02/09/2013
UN VIVANT ACCESSIBLE AU REGARD
UN VIVANT ACCESSIBLE AU REGARD
Je veux que le temps ralentisse,
Qu'il s'étire jusqu'à l'extrême.
Je te sais si fatiguée parfois.
Je ne veux plus de ce grand froid
Qui t'envahit, de cet étau de pierre
D'une brutalité sourde et fulgurante
Qui sans délicatesse te broie le corps.
Je veux que tu provoques l'éclat de rire
De cet hiver irrémédiable preneur d'aise,
Prétentieux obscène qui s'installe en toi.
Je ne veux plus de ces nuits trop longues
Où les pleurs ravinent ton visage de larmes,
Réceptacle d’un trop-plein de douleurs liquides.
J’aimerais tant te retrouver à naviguer encore
Sur les routes prédéterminées de l’impatience.
Je veux que tu cesses de bercer ta détresse
Aux murmures de désespoirs circonspects.
Que tu cesses d’être absente à toi-même,
De porter ce fardeau de souffrances cachées,
Blessures secrètes à l’énigmatique confus de toi.
Que tu ne saccages pas ton présent de regrets.
Que tu disperses tes étouffants cauchemars
Dans les noires vapeurs de l’immédiat.
Je veux que chaque obstacle se fasse tremplin
Pour traverser, dans la voluptueuse légèreté,
La passerelle joyeuse pour l’inconcevable.
Je veux que tu t’éprouves moins fragile,
Que ta vie soit balisée de traces ordinaires,
Que tu saches être, et que tu saches devenir.
(A SUIVRE....)
P. MILIQUE
09:18 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, survivant, accessible, regard, temps, ralentir, s'étirer, extrême, fatiguer, froid, envahir, étau, pierre, brutalité, sourde, fulgurant, dé;icatesse, broyer, corporel, provoquer, éclat de rire, hiver, irrémédiable, preneur, aise, prétentieux, obscène, installer, nuit, longueur, pleurs, raviner, visage, larmes, réceptacle, trop-plein, douleur, liquide, aimer, se retrouver, naviguer, route, prédéterminer, impatience, bon vouloir, cesser, bercer, détresse, murmure, désespoir
31/07/2013
YVES BOMMENEL: "MA DECHIRURE"
YVES BOMMENEL
"MA DECHIRURE"
Comme une angoisse de la petite enfance
Ou était-ce là déjà bien avant
Le souvenir d'un malaise adolescent
Une mélancolie cyclique qui revient me hanter
Oublier le silence, oublier les absences, oublier...
Un rêve agité qui vire à l'effroi
La fièvre qui couve
Une réelle souffrance sans trop savoir pourquoi
Finalement étais-ce toi ?
Ou moi ?
Ou les autres...
L'indicible
La face obscure de ma psyché
L 'inconscient torturé
Les crocs qui creusent les viscères
La peur tapie dans l'ombre
Jamais ne s'efface
La fracture identitaire
Le trouble lancinant
Les symptômes
Taire sa détresse
Faire corps avec sa douleur
Se définir à travers elle, à travers toi, à travers moi
Se savoir toujours vaincu
Fatalement
Guetter la claque, l'hiver qui vient
Mourir lentement dans le doute sans aucune certitude
Et rester debout malgré tout.
17:32 Publié dans GOUTTES d'ÂME, MUSIQUE, POESIES DITES EN IMAGES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, yves bommenel, déchirure, angoisse, petite enfance, souvenir, malaise, adolescent, mélancolie, cyclique, revenir, hanter, oublier, silence, absence, rêve agité, virer, effroi, fièvre, couver, réelle, souffrance, indicible, face obscure, psyché, inconscient torturé, crocs, creuser, viscères, peur, tapi dans l'ombre, s'effacer, fracture identitaire, trouble, lancinant, symptôme, taire, détresse, faire corps, douleur, se définir, vaincre, guetter, claquer, mourir, doute, certitude, rester debour
16/07/2013
YVES BOMMENEL: RVB
Donnez-moi des couleurs,
Des sanguins bien saignants pour contrer la grisaille ;
Donnez-moi des couleurs,
Des pastels bien passés pour enchanter la merde ;
Donnez-moi des couleurs,
Pour construire du rêve et oublier le reste ;
Donnez-moi des couleurs,
Pour dépeindre le monde, enflammer l'arc-en-ciel et maquiller ma fuite ;
Donnez-moi des couleurs,
Des bombes aérosols pour se griser de fleurs et s'enivrer d'éther ;
Donnez-moi des couleurs,
Pour dessiner la foudre et d'un seul coup, d'un seul, tracer son anagramme ;
Donnez-moi des couleurs,
Des pixels numériques dégoulinants de diodes ;
Donnez-moi des couleurs,
Des humeurs d'aquarelles, de grasses huiles de cobalt ;
Donnez-moi des couleurs,
Pour enluminer ma nuit, éclairer mes détresses ;
Donnez-moi des couleurs,
Et fichez-moi la paix...
