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08/08/2014

DES ÊTRES INDISPENSABLES 1

au magma présent de l'écriture,

 

DES ÊTRES INDISPENSABLES

1

 

Il est des êtres indispensables

Avec qui l'on s'enchaîne au plaisir

Incomparable du respect réciproque.

Sans eux, il est certain de vivre dans l'inachevé,

Lorsque la lourde fatigue de l'existence s'accumule

Telle une poussière de résignation sous les gravats de l'ennui.

 

Alors, ils apparaissent à nos côtés,

Crapules, dans l'immédiat sympathiques,

Pour nous proposer d'autres interprétations

D'une même réalité.

Et nous exultons soudain

Dans la violence du changement.

 

Parce qu'ils possèdent cette façon magique de dire le banal,

Nous tombons sous le charme d'un étrange enchantement.

Quelques illusions consolantes,

Quelques trouvailles essentielles

Nous offrent les instants précieux et insaisissables

De l'éphémère sérénité du fragile quotidien.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

06/08/2014

NE PAS CÉDER 3

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

NE PAS CÉDER

3

Fabuleuse mécanique qui ne camoufle en rien l'étendue de ses incohérences. L'acte est ainsi posé : au commencement était le courage. Mais il est, par essence, en péril constant sous l'effet d'une trop grande tension. Tout un chacun possède en soi cette faille fascinante, en majeure partie imprévisible, à même de modifier cette caractéristique inaugurale. Là réside tout l'enjeu de courage.

C'est une décision radicale, une représentation héroïque sans précédent. Frayeur surmontée sitôt admis la peur et le refus d'amertume. Et même si le désir espéré augmente le courage, il serait bien aventureux de ne le réduire qu'à la bonne conscience ou à la vanité.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

31/07/2014

REMERCIEMENTS 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

REMERCIEMENTS

2

 

Je vous remercie de m’avoir irrigué de vos talentueux conseils de vie,

De vos mots qui pleurent leurs larmes complices, sans fausse pudeur.

J’entends encore votre voix aller et venir dans mon inconscient

Jusqu’à exploser mes antiques peurs de leur possible supposé.

Certains disent qu'ils ne peuvent rien inverser du cours des choses!

Je prétends moi qu’ils le peuvent s’ils sont utilisés à meilleur escient.

 

J’ai passé de glauques et douloureux moments, vous le savez.

Merci d’avoir été là comme s’il était juste ordinaire de l’être!

Merci de l’avoir été en ces instants âcres que vous saviez vitaux.

Merci d’avoir assumé à vous seule certains de mes mois incertains.

(FIN)

 

P. MILIQUE

20/07/2014

LE SOI DÉPOSSÉDÉ

au magma présent de l'écriture,

 

LE SOI DÉPOSSÉDÉ

 

Cela exprime l'inévitable sentiment d'injustice

Éprouvé face au palpitant vif d'une disparition.

 

Tous les repères sont abolis, plus rien désormais n'a de sens

A soulager les souffrances causées par ce départ inconcevable.

 

Confrontation douloureuse et nécessaire dans l'instant

Qui souligne l'altération de l'identité dans le chaos du deuil.

 

Au regard d'une présence à la fois insistante et fantomatique

Il reste seulement le souffle de l'impuissance et du chagrin

Induite par la disparition de celle qui plus jamais ne sera,

Ainsi que la sensation constitutive d'être dépossédé de soi

Qui lui fait écrire d'étranges poèmes augmentés de violence.

 

P. MILIQUE

12/07/2014

COMME UN REFRAIN DE LIMONAIRE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

COMME UN REFRAIN DE LIMONAIRE

2

 

Je crois avoir lu à m'en faire déborder les yeux la totalité de vos mots,

Dans l'intensité de la rencontre avec eux à chaque fois renouvelée.

Vous possédez une manière unique de prendre la scène par l'infime.

C'est une merveille d'écriture , matière vivante, libre et intarissable.

Aussi précise et appliquée dans sa forme que délicate et pudique

A tisser en parallèle des couleurs que l'on imagine ne pas exister.

