessité de ne rien posséder !

 

Et voilà que soudain apparaît

L’insondable vrillé de ce qui hante :

Tes lèvres illuminaient mes paupières

Ton regard insistant épousait ma folie

Ta voix étoilait mes heures sombres

Ton souffle ardent électrisait mes sens

Tes mains embrasaient ma chair

Et ta vie pulsait à mon cœur mort.

 

Et puis, un jour, l’Autre t’a éblouie

Et s’est imposé à moi cet incontournable :

Tromper l’Autre, c’est d’abord se tromper !

(FIN)


P. MILIQUE

15/08/2013

LA MORT PORTE UN JOLI NOM... ET C'EST DEGUEULASSE!

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LA MORT PORTE UN JOLI NOM... ET C'EST DEGUEULASSE!

 

Ce soir je fais la gueule à la vie:

Elle se trompe trop souvent de mort.

 

Comment écrire le chagrin des choses qui se fendent?

L'ombre noire de son absence éteint mon soleil

Et traverse de nuit mon cerveau saccagé.

 

Il fait vide dans ce réel aux instant de quartz

Et le froid plante ses banderilles

En un ciel exténué qui dévore le cœur.

 

L'âme du poète en a fini de son habit de peau!

 

Depuis le temps qu'elle vacillait à flanc d'abime

En des chants solitaires qui excédaient le cri,

Et qu'elle crachait ses mots en constellations

Violées d’inopportuns, de vomissures et de bruits,

La voilà qui rejoint, sereine, les atomes du vide.

 

Allain, tu as bien fait, tu le devais...

Pas de jour férié pour la camarde, tu l'as voulu.

 

L'espoir faisait le mur sonnant le glas du rêve.

Écoute comme pour toi même les oiseaux se taisent,

Voit comme les arbres se courbent pour te saluer!

 

Il est temps pour ma plume d'interrompre ses larmes

Pour de ta présence allumer l'arc-en-ciel.

 

On valsera pour toi mon vieux...

 

 

P. MILIQUE

 

14/07/2013

CONCISIONS FRAGMENTAIRES 25

concision fragmentaire.jpg

 

Femme parfois rêveuse et romantique
Tout autant spontanée et pleine de passions,
Tu sais occuper le vide d'une vision neuve
Et réactiver l'essentiel appétit à t'inventer,
Sur fond tendu d'infini fébrile et impatient,
Un nouvel absolu d'une impitoyable beauté.
 
P. MILIQUE

10/07/2013

NOIR ABYSSE

REGARD VIDE.jpg

 

NOIR ABYSSE
 
Son existence est si altérée par l'absence
Qu'elle a désormais le regard exténué et vide
De celle que le sommeil ne visite plus jamais.

Un manque terrible s'est à nouveau incrusté
Qui cette fois, peu à peu façonne le noir abysse.

P. MILIQUE

26/06/2013

NOIR ABYSSE

REGARD FATIGUE.jpg

 

NOIR ABYSSE

 
Son existence est si altérée par l'absence
Qu'elle a désormais le regard exténué et vide
De celle que le sommeil ne visite plus jamais.

Un manque terrible s'est désormais incrusté
Qui peu à peu à peu façonne le noir abysse.

P. MILIQUE

27/04/2013

PENSÉE EXSANGUE

au magma present de l'ecriture,

 

PENSÉE EXSANGUE

 

Ce sont d'imprécises pensées véhiculées par l'imaginaire:

 

Elle est ce très bel inespéré, ce très noble,

Qui d'absolue tendresse est le ciel et la vie.

 

Elle ressemble à la bonté espérée en chacun

Et accueille dans sa douceur fluide

Le geste éclairé d'une grâce réconfortante.

 

Et, dans l'investiture aimante d'un cœur intégral

Naît la majesté invaincue de ce moi-même qu'elle est.

 

Que serais-je devenu hors de sa présence

Ô mystérieux bonheur que je ne comprends pas?

 

Je dois me souvenir à chaque infime d'instant

A quel point j'ai eu dans l'âme l'absolu en partage

D'avoir côtoyer le seul rêve que j'ai jamais osé rêver...

 

A sa place, vide et brûlante désormais,

Ne respire plus que l'espace, exsangue.

 

P. MILIQUE

19/04/2013

DANS LE MYSTÈRE DU SENSIBLE

BEAU VISAGE.jpeg

 

DANS LE MYSTÈRE DU SENSIBLE

 

Mon insaisissable karma fait de moi un homme prédestiné

Pour l'affleurement obstiné du bruissement intime des êtres,

Pour l'espace fluide de l'errance tendu entre le vide et le silence.

 

Je te parle de vifs instantanés, d'investissements fugitifs :

Un jour advint ou l'intrusion subite de la beauté dans ma vie

Provoqua la vérité fusionnelle d'un premier regard caressant

Qui fit naître l'inoubliable aux approches de un havre de paix.

