12/01/2014
ACCEPTER L’ÉPHÉMÈRE 1
ACCEPTER L’ÉPHÉMÈRE
1
Un soir d'adolescence désespérée qui se dissout dans un inévitable chaos.
L'impact émotionnel le propulse aux limites extrêmes de la détresse. Le moment de la rupture, la rupture même, lui est douloureusement insupportable et il aspire à se venger de la terre entière. Cataclysme. Destruction totale. La leur. Ou la sienne. C'est pareil. Une façon comme une autre d'exprimer sa révolte.
La mort ! Une idée inexorable. Une sorte de logique fatale induite par des tensions négatives beaucoup trop intenses. Dans un état de confusion totale et comme asphyxié par l'angoisse qui sourd de partout en lui. A bout de souffrances psychologiques, il retourne contre lui le potentiel d'une violence qu'il ne se connaissait pas. L'ultime violence d'un désespoir animalement humain.
Par bonheur, cela n'a pas été suffisant !
Alors il doit reprendre sa route.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:59 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, sacré soirée, adolescence, désespérer, dissoudre, inévitable, chaos, chaotique, impact, émotionnel, propulser, propulsion, limite, extrême, détresse, moment, rupture, douloureux, insupportable, aspirer, aspiration, venger, terrain, entier, cataclysme, destruction, total, terre de sienne, pareil, façonner, exprimer, révolte, mort, idée, inxorable, sorte, logique, fatal, induire, induction, tension, négative, intense, état, confusion, asphixie, angoisse, sourdre, partager, pousser à bout
07/12/2013
JE M'ACCUSE 35
Je m'accuse d'autoriser
En certaines occasions
A la peur de supplanter la révolte,
Me chargeant ainsi
De l'insupportable fardeau
Constitué d'improbables éloges
Sournoisement empoisonnés
Et d'affreux actes vils.
09:09 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, patrick miique, barbara carlotti, autoriser, autorisation, certain, occasion, peur, supplanter, révolte, se charger, chargeur, insupportable, fardeau, constituer, constitution, improbable, éloge, sournois, empoisonner, affreux, acte, vil, oublier, goûter
28/11/2013
CULTIVER L’ÉCRITURE
CULTIVER L’ÉCRITURE
L'écriture est une terre qu'il est malaisé de cultiver.
On laboure ainsi, laborieusement,
Des kilomètres de mots et de phrases,
Avant d'y trouver le plaisir d'une improbable beauté.
Usant et abusant d'un enthousiasme austère, certes,
Mais en même temps, incroyablement intense,
Avant de s'imposer comme devoir fondamental
De restaurer la saveur de mots souples et tarabiscotés
Afin de croiser au plus près d'un rayonnement suprême.
Elle peut être suspension provisoire d'un mouvement,
Alternance monotone, justification idéologique ou encore,
Mouvement de révolte contre ses propres turpitudes.
Froide lumière d'une raison enlisée
Dans les sables mouvants d'une nuit indéfinie,
Elle doit être zone de contact,
Foyer de subversion,
Et découper en instantanés emblématiques
Les messages allégoriques, les visions idylliques
Et les mélodies de nulle part.
Pour la voir ainsi procéder à l'épuration agressive
Des changements de perspectives ou des aléas du devenir,
Pour faire taire les rumeurs insidieuses,
Désespérément inexplicables,
En accédant par intermittence à la face sereine de la solitude,
Là où s'estompent les brumes de la fausse conscience.
P. MILIQUE
05:41 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : culture, labour, beauté, enthousiasme, austérité, intensité, fondamental, saveur, souplesse, rayonnement, suprême, provisoire, alternance, monotone, justification, idéologie, révolte, turpitudes, enliser, sables mouvants, subversion, emblêmes, allégorie, idyllique, épuration, agressivité, perspectives, aléas, rumeur, insidieux, intermittence, sérénité, solitaire, conscience, enfance, odeur, dimanche, plainte, plaintif, assumer, contradiction, contradictoire, contrat, chanson française, gloire, parler, aphasie, aphasique, fuir, chercher
27/11/2013
MILIEU INHOSPITALIER
Cette photo a été empruntée sur Internet:
http://www.agora-photo.com/hopital-abandonne-12880.html
Elle est la propriété exclusive de Kangbleu
MILIEU INHOSPITALIER
Esseulé dans un milieu inhospitalier,
Toile de fond menaçante et triste à l'immensité aride
Qui marque de noir les choses et les êtres.
