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19/11/2014

INTEMPORELLE UTOPIE 1

au magma présent de l'écriture

 

INTEMPORELLE  UTOPIE

1



Tout est à vendre en ce bas monde
Sauf les rêves lorsqu'ils sont le réel!

La voilà dépositaire d'un bel âge encore,
Celui qui favorise, elle le démontre au quotidien,
La découverte riche et instructive de l'essentiel.

Elle semble maintenir avec facilité le temps à distance!
Aussi n'est pas encore advenu celui d'accepter
L'affaiblissement systémique proposée par l'évidence.

Chaque année qui cohabite avec la précédente
Avive d'une coloration nouvelle la vie, et l'embellit.
Il est si fascinant son désir gonflé de profusion,
Lorsqu'il soumet l'utopie réaliste et saisit l'instant présent.

Chacun d'entre nous possède un univers singulier
Forcément irréductible aux comportements pluriels.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

16/11/2014

EN MODE SURVIE 5

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

EN MODE SURVIE

5

 

Comme les oiseaux migrateurs enfin de retour,

Le jour se lève, et les premières lueurs de l'astre apparaissent

Dans le lit d'ombre où sommeillait la lumière.

 Un nouvel état plus serein émerge, rayonnant,

Apportant soulagement et bien-être dans son écrin d'harmonie.

La tristesse ... c'est la vie pense-t-on !

Cependant il est utile de savoir

Qu'elle n'apprécie que modérément d'être dérangée.

A cause de cela, encourageons sans retenue chacune des volontés

Incitant à l'envi l'inconscient de songes illuminés.

 

Chaud les cœurs camarades !

Il est venu le temps de s'ouvrir en grand au bonheur de vivre

Et de prendre le temps d'écouter chaque pulsation l'absolu soleil des lendemains,

Tout en s'appliquant à ramasser, indigné par leur chute,

Les feuilles mortes pour en étudier l'unique beauté.

(FIN)

 

P. MILIQUE

15/11/2014

EN MODE SURVIE 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

EN MODE SURVIE

4

 

Le temps est venu de prendre le taureau par les cornes

Et de s'appliquer, chaque jour, à relever la tête

En appréciant les instants d'allégresse nouvelle

Qui maintenant émergent et renvoient au sourire inaugural.

 

Après la pluie donc ... le soleil, l'espoir, la vie enfin !

 Intégrant les souvenirs d'un passé en voie de disparition,

La nuit s'éclipse peu à peu au profit du soleil.

Les larmes s'écoulent, douces et brûlantes,

Emportant au plus loin le chagrin jusqu'à ce qu'il se dissipe.

A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

14/11/2014

EN MODE SURVIE 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

EN MODE SURVIE

3

 

Une petite lueur existe toujours quand la déprime se déploie

Et profite de l'occurrence pour faire de cette tristesse

Un pont insoupçonné autorisant à l'autre rive,

Et à certaines réalités de prime abord opposées,

De tout de même cohabiter sur les vagues d'opiniâtreté.

 

Faisant fi des préoccupations de chacun,

Il convient alors de s'autoriser à lâcher les armes.

Finie l'oppressante contrainte des nostalgies !

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

13/11/2014

EN MODE SURVIE 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

EN MODE SURVIE

2

 

Parfois la tristesse est une enfant

Qui, en descendant sur l'esprit, se pose comme la nuit.

Ou alors, redondante voyageuse solitaire,

Elle s'affirme telle l'ultime fleur

D'un vieil arbre décharné et agonisant.

 

Un long chemin de pluie sous un immense ciel gris

Sur lequel flâne la tristesse, nonchalante.

On a beau aimer entendre la nuit tomber,

Le froid et l'humidité ralentissent tout de même nos envies.

 

Et l'on tangue, désarticulé, au roulis du chagrin

Qui est en nous tel une barque qui flotte

Toute en ondulations, chevauchant les remous.

Ce faisant, le moral lui aussi est à la pluie et à la brume,

Et la tristesse semble prendre un malin plaisir

A toujours se déposer sur les points déjà sensibles

Et, lorsque l'on est accablé, on ne voit bien sûr plus

Que la face lasse et sombre de chaque chose.

 

Après la pluie vient le beau temps assure-t-on !

Cela tombe bien, demain est un autre jour.

Joie prévisible de l'alternance.

D'ailleurs, tout n'était certainement que de la fatigue...

 (A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

12/11/2014

EN MODE SURVIE 1

au magma présent de l'écriture,

 

EN MODE SURVIE

 

Un nuage est passé et tout a obscurci.

Désormais il pleut, il fait froid, le vent souffle et le ciel est gris.

Le ciel s'éprouve vulnérable de mélancolie et de vague à l'âme.

 

Nous vivons au centre même d'un temps morose

Qui annihile jusqu'à l'envie de bouger.

Il est devenu impossible de mêler l'éclat de nos rires

Aux chaudes larmes de nos délires.

Le spleen s'est abattu au vif des états d'âme

Obligeant à rester là, terré au creux de son lit,

A façonner l'amertume en perles de dégoût,

A errer dans un champ de ruines amères

Disposées en mode survie

Dans laquelle la rage éprouvée envahit tout.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

11/11/2014

ELLIPSES INCONGRUES 2

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Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

ELLIPSES INCONGRUES
2
La métaphore acérée ne s’affuble pas de détours
Et va s'attacher à redessiner de l'intérieur
Ce que l'on entend comme une révélation
Qui se dérobe soudain aux mots de l'éperdu
Parce qu’égrenée parfois en gouttes mortelles.

