21/04/2014
SOUHAITS
SOUHAITS
J’espère que ta vie se met joliment en place.
J’aimerais tant que tout ensoleille ton quotidien,
Que ta voute céleste s’inscrive en bleu définitif,
Que ton visage se fasse miel et ton regard soleil,
Que certains mots ne se conjuguent plus qu’au pluriel:
Sourire, rire, joie, beauté, rencontre, souvenir, bonheur,
Que tu accèdes à la douceur partagée et au vif Amour.
Il est inexorable de trouver place dans le cœur d’un Autre.
Tant l’ordre existant n’est que l’autre nom du désordre révoqué.
Il est bon alors de s’alimenter à l’aune de l’énergie de chacune
De ses dualités propres afin d’écarter la douleur de son chemin
Et d’atteindre enfin à la réalisation méritée de cette vie devinée.
Pour y parvenir, il faut s’autoriser à vivre au cœur de l’intensité
Tandis que tout semble ne nous prédire que la banalité du déjà-vu.
Ma Fille, il existe ce désir fou de vivre, de jouir d’elle à bras le cœur,
Qui saura nous saturer le quotidien de davantage de folies souhaitées
Et faire que le présent si présent ne se conjugue jamais à l’imparfait.
P. MILIQUE
09:17 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, souhait, espoir, vie, joliment, mettre en place, aimer, ensoleillement, qutotidien, voute céleste, s'inscrire, bleu, définitif, visage, miel, regard, soleil, se conjuguer, pluriel, sourire, rire, joie, beauté, rencontre, souvenir, bonheur, accéder, douceur partagée, vif, amour, inexorable, trouver sa place, coeur, ordre, existence, l'autre nom, désordre, révocation, alimenter, à l'aune, énergie, dualité, propre, écarter, douleur, chemin, atteindre, réalisation, mérite, deviner
17/04/2014
AU CENTRE D'UN RIEN
AU CENTRE D'UN RIEN
Certaines lignes ploient sous tant de souffrances...
Ce sont des lignes qui conversent au cœur de la nuit,
Éléments déchaînés de visions acides et cinglantes.
Elles livrent la pulpe quotidienne de sa vie telle qu'elle est
Et non telle qu'elle se donne à voir à des yeux étrangers.
Elles disent l'ultime de la mort-maladie, de la mort-décision.
Et il se sent humilié par ce qu'il traduit en échec personnel.
Il en est ainsi chaque fois que l'on doit se séparer de quelqu'un,
Chaque fois que l'on perd ou qu'on nous arrache quelque chose.
Mais il est chair de vie et celle-ci inclut la douleur, n'est-il pas?
Nul ne sait vivre sans souffrir, et c'est souffrance que de subir
Tant nous avons d'immenses besoins, terriblement écrasants.
On peut imaginer qu'elle est nécessaire à combler l'univers limité
Où s'éprouve la peur de s'égarer au cœur d'un vide, au centre d'un rien.
S'engage alors un terrible combat contre soi-même,
Probablement le plus vif et le plus complexe de tous.
Et d'évidence, c'est bien celui-ci qu'il s'agit de gagner.
P. MILIQUE
09:54 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, centre, rien, ligne, ployer, souffrance, converser, coeur, nuit, éléments déchaînés, vision, acide, cinglant, livrer, pulpe, quotidien, donner à voir, eux, étranger, ultime, mort, maladie, décision, se sentir humilié, traduire, échec personnel, chaque fois, devoir, se séparer, perdre, arrachement, quelque chose, chair, vie, inclure, douleur, savoir vivre, souffrir, subir, immensité, besoin, terrible, écrasant, imaginatif, nécessaire, combler, univers décalé, limiter, éprouver la peur
27/03/2014
CIORAN 40
"Le philosophe
Ne dispose d'aucune vérité
Alors que le dernier des poètes
Semble souvent
En savoir plus long
Que le plus grand philosophe"
(E.M. CIORAN)
09:55 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vie, baptême, baiser, obscurité, tristesse, douleur d'aimer, sida, damner, damnation, chant d'amour, assassiner, furet, jarret, rechercher, gabrielle russier, maladie d'amour, sidaïque, abandonner, philosophe, l'inconvénient d'être né, mourir d'amour, accordéon, astor piazzola, bandonéon, disposer, aucun, vérité, dernier, poète, savoir, long, briser, aider, grand, tomber, se lever, marche ou crève, douleur, malheur, demande en mariage, miracle, apothéose, apôtre, déclamation, joutes oratoires, se remettre sur ses pieds, cesser de pleurer, lamentation, lamenter
15/03/2014
DOULEUR D'AIMER 5
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
DOULEUR D'AIMER
5
Il a pleuré comme jamais. Il s'est senti dépossédé.