Dès lors je n'ai eu de cesse que d'arpenter cet espace lumineux

Surgi d'un inespéré cosmique ensoleillé de braises somptueuses.

 

Je te parle d'Elle au travers de ce filtre d'improbable d'où elle parut...

A ce stade, je suis subjugué par les miroitements de l'amour absolu,

Et je ne que prendre l'aube à témoin pour dire ces mots essentiels:

Cette Femme-là a su me faire entendre le son d'un rêve arc-en-ciel

Et impulser à l'éphémère latent une rare dimension d'intemporel.

Elle est tellement cette fleur éblouissante dans le mystère du sensible...
Et si je n'étais qu'une graine de sable ordinaire sur le point d'éclore ?....

 

P. MILIQUE

01/03/2013

Musique des voix (3/3) : « Les mots d’Allain Leprest »

MUSIQUE DES VOIX (3/3) 

« Les mots d’Allain Leprest »


Dans la nuit du 14 au 15 août 2011, Allain Leprest a décidé de faire sa valise, et s'est suicidé à Antraigues-sur-Volane, en Ardèche, patrie, pays et montagne de son grand ami Jean Ferrat. Autant la disparition de ce dernier avait été accompagnée, suivie, partagée ; autant la perte d'Allain Leprest fût suivie d'un vide sidérant et de bien peu d'hommages et articles dans les rubriques nécrologiques...

Plus d'un an après son décès, le documentaire « Les mots d'Allain » « donne des nouvelles » d'Allain Leprest... Il chantait sur scène à la manière d'un Brel ou d'un Ferré. Une poésie qui touchait droit au cœur, racontait le quotidien, les rêves, les rencontres, les douleurs et les excès aussi, son enfance, à Mont-Saint-Aignan, près de Rouen ou ses copains, qu'il côtoyait dans le bistrot d'Ivry qui lui servait de refuge.

On ne le voyait jamais à la télé, il ne passait pas à la radio. Un vide incompréhensible au regard de son œuvre même si, en 2009, il reçut le grand prix des poètes de la SACEM et que Nougaro disait de lui qu'il était « l'auteur le plus flamboyant que j'ai rencontré sous le ciel de la chanson française ». .

Le documentaire évoque son lien avec ses proches, ses pairs, mais aussi avec son public averti et amoureux. Il donne à entendre tout « le petit monde » qui entourait Allain et continue à porter ses textes. Il raconte aussi et surtout les mots et les maux d'Allain Leprest. Une promenade poétique et intime au fil des textes qui lui ressemblent. 

 

Avec :

Romain Didier, auteur compositeur interprète et ami,

 Loic Lantoine, auteur compositeur interprète et fils spirituel,

Francesca Solleville, chanteuse et amie,

Gérard Pierron,  auteur compositeur interprète et ami,

Jehan, auteur compositeur interprète et ami,

Olivia Ruiz, auteur  compositeur interprète,

Didier Pascalis, son producteur,

Ses connaissances et amis d'Ivry au café concert « L'annexe »,

Les clients du café concert "Le Saint Max" à Paris,

Hyacinthe, ami d'Allain.

 

MERCI à :

Cécile Prévost Thomas, musicologue,

Pierre Emmanuel Billet, amoureux anonyme d'Allain Leprest.

 

 

Production : Charlotte Bienaimé

Réalisation : Christine Robert

Prise de son : Frédéric Cayrou

Mixage : Catherine Déréthé

 

 

Chansons et textes entendus dans le documentaire (dans l'ordre ) :

 

Les p’tits enfants de verre (1994)

Allain Leprest / Gérard Pierron

CD « Francesca Solleville chante Leprest »

Interprétée par Fransesca Solleville, Gérard Pierron et les clients de l’Annexe à Ivry sur Seine

 

Il pleut sur la mer (1994)

Allain Leprest / Etienne Goupil

« Album 4 »

 

Le copain de mon père (1994)

Allain Leprest /Romain Petit-Didier

 « Album 4 »

 

Extraits du « Le gardien du phare » lus par Jean Louis Guillotin

Texte: Allain Leprest

 

C’est peut être (1992)

Allain Leprest / Richard Galliano

Interprète : Allain Leprest création

CD 1992 « Voce a mano N°15 »

 

Mec (1986)

Album « Chez Leprest vol 1 » Tacet

Interprété par Loic Lantoine

 

Une valse pour rien (1986)

Allain Leprest / Luis Conzaga Sivestre Ramos

Interprété par Anne Lise, chanteuse, au café l'Annexe à Ivry sur scène

 

Saint Max (1988)

Allain Leprest / Didier Petit-Romain

« Album 2 »

 

Arrose les fleurs (2008)

Allain Leprest / Romain Petit-Didier

Reprise : Amélie les crayon

Album : « Chez Leprest 2 »

Tacet

 

Nu (1988)

Allain Leprest / Christian Loigerot, Sylvain Lebel

« Album Nu “