12/11/2014
EN MODE SURVIE 1
EN MODE SURVIE
1
Un nuage est passé et tout a obscurci.
Désormais il pleut, il fait froid, le vent souffle et le ciel est gris.
Le ciel s'éprouve vulnérable de mélancolie et de vague à l'âme.
Nous vivons au centre même d'un temps morose
Qui annihile jusqu'à l'envie de bouger.
Il est devenu impossible de mêler l'éclat de nos rires
Aux chaudes larmes de nos délires.
Le spleen s'est abattu au vif des états d'âme
Obligeant à rester là, terré au creux de son lit,
A façonner l'amertume en perles de dégoût,
A errer dans un champ de ruines amères
Disposées en mode survie
Dans laquelle la rage éprouvée envahit tout.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:57 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, tristesse, nuage, passoire, totaliser, obscurcir, désordre, pleuvoir, factieux, froid, ventiler, souffler, ciel, gris, céleste, éprouver, vulnérable, mélancolie, vague à l'âme, vivre, au centre, momifier, tempête, morosité, annihiler, cadavre, envie, bouger, devenir, impossible, en grève, mêler, éclat de rire, chaud, larme, délire, spleen, abattre, état d'âme, obligation, rester, las, terroir, creuser, literie, façonner, amertume, perle, dégoût
30/10/2014
FINALEMENT MORTEL 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
FINALEMENT MORTEL
2
On la voit souvent s'égarer dans ses pensées,
Traversée de douce mélancolie, de désespoirs feutrés,
Et se consumer avec une saisissante dignité, aux aguets
De cette absence têtue qui éloigne la vie des vivants.
De son affection pour l'humble perle une larme furtive
Qui projette au plus profond du cœur la tristesse infinie
De cette déjà longue vie passée, soudain si brève,
Faisant de la mort à venir la compagne de chaque aube.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
08:59 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, menace, immortaliser, océan indien, chronicité, visibilité, s'égarer, pensée, traversée, douceur, mélancolie, désespoir, feutrine, consumer, saisissant, dignité, aux aguets, abstruse, têtu, éloignement, viral, vivant, affection, humble, perte, larme, furtif, projet, profond, filière, épidémie d'ébola, coeur, attristé, infinitif, long, libéria, sierra léone, soudure, brièveté, falsifier, mort, avenir, compagne, aube, penanud
30/09/2014
CHALEUR PROTECTRICE 1
CHALEUR PROTECTRICE
1
Dans la nuit basse d'un ciel mangeur d'étoiles, le temps
S'allège dans le silence d'une lourde neige qui soulage.
Dehors pleurent encore des larmes approximatives
Qui s'achèvent en d'improbables caresses de brume.
Une chaleur protectrice déploie sa suprême compagnie,
Tandis qu'au centre vif et tourmenté de l'insaisissable
S'assèche le reliquat d'âcres pensées intempestives
En une vive mise au supplice de doutes irrationnels.
A SUIVRE...)
P. MILIQUE
10:02 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, chaleur, protecteur, nuit, lassitude, ciel, mangeur, étoile, tepête, alléger, silence, lourdeur, neige, soulager, dehors, pleurer, larme, approximatif, achever, improbable, caresse, brume, déploiement, suprématie, compagnie, attendrir, centrigugeuse, vif, tourmenter, insaisissable, assécher, reliquat, âcre, pensée, intempestif, vibrer, mise en plis, supplice, doute, irrationnel
12/09/2014
EN MÈCHES DE SOUVENIRS 4
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
EN MÈCHES DE SOUVENIRS
4
Irrépressible descente au fond de moi et mise à jour de ce qu'il y a,
De plus visible, de plus intime, de plus inconscient,de plus implacable.
Fulgurante préhension d'un étonnant réel trop réel dans la conscience
D'un échec fortuit qui violemment déconcerte, perturbe et blesse.
La brutalité précise de telles émotions confirme par les larmes
A quel point dans la vie il est dur de prétendre parvenir jusqu'à soi.
Ma préoccupation de ce fait est devenu d'un tout autre ordre
Puisqu'elle me conduit, chaque jour, de douleurs en douleurs
Jusqu'au désir de ne plus être avant que la proximité de la mort,
Par bonheur, ne me révèle en creux l'inestimable prix de la vie.
Il n'empêche que régulièrement, le silence se fait trop assourdissant.
Et cependant...