Par un échec qui lui est tellement insupportable
Avec son lot de souffrances qui le mènent,
Au rugueux silence d'une douleur minérale.
Il est devenu un homme tourmenté.
Il est devenu un homme qui pleure.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:47 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, aimer, pleurer, appel au peuple, mettre à l'épreuve, se sentir, déposséder, abraham, échec, tellurique, insupportable, lot, souffrance, mener, rugueux, silence, douleur, minéral, devenir, couteau sous la gorge, sacrifier, homme, tourmenté, le petit père du peuple, armer son brat, hésitation, retenir
13/03/2014
QUAND LES MOTS CRIENT
Photo empruntée à Pascal RENOUX qui en est l'auteur et en reste l'unique propriétaire.
Consultable sur:
http://typcollectif.blogspot.com/
QUAND LES MOTS CRIENT
Les tensions accumulées se cristallisent
Dans le foudroiement soudain d’évidences aveuglantes.
Tout prend alors une tournure insoutenable.
Il faut refuser de consentir à l’inacceptable.
S’initie alors un tumultueux voyage au cœur de la douleur,
Un combat âpre contre une souffrance à l’état brut.
Il est temps de s’extraire de l’obscurité!
Combien de temps faudra—il attendre
Pour qu’elle veuille bien desserrer son étreinte?
Il m’est impossible de faire mentir ma peine…
Mais il est des mots qu’on ne peux pas
Ne pas entendre tellement ils crient.
P. MILIQUE
05:26 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tension, accumulation, cristalliser, foudroiement, évidence, aveuglant, tournure, insoutenable, refuser, consentir, inacceptable, initier, tumultueux, voyage, coeur, douleur, combar, âpre, souffrance, brut, extraire, obscurité, desserrer, étreinte, impossible, mensonge, mots, entendre, crier
06/03/2014
INCARNATION DE L’IMPRÉVISIBLE
Photo empruntée à Benissa: http://benissa.over-blog.com/
Cette œuvre lui en reste la propriété exclusive.
INCARNATION DE L’IMPRÉVISIBLE
Malaise permanent d'une affective vérité cryptée
D'amours passionnés aux sinistres désirs éternels.
A ce jeu douloureux de la mémoire striée
S'altère l'équilibre précaire de son petit univers
Au détriment de toute autre finalité supposée.
Dans cet improbable ensemble fragmenté
De puissances aux ambitions différentes,
Surgissent des limites intrinsèques inquiétantes d'étrangeté.
L'homme ne fait toujours que choisir un prétexte
Pour oublier sa désolante condition de mortel
Qui passe sa vie à tenter d'oublier qu'elle s'achèvera un jour!
A quel mensonge choisit-il de croire au juste
Pour éviter de succomber à sa peur de la mort?
Son enquête intime le conduit à explorer ce secret.
Dans la survivance fragile et obstinée du passé,
Fulgurance brève, incarnation de l'imprévisible,
Extrême instabilité d'un avenir à chaque instant inconnu,
Espéré néanmoins enjolive de beauté diaphane et infinie.
P. MILIQUE
17:33 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : incarnation, imprévisible, malaise, affection, permanence, vérité, crypter, amour, passion, sinistre, désir, éternité, douleur, mémoire, altérer, équilibre, précarité, univers, finalité, supposition, fragment, puissance, ambition, limites, inquiétude, étrangeté, prétexte, désolation, condition, mortel, achever, mensonge, croyance, enquête, intimité, exploration, secret, survivance, fragilité, obstination, fulgurance, imprivisible, extrême, instabilité, avenir, inconnu, espoir, enjoliverbeauté, diaphane
EN COULÉE D'ENCRE DE SANG
EN COULÉE D'ENCRE DE SANG
Le cri de rage est là, qui git sur la page....
Mais y a-t-il vraiment dans les mots tout ce que l'on veut dire?
Pourtant, il lui faut bien tenter d'effacer
L'impression si profondément gravée en son centre,
Afin d'atténuer aussi peu soit-il l'extrême douleur
Qui le poursuit jusqu'au plus profond de ses cauchemars.
L'acuité du regard intérieur éprouve
Des blessures au cœur impossibles à cicatriser.