Comment supprimer la solitude de ces espaces glacés
Et noyer sa douleur dans l'infinitude de ce microcosme ?
Comment faire pour que les eaux rugissantes de la colère
Ne se laissent volontairement submerger par le désir de révolte ?
Économie de mots, de gestes, de paroles et de sentiments
Dans une poussée intime inscrite
Au tréfonds expérimental qui endurcit.
Au dehors, c'est la nuit sombre,
Monde de brumes et de pluies arrogantes
Qui cache mal son secret brûlant.
P. MILIQUE
00:09 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, agora, emprunt, milieu, hospitalier, inhospitalier, esseulé, toile de fond, menace, triste, immensité, aride, marqueur, noir, chose, être, supprimer, solitude, espace, glacé, noyer, douleur, infinité, microscome, eau, rugissement, rugir, colérique, laisser, volontaire, submerger, désir, révolte, économie, mot, geste, parole, sentimental, poussée, intime, inscrisption, tréfonds, expérimental, endurcir, au dehors, nuit, sombréro, mondanités, brume, pluie
25/11/2013
RÉALITÉ SOUFFRANTE
RÉALITÉ SOUFFRANTE
Au mur, les portraits de ces femmes enfermées avec,
Aux abords de la composante apparente de leurs visages,
La sinistre cache imposée qui semble les avoir dépouillées de toute personnalité.
Frontière surréaliste avec une humanité
Que l’on croirait définitivement promise à l’aridité.
Nous nous retenons trop souvent de hurler nos doutes.
Ceux, si indiciblement troublants et dérangeants qu’ils devraient,
Véhémence en fusion,
Allumer des incendies d’inquiétude et exacerber l’exacte sensation
De la lourde menace qui pèse sur nous tous.
Au mur, les portraits de ces femmes enfermées.
En comprenons-nous vraiment toute la signification ?
Il y a là, nous le savons, de quoi nourrir de nombreuses et intarissables réflexions.
Et nous rendons fréquemment compte d’injustifiables comportements.
Mais peut-on se satisfaire en de telles extrémités de nos faibles objections
Obscures, et parfois même cachées ?
Non! Alors nous devons, pour le moins, garder cet œil intransigeant
Qui cristallise toute la réalité souffrante.
Chacun se lasse inévitablement à naviguer dans le foisonnement
Souvent confus et agaçant d’une mauvaise conscience
Placée d’abord sous le signe du non accomplissement.
Dans la quête rassembleuse et pourtant solitaire,
Chaque individu avance à tâtons
Le long des franges accidentées de ses abîmes intérieurs.
Dans l’horreur intime de s’éprouver, souffrance ultime,
Étranger parmi les hommes.
Nous savons cependant avoir hérité d’irréfragables devoirs.
Alors, pourquoi ne nous éveiller que lorsque l’absurde exacerbé
Dans lequel nous vivons devient trop révoltant ?
Où quand s’exposent trop de manques, trop de fêlures,
Pour respirer encore avec légitimité dans une telle société,
Et que dans ces fissures trop connues de tous se glisse l’inéluctable du silence,
De l’errance et du traumatisme qui installe la mort.
Au mur, les portraits de ces femmes enfermées avec,
Aux abords de la composante apparente de leurs visages,
La sinistre cache imposée qui semble vouloir les dépouiller de toute personnalité.
Et, fixés dans les vôtres, leurs yeux suffocants de désespérance
Qui implorent d’attentes à devenir libres.
Comme ces mots là...
P. MILIQUE
|
12:50 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : femme, prisonnière, visage, sinistre, personnalité, humanité, frontière, surréaliste, aridité, hurlement, trouble, fusion, incendie, inquiétude, menace, injustifiable, extrême, objection, intransigeant, foisonnement, confusion, conscience, accomplissement, solitaire, accident, abîme, horreur, étranger, devoir, absurde, révolte, fêlure, légitime, société, traumatisme, mort, désespoir, liberté, lasser, inévitable, naviguer, foisonner, confus, agaçant, agacerie, mauvaise conscience, placer, aborder
24/11/2013
LE TEMPS QUI PASSE
LE TEMPS QUI PASSE
Il favorise l'acceptation des réalités,
Le noir des nuits, le noir des révoltes,
Et apprivoise les émotions.
