13/12/2014
LES DÉCHIRURES DU TEMPS 1
LES DÉCHIRURES DU TEMPS
1
La vie est décidément un bien étrange rêve,
De ces rêves qui virent parfois au cauchemar.
Elle n’est le plus souvent qu’éprouvante tentative
A repérer l’erreur dans la justesse des déséquilibres.
Ralenti sur images!
C’est une longue succession de petites misères existentielles,
De minuscules événements et de flottements continuels.
Ainsi prennent naissance de grands éclats d’incertitudes
Qui imposent la chute d’un ciel qui tombe bien trop bas.
On sent bien, on perçoit parfaitement l’engrenage infernal
Qui se met en place dans toutes ces tortueuses possibilités.
Puis, avec ce sentiment d’incomplétude qui nous taraude,
On se trouve presque par accident rejetés dans l’imprévisible.
Assujetti à l’implacable amoncellement des choses négatives,
On tente d’esquiver le coup dur du destin que l’on pressent
On n’esquive rien et l’on se retrouve littéralement écartelé,
Appuyé aux murs d’un espace rétrécit, entre le passé et le futur.
Dès lors, comment dans ce tumulte se soustraire à la contrainte.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:07 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, déchirure, attentif, virée, décideur, bien, étrange, rêve, virade de l'espoir, perfection, cauchemar, sourcilleux, eprouvant, tentative, repérage, erreur, justesse, déséquilibre, ralenti sur images, long, succession, petitesse, misère, existentiel, minuscule, événement, flottement, continuel, prendre, naissance, grandir, éclat, incertitude, imposition, chute, ciel, tombeau, bas, percevoir, parfaire, engrenage, infernal, mettre en place, tortueux, possibilité, sentiment, incomplétude, taraudage, trouver, prisme
06/12/2014
REGARD 1
REGARD
1
Est-ce une vraie prérogative
Que le pouvoir d'écrire?
La question est vaste bien sûr
A laquelle je ne saurais répondre.
Ou, pour le dire plus exactement,
Il existe beaucoup trop de réponses
Aux thématiques fort contradictoires.
En premier lieu, il faudrait pouvoir faire
Une vraie distinction entre avoir besoin,
En éprouver le vif désir et savoir le faire.
Il est clair que chacun en âge et en mesure
De maîtriser l'usage du crayon et du papier,
Peut se trouver en phases avec ses possibles.
Le seul d'eux qui en l’occurrence concerne
La plèbe scribouillarde dont je fait partie
Est d'évidence, constatons-le, celui de savoir.
(A SUIVRE....)
P. MILIQUE
09:42 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, regard, prérogative, pulsion, écrire, question, vaste, dévasté, sûreté, sécuritaire, laquais, saurien, répondre, diacre, pluriel, exactitude, exister, tropique, réponse, thématique, contrariété, en premier lieu, vaurien, poudrière, friable, vrai, distinction, entrée des artistes, avoir, besogne, éprouvant, vif, désir, sage, clair, choc, âge, mesure, maîtriser, usage, crayon, papier, trouver, phase, possible, solide, occurence, concerner, plèbe, scribouillard
22/11/2014
ARRÊT SUR LE PRESQUE RIEN
ARRÊT SUR LE PRESQUE RIEN
Que se passe-t-il dans le suspendu d'une phrase?
Que devient-elle dans l'aride tendu du silence?
Qui succède à cet intriguant point d'interrogation?...
Arrêt sur le presque rien qu'on écrit sans vraiment l'écrire,
Pour tenter de comprendre le sens de cette étrange énergie
Qui fait que ce qu'on aurait pu espérer du bout de la plume
Ne peut plus être poursuivi par privation de raison d'être.
Écrire, c'est parfois côtoyer les ondes du silence,
C'est porter le confus du langage jusqu'à sa limite,
Le laisser s'égarer, devenir provocateur et aérien,
C'est éprouver, enfin, un ciel s’égayant de ses mots
Jusqu'à identifier les sibyllins points de suspension. ...
P. MILIQUE
09:32 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, arrestation, presu'île, pasteur, suspensoir, phrase, divinatoire, aride, tendre, silence, succédané, intriguant, point d'interrogation, arrêt, presque, écrit, vraisemblance, écrivain, tentative, comprendre, sens, étranger, énergétique, espérer, bouter, plumage, pouvoir, poursuivre, privation, raison d'être, parturient, côtoyer, ondulatoire, silent, porter, confusion, langage, limitateur, laisse, égarement, deviner, provocateur, aérien, éprouvant, ciel, égayer, motiver, identifier, sibyllin, poins de suspension
23/07/2014
ERREUR CONFUSIONNELLE 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
ERREUR CONFUSIONNELLE
2
Jamais encore il n'avait reçu en plein cœur pareil cri d'un si bel être!
Comment aurai-il pu ne pas l'aimer?
Grâce à elle, le trouble s'est d'un coup installé dans sa vie.
Sa force, son dynamisme et son exceptionnelle beauté font déborder l'ensemble d'une grande douceur dans les rais éperdus de la lumière libérée. Et, au souffle fort du bonheur, s'éprouve le sentiment ensoleillée d'heureuses heures en devenir faites pour l'inaltérable. Ainsi, sans retenue, la vie s'offre au quotidien brûlant et sans trêve de l'amour.
Grâce à elle, le trouble s'est d'un coup installé dans sa vie.
Fatale erreur confusionnelle!
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
11:07 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, encrier, recevoir, plein, coeur, pareil, cri, bellissime, être, grâcier, trouble, coupure, installateur, vie, forcir, dynamisme, exceptionel, banalité, déborder, ensemble, douceur, rai, perdurer, éperdu, lumière, libération, souffle, effort, bonheur, éprouvant, sentiment, ensoleillé, heureux, heure, devin, inaltérable, retenue, quotient familial, brûlant, trêve, amour
07/06/2014
LE BONHEUR DE T'AIMER 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
LE BONHEUR DE T'AIMER
2
Le manque et l’entière conscience désespérée de ce manque m’exaspère,
Avec la blessure supplémentaire, vague rugissante au vif de l’abstinence,
De ne pouvoir te caresser de mes doigts ni t’effleurer de mes lèvres.
C’est un tel bonheur, une telle tempête irrationnelle que de t’aimer.
Comment pourrais-je combler à mon côté l’espace de ton absence?
J’en éprouve toutefois le délicieux vertige dans ma capacité à t’imaginer,
A créer le lieu où installer l’attention délicate que chacun porte à l’autre.
Il est inévitable que dans la réminiscence embrasée de ces instants-là
Le réel flanche pour laisser la place à l’imaginaire, à un idéal de rêveur.
Mon envie est si grande du bonheur de partager un jour à tes côtés
Ne serait-ce qu’un minuscule, un infinitésimal fragment d’univers,
De prolonger avec toi un tendre voyage dans les méandres de l’amour.
De vivre en harmonie dans la traque obstinée de l’authentique échangé.
De connaître ces moments de paix tant attendus au fil du maintenant.
De parvenir à me libérer du passé à l’aube apaisante des mots simples.
De ces mots gorgés de promesses qui germent dans les cœurs exaltés.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:37 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, manque, entier, conscience, désespérer, exaspération, blessure, supplémentaire, vague, rugir, vif, abstinence, pourrir, caresser, doigt, effleurer, lèvre, bonheur, tempête, irrationnel, aimer, combler, côter, espacer, absentéisme, éprouvant, toutefois, délicieux, vertige, capacité, imaginer, créer, lieu, installer, attention, délicatesse, porter, autrui, inévitable, réminiscence, embrasure, instant, réel, flancher, laisser, place, imaginaire, idéal, rêveur, envie
02/05/2014
ÊTRE AU PLUS PRES DE SOI 1
ÊTRE AU PLUS PRES DE SOI
1
Labourés par une souffrance aux humeurs inconstantes
Développée aux rais lumineux de menaces supposées,
Il éprouve avec force l'évidence d'une existence à l'imparfait.
Dès lors, il lui faut s'appliquer à ne jamais baisser la garde
Devant la déception qui n'est peut-être que d'ordre narcissique,
Et mettre entre parenthèses le temps éprouvant du présent qui s'installe.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:01 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, près, soie, labourer, souffrance, humeur, inconstance, développer, rai, lumineux, menace, supposer, éprouver, force, évidence, existence, imparfait, s'appliquer, jamais, baisser la gard, devant, déception, ordre, narcissique, mettre entre parenthèse, temps, éprouvant, présence, installer, installation
23/03/2014
ONDE DE CHOCS
ONDE DE CHOCS
Dans le silence tumultueux des nuits sans étoiles, je reste inconsolable. Ce noir d’encre flamboie dans le vide de ton absence. Je ne supporte plus cette douleur qui n’est autre que l’extraordinaire souffrance d’être encore au monde, incroyablement seul avec moi-même. Comment, dans ces espaces désormais couleur de sang, me battre contre ce vide? Il m’est résolument impossible de lutter contre cela.
Mes yeux se mouillent de larmes abondantes. Effroi, horreur, dégoût et haine de moi pour t’avoir laissé prendre la direction trop connue et disparaître dans le gouffre de la nuit sans faire de bruit, sans laisser de trace, en t’excusant presque de n’avoir plus l’énergie de te cabrer, de te raccrocher aux aspérités lisses de ce qui n’était déjà plus depuis si longtemps qu’un brouillon de vie aux échos mille fois répercutés, résonnant dans cette seule issue que tu savais parfaitement n’être qu’une impasse.
Comme transparent à moi-même je t’ai vu t’enfoncer lentement dans la nuit des choses, te précipiter vers l’obscurité non pas tourmenté et ténébreux, mais avec la beauté divine d’un oiseau prenant son envol. Et l’impossible a mis ses habits de vrai.
L’onde choc se propage. Je me retrouve seul, désemparé face au tumulte, avec cet douleur considérable qui ne me quitte plus, enfermé dans un paroxysme de souffrance.
Parce que je sais ce qu’a été ta vie, les éléments déchaînés s’entrechoquent de toutes parts et vomissent leurs viscères en autant d’éprouvantes questions.
Pourquoi une vie si petite, encombrée de choses intolérables et d’humiliations constantes?
Pourquoi tous ces vides et ces peurs?
Pourquoi le fatras pauvre du quotidien?
Pourquoi toutes ces eaux amères, ces vagues en furie?
Comment aurais-tu pu ne pas être abîmé par la vie alors qu’elle ne se présentait à toi que sous ses aspects les plus sombres, les plus abjects, les plus injustes?
Je le dis: la vie s’est couverte de honte à faire de toi un être fragilisé, une proie bien facile pour la camarde aux aguets qui a jouit de sa réussite à te faire trébucher lourdement dans le silence et la poussière ultime.
Comment définir cet innommable immanquablement lié à ton absence qui résonne d’un vide sidéral?
Comment de soumettre l’impuissance des mots à dire le réel?
Il y a cette tempête qui tourmente mon tréfonds.
J’ai dans la tête comme un noyau calciné, dur, noir, définitivement impénétrable.
Cette douleur-là, qui est la douleur de vivre, m’enveloppe d’un essaim de tristesse indicible. Il s’instille en moi le goût amer du fiel. Rien ne saura jamais apaiser les éléments déchaînés. Je vis la traversée de cet enfer où brûle en permanence le feu inaltérable de ton absence. Lugubre et morbide incendie.
Alors, face aux ténèbres enflammées, j’entre en révolte contre cette vie masquée qui se fait l’antichambre de la mort en rendant anonyme le destin essentiel de chacun. La vie, comme un décor de théâtre qui peut s’écrouler à tout moment!
Mon existence bouleversée a basculé, attirée par le vide dans ce lac de désespoir qu’est l’inéluctable de l’absence, la perte définitive de l’être cher.
Si tu savais l’intensité des remords qui m’accablent.
Je n’ai pas pu t’arracher à l’impasse. Je n’ai pas su te dire tout mon amour et – je le sais maintenant -- je suis passé à côté de l’essentiel.
Parfois je cherchais ton regard et lorsque, cela arrivait parfois, je le trouvais, je détournais le visage par pudeur, par respect. S’installait alors un froid brutal qui, à l’infime de chaque instant, me glace encore le sang.
Aujourd’hui, aux limites de ce bout de vie qui me reste, il est trop tard et je le sais. Je sais aussi combien, au cœur de cet infiniment désert qu’est le monde sans toi, j’appréhende de chacune de mes fibres le temps à venir.
Saura-t-on un jour dire, dans les mots tus, dans le silence de certains autres, l’immensité de la douleur d’un fils qui, pour l’éternité, n’a jamais su qu’effleurer le cœur de son Père.
P. MILIQUE
05:40 Publié dans NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : deuil, inconsolable, encre, vide, absencedouleur, souffrancecouleur de sang, larme, horreur, dégoût, effroi, haine de soi, disparition, gouffre, aspérité, brouillon de vie, impasse, beauté, divinité, onde de choc, paroxysme, vomir, viscères, éprouvant, humiliation, pauvre, abîmer, abject, injuste, fragilité, proie, camarde, jouissance, ultime, absence, impuisance, tempête, tourment, impénétrable, tristesse, amertume, fiel, éléments déchainés, enfer, lugubre, morbide, ténèbres, révolte, l'antichambre de la mort, destin, décor de théâtre
16/11/2013
ARRÊT SUR LE PRESQUE RIEN
ARRÊT SUR LE PRESQUE RIEN
Que se passe-t-il dans le suspendu d’une phrase?
Que devient-elle dans le silence,
Qui succède à ce point d’interrogation?
Arrêt sur le presque rien qu’on écrit sans vraiment l’écrire,
En tentant de comprendre cette étrange énergie
Qui fait que ce qu’on aurait pu commencer
Soudain ne peux plus être continué!
Écrire, c’est parfois s’approcher au plus près du silence,
C’est porter le langage à sa limite,
Le laisser s’égarer et devenir provocateur et aérien.