Amour passionné qui se flétrit et s'assèche
Jusqu'à ne plus être que l'inéluctable ombre,
Incertain reflet pâle d'un eux qui s’efface.
Le cri de rage est là, qui git sur la page,
Comme strié par une coulure d'encre de sang
Qui restitue de mémoire le texte de sa vie.
Cependant, dans ce vent qui respire encore,
Lesté d'écharpes de brouillards de remords accumulés,
Il espère encore trouver le surplus d'énergie nécessaire
Qui lui permettre de rejoindre le point d'aurore
Tapi au plus secret d'un ciel noir encore tiède.
P. MILIQUE
05:41 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cri, rage, page, effacer, impression, graver, atténuer, extrême, douleur, cauchemar, acuité, regard, éprouver, blessure, coeur, cicatriser, amour, passion, gésir, strier, encre, sang, restituer, mémoire, vent, respirer, écharpe, brouillard, remors, surplus, énergie, aurore, secret, ciel, nocturne
05/03/2014
ÉTRANGE COCAÏNE
ÉTRANGE COCAÏNE
La face cachée et provocatrice de sa vie désamarrée
Relève d'une incontrôlable attirance pour la destruction.
Plus rien dans l’ordinaire ne sollicite son désir,
Pas même les mirages rutilants de l'amour.
Au fracassé douloureux d'une longue chaine de trahisons,
Émerge l'amer détesté de quelques signes de faiblesse.
Dans l'étalage réitéré d'un vulgaire ostensible,
Un rire grinçant et querelleur exprime sa signification.
Ce qui jusque-là faisait point d'ancrage
Ne se révèle plus que ligne de fuite...
En dernier recours, il manie tous les artifices du discours
Qui s'élabore à satisfaire un égo outrancièrement démesuré,
Se shootant, étonnante inanité,d'une étrange cocaïne:
Celle que l'on nomme quelque fois... poudre aux yeux.
P. MILIQUE
17:25 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cocaîne, provocateur, incontrôlable, attirance, destruction, solliciter, désir, mirage, rutilant, amour, fracassé, douleur, trahison, émergé, amer, détester, faiblesse, étalage, vulgaire, ostensible, rire, grinçant, querelleur, exprimer, signification, ancrage, recours, manier, artifice, discours, satisfaction, égo, outrancier, démesuré, se shooter, inanité, poudre
ÉMOTIONS PRÉSUMÉES
ÉMOTIONS PRÉSUMÉES
Il arrive qu'un état, exacerbé d'inquiétude et de curiosité,
Génère ses textes tout d'à peu près et d'imperfections
Qui, pour un temps cependant, portent en eux
L'imposant pouvoir d'enchainer la douleur au murmure.
Au plein de ce constat aussi imprévu qu'affectif,
Pérore le sentiment ambigu du ridicule évident
Affiché par de niaises prétentions intellectuelles exhibées
Dans cette écriture, authentique gourmandise de temps.
Il existe un tel décalage entre sa vie et ce qu'il écrit
Qu'il est impossible d'ignorer combien les mots le trahissent.
Mais écrire créé l'incontournable pulsion d'écrire
Jusqu'au centre de l'acte où se tient la sanguine exigence.
C'est ainsi que, dans la parturition laborieuse et multiple
De pages aux réminiscences sombres et lumineuses,
Il faudra à l'impératif protéger des bassesses paradoxales
Ainsi que des émotions présumées qui revendique la source.
P. MILIQUE
00:51 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : émotion, présumé, exacrbé, inquiétude, curiosité, générer, imperfection, enchainer, douleur, murmure, constat, imprévu, affectif, sentiment, ambigu, ridicule, niaiserie, prétention, intellectuel, exhiber, écriture, authentique, gourmandise, décalage, vie, ignorance, trahison, incontournable, pulsion, sang, exigence, laborieux, réminiscence, sombre, lumineux, impératif, protéger, bassesse, paradoxal, revendiquer, source
04/03/2014
SUR LE SABLE DES SONGES
SUR LE SABLE DES SONGES
De rares fulgurances poétiques lui ont enseignés
De toujours prendre le temps d'écouter tomber la pluie.
Comment stigmatiser l'arrogance de l'Homme,
Prendre le risque de dérégler l'ordre d'un certain monde,
En étant sûr de ne pas sombrer dans la plus extrême confusion?
Il vient de vivre l'amour dans son immensité,
Dans l'instable de son éphémère aussi.
Pour avoir construit sur le sable des songes
Une quête insensée de bonheur azuré,
Il est devenu cet être inquiet, toujours sur le qui vive,
Ébranlé au cœur même de ses convictions les mieux ancrées.
Dans cette vie chahutée par la douleur d'être,
Il a entrouvert la porte de son théâtre intime
A l'envoûtante remémoration de cet impossible amour...
Comment être quelqu'un aux yeux de l'autre
Alors même que l'on sait n'être rien?
Au risque accepté de passer à côté du beau sans le voir,
Il habite désormais dans le froid désenchantement
Fait d'âcre solitude et de haine de soi,
Bien décidé à se réchauffer au silence vibrant
De ses souvenirs éperdus.
P. MILIQUE
00:23 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fulgurance, poétique, temps, écouter, pluie, stigmatiser, arrogance, risque, dérégler, ordre, monde, extrême, confusion, vivre, amour, immensité, instable, éphémèresable, songes, quête, insensé, bonheur, azur, inquiétudecoeur, conviction, chahuter, douleur, théâtre, intime, envoûter, commémoration, beauté, désenchanté, solitude, haine, silence, vibration, souvenirs, démoniaque
20/01/2014
INTERROGATION ÉCRITE 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
INTERROGATION ÉCRITE
2
J’écris par amour, sensibilité, sensualité.
Pour ne pas faire injure au silence, ni à la nuit.
J’écris pour survivre
Pour passer le temps, je veux dire le tamiser. Parce qu’écrire est aussi un moyen d’entrer en solitude.
J’écris pour éloigner la souffrance, peut-être pour lutter contre la mort, pour rester en vie.
Pour me reconstituer, me percer à jour. Pour sortir de l’impasse.
J’écris pour oublier que je vais mourir.
Pour m’inventer un remède qui ne ressemble pas au mal.
Parce que j’aime bien polir la douleur comme une pierre précieuse.
J’écris par insatisfaction et pour rester en état d’insatisfaction
Pour me convertir, excédé d’utopie, en cette ligne sortie de l’aube qui enlace les lettres sur le papier.
Pour refermer sur moi les parenthèses jadis ouvertes.
J’écris pour vous faire parler.
J’écris parce que je crie!
(FIN)
P. MILIQUE
09:05 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, interrogation écrite, écrture, par amour, sensibilité, sensualité, faire injure, silence, nuit, survivre, passer le temps, tamiser, moyenne, entrer, solitude, cloîtrer, éloigner, souffrance, lutter, mortifère, rester en vie, reconstituer, reconstruire, mettre à nu, percer à jour, sortir de l'impasse, boire pour oublier, mourir, inventer, remède, ressemblance, mal, diable, démon, satan, lucifer, aimer, polir, douleur, pierre précieuse, instisfaction, frustration, en l'état, convertir, excipient, utopie, ligne, sortie de secours, aube, enlacer
29/12/2013
LE MASQUE OBSCUR 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
LE MASQUE OBSCUR
2
J’habite alors les rudes contrées de la souffrance, là où la douleur se fait furie,
Avec à l’embrasé des paroxysmes, la peur-panique de flèches exponentielles.
Je m’éprouve dans un état déplorable, faible et fragile, passé au laminoir,
Avec, en ces moments où les heures divaguent, l’attitude en exode, modifiée.
Et c’est ainsi qu'enfourchant mon vaisseau fantôme, je ne sais plus me diriger.
Si encore je parvenais à demeurer indifférent, sourd à la rumeur montante !
Il n’en est rien: je ne sais pas refouler ma souffrance dans l’irrévocable du vide.
Alors j’entre dans une noire colère, en guerre ouverte contre mon corps déchu.
Je m’embrase de rage et entreprend dans la violence de lui régler son compte.
Tout m’est souffrance sans que, engoncé dans ma petitesse, je n’y puisse rien !
FIN
P. MILIQUE
09:32 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, masquer, obstruer, habiter, habitation, rude, contrée, souffrance, endolori, furie, embrasé, paroxysme, peur, panique, douleur, flèche, exponentiel, éprouver, étatique, déplorer, déplorable, faible, fragile, passé, laminoir, emmitouffler, heure, divaguer, divagation, attitude, exode, modifier, odification, enfourcher, vaisseau, fantôme, fantomatique, diriger, parvenir, deemurer, indifférence, sourd, rumeur, montant, refouler, souffreteux, irrévocable, vide, noir, colère