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27/06/2015

IRRIGATION

au magma présent de l'écriture,

 

IRRIGATION



Est-il à ce point possible d'être mentalement
Au même instant si loin et si proche d'elle?
Elle semble dépositaire d'une telle force vitale...

Il éprouve la folle et chaude densité de sa présence,
Il discerne la force péremptoire qui l'aiguillonne.

Par elle, grâce à elle, il reconnaît la vie en lui avec
En son tréfonds, la certitude d'une infinie tendresse.
Celle qui l'incite à écrire pour s'irriguer encore d'elle.

P. MILIQUE

26/06/2015

FATALE TANGENTE

au magma présent de l'écriture,

 

FATALE TANGENTE


Alors que je repartais vers mon pays,
Je le vis sur le pas de sa porte me criant:
«N'oublie pas, on s'écrit hein? Bonne route!
On se reverra sûrement à l'automne, chez toi!»

Bonne route l'ami. On est là. On est tous là.
Sûr qu'on n'est pas assez fort pour te faire
Ressusciter assez comme tu n'as pas manqué
De nous le dire peu de temps avant ta mort.
Mais on est plus nombreux que tu l'imagines
Pour ouvrir les portes et réveiller les cœurs.
Pour continuer ton chemin du mieux possible,
Toi qui a pris en un jour gris la fatale tangente...
On écrira, on criera, on pensera beaucoup à toi.

La poésie est une errance passionnelle, et tu l'as en toi.
On ne te laissera pas tombé l'Ami, fait nous confiance.
Certain. Même que la joie sera de mise. Comme avant.

P. MILIQUE

24/06/2015

LA CHAIR ÉCORCHÉE 1

au magma présent de l'écriture,

 

LA CHAIR ÉCORCHÉE

1

Le compte à rebours a débuté, mortellement épuisant...

L'individu n'est pas injuste parce qu'il a décidé de l'être,
Simplement, il le devient parce que cela lui est nécessaire.

Dès lors, il retrouve l'itinéraire acéré de sa mémoire:
Ce n'est pas un endroit de chimères ou de fantasmes
Où l'intime se trouverait dépouillé de toute singularité,
Plutôt un long couloir peuplé de somnambules
Au cœur d'un espace accaparé par des bribes de banal.

Il lui est important d'agir de manière quasi organique
Avec ces petits bouts d'ordinaire saturés de quotidien,
Et contourner l'émotion d'une contenance pudique.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

23/06/2015

LA CHAIR ÉCORCHÉE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LA CHAIR ÉCORCHÉE

2

Il s'agit-là d'un engagement qu'il appréhende vital,
Car il le place abruptement face à des responsabilités,
Signifiées d'un regard stupéfait par le genre humain
Qui ravive l'exacerbé d'un fléau lourd d'inquiétudes.

Désormais le temps n'est plus assouvi que de remords
A ne plus voir la chair écorchée pour adoucir les émois
Comme autant d'abris variés pour les marges intimes.

(FIN)

P. MILIQUE

22/06/2015

UN CIEL LOURD D’HYPOTHÈSES 2

au magma présent de l'écriture

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

UN CIEL LOURD D’HYPOTHÈSES

2


Un trait de lumière tremblé répand son doux murmure.
La chair de l'instantané se disperse, vibrante de pureté.
Une vie va s'ouvrir à la cime d'un rêve exalté de bonheur.
Du pollen de l'amour va naître, au printemps généreux,
Une fleur aux pétales rosis de perles nacrées d'émotion.
Il y aura donc d'autres sourires à fêter, récoltés de la vie,
D’autres échos de petite enfance aux couleurs de déjà vu.

L'inconscient du devenir ne saurait rimer avec insouciance.
Des souvenirs enfuis d'un ciel d'hypothèses agitent le repos.
Ils s'affichent contre l'expression extirpée au fur et à mesure
De tout ce qui rythme la mesure mémorielle exacerbée
Par la morsure des possibles réduits au strict état larvaire
Tout en épiçant la durée d'une terre de vertige déjà usagée.

Le temps qui passe file décidément un bien mauvais coton....

(FIN)

P. MILIQUE

21/06/2015

UN CIEL LOURD D’HYPOTHÈSES 1

au magma présent de l'écriture

 

UN CIEL LOURD D’HYPOTHÈSES

1

On connaît le printemps étiolé depuis longtemps.
Inséré au souffle, le temps est désormais installé.
L'addition des jours teints aux couleurs du présent
S'applique à laisser venir ce qui vient en gestes immuables
En tricotant la durée d'un air détaché qui ne trompe pas.

Lasse, la signature générationnelle parachève son œuvre.
Entré en coïncidence au cœur de l'instant, le désormais titube
Dans l'animé des lieux qui voyagent au-delà de l'horizon.
Un cortège de pensées insomniaques, aiguisées de fatigue,
Heurtent de plein fouet l'espérance d'une immensité résumée.
Nous ne savons rien du futur, c'est pourtant le moment choisi
Par de lointains ouragans pour laisser transparaître un passé
Qui s'éloigne avec la force du destin sur la pointe des jours.
Une fine chiffonnade de regrets érafle le cœur qui s'interroge,
Inquiet, mais au décompte des saisons le corps ne ment jamais.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

20/06/2015

S’ACCOMMODER DE L'INCONTOURNABLE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

S’ACCOMMODER DE L'INCONTOURNABLE

2

J'aimerais savoir te dire ce qui sera ton demain avec les mots du quotidien:
Sans doute que t'apparaîtra bientôt la clairière comme nouveau lieu de vie.
Le moment sera venu de t'extirper de la grise routine ankylosant l'invisible.
Tu auras le sentiment jusqu'alors inconnu de vivre des jour de plénitude
Plus riches que ceux que l'existence murmure d'ordinaire au fil du quotidien.