(FIN)
P. MILIQUE
10:24 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écritureirrépressible, descente, fond, mise à jour, dingue, paumé, visibilité, intime, inconscient, scorpion, mandragore, fulgurance, préhension, étonner, réel, conscience, échec, fortuit, violence, métropole, déconcerter, perturbation, blessure, brutaliser, précis, émotion, confimer, larme, pointure, dur, prétentieux, parvenir, préoccupation, ordonner, chant de maldoror, conduite, doulour, désir, mazout, proximité, salaud, mort, ravage, bonheur, révéler, creux, inestimable, prix, assourdir
16/08/2014
AD LIBITUM 3
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
AD LIBITUM
3
De s’appliquer à détourner les situations fausses et grotesques
De s’obstiner à se tailler un chemin en contresens des habitudes.
De ne jamais se laisser assujettir à l'infantilisation dépendante.
De toujours défendre l’idée de la beauté les larmes aux poings.
D'apprécier de se poser-là, imprégné par l’agile caresse du monde.
De percevoir d’étonnantes visions dans l'intime le plus inaudible.
Et puis être juste, de manière intuitive, afin d'atteindre aux autres…
Et puis de retrouver des lettres d’amours comme des étoiles oubliées…
Et puis de parvenir à saisir les rares incandescences de pure lumière…
Et puis de dupliquer l’infini sans jamais se résigner à le rendre identique…
Et puis d’embraser la permanence de l’âme pour donner encore sens à la vie…
Ad libitum…
(FIN)
P. MILIQUE
15:25 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, appliquer, détourner, situation, fausse, fosse, grotesque, s'obstiner, se tailler, cheminer, contresens, habitude, laisser, amoindrir, assujettir, infantilisation, dépendance, défendre, idée, beauté, larme, poing, apprécier, se poser là, imprégnation, imprégner, agilité, caresse, émonder, percevoir, étonnement, visionnaire, intimité, inaudible, justice, maniéré, intuitive, atteindre, autruche, retrouver, lettre d'amour, étoile, oublier, parvenir, provenance, saisissement, raréfier, incandescence, puifier, lumière
14/04/2014
DANS UNE LARME DE MOTS
DANS UNE LARME DE MOTS
Pour écrire dans l'instant,
Il convient d'interroger le présent,
Et d'utiliser son talent de scrutateur avisé
Pour observer le visage défait d'un être à la dérive.
C'est ainsi qu'il parviendra, d'une plume cœur à cœur,
A saisir le vif de cette détresse
Et la mettre à l'abri d'une larme de mots.
Tout au long de sa vie besogneuse,
Il a inauguré chacune de ses journées,
A retravailler la chair de ses poèmes.
Désormais, sur de modestes feuilles volantes,
S'appuyant sur une langue volubile,
Le texte prend corps en touches distillées
Et propose en retour de précieuses couleurs.
P. MILIQUE
09:40 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, larme, mot, écrire, instant, convenir, interroger, présenter, utiliser, talent, scrutateur, aviser, observer, visage défait, être à la dérivé, parvenir, plume, coeur à coeur, saisir, vif, détresse, mettre à l'abri, long, vie, besogneux, inauguration, journée, retravailler, chair, poème, désordre, modestie, feuille volante, s'appuyer, langue, volubile, texte, prendre corps, touche, distillerie, prpos, en retour, précieux, couleur
23/03/2014
ONDE DE CHOCS
ONDE DE CHOCS
Dans le silence tumultueux des nuits sans étoiles, je reste inconsolable. Ce noir d’encre flamboie dans le vide de ton absence. Je ne supporte plus cette douleur qui n’est autre que l’extraordinaire souffrance d’être encore au monde, incroyablement seul avec moi-même. Comment, dans ces espaces désormais couleur de sang, me battre contre ce vide? Il m’est résolument impossible de lutter contre cela.
Mes yeux se mouillent de larmes abondantes. Effroi, horreur, dégoût et haine de moi pour t’avoir laissé prendre la direction trop connue et disparaître dans le gouffre de la nuit sans faire de bruit, sans laisser de trace, en t’excusant presque de n’avoir plus l’énergie de te cabrer, de te raccrocher aux aspérités lisses de ce qui n’était déjà plus depuis si longtemps qu’un brouillon de vie aux échos mille fois répercutés, résonnant dans cette seule issue que tu savais parfaitement n’être qu’une impasse.
Comme transparent à moi-même je t’ai vu t’enfoncer lentement dans la nuit des choses, te précipiter vers l’obscurité non pas tourmenté et ténébreux, mais avec la beauté divine d’un oiseau prenant son envol. Et l’impossible a mis ses habits de vrai.
L’onde choc se propage. Je me retrouve seul, désemparé face au tumulte, avec cet douleur considérable qui ne me quitte plus, enfermé dans un paroxysme de souffrance.
Parce que je sais ce qu’a été ta vie, les éléments déchaînés s’entrechoquent de toutes parts et vomissent leurs viscères en autant d’éprouvantes questions.
Pourquoi une vie si petite, encombrée de choses intolérables et d’humiliations constantes?
Pourquoi tous ces vides et ces peurs?
Pourquoi le fatras pauvre du quotidien?
Pourquoi toutes ces eaux amères, ces vagues en furie?
Comment aurais-tu pu ne pas être abîmé par la vie alors qu’elle ne se présentait à toi que sous ses aspects les plus sombres, les plus abjects, les plus injustes?
Je le dis: la vie s’est couverte de honte à faire de toi un être fragilisé, une proie bien facile pour la camarde aux aguets qui a jouit de sa réussite à te faire trébucher lourdement dans le silence et la poussière ultime.
Comment définir cet innommable immanquablement lié à ton absence qui résonne d’un vide sidéral?
Comment de soumettre l’impuissance des mots à dire le réel?
Il y a cette tempête qui tourmente mon tréfonds.
J’ai dans la tête comme un noyau calciné, dur, noir, définitivement impénétrable.
Cette douleur-là, qui est la douleur de vivre, m’enveloppe d’un essaim de tristesse indicible. Il s’instille en moi le goût amer du fiel. Rien ne saura jamais apaiser les éléments déchaînés. Je vis la traversée de cet enfer où brûle en permanence le feu inaltérable de ton absence. Lugubre et morbide incendie.
Alors, face aux ténèbres enflammées, j’entre en révolte contre cette vie masquée qui se fait l’antichambre de la mort en rendant anonyme le destin essentiel de chacun. La vie, comme un décor de théâtre qui peut s’écrouler à tout moment!
Mon existence bouleversée a basculé, attirée par le vide dans ce lac de désespoir qu’est l’inéluctable de l’absence, la perte définitive de l’être cher.
Si tu savais l’intensité des remords qui m’accablent.
Je n’ai pas pu t’arracher à l’impasse. Je n’ai pas su te dire tout mon amour et – je le sais maintenant -- je suis passé à côté de l’essentiel.
Parfois je cherchais ton regard et lorsque, cela arrivait parfois, je le trouvais, je détournais le visage par pudeur, par respect. S’installait alors un froid brutal qui, à l’infime de chaque instant, me glace encore le sang.
Aujourd’hui, aux limites de ce bout de vie qui me reste, il est trop tard et je le sais. Je sais aussi combien, au cœur de cet infiniment désert qu’est le monde sans toi, j’appréhende de chacune de mes fibres le temps à venir.
Saura-t-on un jour dire, dans les mots tus, dans le silence de certains autres, l’immensité de la douleur d’un fils qui, pour l’éternité, n’a jamais su qu’effleurer le cœur de son Père.
P. MILIQUE
05:40 Publié dans NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : deuil, inconsolable, encre, vide, absencedouleur, souffrancecouleur de sang, larme, horreur, dégoût, effroi, haine de soi, disparition, gouffre, aspérité, brouillon de vie, impasse, beauté, divinité, onde de choc, paroxysme, vomir, viscères, éprouvant, humiliation, pauvre, abîmer, abject, injuste, fragilité, proie, camarde, jouissance, ultime, absence, impuisance, tempête, tourment, impénétrable, tristesse, amertume, fiel, éléments déchainés, enfer, lugubre, morbide, ténèbres, révolte, l'antichambre de la mort, destin, décor de théâtre
07/03/2014
IL PLEUT DES REGARDS SOURDS
IL PLEUT DES REGARDS SOURDS
Dans l'incessant travail de mon non-être,
Les éléments mouvants du cauchemar dérivent.
Visions tumultueuses et prémonitoires
Jusqu'à perdre toute trace de vraisemblance.
A l'intime de ce lourd martèlement de l'âme,
Perlent sur mon cœur des quartz de vie.
Sur le pavé en jachère une flamme s'envole
Et, aux vibrations immédiates de la sensibilité,
La lumière indécise ternit la fraîcheur.
Le silence est trop dense,
Il pleut des regards sourds.
Et chaque goutte de cette pluie d'automne
Chaque feuille qui tombe est l'une de mes larmes
Dans cet océan de plénitude dévastée
Maintenant que nous ne savons plus
Qui de nous deux est l'autre !
Alors, dans l'écho assourdissant de ce murmure,
J'entends nos corps frissonner de nos plaies...
Il pleut dès que je ne t'aime plus,
Redis-moi les mots qui brûlent,
Je suis si vieux de toi mon amour !
Obligeons, dans l'éperdue recherche des traits perdus,
L'incandescent soleil à redevenir jaloux de notre secret !
