31/08/2014
AU BORD DE L’ULTIME 1
AU BORD DE L’ULTIME
1
Un homme seul marche, hagard dans la neige,
Vêtu de la seule nudité ostentatoire
D’un entier assujetti aux ténèbres initiatiques.
Juste à porter un regard éclairé sur le monde
Se conçoit le plus amer des constats
Issu d’un quelque chose d’assez retors et plutôt obscène.
Voyage étourdissant, menace aux marges diffuses,
A l’intérieur même d’une situation angoissante,
Le désastre est tel que, frappé d’un mal extrême
Générateur d’un processus au cœur bien froid,
Il devient indécent d’accéder aux méandres
De la conscience d’un être en pareilles souffrances.
(A SUIVRE...
P. MILIQUE
09:50 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, bord, bordure, ultime, omme, marcheur, soliloquer, solitaire, hagard, neige, vêtir, solo, nudité, ostentatoire, entier, assujettir, ténèbres, initiatique, juste, corps, porter, regard, éclairer, modifier, concevoir, amer, constat, issue, retors, plussoyer, obscène, voyage, étourdissant, menace, marge, duffusion, à l'intérieur, momie, situation, aongoissant, désastre, cellulaire, frapper, mal, extrême, générateur, processus, coeur, froid, devinette
19/07/2014
S'AIMER C'EST SEMER
S'AIMER C'EST SEMER
Comment aurais-je pu m’attendre à l’inattendu?
Comment aurais-je pu imaginer l’inimaginable?
Une lueur étincelante est née d’un océan de ténèbres
Proposant la substance brute d’un événement indéfini
En postulat confirmé qui dit que s’aimer c’est semer.
Était-ce pour autant riche de raisonnable?
La réponse est oui bien sûr, mille fois oui,
Tant la raison n’est jamais qu’une autre folie.
Le bonheur ne court pas le vaste monde,
Il faut vivre là où l’on s’éprouve heureux.
Nous dégusterons donc l’urgence du présent en cet ailleurs imprécis
Où nous investirons chaque infime de nous de notre amour immense.
P. MILIQUE
11:46 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, aimer, semer, semailles, attendre, inattention, imaginatif, inimaginable, lueur, étincelle, étinceler, naître, océan, ténèbres, proposer, substance, brut, brutalité, événement, indéfini, poustulat, confirmation, riche, raisonnable, réponse, millénium, raison, folie, bonheur, courtiser, vaste, dévaster, vivre, éprouver, heureux, dégustaion, déguster, urgence, présentoir, ailleur, imprécision, investissement, investir, infirmité, amour, immense
12/05/2014
LA MARGE CHOISIE
LA MARGE CHOISIE
Les apparences ne sont pas toujours que trompeuses,
Il arrive qu’elles ouvrent à d’audacieuses perspectives,
Offrandes à vivre l’émerveillement d’une vie démesurée
Autrement que dans l’ici et maintenant au souffle famélique.
La vision de l’avenir exacerbe l’impatience inconsolable
Impliquant la nécessité de claquer la porte à la douleur.
Parce que s’éprouver heureux c’est d’abord ne pas souffrir,
Se couler en autrui et succomber au clin d’œil de la marge choisie,
Jusqu’à accoster enfin aux enchanteresses dernières lueurs du jour,
Les seules à l’âme suffisamment rebelle pour résister aux ténèbres.
P. MILIQUE
09:12 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, marge, choisir, apparences, toujours, tromperie, arrivage, ouvrir, audacieux, perspective, offrande, vivre, émerveillement, vie, démesuré, autrui, ici et maintenant, souffle, famélique, vision, avenir, exacerber, impatience, inconsolable, impliquer, nécessité, claquer la porte, douleur, s'éprouver, heureux, abordage, souffrir, couler, succomber, clin d'oeil, choix, accoster, enteresse, dernier, lueur, journalier, esseulé, âme, suffisance, rebelle, résister, ténèbres
25/04/2014
J'ACCUSE 40
J'ACCUSE 40
J'accuse
L’Éducation Nationale
De fabriquer à tout va
Une foultitude d'écoliers
Durablement amoindris
Par les ténèbres ravageuses
De l'illettrisme.
09:55 Publié dans J'ACCUSE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, accusateur, éducation nationale, fabriquer, foultitude, écoliers, durable, ténèbres, ravager, illettrisme, vigilance orange, insubmersible, affichage, explosit, potentialité, vincent peillon, conseil stratégique, ballon d'essai, allégation, fonctionnaire
23/03/2014
ONDE DE CHOCS
ONDE DE CHOCS
Dans le silence tumultueux des nuits sans étoiles, je reste inconsolable. Ce noir d’encre flamboie dans le vide de ton absence. Je ne supporte plus cette douleur qui n’est autre que l’extraordinaire souffrance d’être encore au monde, incroyablement seul avec moi-même. Comment, dans ces espaces désormais couleur de sang, me battre contre ce vide? Il m’est résolument impossible de lutter contre cela.
