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23/09/2016

ÉCRIRE LUCIDE 1

au magma présent de l'écriture,

 

ÉCRIRE LUCIDE
1


Son écriture toute de précision et d'exigence
Laisse, à cause d'une sensibilité mal enfouie,
Surgir une multitude de richesses insoupçonnées.

Il ne suppose pas l'angoisse d'éventuelles limites,
Dédaigne l'idée même de potentielles insuffisances
Et se nourrit de rêves gargantuesques et munificents.

Rien ne transpire les symptômes d'un mal de vivre.
Pourtant, combien de divagations crépusculaires,
Combien d'émanations ultimes gravées dans la tête
L'ont forcement, un jour ou l'autre, traversé,
Pour illuminer ainsi ses plus secrets désespoirs,
Pour expliquer nos fuites face aux choix épineux?

Il lui a même fallu en subir de profondes blessures,
En vivre des histoires aussi résolument fiévreuses,
Pour posséder cette belle écriture à l'éclat mat
Louvoyant au plus proche des gris et des noirs.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

14/01/2016

QUE SUIS-JE D'AUTRE?

au magma présent de l'écriture,

 

QUE SUIS-JE D'AUTRE?



Que pourrais-je prétendre être d'autre,
Dans le tourbillon apocalyptique de la vie,
Qu'un fétu de paille aspiré par la tourmente,
Qu'une éphémère présence dans la réalité,
Qu'un signe de détresse dans la mer agitée,
Qu'un pauvre hère dont se gaussent les gens,
Qu'un fou en diagonale sur l'échiquier Caraxien
D'une probité gravée sur un marbre noir et blanc,
Qu'une mémoire morte dans le regard des autres,
Que trop de gras dans cette époque de mincitude,
Qu'un asocial autodestructeur à l'esprit désertique
S'interpellant à l'infini de l'essentielle question.

Dans le tourbillon apocalyptique de la vie,
Que pourrais-je prétendre être d'autre?

P. MILIQUE

18/12/2015

VACARME FAMILIER 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

VACARME FAMILIER

4


Qu'il est donc contraignant de porter gravé tout au fond de soi
Son propre poids de solitude, d'incompréhension et de fatalité!
Qu'il est donc rude de ne pas savoir encore éviter la dégringolade
Dans ce vacarme familier qui énonce une nuit taciturne et sordide
D'un âcre désespoir qui transpire l'amertume et la pusillanimité.
Ces nuits-là le noient sous le flot torrentueux de larmes affligées.
Elles sont apaisantes parfois. Celles-ci ne sont qu'inconfortables.

Tout cela va incessamment disparaître. Bientôt ne plus exister.
Ne plus avoir de raison d'être hormis par sa flagrante présence.
Juste parce qu'elle est là. Parce qu'elle l'aime. Parce qu'il l'aime.
Juste pour ce qu'ils étaient. Et pour cet eux qu'ils sont devenus.
Et pour que dans le temps qui vient, ils soient davantage encore.

(FIN)

P. MILIQUE

08/09/2014

GERMINATION FÉCONDE 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

GERMINATION FÉCONDE

2

Leur singularité complice ouvre le cœur plus large et agrandit l'instant
Au souffle impérieux d'un répertoire né de l'imaginaire en habit d'idées.
Insatiables scrutateurs de vie, ils gravent l'infini de traces indélébiles
Nuancées de pastels divins d'où sourd le respir d'un Théâtre omniscient.

En instance de murmure, ils revendiquent l'ailleurs et en perpétue le feu.

Ce sont de Belles Âmes! Ils sont nos Chers Cousins, nos Chers Amis aussi,
Passerelles d'absolu qui convoient du pur bonheur et en prolonge la vague.

Pour vous remercier, ces quelques piètres mots graphés à l'alphabet du cœur.

(FIN)

P. MILIQUE

16/07/2014

UN VOYAGE PARTAGE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

UN VOYAGE PARTAGE

2

 

S'il savait mettre sa pensée en mots, l'insoupçonné poète dirait

L'enrichissement éprouvé à s'approcher de l'être par la nature.