P. MILIQUE
05:45 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : travail, mouvance, cauchemar, dérive, vision, tumulte, prémonitoire, vraisemblance, intime, martèlement, âme, perle, coeur, quartz, pavé, jachère, flamme, envol, vibration, immédiat, sensibilité, lumière, indécis, ternir, fraîcheur, silence, densité, regard, sourd, pluie, goutte, automne, feuille, larme, océanplénitude, dévaster, écho, assourdissant, murmure, corps, frisson, plaie, aimer, mots, brûlure, viellesse, éperdu, perdu, incandescent, soleil
28/02/2014
J.P. NATAF EN CONCERT LE BIKINI TOULOUSE
(Captation Personnelle)
J.P. NATAF
EN CONCERT
LE BIKINI
TOULOUSE
2 FÉVRIER 2011
05:31 Publié dans MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : : au magma présent de l'écriture, j p nataf, bibini, concert, concertiste, toulouse, nougaro, violon, violoniste, affuter, vérifier, aubade, tourmenté, chimérique, discorde, cadran solaire, extravagant, fragment, champêtre, viscéral, accepter, éphémère, boire, gueuler, supplique, octroyer, larme, limousine, louis ville, ouverture, soleil levant, aligner, démon, satanique, voiler, obscur, intouchable, langue des signes, bijou, joailler, armature, sourire, muet, voisin, monstre, poil dans la main, maître du monde, réprimer, haine, détente
27/02/2014
J.P. NATAF EN CONCERT LE BIKINI TOULOUSE
(Captation Personnelle)
J.P. NATAF
EN CONCERT
LE BIKINI
TOULOUSE
2 FÉVRIER 2011
05:31 Publié dans MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : : au magma présent de l'écriture, j p nataf, bibini, concert, concertiste, toulouse, nougaro, violon, violoniste, affuter, vérifier, aubade, tourmenté, chimérique, discorde, cadran solaire, extravagant, fragment, champêtre, viscéral, accepter, éphémère, boire, gueuler, supplique, octroyer, larme, limousine, louis ville, ouverture, soleil levant, aligner, démon, satanique, voiler, obscur, intouchable, langue des signes, bijou, joailler, armature, sourire, muet, voisin, monstre, poil dans la main, maître du monde
10/02/2014
ROBERT FRANCIS EN CONCERT LE BIKINI TOULOUSE
05:48 Publié dans MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : : au magma présent de l'écriture, robert francis, le bikini, cancéropole, toulouse, amour, mystère, venir au secours, québec, nappes sonores, prndre la main, le temps qui passe, apocalypse, machiavel, courir le risque, garde à vous, ketyh emerson, greg lake, agitateur, perdre la tête, émietter, libertaire, ferraille, sunthétique, liberté, vomir, indigestion, crapahuter, auberge de jeunesse, prière, errance, charbon, acheter, vengeur masqué, travailleur, nostalgie, léo ferré, chevalier, mouton de panurge, larme, rimbaud, symphonique, déclamer, éther, désarmer, mourir, jouvencelle, violoncelle, amor fati, orgue de barbarie
25/12/2013
UNE LARME ÉCHAPPÉE
UNE LARME ÉCHAPPÉE
C'est un écrin de verdure sur l'écran de ses rêves.
Le vent léger peigne les arbres comme une chevelure
Et semble accepter le partage d'ombre et de lumière
Dans la splendeur du matin et la gloire de crépuscule.
Il chante aussi le refrain léger de sa vie,
Destin enivrant d'un murmure d'éternité
Qui entendrait l'infini dans une larme échappée.
Lui, il marche et parle pour repousser une nuit
Qu'il aimerait bien perdre dans une forêt de mots doux.
Cependant, les jardins secrets sont faits ... pour rester secrets,
Et dans cet avenir qui pointe et s'annonce radieux,
Il trouve quelque chose d'incitatif à la respiration du vivant.
Pourquoi passer à côté de la beauté d'un monde
Qui se déposerait sur ses lèvres en battant des ailes ?
Il chante aussi le refrain léger de sa vie,
Destin enivrant d'un murmure d'éternité
Qui entendrait l'infini dans une larme échappée.
Au noir incertain, suspendues par magie au ciel atypique,
Se congratulent les étoiles nombreuses qui le regardent, étonnées.
P. MILIQUE
09:22 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, larme, échapper, écrin de verdure, écran, rêves, vent léger, peindre, peigner, arbre, commun, chevelure, sembler, accepter, partage, ombre, lumière, splendeur, matinal, gloire, crépuscule, chanter, refrain, légèreté, vie, destin, enivrant, ivr, murmurer, éterniser, entendre, indéfini, marche des beurs, parlotte, repoussoir, nuit de chine, aimer, perdurer, forêt, mot doux, jardin secret, avenir, pointer, s'annoncer, radieux, trouvère, incitatif, respiratoire, vibration, passer à côté