Mes yeux se mouillent de larmes abondantes. Effroi, horreur, dégoût et haine de moi pour t’avoir laissé prendre la direction trop connue et disparaître dans le gouffre de la nuit sans faire de bruit, sans laisser de trace, en t’excusant presque de n’avoir plus l’énergie de te cabrer, de te raccrocher aux aspérités lisses de ce qui n’était déjà plus depuis si longtemps qu’un brouillon de vie aux échos mille fois répercutés, résonnant dans cette seule issue que tu savais parfaitement n’être qu’une impasse.
Comme transparent à moi-même je t’ai vu t’enfoncer lentement dans la nuit des choses, te précipiter vers l’obscurité non pas tourmenté et ténébreux, mais avec la beauté divine d’un oiseau prenant son envol. Et l’impossible a mis ses habits de vrai.
L’onde choc se propage. Je me retrouve seul, désemparé face au tumulte, avec cet douleur considérable qui ne me quitte plus, enfermé dans un paroxysme de souffrance.
Parce que je sais ce qu’a été ta vie, les éléments déchaînés s’entrechoquent de toutes parts et vomissent leurs viscères en autant d’éprouvantes questions.
Pourquoi une vie si petite, encombrée de choses intolérables et d’humiliations constantes?
Pourquoi tous ces vides et ces peurs?
Pourquoi le fatras pauvre du quotidien?
Pourquoi toutes ces eaux amères, ces vagues en furie?
Comment aurais-tu pu ne pas être abîmé par la vie alors qu’elle ne se présentait à toi que sous ses aspects les plus sombres, les plus abjects, les plus injustes?
Je le dis: la vie s’est couverte de honte à faire de toi un être fragilisé, une proie bien facile pour la camarde aux aguets qui a jouit de sa réussite à te faire trébucher lourdement dans le silence et la poussière ultime.
Comment définir cet innommable immanquablement lié à ton absence qui résonne d’un vide sidéral?
Comment de soumettre l’impuissance des mots à dire le réel?
Il y a cette tempête qui tourmente mon tréfonds.
J’ai dans la tête comme un noyau calciné, dur, noir, définitivement impénétrable.
Cette douleur-là, qui est la douleur de vivre, m’enveloppe d’un essaim de tristesse indicible. Il s’instille en moi le goût amer du fiel. Rien ne saura jamais apaiser les éléments déchaînés. Je vis la traversée de cet enfer où brûle en permanence le feu inaltérable de ton absence. Lugubre et morbide incendie.
Alors, face aux ténèbres enflammées, j’entre en révolte contre cette vie masquée qui se fait l’antichambre de la mort en rendant anonyme le destin essentiel de chacun. La vie, comme un décor de théâtre qui peut s’écrouler à tout moment!
Mon existence bouleversée a basculé, attirée par le vide dans ce lac de désespoir qu’est l’inéluctable de l’absence, la perte définitive de l’être cher.
Si tu savais l’intensité des remords qui m’accablent.
Je n’ai pas pu t’arracher à l’impasse. Je n’ai pas su te dire tout mon amour et – je le sais maintenant -- je suis passé à côté de l’essentiel.
Parfois je cherchais ton regard et lorsque, cela arrivait parfois, je le trouvais, je détournais le visage par pudeur, par respect. S’installait alors un froid brutal qui, à l’infime de chaque instant, me glace encore le sang.
Aujourd’hui, aux limites de ce bout de vie qui me reste, il est trop tard et je le sais. Je sais aussi combien, au cœur de cet infiniment désert qu’est le monde sans toi, j’appréhende de chacune de mes fibres le temps à venir.
Saura-t-on un jour dire, dans les mots tus, dans le silence de certains autres, l’immensité de la douleur d’un fils qui, pour l’éternité, n’a jamais su qu’effleurer le cœur de son Père.