17:25 Publié dans GOUTTES d'ÂME, MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, yves bommenel, couleur, sanguin, saignant, contrer, grisaille, pastel, enchanter, merde, contruitr, rêve, ounlier, rester, dépeindre le monde, enflammer, arc-en-ciel, maquiller, fuite, bombe aérosol, se griser, fleur, s'enivrer, éther, dessiner, foudre, tracer, anagramme, pixel numérique, dégouliner, diodes, humeur, aquarelle, gras, huile, cobalt, enluminer ma nuit, éclairer, détresse
26/06/2013
YVES BOMMENEL: MA DECHIRURE
YVES BOMMENEL
MA DECHIRURE
Comme une angoisse de la petite enfance
Ou était-ce là déjà bien avant
Le souvenir d'un malaise adolescent
Une mélancolie cyclique qui revient me hanter
Oublier le silence, oublier les absences, oublier...
Un rêve agité qui vire à l'effroi
La fièvre qui couve
Une réelle souffrance sans trop savoir pourquoi
Finalement étais-ce toi ?
Ou moi ?
Ou les autres...
L'indicible
La face obscure de ma psyché
L 'inconscient torturé
Les crocs qui creusent les viscères
La peur tapie dans l'ombre
Jamais ne s'efface
La fracture identitaire
Le trouble lancinant
Les symptômes
Taire sa détresse
Faire corps avec sa douleur
Se définir à travers elle, à travers toi, à travers moi
Se savoir toujours vaincu
Fatalement
Guetter la claque, l'hiver qui vient
Mourir lentement dans le doute sans aucune certitude
Et rester debout malgré tout.
17:56 Publié dans POESIES DITES EN IMAGES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, yves bommenel, déchirure, angoisse, petite enfance, souvenir, malaise, adolescent, mélancolie, cyclique, hanter, oublier, silence, absence, rêver, agiter, virer, effroi, fièvre, couver, souffrance, finalité, indicible, face obscure, psyché, inconscient, torturer, crocs, creuser, viscère, peur, tapi dans l'ombre, effacé, fracture identitaire, trouble, lancinant, symptome, détresse, faire corps, douleur, guetter, claquer, hiver, mourir
07/06/2013
L'ABSENCE
L'ABSENCE
Il y a la souffrance lancinante provoquée par l’absence,
Et la hiérarchie excédée de ce qu’elle impose vraiment.
Dans l’exacerbé d’un sentiment à vif
Peut s’immiscer la hantise du souvenir
La détresse brûlante que rien ne modère
Le volcan embrasé qui gronde au tréfonds.
Quand tu ne m’aimes pas
Toi, ma pâle fleur étiolée,
Je balance sans éclat
Ma fragilité assoiffée.
En état de cicatrice rougie encore
Soupir de douleur qu’on éviscère
Voile gonflée de murmures disséqués.
Et voilà que ceux-ci, miroirs convaincants,
Chuchotent au cœur, affirmant que l’absence
Est tellement plus qu’une présence qui manque.
P. MILIQUE
09:51 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, patrick milique, absence, souffrance, lancinant, provocation, hiérarchie, excéder, imposer, exacerber, sentiment à vif, s'immiscer, hantise, souvenir, détresse, brûler, volcan, modérer, embraser, gronder, tréfonds, aimer, pâleur, fleur, étiolé, balancer, éclat, fragilité, assoiffé, cicatrice, rougir, soupir, douleur, éviscérer, voilé, gonfler, murmure, disséqué, miroir, convaincre, chuchoter, coeur, affirmation, présence, le manque
22/05/2013
UN AMOUR DE PRINCESSE
Mes rêves sont d'amour fou
Fou de cet ange
Cet ange, ce prince
Ce prince tellement charmant
Charmant et tellement absent
Absent et pourtant si présent
Enfiévré cadeau de la vie
La vie vibrante, exaltante,
Libérée des chaînes de ses rêves.