Ce sera l'instant choisi dans lequel, l'esprit cadencé sur un rythme différent,
Tout, au sortir de l'ennui, se fera prodige pour arpenter le territoire nouveau:
Il ne restera qu'à effectuer les ajustements nécessaires pour t'y sentir adopté.

(FIN)

P. MILIQUE

19/06/2015

S’ACCOMMODER DE L'INCONTOURNABLE 1

au magma présent de l'écriture,

 

S’ACCOMMODER DE L'INCONTOURNABLE

1



Le temps s'accélère au fur et à mesure que l'âge progresse:
C'est un phénomène temporel en même temps que biologique
Qui, c'est naturel, change pas mal de choses dans le bruit du monde.

Il faudrait savoir ralentir le temps, mais c'est trop tôt pour le faire.
Ce serait prendre le risque inconsidéré de se retrouver opposé
A un mélange d'ennui et d'oppressante perception de se traîner.

Il y a là des antagonismes qui s'affrontent dans l'indéniable sentiment
Que chacun de nous est traversé par une même complexité humaine.
On s'interroge beaucoup à ce sujet, et l'on s'éprouve bien désarçonné,
Mais on retire toujours quelques notions avérées majeures pour la suite.

Nous sommes ennemis déclarés de ces artifices qui ne sont que faux-semblants
Et, entre le doute frémissant et la conviction assénée, il y aura eu la totalité
D'un cheminement pour aboutir à une sorte de ras le bol plus que justifié.
Tout le reste n'est, somme toute, qu’accommodements avec l’incontournable.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

18/06/2015

LE JAILLISSEMENT DU DOUTE

jaillissement.jpg

 

LE JAILLISSEMENT DU DOUTE

 

Il faut être attentif à cette tenue de la phrase

Qui forme l'étonnement dans l'avancée du texte,

Se façonne- là, toute la raison d'être du désir,

Dans la confiance-méfiance qui affleure le silence au ras des mots.

 

Quand l'écrit se déploie, il est bon d'avoir cet orgueil

De pouvoir y insuffler l'émergence d'autre chose

Et, lorsque il s'agit d'évoquer quelques fragments trop intime,

De s'autoriser à le faire aussi apaisé

A l'ignoré de la maladresse, que dans le savoir dire...

 

Habiter le délire d'être entier dans les mots qui arrivent

Cependant, dans l'approche au près de l'imminence qui entoure,

Rester, avec un sourire traceur d'humilité,

Le premier à s'assujettir au jaillissement du doute.

 

P. MILIQUE

17/06/2015

CE N'EST PAS ENCORE L'HEURE OU LE SOIR TOMBE 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CE N'EST PAS ENCORE L'HEURE OU LE SOIR TOMBE

4

Dès lors, qui oserait prétendre en toute conscience intime
Que la vie ne vaut pas la peine d'être vécue encore un peu?


Il n'est pas de vie sans vie dans la paume épaisse du temps.
Elle exige simplement de dilater sa part d'espace et d'infini,
C'est l'aimer que de la conjuguer au présent jusqu'à toujours.
Il en est certain, ce n'est pas encore l'heure où le soir tombe
Mais bel et bien celle qui se missionne à augmenter le vécu.

(FIN)

P. MILIQUE

16/06/2015

CE N'EST PAS ENCORE L'HEURE OU LE SOIR TOMBE 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CE N'EST PAS ENCORE L'HEURE OU LE SOIR TOMBE

3

Il en est certain, ce n'est pas encore l'heure où le soir tombe
Mais bel et bien celle qui se missionne à augmenter le vécu.
Le merveilleux est toujours présent, tapi dans le banal,
Me voilà devenu enfin assez fou pour atteindre à la sagesse.

Entends le vent caresser les arbres dans un chuchotis de feuilles
Vois, et goûte la lumière qui s'épanouit en couleurs accumulées.
Peu à peu, une poussière d'or se blottit dans les bras du soleil,
Une nuée d'oiseaux taquins offre une chorale au rire des choses
Tandis qu'une fanfare de cigales stridulantes exhorte à la vie,
Partout alentour, l'innocente dentelle des fleurs prend forme
Dans l'éclaté ivre et pétulant de leurs pétales arrogants
Au souffle alourdi d'une fragrance venue d'étoiles invisibles.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

15/06/2015

CE N'EST PAS ENCORE L'HEURE OU LE SOIR TOMBE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CE N'EST PAS ENCORE L'HEURE OU LE SOIR TOMBE

2

Savoir que l'éternité est sans fin tant le terme nous échappe
Est, de fait, une formidable sarabande à vivre l'exceptionnel!

Avant que la morne habitude ne dissolve la totalité,
Et parce qu'il y a toujours de la place dans le cœur
Pour quelque chose d'immensément plus vaste,
Il convient de s'intégrer à la braise du monde
Et de ce projeter dans l'incroyable sarabande
Qui fait danser, l'âme en attente, l'exalté de la vie.

Cette exhortation aux saveurs juvéniles à de quoi surprendre,
Mais l'enfance n'est pas une maladie grave dont on doit guérir!

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE