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14/12/2015

ULTIME DÉCADENCE

au magma présent de l'écriture,

(Photo d'une œuvre trouvée sur le Net
De facto, elle est l'entière propriété de son auteur)

 

ULTIME DÉCADENCE

Douleur continue d'une passion à l'abandon
Dans la révélation d'un désespoir oppressant.

La folie guette et rôde, tapie dans les alentours.

Dès lors s'exhibe, obscène,
La tentation de l'impossible,
Désirable jusqu'à l'obsession,
Jusqu'à la déchéance assassine.

P. MILIQUE

08/12/2015

AU CŒUR DE L’IMPONDERABLE

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AU CŒUR DE L’IMPONDÉRABLE

 

Désespoir absolu de soi tout au long du jour présent.

 

Elle est tellement triste cette incapacité à continuer

Lorsque l’impulsion ne vibre plus pour rien,

Quand se raréfie le vital apport de son énergie

Et que s’installe, avec violence, la douleur tentaculaire.

 

Exacerbation fiévreuse dans l’ombre noire et intense

D’une colère qui perd pied au cœur de l’impondérable.

 

P. MILIQUE

03/12/2015

NAUFRAGE DE LA RÉALITÉ 1

au magma présent de l'écriture,

 

NAUFRAGE DE LA RÉALITÉ

1



Le quotidien est d'une telle lourdeur.
Il m'entraîne, au fil de l'inexorable,
Dans un mal-être sans fond, et je me sens
Attiré par les gouffres noirs de la perdition.

Devant le désintérêt affiché, le malentendu
S'approfondit en une douleur déchirante.
L'existence alors devient glauque et folle
Justifiant à plein mes fougueuses révoltes.

Le conformisme qui fige, et parfois bétonne la société
Qui détermine un passif d'indifférences et d'ennuis.
L'actuel désengagement, que nul ne peut réfuter,
Entraîne au réalisme futile et au cynisme désabusé,
Alors même que le mélange rigoureux des civilisations
Et des cultures impose l'émergence d'une autre société.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

29/10/2015

L'AMPLITUDE DE MA LÂCHETÉ 1

au magma présent de l'écriture,

 

L'AMPLITUDE DE MA LÂCHETÉ

1

Oui j'ai mal! Oui j'ai honte!
Comment ne serais-je pas honteux
A me rendre compte du caractère
Insupportable de mon discours?

Toutes mes douleurs physiques sont vraies,
Mon déséquilibre psychique existe vraiment.
Si j'avais un tant soit peu de dignité,
Je garderais tout ça au fond de moi.
J'en ferais une boule de concentré
De silence qui enfermerait en son centre
Ce qui ne devrait appartenir qu'à moi.

Cette dignité-là, je ne la possède pas.
Pas plus que je sais ne pas posséder
(mais l'espoir demeure d'y arriver un jour)
Le simple courage d'en finir enfin.
De disparaître tout en ne laissant,
Sur cette terre, davantage de traces
Que n'en laisse, au bout de quelques secondes,
Une pierre lancée dans le lisse d'une eau plane.

(A SUIVRE)

 

P. MILIQUE

18/09/2015

EN MÈCHES DE SOUVENIRS 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

EN MÈCHES DE SOUVENIRS

4

Fulgurante préhension d'un étonnant réel trop réel dans la conscience
D'un échec fortuit qui violemment déconcerte, perturbe et blesse.
La brutalité précise de telles émotions confirme par les larmes
A quel point dans la vie il est dur de prétendre parvenir jusqu'à soi.

Ma préoccupation de ce fait est devenu d'un tout autre ordre
Puisqu'elle me conduit, chaque jour, de douleurs en douleurs
Jusqu'au désir de ne plus être avant que la proximité de la mort,
Par bonheur, ne me révèle en creux indéchiffrable prix de la vie.

Il n'empêche que régulièrement, le silence se fait trop assourdissant.
Et cependant...

(FIN)

P. MILIQUE

14/08/2015

LES RESSOURCES DE L'ERRANCE 1

au magma présent de l'écriture,

 

LES RESSOURCES DE L'ERRANCE

1



C'est dans cette ville déréalisée par les néons
Où l'anonymat règne en maître clandestin,
Qu'il a exploité les ressources de l'errance
Dans les dédales insoupçonnés de son intériorité.

Tout dépend de l'aptitude dont chacun dispose
Pour se faufiler à travers la douleur vive du réel.
Il faut profiter de la confusion crée par l'inconnu
Et mettre en perspective l'atypie lisse du familier
Sans jamais céder à l'utopie d'une transparence à soi.

Les vertiges de l'identité forcent la conscience de l'autre
Et, suspendu à une beauté aussi magique que sibylline,
Il s'éprouve absorbé dans la réminiscence du similaire.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

22/07/2015

A MOTS FEUTRES

au magma présent de l'écriture,

 

 

A MOTS FEUTRES

 

Il ne sert à rien de garder longtemps la douleur fière...

 

Il est impératif de parvenir à vaincre en soi ce qui altère,

Accorder sa confiance aux valeurs infinies, belles de sagesse.

Je sais des choses restées trop peu secrètement cryptées en toi.

 

Alors, maintenant que tu connais ces indications nouvelles,

Ne vas pas, inspirée par l'envie légitime, jusqu'à l'extrême

De tes forces actives. Garde l'indispensable tonus nécessaire.

 

Il ne te restera qu'à éprouver le sentiment vif et radieux

De bonheurs faits pour vibrer et à en retirer du plaisir.

A mots feutrés s'inscrit l'évidence de prendre le temps

D'admirer, une fois pour toutes, les charmes alentour.

 

Vision éthérée des matins d'or, spacieux et à peine d'azur.
Elle est vraiment d'une merveilleuse douceur cette pensée-là.

 

P. MILIQUE

17/05/2015

L'INACCEPTABLE

au magma présent de l'écriture,

 

L'INACCEPTABLE

Soudain les tensions se cristallisent
Au foudroyé d'aveuglantes évidences.
Tout prend une tournure insoutenable.

Il faut refuser de consentir à l'inacceptable.
S'initie alors un long et tumultueux voyage
Au cœur d'une douleur à fleur de paroxysme.
Un combat âpre contre une souffrance brute.

Il est temps de sortir de cette folle obscurité,
Mais combien de temps faudra-t-il attendre
Avant qu'elle accepte de desserrer l'étreinte?

Impossible et vain d'ignorer ma peine.
Il est des mots que l'on ne peut pas
Ne pas entendre tellement ils crient.

P. MILIQUE

02/05/2015

CONCISION FRAGMENTAIRE 41

concision fragmentaire.jpg

 

CONCISION FRAGMENTAIRE

41

 

Toujours les querelles et les haines

De ces gens sans passé et donc sans passion.

 

Leur destin, déjà, saigne au-dedans

Du trop de douleurs à vivre,

De l'âcre impossibilité d'être.

 

Contentement empoisonné

Et pitoyable soumission

A posséder un jour ce qu'ils crèvent

De ne pas avoir encore.

 

P. MILIQUE

09/03/2015

MÉTEMPSYCHOSE 3

au magma présent de l'écriture,

 A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

MÉTEMPSYCHOSE

3

Ainsi, les arbres frémissants qui se balancent au soleil complice,
L’odeur tiède du vent dans la pulpe goûteuse d’un paysage,
Un oiseau qui se faufile dans le bruissement feutré des feuilles,
Une pierre qui chante sa douleur dans la nuit parsemée d’étoiles,
Un enfant triste qui sème son sourire froissé avec des yeux de piège,
Des effluves de rires anciens sur une peau mate caressée de chaleur,
Un peu d’âme attentive qui comble l’espérance de son flux solaire,
Un regard échangé aux marges de l’intime et qui soudain désire,
Toute cette rare beauté de l’essentiel offerte en pulsés cajoleurs!

Et l’arc-en-ciel déjà soulève la prometteuse ligne d’horizon
Tandis que le cœur en chamade démesurée redessine le monde
Et scintille d’une joie allumée à la braise même de l’amour.

Il est certains jours bienveillants où les mauvaises heures font relâche.

(FIN)

P. MILIQUE

10/02/2015

L'ANGOISSE DE DÉCEVOIR 1

au magma présent de l'écriture,

 

L'ANGOISSE DE DÉCEVOIR

1

Il est de jolis mots, de belles phrases qui s’articulent jusqu’à moi,
Et bien sûr que cela me touche au tréfonds parce que quand même…

Ce sont des pages que l’on pourrait nommer brûlots de douleurs
Dans lesquelles coulent nombre de références à l’amour, à l’amitié.
Des pages d’une lucidité flamboyante parsemées d’acide ironie.
Si cela devait persister à parler de moi, peut-être y prendrais-je goût!

Ce sont ces mots-là qui me recalent, de temps à autre, sur le chemin
Déserté de l’élémentaire estime de moi par la mémoire usé et oublieuse.
Ce n’est plus depuis longtemps un secret pour personne, tous le disent:
Pourquoi ne vous aimez-vous donc pas? Il faudrait commencer par-là!

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

07/02/2015

UNE APPÉTENCE MORTIFÈRE 5

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

UNE APPÉTENCE MORTIFÈRE

5

Il suffit d'un formidable moment de lucidité pour qu'une subite inclinaison concupiscente et incontrôlée lui propose, en mode séduction, de basculer dans l'irréparable.
De fait, la suggestion est alléchante et enjôleuse.
A l'apogée de son délire auto-destructeur, il perçoit l'impératif assidu à s'affranchir maintenant de l'insoutenable.
Cette souffrance lancinante et obsessionnelle, il doit la faire taire.
Il lui faut tuer la douleur, l'urgence l'exige!

L'abysse est si profond dans lequel il bascule.
Ce pourrait être un acte libératoire et il le souhaite tel.
Mais quand on saute dans le vide, il faut n'être pas lié serré par l'élastique d'un amour incommensurable. Celui dispensé sans faiblir par une indispensable présence lumineuse. Pour ne pas se retrouver, au comble de l'hébétude mais ravi, à humer avec insistance l'exaltant fumet de la vie, précaire rescapé de son désastre intime.

(FIN)

P. MILIQUE