C’est éprouver, enfin, un ciel s’égayant de ses mots
Jusqu’à ces énigmatiques points de suspension…
P. MILIQUE
17:09 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : silence, écriture, étrange, énergie, énigmatique, arrestation, suspendu, suspension de séance, suspensoir, succès, succession, succéder, poin t'interrogation, écrire, tenter, tentation, tentative, copréhension, étrangeté, énergique, commencer, débuter, continuer, difficulté, s'approcher, langage, ordurier, limite, régulateur, s'égarer, tenir compte, charges sociales, devenir, provocateur, provocation, aérien, crash, meeting, faire bonne figure, aller de l'avant, concret, concretion, stalagmite, stalagtite, éprouvant, ciel, s'égayer, points de suspension
22/08/2013
LES FRUITS DU REGRET
LES FRUITS DU REGRET
Comment recevoir sereinement ces mots nostalgiques
Si sanguins et alourdis par les fruits amers du regret ?
Il est heureux que demain ne soit pas encore pour demain.
Il est bien douloureux d’exalter en soi
L’éprouvant sentiment porteur d’invisible.
Ce sont souvent des demandes adressées à l’absent,
Saturées de reproches las qui n’aboutissent jamais.
Ce sont des flèches tirées vers le hors portée,
Cristaux de pensées initiales partis en transhumance
Vers l’océan, tenus et comprimés à l’intense du regard,
Blottis serrés au plus ténébreux de la mémoire.
Et tu m’embrasseras, le ciel en attente s’embrasera,
L’invisible flot s’ouvrira devant tant de bonheur
Tel du blanc en salves mouvantes dans le bleu céleste
Aussi éthéré que l’air dans le crépuscule bruissant ?
C’est le cœur qui bat fort à l’idée d’un trésor signifié,
C’est un demain qui pulsait hier à prédire le présent.
Il est heureux que demain ne soit pas encore pour demain.
P. MILIQUE
09:50 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, frit, regret, recevoir, sérénité, motiver, nostalgie, sanguin, alourdir, amertume, heureux, demain, douloureux, exalter, éprouvant, sentiment, porteur, invisible, demander, adresser, absent, saurer, reproches, aboutir, flèche, tirer, hors de portée, cristaux, pensées, initiales, partir, transhumance, océan, tenir, comprimer, intensité, regard, blottir, serrer, ténébreux, mémoire, embrasser, ciel, en atttente, embraser, flot, s'ouvrir, bonheur, blanc
06/04/2013
LE RESCAPÉ PRÉCAIRE 1
LE RESCAPÉ PRÉCAIRE
1
Le vide est immense dans lequel peu à peu il s'enfonce...
Au sortir d'éprouvants voyages au centre de sa tête,
Il s'englue dans la désespérance d'aubes marécageuses,
Installé qu'il est depuis longtemps dans une routine chagrine
Qui le conduit, sans jamais dévié d'une once sa trajectoire
Aux ténèbres errantes d'un douteux avilissement de soi,
A la recherches d'impossibles repères où ancrer ses certitudes.
Lorsque la moindre vétille prend des proportions considérables
Et qu'une lassitude envahissante lui renvoie le cinglant de sa médiocrité,
Tout devient trop et se conjugue pour l'éloigner de la paix intérieure.
(A SUIVRE....)
09:51 Publié dans GOUTTES d'ÂME, NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, rescapé, précarité, vider, immensité, s'enfoncer, progression, sortir, éprouvant, voyage au centre de la terre, engluer, désespérance, aubade, marécage, installer, routine, chagriner, conduire, dévier, once, trajectoire, ténèbres, errer, douter, avilir, à la recherche, impossible, repère, repaire, ancrer, certitude, à la mondre vétille, prendre des proportions considérables, lassitude, envahisseur, renvoyer, cingler, médiocrité, devenir, conjuguer, éloigner, paix intérieure
13/08/2012
REVANCHE ANTICIPEE
REVANCHE ANTICIPEE
Il faut seulement l'écouter pour l'entendre
Cet homme qui parle avec tant de douceur...
Dans la mise en scène de son imaginaire
Les sentiments contradictoires percent enfin,
Éprouvés à disculper chacune des sensations
Depuis toujours tapies dans la marge du temps.
Certes, il est peu de parler de sa petite existence,
Mais c'est une sorte de revanche par anticipation
D'un retour programmé à la source commune.
Chacun vit l'existence comme s'il était unique
Mais le précieux lien d'unicité n'existe pas.
De là vient l'éprouvante peur de l'anéantissement
Offrant l'illusion parfaite de ce qu'aurait pu être la vie.
P. MILIQUE
06:16 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, revanche, anticipation, écouter, entendre, humanité, douceur, mise en scène, imaginaire, sentiments contradictoires, percer, finitude, éprouver, dusculper, se, sationnel, tapir, la marge du temps, petite existence, prendre la parole, retour programmé, source commune, unicité, précieux lien, éprouvant, anéantissement, offir l'illusion parfaite