Dans un inventaire désespéré, au final morbide,
Quelque chose de l'être s'enfuit en forces rythmées
Dans l'intonation sincère et sublimée d'une vocalise
Composée dans la perspective de phrases vivantes.
 
(FIN)


P. MILIQUE

10/11/2014

ELLIPSES INCONGRUES 1

au magma présent de l'écriture,

ELLIPSES INCONGRUES
1


L'exercice qui consiste à se souvenir
A voix la plus haute expose au périlleux.

On sombre vite dans le mielleux pathétique,
Dans l'ennuyeux narcissisme de la quête de soi.

Énumération obsédante qui sédimente l'émotion,
Authentique désordre perturbant d'évidences
A l'étouffante saillie de flammes infernales,
D'ellipses élégamment incongrues

De lourdes descriptions superfétatoires.

Dans la distorsion attestée de l'inévitable
Pénètre le réel vécu et ce qui en découle.
Dès lors, mieux vaut passer les souvenirs
Au travers du tamis tendancieux de l'écriture.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

09/11/2014

ÉTRANGE FATALITÉ

au magma présent de l'écriture,

 

ÉTRANGE FATALITÉ

Il s'agit de l'écrire sobrement, de bien choisis ses mots,
En enchaînant des phrases répétitives et lancinantes
Qui incitent à venir voir d'un peu plus près cette détresse
Vécue au lent d'un quotidien d'êtres de chair et de sang.

Les rythmes épousent, scrupuleux, les illusions,
Les espérances déçues et, finalement, le désespoir.

Même l'amour provoque parfois une maladie définitive,
Une rage qui nous dévore dans ce psychisme soumis
Où manœuvrent en maîtresses la déchéance et la mort .

Peut-être ressort-on un peu plus humain
De cet étrange fatalité qu'est la vie hésitante
A l'aune du constat tombant comme un couperet.

Roulement de tambour sourd et lugubre,
Tocsin qui précède de peu la tombée de la lame...

P. MILIQUE

08/11/2014

AU SILLON DU SILENCE

au magma présent de l'écriture,

 

AU SILLON DU SILENCE

Entre ce qu'il s'imagine déposer sur la page
Et le résultat final, s'impose le déclencheur
De toutes une coulée de brûlures échevelées.

Certaines observations reviennent, récurrentes,
En gouttes d'atmosphères lourdes et oppressantes ,
Et provoque d'emblée importante dissension
Qui met tout en valeur dans l'entière acceptation
D'une violence entretenue par le spectre rémanent,
D'un regard acéré qui se porte là où ça fait mal,
La où ça n'est pas joli. Là où parfois ça trompe.

L'écrit alors est en état d'écoute et de recevoir
Qui glisse comme volupté sur fil de soie,
Sensible seulement au devenir d'une vie
Transperçant son refuge d'un sillon du silence.

P. MILIQUE

06/11/2014

CRÉPUSCULE FINAL 4

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CRÉPUSCULE FINAL

4

 

Il se lève avec difficulté. Il doit rentrer. Transporter à l’abri des regards le spectacle obscène de ses déchirements. S’enfermer derrière les barreaux protecteurs de sa pensée. Pour replonger une fois encore dans les images persistantes d’un passé lancinant, et se réfugier dans la pénombre nébuleuse des habituels et naïfs artifices de l’apparence. Retrouver, telle une parenthèse de calme et de quiétude le réconfort du silence. Ce silence qu’il sait exprimer la crainte des mots trop destructeurs. Et plus tard, sur la page complaisante, griffonner quelques mots pour, ultime tentative, exorciser enfin le désespoir ordinaire et poignant engendré par la vie. Des mots pour alléger l’insoutenable. Pour, esclave d’un anéantissement programmé, noircir la page d’une écriture humide et brûlante comme les larmes du cœur.

 

Les oiseaux se sont, avec une rare dignité, égaillés sur son passage. Ils sont devenus discrets. Muets.

 

Ils se comportent désormais en témoins fascinés par l’absolue vulnérabilité de l’Homme.

(FIN)

 

 

 

P. MILIQUE

 

 

 

05/11/2014

CRÉPUSCULE FINAL 3

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CRÉPUSCULE FINAL

3

 

Il s’épuise ainsi, au quotidien, dans la quête du plus infime de chaque instant à tenter de démêler la pelote très enchevêtrée de ses incohérences. Et toute la souffrance de l’existence reste là. Parce que chez lui, elle est chez elle. C’est ainsi.

Le pépiement des oiseaux maintenant rassemblés autour de lui comme s’ils voulaient participer à ses réflexions, le comprendre, l’aider, l’apaiser peut-être, l’arrache soudain à ses méditations. Un sourire incertain, un rictus plutôt, se dessine alors à l’embrasure de ses lèvres. Parce qu’il pense que jamais, même animé de regards multiples, le souci de l’autre ne saura pénétrer suffisamment l’épaisseur de l’intime. Jamais.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE