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25/08/2014

AGRIPPER L'INDICIBLE

au magma présent de l'écriture,

 

AGRIPPER L'INDICIBLE

 

D'une autre manière de vivre naîtra un appétit différent.

Il incitera à l'ouverture, à la rencontre avec des inconnus,

Relations nouvelles auxquelles il conviendra de s'intéresser.

 

Il sera bon d'alterner les charmes, de s'enivrer de passions,

De vivre l'intensité essentielle initiée à l'aune d'élans inouïs,

De happer, à cœur que veux-tu, chaque strate d'émotion,

De sonder sans discontinuer l'ample obscurité du mystère,

D'apprivoiser la vive exaltation et se mettre en situation

De dire le désir d'une complicité inespérée tissée à l'autre

Pour, enfin, agripper l'indicible cri vagissant au tréfonds

Comme un ultime message arraché au murmure du temps.

 

Tout sera ainsi fait pour que, dans ce théâtre de l'effleurement,

Le temps restant ne soit plus qu'explosion de bonheurs colorés.

 

P. MILIQUE

12/08/2014

LES MOTS MANQUANTS

au magma présent de l'écriture

 

LES MOTS MANQUANTS

 

Il arrive parfois aux mots de n’en dire que le manque.

Il en est ainsi de mon actuel, aussi vide qu’asséché.

 

Je voudrais dessiner des phrases aux contours précieux,

Mais je m’éprouve comme frappé d’une soudaine inertie,

En proie au doute, à la sourde certitude de mon incapacité.

Sans cesse je me brise l’âme contre des phrases récalcitrantes,

Insatisfait à l’avance de ce que je ne saurai que si mal dire.

 

Je crois que j’attends trop de moi, et je ploie sous la déception.

Cela m’est douloureux, forcément douloureux, au-delà du trop.

Parce que des mots, même s’il s’avère souvent être les mêmes,

J’en ai plein le cœur. Mais lorsque la sève s’évapore, le mot meurt.

 

J’en suis à espérer que nul ne s’irrite jamais de mon médiocre silence.

 

P. MILIQUE

 

 

24/07/2014

ERREUR CONFUSIONNELLE 3

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

ERREUR CONFUSIONNELLE

3

 

Cette femme s'est révélée toute de duplicité, manichéenne.

La voilà retournée dans cet autre espace d'où elle venait.

Elle est redevenue ce quelle n'aurait jamais du cesser d'être.

Son beau visage a disparu comme s'il n'avait jamais été.

Le voilà fermé au cœur d'un silence qui ne répond plus qu'au vent.

Et le langage du silence est muet, nul besoin de mots pour le dire.

Cette femme s'est révélée toute de duplicité, manichéenne.

 

La Sagesse n'a aucune vocation à prendre racine dans le superficiel.
N'est pas Amour ce qui se laisse abusé par le premier sentiment venu.

(FIN)

 

P. MILIQUE

 

23/07/2014

ERREUR CONFUSIONNELLE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

ERREUR CONFUSIONNELLE

2

 

Jamais encore il n'avait reçu en plein cœur pareil cri d'un si bel être!

Comment aurai-il pu ne pas l'aimer?

 

Grâce à elle, le trouble s'est d'un coup installé dans sa vie.

Sa force, son dynamisme et son exceptionnelle beauté font déborder l'ensemble d'une grande douceur dans les rais éperdus de la lumière libérée. Et, au souffle fort du bonheur, s'éprouve le sentiment ensoleillée d'heureuses heures en devenir faites pour l'inaltérable. Ainsi, sans retenue, la vie s'offre au quotidien brûlant et sans trêve de l'amour.

Grâce à elle, le trouble s'est d'un coup installé dans sa vie.

Fatale erreur confusionnelle!

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

15/07/2014

UN VOYAGE PARTAGE 1

au magma présent de l'écriture,

 

UN VOYAGE PARTAGE

1

 

S'il lui était donné de savoir un jour écrire des histoires,

Il aimerait que cela se fasse sous forme de conte moderne.

 

Il y aurait peut-être du souffle épique à combler le manque,

Ces phrases éclairantes à fusionner entre les choses et les mots,

Ces joies et ces souffrances vives qui mettent les mots en chair,

Ces mots qui, une fois traduits en langue poétique, illustrent

Avec délicatesse l'étincelante traversée de rêveries au son juste.

 

Il l'aime son amour. Intensément. A cause de cela, il a peur

De ne savoir lui apporter que trop peu tout au long du temps.

Ce temps il le vit, grâce à elle, au cœur de la chaleur rassurante

D'un échange débordant qui se déguste avec le sourire à l'âme

Ruisselant, inoubliable dans son ouverture au possible du monde.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

11/07/2014

COMME UN REFRAIN DE LIMONAIRE 1

au magma présent de l'écriture,

 

COMME UN REFRAIN DE LIMONAIRE

1

 

Texte atypique, magnifique d'images-séquences lourdes d'émotions.

Pages bouleversantes et pudiques, humbles et passionnelles.

Voyage fécond au cœur de l'immobile d'une petite ville grise

Au charme inquiétant et suranné ainsi pleinement réhabilitée.

Imaginaire qui distend l'étroitesse de l’ici dans la vacuité tranquille

D'une promenade au sein de la bourgade perçue comme endormie.

Exploration poétique au cœur d'une ville indifférente au temps des autres.

Qu'y aurait-il sans le poids du souvenir comme cadeau hébergeur d'espoirs?

 

Elle est d'une délicatesse rare cette adéquation d'une retenue souriante

Et émue au fil d'un texte presque énigmatique entre merveille et réalisme.

Écriture enchanteresse qui met à nu la violence nourricière de l'usine.

Élan mystique sur le mode rayonnant, réminiscences sonores et visuelles

Installées dans le flux fusionnel d'un univers enchâssé dans son doublon.

(A SUIVRE)

 

P. MILIQUE

17/06/2014

LE PARDON 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LE PARDON

2

 

Elle a pardonné bien sûr. Cela n'aurait pu être différent : c'est tellement rationnel le pardon.

Le mot, dès qu'il est évoqué, remue tant de souffrances. Fouille tant de rancœurs peut-être. Cet état cadenasse toute possibilité d'échanges. Il devient alors nécessaire de dépasser l'amère frustration éprouvée, pour ne plus avoir à se soumettre dans l'infime d'une quelconque durée, à son intolérable servitude. Tout ce qui tourmente au cœur ayant la fâcheuse propension à entraîner les pensées dans le cercle vicieux d'incantations pesantes, il convient de l'éradiquer avec la plus grande fermeté.

 

C'est un bel acte que celui de pardonner. C'est l'irruption, sur la scène du jour, de ce que l'on croyait impossible. Et aussi, cela provoque une rupture définitive dans l'amère chaîne du ressentiment. Il est important de se battre contre la réalité et il se trouve que certaines injonctions y sont plus favorables que d'autres. Car enfin, le passé qui encombre n'est que du passé, n'est-il pas ? Et en tant que tel, il ne peut exister au présent. Cela peut se révéler obsédant certes, exaspérant peut-être, mais à quoi peut bien rimer de poursuivre une lutte contre ce qui n'est plus ? C'est quoi un destin sinon un chapelet d'erreurs ? Et puis, est-il vraiment indispensable de comprendre pour accepter ce qui est ? Il est autrement plus important d'être dans le non-jugement et de consentir au présent. Non ?

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

15/06/2014

CHIMÈRES EFFONDRÉES

au magma présent de l'écriture,

 

CHIMÈRES EFFONDRÉES

 

Être à l'affût d'un geste, aux aguets d'une attitude,

Qui restituera les lueurs crépusculaires

Dans la reddition des corps et l'amertume des cœurs

Parcourus d'un feu qui refuse de s'éteindre.

 

Mais la dalle des possibles doucement se lézarde,

Et l'obscure et folle terreur d'une fusion des extrêmes

Tisse serré une sorte d'intimité brève et singulière

A cet étourdi désœuvré au bord d'une folie

Déployant la nausée et les frissons.

 

Aux marges incertaines de la convulsion

C'est comme le testament d'un rêve déchu

Qui approche feutré sur la pointe de l'âme.

 

Dans l'incertitude requise au plus près d'une temporalité chaotique

Malgré les chimères effondrées en oripeaux

Exultant l'intenable l'arriéré d'espoir

L’être se nourri encore à la substance explosive de la vie

 

P.MILIQUE

13/06/2014

DÉFLAGRATION SILENCIEUSE

au magma présent de l'écriture,

 

DÉFLAGRATION SILENCIEUSE

 

Comment dire l’amour, et l’intense exacerbation

Inaltérable que ce sentiment-là induit me procure?

 

Il monte en moi comme de la grande musique.

Déflagration silencieuse autant qu’assourdissante.

Magnifique astre solaire dans sa célébration ultime.

 

Toi, tu ne peux mesurer l’avide embrasé de mon cœur

Et la place prise par tes mains, ta bouche et ton regard.

 

Je t’éprouve si lumineuse en moi, présente de tout ton être.

Un bonheur démesuré exulte, alors je te souris mon amour.

 

Je veux m’éveiller au présent dans ta main constante.

Je veux respirer au rythme apaisé que tu m’insuffle.

Je veux t’aimer dans l’immensité inconnue de l’infini.

Je veux incendier de baisers ton cœur, ton corps, tes lèvres.

 

P. MILIQUE

06/06/2014

LE BONHEUR DE T'AIMER 1

au magma présent de l'écriture,

 

LE BONHEUR DE T'AIMER

1

 

Écrire c’est tromper l’absence, alors j’écris ce que je crie

Car il me faut bien parvenir à exprimer ma crise d’amour,

Ma crise de ce n’est pas juste, ma crise de manque hurlant.

 

Il serait sans doute bien que je parvienne à me raisonner.

Mais comment et pour quelles raisons me résonnerais-je

Alors même que je m’éprouve responsable de la situation?

 

Avec une muette obstination tu m’as ouvert le brasier de ton cœur

Avant que de m’ouvrir, au rythme du sensible, l’ample de tes bras.

Voilà que tu t’offres à ouvrir ta maison. Tu ne peux faire davantage.

Il ne tient qu’à moi dis-tu, d'immiscer ma vieillesse dans ton présent.

Et cela ne se peut à l’immédiat. Douloureuse stridence de l’impossible.

Sauras-tu sans t’épuiser, souhaiteras-tu m’attendre le temps nécessaire?

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

05/06/2014

SOUS LA PLAGE, LES PAVES! 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

SOUS LA PLAGE, LES PAVES!

2

 

Car il y a litanie des aspirations ordinaires trop souvent refoulées,

L’âcre répétition des désirs inassouvis par la routine qui les lamine.

Je la sens dériver peu à peu au long d’une nonchalance apathique,

Se décourager et s’enfoncer sans recours dans une lassitude dépressive:

C’est la difficulté du vivre qui tape à son cœur et elle paraît si fragile!

 

Comment parvenir à endiguer l’obstination de ce ressac en furie,

Se satisfaire de ces heures consumées en harmonies discordantes?

Comment accepter une vie de rivières bucoliques devenues torrents,

Une vie où les tensions s’exaspèrent dans une intensité grise et désolée?

 

C’en de tels instants que s’impose, dans une respiration d’éternité,

La salve de lumière poseuse de question sur le sens même de la vie.

(FIN)

 

P. MILIQUE

30/05/2014

LE CHAPELET ÉGRENÉ 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LE CHAPELET ÉGRENÉ

2

 

Arrive un jour ce moment imprévisible où l’on se retrouve

Tiraillé entre l’énergique nécessité d’aller de l’avant

Et l’impérieux besoin de se poser pour faire le point,

Pour prendre le temps d’observer les tourbillons du ballet

Chorégraphiant avec frénésie l’opacité du monde alentour.

 

Toutes ces années passées à égrener le chapelet ostentatoire

Et grave de l’angoisse de vivre, à tenter, avec maladresse,

De cautériser quelques estafilades au cœur impromptues,

A chercher sans discontinuer une vérité par nature introuvable.

(A SUIVRE)

 

P. MILIQUE