Musique condensée des mots comme un refrain de limonaire

Jouant en sourdine des effluves de sublime

Protégées au berceau de vos mains jointes.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

12/04/2014

ESTHÉTISME DE LA SENSATION

au magma présent de l'écriture,

 

ESTHÉTISME DE LA SENSATION

 

C’est un homme impliqué dans de nombreux projets

Qu’il entend bien mener jusqu’à leur aboutissement.

Il n’est de toute façon pas homme à renoncer à ses rêves

Et puis les chênes n’ont pas pour vocation de capituler.

 

C’est un homme heureux d’un bonheur vif et inespéré

A la vie parfois démesurée en ses multiples chatoiements

Tant il arrive que les corps et les âmes parviennent à se sublimer

Dans l’articulation essentielle d’une esthétique de la sensation.

 

Une fois placé sous le signe de l’amour fou qui nous affame,

Une fois mis en sympathie avec l’exégèse des réminiscences

Et celle des impressions, s’impose avec force l’enchantement

D’un échange tendu d’absolu, illuminé de reflets réciproques.

 

C’est pur bonheur, oui, que de posséder encore en son tréfonds

Ce don d’émerveillement qui, même s’il apparaît souvent comme

Étrangement éthéré, approuve la vie dans son admirable candeur.

 

Envisager l’amour comme lieu d’abolition de l’ailleurs est vraiment

La meilleure des choses qu’il puisse nous arriver. Chacun est libre

En ces pures circonstances de moduler à sa guise ses sables mouvants.

 

La vie n’est qu’orientations floues d’où il faut extraire le nord intime.

 

P. MILIQUE

28/12/2013

LE MASQUE OBSCUR 1

au magma présent de l'écriture,

 

LE MASQUE OBSCUR

1

 

Je n’aime guère t’assujettir ainsi à mes moments de douleurs

Mais, puisque tu me dis que tu n’entends que ça dans ma voix.

Il serait donc inutile et vain de tenter de dissimuler cette réalité.

 

Lorsque j’affirme mon extrême lassitude de cette rude souffrance,

Ça n’est pas qu’une image instable traduisant une vue de mon esprit.

Et encore ces pics paroxystiques ne sont que dispersés dans le temps !

Comment font donc ceux qui endurent cela à l’infime de chaque jour ?

 

Si la vie a déjà prouvé ma probable incompatibilité avec le bonheur,

(Mais j’ai confiance, ton apprentissage fait de moi un élève prometteur)

Je ne possède pas davantage de folles prédispositions pour la douleur.

A cause de cela je suis honteux car l’irréductible présence des tiennes

Devrait suffire à relativiser comme il le faudrait mes bobos dérisoires.

Mais je me sais tellement désarmé, tellement peu fait pour affronter ça !

 

Rien ne m’insupporte plus que d’avoir à affronter toute cette férocité,

Tout ce tourment de masque obscur qui, dans son ampleur prodigieuse,

Me fait souffrir bien au-delà de mes mots qui me livrent, l’esprit hébété,

A un monde de pulsations anarchiques fragmenté en vifs éclats de logique.

(A SUIVRE)


P. MILIQUE

16/10/2013

A FAIRE SAIGNER LE BLEU DU CIEL 4

au magma present de l'ecriture

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

A FAIRE  SAIGNER  LE  BLEU  DU  CIEL

4


Posséder, même un peu seulement, la magie impérieuse de quelques mots mystérieux.

Refuser de céder aux tentations pourtant bien séduisantes de la facilité,

Et rester définitivement exigeant, intransigeant sur le choix des mots.

Connaître enfin le scintillant tourbillon de pensées que je saurais mettre en forme.

Comme des traits vivants, traits de plume, traits d'esprit.

Composer un véritable opéra des soupirs et de la solitude,

Avec la mélancolie peut-être, d'un désaccord avec moi,

Et savoir dire toute la tristesse du monde. Tous les soleils aussi.

Tout cela sans hâte, sans dissonance.

