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22/07/2013

L'IMPOSSIBLE DU RÊVE

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L'IMPOSSIBLE  DU  RÊVE

 

La tragédie douce-amère du pêché et la difficulté d'être

L'aidant à clamer sa non-appartenance à l'espèce humaine,

Il s'éprouve enfin soulagé de cette solitude imposée

Au cœur de la douleur, du vieillissement et de la maladie.

 

La confusion et le chaos règnent désormais en maîtres

Au refuge d'une mémoire qui subit la dureté du temps

Parce que trop confrontés à la désillusion et à la mort.

 

Malgré l'ultime mirage séduisant de rebonds de vie,

Fouetté à vif par de froides rafales de vent gris,

Il se recroqueville dans l’effacé d'une silhouette connue,

Trace d'ombre crayeuse crissant à l'infini du ciel.

 

Le cadeau possible d'un rêve se fait toujours trop attendre...

 

P.  MILIQUE

23/06/2013

QUE FAISONS-NOUS?

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QUE  FAISONS-NOUS?

 

Que faisons-nous sinon déchirer les silences

De cette vie avec trop d'indécence?

 

Il y a ce trop de présence chez certains êtres

Dont les yeux ont fondu au passage,

Un bonheur désespéré en route pour le saut dans le vide

D'une folie tranquille peuplée de fourmillements,

Creusant,jour après jour, l'unique de la ressemblance.

 

Que faisons-nous sinon déchirer les silences

De cette vie hautaine jusqu’à l'indécence?

 

S'acharner à restaurer, au gré d'infinies maladresses,

Tout un réseau complexe de glissements subtils,

Avant qu'il ne prenne la forme définitive

D'une interminable chute en spirale

Dans le spectaculaire revendiqué

Et démonstratif de l'ultime démonstration.

 

Que faisons-nous sinon déchirer les silences

De cette vie hautaine jusqu’à l'indécence?

 

Mener au renoncement d'un voyage impossible

Dont on peut croire à chaque instant qu'il peut se briser

Dans le fatras tumultueux de l'autre versant dévalé,

Insatisfait de l'irréparable sort destiné à l'humain

Tout au long d'une histoire tronquée en trompe-l’œil.

 

Dans l'éphémère douloureux de ces nuits implorées

A fixer le regard de la lune au plus vif du cœur,

Que faisons-nous sinon déchirer les silences

De cette vie hautaine jusqu’à l'indécence?

 

P.  MILIQUE

19/05/2013

LA NUIT

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LA NUIT

 

La nuit est ce moment propice

Où rien n'est impossible.

 

Elle sait être source d'exaltation potentielle

Et temporalité surprenante au regard des ressources infinies

Que chacun est en mesure de déceler tapies en soi.

Une raison à cela: elles étaient en partie masquées

Par les vitupérations trépidantes et antagonistes du jour.

 

La nuit est aussi le berceau où la souffrance ronge.

Elle est ce moment d'essentiel si singulier

Qu'il ne peut se partager qu'avec l'Autre présent.

Et cet Autre, en accédant au privilège de cet échange

Ne peut se reconnaître que comme unique semblable.

 
 

La nuit est ce moment propice

Où rien n'est impossible

Lorsqu'elle propose ce qui soumet

Aux caprices bâtisseurs de la vie intérieure.

 

P.  MILIQUE

17/04/2013

N'ÊTRE RIEN !

au magma present de l'ecriture,

 

 

N'ÊTRE RIEN !

 

C'est vrai qu'elles prennent des proportions effarantes

Ces notions de culpabilités porteuses d'une mélancolie

Qui suinte de rêves improbables et toujours inassouvis.

 

Le lien essentiel existant avec l'expérience de la déraison

Impose une suite continue de destructions partielles

Au cœur d'un impossible transférable qui confirme

Le ressort perdu, cependant lourd de significations,

Sans jamais apporter l'ombre d'un quelconque démenti

A l'humiliation ultime patiemment concoctée.