Il exprime une fragilité inattendue,
Dans les mystérieuses turbulences de l'âme,
Dans l'opiniâtre complexité des caractères.
Il autorise, magnanime,
Certains rêves à jamais insatisfaits,
Transformés parfois en délires acidulés,
Ténébreux mais sublimes.
Le temps qui passe est ton ami.
Il provoque l'espérance
D'un présent indispensable,
Rebondissant de merveilles en étonnements.
Il modèle une précieuse aspiration
A poétiser la vie,
A cultiver l'intense plaisir
D'un regard qui se sublime.
Le temps qui passe
Oblige les expériences tâtonnantes,
La recherche de l'harmonie,
Le goût et la douceur des choses,
L'écriture des silences
Et le silence des écrits.
Il rend possible, enfin, les rencontres essentielles
Propices aux battements de cœur,
Au glissendo lent et feutré
Vers le bonheur depuis toujours convoité.
Forcément convoité.
Il est ton ami...
P.MILIQUE
|
00:56 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : réalité, révolte, émotions, fragilité, mystère, turbulences, âme, complexité, rêve, délire, acidulé, ténébreux, sublime, espérance, merveille, aspiration, plaisir, harmonie, douceur, écriture, bonheur, favoriser, acceptation, noir, apprivoiser, émotionné, exprimer, inattendu, turbulence, opiniâtreté, caractériel, autoriser, magnanime, revasser, insatisfait, transformer, sublimer, provocation, présence, indispensable
23/11/2013
LE BLUES DE L'AMPUTE
LE BLUES DE L'AMPUTE
Elle a fait de lui son chez elle
Obscène et incontrôlable kyrielle.
Une douleur stridente s'installe
Souffrance absolue, noire et brutale.
Rien ne peut contenir l'active prolifération
Galopante et abjecte d'autant de collections.
L'infection fourbe et monstrueuse se propage
Saturée de prédateurs fous et anthropophages.
Quand la guerre engagée un certain jour se perd
Il comprend rapidement, ils n'en font pas mystère,
Les docteurs vaincus et accablés se taisent
Il n'y aura pas d'avenir autrement qu'en prothèse.
C'est ce supplice féroce qui depuis tout ce temps
Le brise au quotidien de lourds et vifs tourments.
Que tout cela se termine pour enfin anoblir
Cette volonté farouche qui ne voulait faiblir.
L'acte est effectué et le calvaire en est réduit
A le quitter contraint plutôt qu'en éconduit.
Un soulagement vrai, en effet magistral,
Le rend vainqueur d'un hier où ce fut animal.
Mais rien jamais n'est vraiment facile
Aussi pas de regrets, seulement l'indélébile.
Le manque apparaît, indescriptible fatras
De ce qui a été, qui plus jamais ne sera.
Image désolante au souvenir de ce qu'il fut
Mémoire irrémédiable de ce qui est perdu
Il tente de trouver un sens à l'issue inexorable
De ce déni de justice inouï autant qu'inacceptable.
Ce n'est pas seulement une bribe soustraite au hasard du monde
C'est la dilatation de l'unité de vie qui est moribonde
Enveloppe qui davantage encore s'échappe et se diffracte
En questions taraudeuses sur l'absence inexacte.
Il est partie prenante de ce drame impuni
De ce doute qui s'ouvre en fragments d'infini.
L'incomplet, c'est la conséquence du corps éreinté,
Fautive trahison qu'exige la nécessité.
Sensations d'éclatement, de rupture, de dérives,
Ne peuvent s'exprimer qu'en étant destructives.
Alternative désespérée unissant des scissions d'existence
Qui révèlent les échos rugissants de son propre silence.
Profondément perturbé, il perd de sa prestance
Dans ce conflit cruel dont il fait sa pitance.
Étrange confrontation à une violence totalitaire
D'un ultime champ de tension qui ne veut pas se taire.
Furie noire, fulgurance rare et plaintive,
Taillée dans le nerf à nu d'une toile rétive
Assemblage fou d'éclats d'urgence et d'effractions
En l'insatiable subir d'une grande malédiction.
Préoccupations taciturnes comme un genre d'égarement
Dont l'enjeu principal se délite précisément
Labyrinthique atmosphère tissée de décadence
D'une perfide détresse qui se fait évidence.