 

Il les imaginerait inlassables arpenteurs de forêts romantiques

Qui nicheraient le royaume d'un vagabondage au cadre enchanteur,

Lieu de liberté sauvage, de contemplation béate et  d'âcres solitudes 

Découvertes au rythme lent des saisons et des paysages inattendus.

 

Les choses qui doivent arriver finissent toujours par le faire.

Simplement, ils prennent le temps de s'enlacer pour graver

Leurs noms mêlés sur la page offerte d'un rocher attentif

A ce que la marée déferle en ressacs  d'amour éternel.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

06/03/2014

EN COULÉE D'ENCRE DE SANG

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EN COULÉE D'ENCRE DE SANG

 

Le cri de rage est là, qui git sur la page....

 

Mais y a-t-il vraiment dans les mots tout ce que l'on veut dire?

Pourtant, il lui faut bien tenter d'effacer

L'impression si profondément gravée en son centre,

Afin d'atténuer aussi peu soit-il l'extrême douleur

Qui le poursuit jusqu'au plus profond de ses cauchemars.

 

L'acuité du regard intérieur éprouve

Des blessures au cœur impossibles à cicatriser.

Amour passionné qui se flétrit et s'assèche

Jusqu'à ne plus être que l'inéluctable ombre,

Incertain reflet pâle d'un eux qui s’efface.

 

Le cri de rage est là, qui git sur la page,

Comme strié par une coulure d'encre de sang

Qui restitue de mémoire le texte de sa vie.

 

Cependant, dans ce vent qui respire encore,

Lesté d'écharpes de brouillards de remords accumulés,

Il espère encore trouver le surplus d'énergie nécessaire

Qui lui permettre de rejoindre le point d'aurore

Tapi au plus secret d'un ciel noir encore tiède.

 

P. MILIQUE

26/12/2013

TRAUMATISME ULTIME

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TRAUMATISME ULTIME

 

C'est à la fois le refus et la peur

Qui réfute en elle l'improbable confident

A qui confine le malaise exacerbé de colère

Au cœur d'une horreur absolue aux arômes délétères.

 

Tâche intime, noire et terrible,

Hurlant la détresse de vivre qui fouaille sans cesse,

Et la traumatise, suffocante, d'une folle abomination.

 

Les murmures lointains d'une vie après cet outrage,

Définitivement gravé au marbre du tragique et de l'irréparable,

Lui impose la froideur écorchée et méthodique

Du destin au baume de futur qui organisera sa survie.

 

P. MILIQUE

15/09/2013

A L'HEURE BRÛLANTE

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A  L'HEURE  BRÛLANTE

 

Dans le resserrement temporel et presque spatial

Auquel s'accroche l'essentiel de toute une vie

Qui, aux abords d'une parole arrachée à l'initial

Des limites de la prégnante déchéance du souvenir,

Se grave parfois de l'incontrôlable bouillonnement

Qui jaillit du ténu entre le différent et la folie singulière.

 

La perception en alerte rend compte de ce lieu

D'où s'émet l'imprévu cinglant d'un éclat d'épure

Aux gestes esquissés d'une vérité de cristal,

Flagrance ensoleillée à l'heure brûlante qui grésille

Comme un lézard vaincu au cœur de pierre,

Silhouette figée dans une éternité qui n'en finit pas.

 

P.  MILIQUE

27/08/2013

BRUME D'ÉMOTION

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BRUME  D'ÉMOTION

 

 

 

C’est presque inéluctable en la mémoire de chacun :

 

Enfoui avec soin dans la friche de sa jungle invisible

 

S’affiche la réalité douceâtre d’une souterraine nostalgie.

 

 

 

Souvenirs émus de ce qu’étaient le lieu, la durée, l’espace.

 

Perception d’un ébranlement murmuré. Brume d’émotion.

 

Certitude d’un passé gravé pour traduire l’écoute de l’avenir.

 

 

 

Voilà qu'apparaît, feutré dans l’aveuglant halo de lumière,

 

Le constat revigorant d’une vie qui, intense plaisir rétroactif,

 

Se révèle exhaler un goûteux fruit muri à l’ensoleillé du ciel.