P. MILIQUE
05:40 Publié dans NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : deuil, inconsolable, encre, vide, absencedouleur, souffrancecouleur de sang, larme, horreur, dégoût, effroi, haine de soi, disparition, gouffre, aspérité, brouillon de vie, impasse, beauté, divinité, onde de choc, paroxysme, vomir, viscères, éprouvant, humiliation, pauvre, abîmer, abject, injuste, fragilité, proie, camarde, jouissance, ultime, absence, impuisance, tempête, tourment, impénétrable, tristesse, amertume, fiel, éléments déchainés, enfer, lugubre, morbide, ténèbres, révolte, l'antichambre de la mort, destin, décor de théâtre
09/02/2014
AVEC L’ÉNERGIE D'UNE VAGUE 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
AVEC L’ÉNERGIE D'UNE VAGUE
2
Avec l'énergie de la vague, la pensée s'énonce en bribes,
Premiers ressacs aboutis d'une vie en dérive
Dont la rédaction de nouveaux fragments
Le contraint à plonger dans l'inconnu des certitudes
D'éléments maintenant exposés à l'ultime lumière.
Strates démesurées chutant en des ténèbres-refuge
Dans l'ascendance qu'anxieux il interpelle
Telle une aube nouvelle éclairée d'un soleil infini.
(FIN)
P. MILIQUE
09:39 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, fred trognon, vaguemestre, penseur, penser, énoncer, annonciateur, étoile, premier, ressacs, aboutir, vie, dérive, rédiger, rédaction, nouveau, frament, contrainte, contraignant, plongée dans l'inconnu, certitude, certifier, élémentaire, alimentaire, maintenir, maintenance, exposer, ultime, ultimatum, lumière, strate, stratifier, démesure, chuter, ténèbres, refuge, ascendance, anxieux, interpellation, interpeller, aube, neuf, éclairage, éclairer, soleil, infini
21/12/2013
BALBUTIEMENT NÉCROSÉ
BALBUTIEMENT NÉCROSÉ
Un lent travail s'accomplit, très diffus, à peine formulé,
Au décalage très peu perceptible d'un glissement
Dans l'espace homogène de cette déraison
Fruit résiduel d'un passé qu'on voudrait oublier.
Blême désolation, primitive déchéance
A se soustraire au pénible sentiment
Qui courtise la solitude et le secret
D'une signification essentielle au murmure trompeur,
Ténèbres fixes et persistantes au regard assombri.
Comment savoir ce qui se trame au-dedans
D'une rapide flambée de la peur attisée au temps de vie,
D'un amour vacillant qui brasille à petit feu,
De ce feu même, désormais, en cours d'extinction?
Il faudrait avoir de l'indulgence pour la fragilité humaine!
C'est juste un morceau de soir qui tombe
Obscurcissement progressif et momentané d'un soleil
Offrant la splendeur nocturne des matins suspendus.
On entend bien le bruit flamboyant du temps
Dans la nécrose balbutiée des trilles arrachées
A l'après immédiat de l'instant qui vieillit.
Et je me vois décliner au froncé de tes yeux
Qui affirment, noircis de cendres de cœur ou bien de déraison,
L'inexistence certaine d'une autre issue que celle envisagée.
P. MILIQUE
09:39 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nécrose, travail, lenteur, diffusion, fprmule, décalage, perception, espace, homogène, déraison, résiduel, oubli, désolation, primitif, déchéance, soustraire, pénibilité, sentiment, courtiser, solitude, secret, signification, essentiel, murmure, tromperie, ténèbres, persistance, sombre, flambée, peur, vie, amour, vaciller, brasiller, feu, extinction, indulgence, fragilité, humanité, chute, flamber, affirmation, coeur, inexistence, issue, blême, se soustraire
28/11/2013
TELLEMENT SOURIANTE
TELLEMENT SOURIANTE
Elle danse, bonheur suspendu dans le sang noir de la nuit.
Son visage est extraordinairement lumineux.
Et son sourire…
Son sourire !
Elle est là,
Dans son cadre de tolérance et d’harmonie
Comme une perfection immobile.
Quelle rencontre inespérée que celle de cette beauté sublime
Qui poursuit, indolente, sa promenade vagabonde.
Au rythme qui est le sien.
Un rythme qui annule la durée
Et qui définit sa croisière impassible
La pénombre environnante exacerbe sa présence.
Et sa frimousse souriante !
Tellement souriante…
L’homme, au clair d’insomniaques nuits
Et dans un certain besoin de flânerie intérieure,
A seulement à lever le regard pour y puiser
Un véritable sentiment de plénitude existentielle,
Et s’offrir sans limite
Le luxe inouï d’une incroyable exultation.
Il sait d’expérience que la formidable puissance d’attraction
De cette belle gracieuse repousse toujours,
Dans les zones les plus reculées de ses ténèbres enveloppantes,
La perturbante tentation du vide.
Et l’homme, ébloui,
Se dissout dans l’obsédante présence de ce concentré d’éternité,
A la sensualité profonde et frémissante.
Il s’autorise ainsi à brasser du fantasme.
Lorsqu’il s’éprouve tourmenté par la plus intense des nostalgies,
Il sait pouvoir trouver auprès d’elle,
Fascinante complice aux affinités secrètes,
Une sorte de simplicité apaisante.
Et aussi un sourire tout de force et d’abandon.
Son sourire…
Dans toute sa candeur apparente,
Il y a cette continuelle douceur,
Cette enthousiaste intimité et aussi,
Une vraie chaleur humaine à l’émouvante fragilité
Où scintillent des petites merveilles de sensibilité.
Improbables pépites fleurant bon la tendresse et la générosité
Qui l’affranchissent, provisoirement,
De toutes pensées aux reflets crépusculaires.
Loin de toute agitation bruyante,
Elle offre, avec beaucoup de noblesse,
Le plus précieux des silences.
Celui d’un moment innocent,
Rare et poétique d’absolue pureté,
Passé en sa délicate compagnie.
En compagnie de son infranchissable sourire,
Irréel de transparence.
Lunaire !…
P. MILIQUE
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00:39 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : danse, bonheur, sang, nuit, visage, lumière, sourire, tolérance, harmonie, perfection, immobilité, rencontre, inespéré, beauté, sublime, indolence, promenade, vagabond, rythme, croisière, exacerber, frimousse, insomnie, flânerie, plénitude, existentiel, limite, exultation, expérience, puissance, attraction, gracieux, ténèbres, perturbation, tentation, vide, obsession, sensualité, fantasme, tourment, nostalgie, fascination, complicité, affinités, secrets, simplicité, paix, candeur, douceur, enthousiasme
22/11/2013
LA VIE EST UN TORRENT QUI CHARRIE DE LA BOUE....
LA VIE EST UN TORRENT QUI CHARRIE DE LA BOUE....
La vie est un torrent
Qui charrie de la boue.
Un univers où chacun dans sa misère
est seul à cristalliser ses souffrances.
Où ne s'exprime plus que le langage du désenchantement.
Et c'est la lente descente dans un puits signifié en toile de fond de nos errances,
vieilles complices taciturnes,
Jusqu'à l'embrasement inévitable au magma fusionnel
de nos haines et de nos rancœurs.
Voilà où nous mène, dans le cauchemardesque suppôt de nuits
parfaitement glaçantes,
L'outrance souveraine d'autres néants qui nous attendent,
Royaumes racoleurs d'une déraison optimiste.
L'aile de la folie passe, attirante, dans une espèce de flirt aguicheur,
Nous entraînant dans un élan infini vers des passions indéfinies.
Puis vient le temps de la sagesse, de la distance et de la lucidité envers la vie.
Il y a comme un rejet du noir et même parfois rejet de l'azur qui peut encore être du noir.
Le rire qui n'était que celui du désespoir, peu à peu s'éclipse.
Pour laisser place à un sourire timide.
Entre la ténèbres du noir et le premier frisson de lumière,
entre l'absence et la promesse d'une présence définitive cependant déjà évaporée,
apparaît la vérité d'une émotion.
Une émotion sublimée au contact d'amitiés éternellement fugitives
et d'enthousiasmes durablement éphémères.
Tout cela d'une richesse et d'une complexité exceptionnelles.
La vie est un torrent
Qui charrie de la boue.
Mais à savoir en capter les fragrances et les couleurs,
elle sait être d'une beauté confondante, nous invitant,
ultime privilège, dans les harmonies chatoyantes de son chant d'éblouissement.
Dès lors, dans la boue du torrent, seules les pépites respirent encore.
P. MILIQUE
00:59 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : misère, souffrance, errance, complice, magma, haines, rancoeurs, cauchemar, outrance, racoleur, déraison, aguicheur, passion, sagesse, lucidité, désespoir, ténèbres, absence, promesse, vérité, torrentiel, boueux, charrier, universel, misérable, cristalliser, souffreteux, expression, langage, désenchantement, lent, descente aux enfers, puitsatier, puits, signifier, toile de fond, vieillesse, complicité, taciturne, embrasement, inévitable, fusionnel, haine, rancoeur, mener sa barque, cauchemardesque, suppôt de satan, nuit
18/11/2013
AU BORD DE L’ULTIME
Photo trouvée sur le site:
http://maboiteaimages.skynetblogs.be/
AU BORD DE L’ULTIME
Un homme seul marche, hagard dans la neige,
Vêtu de la seule nudité ostentatoire
D’un entier assujetti aux ténèbres initiatiques.
Juste à porter un regard éclairé sur le monde
Se conçoit le plus amer des constats
Issu d’un quelque chose d’assez retors et plutôt obscène.