Issu de l'imaginaire, un bel amour de princesse,
Bel amour passé, présent ou... à venir.
Un qui tromperait l'impatiente attente,
Qui déposerait sur elle, soyeuse douceur,
La fraîcheur ombrée de la source de ses yeux,
Qui la laisserait stupéfaite d'être pour lui
L'inespérée investissant l'excédé de sa détresse
Pour marquer au fer bleui du définitif
L'instant et embrasé besoin d'harmonie.
P. MILIQUE
09:34 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, amour, princesse, rêve, amour fou, ange, angélique, prince, prince charmant, absent, enfiévré, cadeau de vie, vibrer, exalter, libanrer de ses chaînes, imaginaire, passé, présent, avenir, tromper, impatience, attentif, déposer, soyeux, douceur, fraîcheur, ombrer, source, yeux, stupéfait, inespéré, investir, excéder, détresse, marquer au fer rouge, définitif, embrasement, besoin, harmonie
13/02/2013
ANOMALIE FATALE
ANOMALIE FATALE
Comment exister, apaisé, dans ce délaissement
Entre le désespoir alourdi de désillusion
Et l'immense curiosité qui les animent?
Ultime abandon dans la conscience d'un vide
Suffisamment énigmatique pour que le soleil reste introuvable.
Le désenchantement et la détresse génèrent
L'anomalie fatale, l'ultime plongée dans le chaos,
Dans ce qui est le choix du renoncement, puis de la mort.
La vie en déclin, lestée de sa propre incohérence,
Entremêle l'existence de froid et de grande solitude
Que même l'amour d'une femme ne parvient plus à réchauffer
Aux braises de sens et de valeurs magnifiquement désengagées.
P. MILIQUE
10:07 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, anomalie, fatal, fatalité, exister, apaiser, délaissement, délestage, apaiserdésespoir, alourdir, désillusion, immensité, curiosité, animer, ultime, abandon, conscience, vider, suffisance, énigmatique, soleil, introuvable, désenchantement, détresse, générer, mort, vie, décliner, lester, propre, incohérence, entremêler, existence, froid, solitude, amour, femme, parvenir, chauffer, réchauffer, braise, sensitif, valeur, magnifique, désengagé
29/12/2012
LA PERVERSION DU NÉANT
LA PERVERSION DU NÉANT
C'est une tragédie personnelle lourde de désespoir,
Un cauchemar interminable qui laisse perplexe
La passion dévastatrice à l'audace arrogante.
Comment expliquer la lâcheté, la couardise fondamentale ?
Comment opposer l'indifférence affichée à la détresse d'autrui ?
Dans la lumière sèche et presque blanche
De notre infime aux fièvres marécageuses,
L'oreille vibrante de la vie qui s'efface
Arrache au linceul brûlant de l'oubli
Les voix évanouies car trop souvent niées.
Vocalises hallucinées de douleur et de violence
Qui jamais, même à l'extrême, ne s'apaiseront.
Pour qu'enfin s'illuminent les ténèbres de ce monde,
Il faut rappeler aux mots l'autre charge de leur fonction
Qu'est de faire se consumer la perversité du néant
Afin que la beauté fragile du réel instantané
Se pare de fier instinct et d'attrayante séduction.
P. MILIQUE
09:04 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, perversion, perversité, néant, tragédie, personalité, lourd, désespoir, cauchemar, interminable, laisser, perplexité, passion dévastatrice, audace, arrogance, expliquer, lâcheté, couardise, fondamental, opposition, indifférence, afficher, détresse, autrui, lumière, sécheresse, blancheur, infime, fièvre, marécageux, oreille, vibration, vie, effacer, arracher, linceul, brûler, oubli, voix, évanouir, nier, vocalise, halluciner, douleur, violence, extrême, apaiser, illuminer, ténébreux, mondialisation
21/12/2012
NE PLUS RIEN ATTENDRE
NE PLUS RIEN ATTENDRE
Tout est toujours tellement précaire et incertain!
Il habite, dans l’impossible de l’amour, un horrible hiver inutile
De bras impuissants à serrer sa détresse vive,
Au cœur fusionnel de sa vie qui au temps s’épuise.
Il sait bien qu’elle ne le voit pas,
Et il s’enferme dans une longue nuit,
Une nuit d’instants sans fin d'où les heures sont absentes
Car, ce qui ne peut devenir flamme, il faut le taire.
Misérable et comme noyé dans d’amères eaux invisibles,
Il comprend cette évidence de l’absolu dénuement
De ne plus rien attendre de cet amour qui n’a jamais été,
Tout en vivant l’horreur de le perdre quand même
Tel un fantôme sur la fumée d’une cigarette absente
Avec, ardentes, ces pensées d’elle qui le laissent trop seul.
P. MILIQUE
09:36 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, attente, tel, précaire, incertain, habiter, impossibilité, amour, horrible, hiver, inutile, bras impuissants, serrer, détresse, vivacité, coeur fusionnel, le temps s'épuise, s'enfermer, longueur, nuit, heures absentes, devenir flamme, ilfaut lataire, misérable, noyer, amère, eau, invisible, comprendre, évidence, dénuement absolu, fantôme, fumée, cigarette, absent, ardent, pensée, laisser seul
24/10/2012
CHARLY 13
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
CHARLY
13
(CHARLY)
--Doucement, doucement veux-tu!
Et puis il me semble que tu pourrais, il te suffirait d'un peu d'élégance, faire abstraction de ce que tu considères être mes incessantes boulimies, car sans vouloir t'offenser, et si l'on veut bien considérer, ne serait-ce que d'un oeil distrait, ta volumineuse morphologie personnelle, il me semble que moi aussi je...
(MOI)
--Stop, je t'arrête tout de suite!
Moi monsieur, si je mange trop, c'est par détresse. Tu comprends? Par grande détresse.
(CHARLY)
--Bien sûr, je connais ce refrain tu penses, c'est un de tes préféré. C'est que vois-tu, le souci c'est que chacun se croit différent. En vérité, chacun s'interdit de ressembler à l'autre. L'éternel égocentrisme aux marges du paroxysme, plus que jamais seigneur et maître du temps présent...
Je me trompe ou bien ces mots-là dérangent? Car il s'abat soudain comme un silence plus que frais!...
(MOI)
--Tu sais les mots Charly... Ils en disent moins souvent que les silences!
(CHARLY)
--C'est ça le problème, je sais: les gros c'est trompeur. Ils cachent bien leur jeu. On les crois naturellement généreux. Mais c'est leur surcroit de cellulite qui induit en erreur. En fin de compte, ils se révèlent souvent...
(MOI)
--Arrête Charly! Et méfie-toi de tes déductions! Les certitudes ça déséquilibre parfois!...
(CHARLY)
--C'est probable, oui! Mais la vie est déjà bien suffisamment complexe comme ça alors moi je me dis que...
Écoute, si tu pouvais éviter de la compliquer davantage!
(MOI)
--Franchement, là tu exagères! Sincèrement, tu m'imagines me vautrer avec délectation dans les noires arcanes d'un catastrophisme jubilatoire? Tu me supposes capable de plonger tête baissée dans un rituel habité de ténèbres enfiévrées?
Mais bons passons, je n'ai même plus envie d'essayer de te convaincre de l'inanité de tes suppositions. Elles sont fausses, ne se fondent sur rien d'exact et sont donc d'un intérêt plus qu'anecdotique. Mais s'il te plaît de continuer ainsi, va-s’y, continue, après tout débrouille-toi tout seul avec tes projections personnelles.
(A Suivre...)
09:46 Publié dans GOUTTES d'ÂME, NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, charly, arrestation, trop manger, détresse, connaître ce refrain, préférence, souci, se croire différent, en vérité, s'interdire, ressembler à l'autre, éternité, égocentrisme, marginal, paroxystique, seigneur et maître, maître du temps, temps présent, se tromper, au-delà des mots, déranger, s'abattre, silence glacial, silence, problématique, les gros c'est trompeur, cacher son jeu, naturel, générosité, de surcroît, cellulite, induire en erreur, en fin de compte, se révéler, arrêter, se méfier, déductibilité, certitude, déséquilibre, complexité, éviter, compliquer, avantages sociaux, exagération, se vautrer, avec délectation, arcanes, catastrophisme, jubilatoire
22/09/2012
ACCEPTER L’ÉPHÉMÈRE
ACCEPTER L’ÉPHÉMÈRE
Un soir d'adolescence désespérée qui se dissout dans un inévitable chaos.
L'impact émotionnel le propulse aux limites extrêmes de la détresse. Le moment de la rupture, la rupture même, lui est douloureusement insupportable et il aspire à se venger de la terre entière. Cataclysme. Destruction totale. La leur. Ou la sienne. C'est pareil. Une façon comme une autre d'exprimer sa révolte.
La mort ! Une idée inexorable. Une sorte de logique fatale induite par des tensions négatives beaucoup trop intenses. Dans un état de confusion totale et comme asphyxié par l'angoisse qui sourd de partout en lui. A bout de souffrances psychologiques, il retourne contre lui le potentiel d'une violence qu'il ne se connaissait pas. L'ultime et animale violence d'un désespoir humain.
Par bonheur, cela n'a pas été suffisant !
Alors il doit reprendre sa route.
Et on le retrouve abattu par l'infinie tristesse et traumatisé par l'exploration éreintante et incessante des territoires jusque-là obscurs et inconnus de sa nuit intérieure.
Tout son jeune univers a subitement basculé. Ses certitudes ont vacillé. Désormais, il doit affronter le vide moral, le manque de perspectives, l'omniprésence de l'inacceptable, l'horreur répulsive des faits avérés. Il se sent tellement abandonné, tellement vulnérable face à cete réalité impossible à modifier. La blessure est profonde. Terriblement profonde. Trop peut-être !
Parce que l'absence de l'absente lui est insoutenable et que cela le dessèche encore et encore.
Parviendra-t-il un jour à sublimer son chagrin ?
Le voilà, lui que j'ai aidé à grandir, devenu lui aussi un écorché de la vie.
Il sait désormais que certaines circonstances peuvent anéantir la beauté des êtres et faire saigner le bleu de n'importe quel ciel.
Mais, existe-t-il une autre alternative sur cette terre que d'accepter l'éphémère ?
P. MILIQUE
09:44 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, acceptation, éphémère, adolescence, désespérance, se dissoudre, inévitable chaos, impact émotionnel, propulser aux limites extrêmes, détresse, le moment de la rupture, douloureux, insupportable, aspirer à se venger, cataclysme, destruction totale, exprimer sa révolte, la mort, idée inexorable, logique fatale, induire des tensions négatives, intensité, état de confusion totale, asphyxié par l'angoisse, sourdre, souffrance psychologique, retourner contre lui, potentiel de violence, ultime cviolence, animal, désespoir humain, reprendre la route, tristesse infinie, traumatisme, exploration, éreintant, incessant, territoire, obscur, inconnu, nuit intérieure, jeune univers, le jour où tout à basculer, certitudes vacillantes, affonter le vide, vide moral, manque de perspectives, omniprésence, inacceptable, horreur répulsive
10/07/2012
SENSIBILITE PARTAGEE
SENSIBILITE PARTAGEE
C'est une rivière parfois impossible à traverser
Dont on découvre avec surprise l'improbable gué
Au détour d'une aléatoire manifestation d'intérêt.
La force d'une amitié pudique et généreuse
Tisse des liens serrés provenant de toute part,
Conjonction gracieuse d'un altruisme décent
Et de ses dispositions à déceler la détresse d'autrui
Dans les moindres sous-entendus murmurés.
Cette extraordinaire pépite de sensibilité partagée
Offre à l'envi ces moments rares de précieuse poésie
Dont l'infini dissimule avec élégance la suave mélancolie
D'un amour fou qui ne peut s'afficher davantage.
P. MILIQUE
06:08 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, sensibilité, partage, rivière, impossible, traverser, découvrir avec surprise, improbable, gué, au détour, aléatoire, manifestation d'intérêt, la force de l'amitié, pudique et généreux, tisser des liens serrés, provenir de toutes parts, conjonction, gracieux, altruisme, décence, disposition, déceler, détresse, autrui, amoindrir, sous-entendu, murmure, extraordinaire, pépite, offir à l'envi, moment rare et précieux, poésie, l'infini, dissimuler, élégance, suavité, mélancolie, amour, s'afficher, davantage, impoli