 

 

 

P. MILIQUE

 

11/08/2013

UNE LUEUR DE FIN DU MONDE

 

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UNE LUEUR DE FIN DU MONDE

 

C'est un univers parfaitement incohérent,

Une atmosphère lourde, difficilement descriptible.

Comme derrière tout masque authentique,

S'exprime la part de doute

Et les égarements dangereux de la pensée.

 

Il possède, caché en lui, des forces qu'il ne soupçonne même pas.

Des forces susceptibles de dynamiter les certitudes accumulées.

On peut parfois percevoir, gravées, des marques douloureuses

Sur son visage brûlant et décomposé,

Secoué d'irrépressibles tremblements.

 

On le comprend alors niché au cœur d'un désastre général.

En lui la violence surgit, impromptue,

Dans le déchaînement terrifiant d'éléments

Soudainement devenus incontrôlables.

De lourds nuages noirâtres pleurent une pluie de sang,

Des comètes effrayantes zèbrent sa conscience

Éclairant son tréfonds d'une lueur de fin du monde.

 

De cette lueur-là, il trouvera la force

De renaître à la vie certes, mais avec quel dégoût

Humide à la commissure des lèvres.

 

P. MILIQUE

10/02/2013

UNE HISTOIRE D'AMOUR GÂCHÉE

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UNE HISTOIRE D'AMOUR GÂCHÉE


C'est une histoire d'amour gâchée par les circonstances.
Par l'intervention du hasard.

Cette femme aux yeux de glace a désormais le regard vide.
Pour lui, elle était un chemin illuminé dans sa nuit.
Elle savait colorer de lumière la plus noire de ses journées,
Sûre d'elle dans sa fragilité.

Ce qui les a rapprochés est aussi ce qui les a séparés,
A force de partager un univers peuplé de semblables tellement différents.
Parce que l'harmonie des contraires, peut-être, n'existe pas.
Ou alors quand, gravés dans le bref,
Les coeurs battent une mauvaise chamade.

C'est l'insupportable désamour.
Tout se noie dans l'usure d'un temps que personne se sait dompter.
Les voilà condamnés à se déchirer aux pointes acérées
D'une douloureuse ronde d'amour et de haine.

Maintenant, sa mémoire est encombrée
Par les souvenirs pénibles des divergences et des brouilles.
Et puis les non-dits aussi,
Qui aggravent tout jusqu'à rendre plus sombres encore
Les couleurs de ces instants pétrifiés.

Alors désormais, il lui faut accepter l'inéluctable.
Il est confronté à l'intense douleur d'une insoutenable séparation.
Comment ne pas être submergé
Par le chaos dévastateur
De toute cette détresse ?
Et toute cette honte qu'il lui faut surmonter pour exister encore.

Il ne promène plus qu'une ombre déchue.
Celle de sa passion meurtrie.
Et il s'applique à ne plus vivre qu'au travers de l'absente.
Mais le chagrin lui, est si présent,
Qu'il ne sait plus que pleurer de ne plus pouvoir l'embrasser,
Ne serait-ce que du regard.

P. MILIQUE

07/06/2012

A L'HEURE BRÛLANTE

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A L'HEURE BRÛLANTE

 

 

Dans le resserrement temporel et presque spatial

 

Auquel s'accroche l'essentiel de toute une vie

 

Qui, aux abords d'une parole initiale et dictée

 

Par les limites de la prégnante déchéance du souvenir,

 

Se grave parfois l'incontrôlable et puissant bouillonnement

 

Qui jaillit du ténu entre la différence admise et la folie.

 

 

La perception en alerte rend compte de ce lieu

 

D'où s'émet l'imprévu d'un éclat d'épure

 

Aux gestes esquissés d'une vérité de cristal,

 

Flagrance ensoleillée à l'heure brûlante qui grésille

 

Comme un lézard vaincu au cœur de pierre

 

Silhouette figée dans une éternité qui n'en finit pas.

 

 

P. MILIQUE