Les certitudes lacérées et le bonheur en sang
Ne plus rien entendre que pépiement au vent
D'un réel existentiel pesant et désinvolte
Circonstancié encore d'incandescente révolte.
Il croyait avoir gagné. Sauf que le soleil complice s'est voilé
Lorsque son œil rebelle a saisi le cauchemar coupé.
Liberté inconsciente en quête d'un devenir arc-en-ciel
Expression colorée d'un rêve terni d'irrationnel.
En son tréfonds maintenant qu'est passée la stupeur
Règnent en chaos la tristesse, l'atrabile et la peur
Et se conjugue en creux l'étonnement d'être avec celui d'avoir été
Au fil des notes dissonantes et tuméfiées du blues de l'amputé.
P. MILIQUE
|
||||
00:48 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : obscène, douleur, stridence, souffrance, brutal, abjection, infection, monstrueux, guerre, mystère, prothèse, supplice, féroce, tourment, volonté, calvaire, vainqueur, fatras, inxorable, justice, certifier, lacérer, bonheur, bonifier, ensanglanté, entendre, pépiement, vent, réel, existentiel, peser, désinvolture, circonstancié, incandescence, révolte, croire, gagner, soleil, complice, voiler, oeil, rebelle, saisir, cauchemar, couper, liberté, inconscient, quête, devenir, arc-en-ciel
20/11/2013
AU PRÉSENT DÉSACCORDÉ
AU PRÉSENT DÉSACCORDÉ
Dans la chronologie de ton instant, le présent est désaccordé.
Assujettie à la terrible soumission d'un étau tragique,
Ton corps révolté fracasse les labyrinthiques obstacles.
Là où les interférences se chevauchent, tu renverses la perspective
Tandis que, d'actes prodigieux en élans vitaux, tu gravis les peut-être.
L'espoir affamé a occulté l'immédiat, l'intruse parenthèse se referme,
Le temps régénéré est contraint de renouer avec les commencements
Et l'inéluctable reconstruction en cours terrasse l'assourdissant silence.
Ton soleil secret a restitué la joie des goûteux bonheurs minuscules,
Espace chargé de toi où l'horizon s'éclaire au prélude des demains,
Avenir en héritage riche de quartz de tendresse à la beauté farouche.
Au détour de l'initial, nous t'attendons. Prends ton temps, tu es là!
P. MILIQUE
09:09 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, orésent, désaccorder, chronologie, instant, assujettir, terrible, soumission, étau, tragique, corps, révolté, fracasser, labyrinthe, obstacle, interférence, chevaucher, renverser, perspective, acte, prodigieux, élan vital, gravir, gravure, espoir, affamer, occulter, immédiat, intrus, pare, thèse, se refermer, temps, régénérer, containdre, contrainte, renouer, commencement, inéluctable, reconstuction, en cours, terrasser, assourdissant, assourdir, silence, soleil, secret, restituer, restitution, joie
18/11/2013
L’AIR DU BEAU
L’AIR DU BEAU
Une sorte de culpabilité à peine corrigée par la rage
Qui génère au vif ce problème de légitimité…
Écrire et ne pas savoir comment assumer cette prétention!
Pourtant, son imaginaire côtoie un quotidien
Des grands frères bienveillants et protecteurs.
Baudelaire l’accompagne au brasier de ses révoltes,
Et il a cette étrange impression de l’entendre lui souffler…
Va, exacerbe le cœur même de l’émotion poétique,
Celle qui offre d’emblée l’éclat de ce qui attend!
Invalide la phrase exclusive et universelle
Qui se délite, à l’image des mots qu’elle décrit
Avec l’iridescente et unique arrière-pensée:
ÉCRIRE! Rédemption libératrice…
P. MILIQUE
05:30 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : beau, culpabilité, rage, écrire, prétention, imaginaire, bienveillant, protecteur, baudelaire, brasier, révolte, coeur, émotion, poésie, invalide, universel, rédemption, libérateur, chaudron, pantalonnade, un ange passe, vestiaire, lunaire, escorte, affuter, crampon, foule, défouler, croche-pied, faire trembler les filets, dribbler, jouer à domicile, tremper, blouson, extatique, invalidité, domination, dominateur, doublon, récupération, défensif, en retrait, relance, changer de côté, destination, qualification, iridescence
MILIEU INHOSPITALIER
Prise sur le Net.
Crédit photo: LOËLA
MILIEU INHOSPITALIER
Esseulé dans un milieu inhospitalier,
Toile de fond menaçante et triste à l'immensité aride
Qui marque de noir les choses et les êtres.
Comment supprimer la solitude de ces espaces glacés
Et noyer sa douleur dans l'infinitude de ce microcosme ?
Comment faire pour que les eaux rugissantes de la colère
Ne se laissent volontairement submerger par le désir de révolte ?
Économie de mots, de gestes, de paroles et de sentiments
Dans une poussée intime inscrite
Au tréfonds expérimental qui endurcit.
Au dehors, c'est la nuit sombre,
Monde de brumes et de pluies arrogantes
Qui cache mal son secret brûlant.
P. MILIQUE
00:56 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hôpital, psychiatrie, menace, solitude, microcosme, colère, désir, révolte, sentiment, intime, secret, peur de l'orage, araignée, solitaire, toile de fond, menaçant, immensité, aridité, marqueur, noirceur, suppression, nuage, spacieux, glace, glaciation, noyer sa douleur, infinitude, eau rugissante, volontiers, submerger, désir de révolte, économie de mots;gesticulation, parolier, poussoir, tréfonds, expérimental, claviériste, grand-mère, rosier, parler du passé, brume, pluie, arrogance, dissimulation, simulation, disparaître
03/11/2013
AU TREMBLEMENT DE L'INCERTAIN
AU TREMBLEMENT DE L'INCERTAIN
Face aux tremblements de l'incertaine lumière,
Le regard invente la vision d'un espace idéal,
Dérangeant d'une vérité au goût amer.
Il flotte toujours un trouble instant
Au cœur de l'immaculé d'un monde
Devenu parfois lieu de voyage immobile.
Entraîné à la source vive du désactivé,
Il conserve son intime part au mystère
Des choses assujetties au définitif du révolté,
Avec une sorte de nostalgie qui est propre
A ce devenir murmuré en tons de confidences.
P. MILIQUE
09:09 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, tremblement, incertitude, lumière, regard, invention, inventer, vision, espace, idéal, déranger, érié, goût, amer, flotter, toujours, troubler, instant, coeur, immaculé, mondialisation, devenir, parcourir, lieu, voyage, immobile, entraîner, source, vif, désactivé, conserver, ntime, part, mystère, chose, assujettir, définitif, révolté, sortir, nostalgique, proprété, murmure, confidences
19/09/2013
AU PRÉSENT DÉSACCORDÉ
POUR TOI CHRISTELLE
Bertrand BELIN
interprète
"J'aime regarder les filles"
de
Patrick COUTIN
AU PRÉSENT DÉSACCORDÉ
Dans la chronologie de ton instant, le présent est désaccordé.
Assujettie à la terrible soumission d'un étau tragique,
Ton corps révolté fracasse les labyrinthiques obstacles.
Là où les interférences se chevauchent, tu renverses la perspective
Tandis que, d'actes prodigieux en élans vitaux, tu gravis les peut-être.
L'espoir affamé a occulté l'immédiat, l'intruse parenthèse se referme,
Le temps régénéré est contraint de renouer avec les commencements
Et l'inéluctable reconstruction en cours terrasse l'assourdissant silence.
Ton soleil secret a restitué la joie des goûteux bonheurs minuscules,
Espace chargé de toi où l'horizon s'éclaire au prélude des demains,
Avenir en héritage riche de quartz de tendresse à la beauté farouche.
Au détour de l'initial, nous t'attendons. Prends ton temps, tu es là!
P. MILIQUE
11:53 Publié dans GOUTTES d'ÂME, MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, désaccordé, christelle, bertrand belin, aimmer, regarder les filles, patrick coutin, chronologie, assujettir, terrible, soulission, tau, tragique, corps, révolté, fracasser, labyrintuique, obstacles, interférence, chevaucher, renverser, perspective, acte, prodige, prodigieux, élan, vital, gravir, espoir, affamer, occulter, immédiat, parenthèse, refermer, tempête, régénérer, contrainte, renouer, commencement, inéluctable, reconstruction, en cours, terrasser, assourdissant, silence, soleil, secret, restituer, joie, goûteux