Par simple plaisir de la lenteur. Et de la précipitation.

(A SUIVRE...)


P. MILIQUE

15/10/2013

A FAIRE SAIGNER LE BLEU DU CIEL 3

au magma present de l'ecriture

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

A FAIRE  SAIGNER  LE  BLEU  DU  CIEL

3


Tous mes écrits sont dans la noirceur absolue,

Sans chaleur aucune, sans aucun avenir.

Ils sont la douleur d'une écriture qui se dégrade dans la solitude.

Jusqu'à la brisure.

Je possède en moi l'art morbide de faire saigner le bleu du ciel,

Un ciel saturé de cris et de fureurs

Que rien ne sauvera jamais de l'oubli ni de l’indifférence.

Une écriture tendue, abrupte, torrentielle,

Arrachée aux entrailles d'une lucidité impitoyable.

 

Comme j'aimerais, dans une effervescence de tous les instants,

Savoir dire le charme ombré d'énigmatique

De certains mots transparents, cristallins et fugaces !

(A SUIVRE...)


P. MILIQUE

01/10/2013

LANIÈRES ACÉRÉES 2

au magma present de l'ecriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...



LANIÈRES ACÉRÉES

2

 

Folle incompréhension d’un canevas qui lacère

Dans la terrifiante absence d’une lumière nécessaire

Qui s’installe, d’un vertige, au point zéro de l’infini.

Stupéfaction avide dans le sidéral vide désespéré

D’une frustration récurrente et primale qui exaspère.

 

Il devient urgent d’instiller en soi

L’absolue nécessité de ne rien posséder !

 

Et voilà que soudain apparaît

L’insondable vrillé de ce qui hante :

Tes lèvres illuminaient mes paupières

Ton regard insistant épousait ma folie

Ta voix étoilait mes heures sombres

Ton souffle ardent électrisait mes sens

Tes mains embrasaient ma chair

Et ta vie pulsait à mon cœur mort.

 

Et puis, un jour, l’Autre t’a éblouie

Et s’est imposé à moi cet incontournable :

Tromper l’Autre, c’est d’abord se tromper !

(FIN)


P. MILIQUE

17/09/2013

SI NOUS VIVIONS EN 1913: LA FRANCE SERAIT UN EMPIRE

 

SI NOUS VIVIONS EN 1913

LA FRANCE SERAIT UN EMPIRE

 

Cette semaine Antoine PROST s’intéresse à la politique de 1913… Aujourd’hui l'Empire colonial.


Antoine PROST préside la mission du centenaire de la première guerre mondiale, dont France Inter est partenaire.


Nous condamnons aujourd’hui la colonisation et le colonialisme mais ce n’est pas une raison pour l’oublier. Ce fût un fait et un fait mondial. Au 19ème siècle la plupart des nations d’Europe occidentale possédaient des colonies…

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11/08/2013

UNE LUEUR DE FIN DU MONDE

 

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UNE LUEUR DE FIN DU MONDE

 

C'est un univers parfaitement incohérent,

Une atmosphère lourde, difficilement descriptible.

Comme derrière tout masque authentique,

S'exprime la part de doute

Et les égarements dangereux de la pensée.

 

Il possède, caché en lui, des forces qu'il ne soupçonne même pas.

Des forces susceptibles de dynamiter les certitudes accumulées.

On peut parfois percevoir, gravées, des marques douloureuses

Sur son visage brûlant et décomposé,

Secoué d'irrépressibles tremblements.

 

On le comprend alors niché au cœur d'un désastre général.

En lui la violence surgit, impromptue,

Dans le déchaînement terrifiant d'éléments

Soudainement devenus incontrôlables.

De lourds nuages noirâtres pleurent une pluie de sang,

Des comètes effrayantes zèbrent sa conscience

Éclairant son tréfonds d'une lueur de fin du monde.

 

De cette lueur-là, il trouvera la force

De renaître à la vie certes, mais avec quel dégoût

Humide à la commissure des lèvres.

 

P. MILIQUE