 

On ne peut pas vivre quand on sait n'être rien!

 

P. MILIQUE

06/04/2013

LE RESCAPÉ PRÉCAIRE 1

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LE RESCAPÉ  PRÉCAIRE

1

 

Le vide est immense dans lequel peu à peu il s'enfonce...

 

Au sortir d'éprouvants voyages au centre de sa tête,

Il s'englue dans la désespérance d'aubes marécageuses,

Installé qu'il est depuis longtemps dans une routine chagrine

Qui le conduit, sans jamais dévié d'une once sa trajectoire

Aux ténèbres errantes d'un douteux avilissement de soi,

A la recherches d'impossibles repères où ancrer ses certitudes.

 

Lorsque la moindre vétille prend des proportions considérables

Et qu'une lassitude envahissante lui renvoie le cinglant de sa médiocrité,

Tout devient trop et se conjugue pour l'éloigner de la paix intérieure.


(A SUIVRE....)

03/04/2013

PLEURER AU DEDANS 3

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...



PLEURER AU DEDANS

3



Comment parvenir à formaliser ce qui de fait échappe à mon langage?

Je survis avec tant de peine à un passé démesurément meurtri, contraint à faire semblant d'ignorer des blessures qui sans cesse s'ouvrent à chaque pas de vie. Et c'est hanté de souvenirs lestés de désespérances impossibles à maîtriser que j'implore le maintenant afin qu'il m'accorde l'inexistant oubli.

C'est ainsi que par protection je me suis peu à peu créé un monde en trompe-l’œil et une identité fictive.

Quelle mise en abîme perverse que celle obtenue par le spectacle corrompu de cette danse macabre qui n'est rien d'autre que celle chorégraphiée par la mort aux aguets.

Alors, silencieux je pleure au dedans tandis que l'irréductible vie continue, stochastique.

FIN

P. MILIQUE

12/03/2013

OMBRES MENAÇANTES

OMBRES MENACANTES.jpeg

 

OMBRES MENAÇANTES

 

 

Elle semble si impossible, si sectaire,

Tellement familière et cependant étrange

Cette incapacité saturée d’effort et de volonté

A reprendre quelques nobles valeurs à son compte,

A investir cet espace peuplé d’ombres menaçantes

Qu’il se résigne à laisser couler, lourdes, les larmes

En voltige d'ailes plombées par le tragique de la vie.

 

 

P. MILIQUE

25/02/2013

QUELQUES MOTS DANS UN SOUFFLE 1

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QUELQUES MOTS DANS UN SOUFFLE

1

 

 

Quelques mots dans un souffle....

 

Murmures à l'éclat mat nés d'un silence de neige,

Reflets trompeurs harcelant le plombé d'un ciel miné

Éreinté par l'expression des pensées inconfortables issues

D'un océan de silence libérateur du temps présent.

 

Il arrive à l'absence prolongée de mots

De masquer la violence de sentiments acérés

Et le frémissements impatient des attentes aussi

Susceptibles d'apporter ses heures impossibles,

Une vive montée d'exaspération majeure

Vectrice de désordre supplémentaire certes,

Mais impérieuse dans logique souterraine.

 

L'Autre, parce que l'absolu ne peut être,

S'égare en intarissables lamentations.

Sa pensée alourdie au magma des secrets

Ne lui concède plus qu'un désir: celui de désirer.


A SUIVRE....

20/02/2013

IMPOSSIBLE JARDIN MARSEILLE 2013 : la culture contre les quartiers ?

 

IMPOSSIBLE JARDIN
Marseille 2013 

La culture contre les quartiers ?
" Des herbes diverses et variées "

(5’17’’)

 


 

Après les parades du centre-ville, Marseille-Provence 2013 veut être aussi une capitale culturelle pour les quartiers Nord. Au Grand Saint-Barthélémy, le projet artistique est de créer un jardin éphémère pour 422 000 euros. Des habitants refusent le projet : Zora et Fatima sont à la Confédération syndicale des familles, Anne-Marie est éducatrice, Karima directrice du centre social Agora. Une réunion est organisée avec les représentants de Marseille-Provence 2013, dont Christophe Madrolle, élu Modem, en charge des financements européens. La culture a t-elle droit de cité ?


 

Enregistrements : 19 janvier 13
Mise en ondes & mix : Arnaud Forest
Réalisation : Pascale Pascariello

10/07/2012

SENSIBILITE PARTAGEE

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SENSIBILITE PARTAGEE

 

C'est une rivière parfois impossible à traverser

Dont on découvre avec surprise l'improbable gué

Au détour d'une aléatoire manifestation d'intérêt.

 

La force d'une amitié pudique et généreuse

Tisse des liens serrés provenant de toute part,

Conjonction gracieuse d'un altruisme décent

Et de ses dispositions à déceler la détresse d'autrui

Dans les moindres sous-entendus murmurés.

 

Cette extraordinaire pépite de sensibilité partagée

Offre à l'envi ces moments rares de précieuse poésie

Dont l'infini dissimule avec élégance la suave mélancolie

D'un amour fou qui ne peut s'afficher davantage. 

 

P. MILIQUE

03/06/2012

D'OR ET D'EBENE

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D'OR ET D'EBENE

 

 

C'est pour tenter d'échapper à un passé qui le poursuit

 

En donnant l'oppressante sensation de vivre dans l'ombre

 

De ce monde fou où tout se dresse, obstacle, refus,

 

De cet univers décadent où l'humanité n'est que souvenir,

 

Qu'il s'attache à effacer la poussière, doseuse de lumière noire

 

Le repli temporel est en cache au chevet de l'impossible.

 

 

Il souhaite, la conscience au repos

 

Amorcer le beau d'une autre histoire,

 

Être toujours, à l'intérieur de ce voyage de vertige,

 

Cet enfant aux yeux de merveille encore ouverts

 

Sur l'incroyable régénérescence d'un temps

 

Qui réinvente d'inexistantes lumières.

 

 

Jaillissements provoqués d'autres clartés envoûtantes

 

Aux bandes minérales alternées d'or et d'ébène.

 

 

P. MILIQUE

22/05/2012

DU SOUFFLE JAILLISSANT DES MARGES

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DU SOUFFLE JAILLISSANT DES MARGES

 

Sur la peau mince des mots s'égrène, aux instants tannés,

Un mélange de quotidien, d'absurde et d'onirique

Contribuant à faire de lui cet être là qui,

Dans la croûte obscure d'un monde de cendre et de rosée,

Hésite encore à perdre l'équilibre jusqu'à la connaissance de l'autre.

 

La danse du réel avec l'imaginaire fait durer l'impossible

D'une écriture fragmentaire au chant mélancolique,

Mère de l'inutile dans son vibrato le plus dérisoire.

 

Quand la fatigue excédée tient lieu d'unique inspiration,

Le constat s'impose et assèche les mots maîtres de l'ultime échec,

Il ne peut que s'effondrer et accéder soudain au surplomb de l'abîme.

 

Inexplicablement quelque chose de beau lie alors le verbe,

Et du souffle jaillissant des marges devenues silencieuses,

Une écriture ample et lumineuse cisèle les phrases intimidées

Dans un vibrant écho, éloge de la vie aux fulgurantes attentions.

 

Éberlué, presque sonné par tant de captures poétiques,

L'approche enchantée insiste sur le sensoriel nouveau

D'une recherche de satisfaction abrupte et joyeusement perturbée.

 

Écrire est un abandon, c'est une extase aussi...

En une telle occurrence, il épouse l'apesanteur de l'infini,

Et s'avance souriant vers cette lumière qui ruisselle des étoiles.

 

P. MILIQUE