Voyage étourdissant, menace aux marges diffuses,
A l’intérieur même d’une situation angoissante,
Le désastre est tel que, frappé d’un mal extrême
Générateur d’un processus au cœur bien froid,
Il devient indécent d’accéder aux méandres
De la conscience d’un être en pareilles souffrances.
Un homme seul marche, hagard dans la neige,
Vêtu de la seule nudité ostentatoire
D’un entier assujetti aux ténèbres initiatiques.
Au bord de l’ultime rupture enfin entrevue
D’une béance recherchée fondue dans la pensée
Se dessine sur ses lèvres l’esquisse étonnée d’un sourire.
P. MILIQUE
12:42 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : neige, nudité, regard, monde, ténèbres, initiatique, obsxène, voyage, menace, marge, angoisse, désastre, extrême, indécent, souffrance, ultime, rupture, béance, lèvres, esquisse, utilité, marcheur, randonneur, promenade, hagard, neiger, vêtir, dénuder, ostensible, ostentatoire, assujettir, entier, initiateur, porter un regard, éclairage médiatique, concevoir, conception, amertume, constater, issue de secours, tetors, renfrogner, roublard, roublardise, obscène, voyager, étourdissement, intérioriser
30/10/2013
EN FAMILIER DES TÉNÈBRES
EN FAMILIER DES TÉNÈBRES
Recroquevillé au vif embrasé de son ivresse muette,
L’exsangue horizon de mon silence entretient l’orage :
Il n’est qu’un brut éclat de l’expression non canalisée
Par la présence sourde de la souffrance qui m’investit.
Je suis si mal en point, tant au physique qu’au psychique.
Je m’éprouve si totalement anéanti, détruit au plus profond.
En familier des ténèbres, je fréquente avec assiduité
L’obscurité du dedans, tandis qu’au nébuleux du chaos
Mon essoufflé de vie s’amenuise encore jusqu’à improviser.
P. MILIQUE
09:46 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écritufamilier, ténèbres, recroqueviller, vif, embraser, ivresse, muet, mutisme, exsangue, horizon, silence, entretenir, orage, brut, éclat, expression, canaliser, présence, sourd, souffrance, investir, être mal en point, éprouver, total, anéantir, détruir, profond, fréquenter, assiduité, obscurité, dedans, nébulosité, nébuleux, chaos, essouflé, vie, amenuiser, improviser
13/10/2013
FISSURES SOURNOISES
FISSURES SOURNOISES
Pourquoi écrit-on ce qu'on ne dit pas ?
Il faut être attentif à toutes les dissonances,
A toutes les cassures potentielles.
Ce sont elles qui constituent, inépuisables,
Les sources du désenchantement
Et contribuent à emmêler un peu plus encore
L'écheveau tumultueux de ce grand naufrage qu'est la vie.
Il serait inconsidéré,
Même par immense lassitude,
De banaliser le cheminement qui nous mène
Jusqu'au désastre final,
Jusqu'à l'inéluctable.
Qu'il est donc douloureux d'éprouver à ce point
Le sentiment trop présent de ce qui fuit,
De ce qui passe, de ce qui meurt !
Et vaine la tentative de calfatage
Des fissures sournoises de la vie.
Il faut pourtant bien s'attacher à sauvegarder l'essentiel.
Et crever un jour l'abcès obsédant du désespoir.
Celui de nos existences démontées.
Certes nos échecs sont criants, nos réussites sont invisibles,
Aussi invisibles que les ténèbres durant l'éclat du jour.
Alors, il s'agit d'entrer en dissidence,
Ne plus être du nombre des égarés.
Et s'obstiner à creuser un autre sillon
Pour aller encore d'étonnements en éblouissements.
Pour que la couleur de l'inquiétude
Se soumette enfin à celle de l'espoir.
Et l'on se mure dans un silence qui ne sert
Qu'à masquer nos angoisses.
Cela nous sert aussi à oublier le temps qui enterre nos rêves.
Car il y a tant d'autres choses derrière nos illusions
Que l'on ne dit pas !
Alors, on l'écrit...
P. MILIQUE
05:15 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ecriture, source, tumulte, naufrage, désastre, douleur, espoir, angoisse, illusion, échecs, criard, réussite, invisible, ténèbres, l'éclat du jour, entrer en disidence, nombre, égarer, s'obstiner, creuser, sillon, étonnement, éblouissement, couleur, inquiétude, soumettre, se murer dans le silence, servir, masquer, oublier, enterrer, illusionniste, calfatage, inéluctable, banaliser, cheminement, potentialités