29/04/2014
IMPASSE DE LA SOLITUDE
IMPASSE DE LA SOLITUDE
Impasse de la solitude,
Le jour se lève pour moi seul.
Et je m’éveille au bord du vide.
Alors je murmure à nouveau
L’obscénité de mon existence
A la gueule crépusculaire
Et obsédante de ma tristesse.
P. MILIQUE
09:58 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : au magma présent de l'écriture, crépusculaire, impasse, solitude, le jour se lève, esseulé, isoler, s'éveiller, au bord du vide, mourmurer, nouveau, obscénité, existence, gueule, engueuler, obséder, obsession, tristesse, scrutin, abstentionniste, bouder, urnes, mauvais élève, discipline
16/03/2014
LE JOURNAL DE PERSONNE: "LA POLLUTION"
LE JOURNAL DE PERSONNE
"LA POLLUTION"
Une chose est l’abandon.
Une autre chose : la solitude.
Je dis pardon…
À chaque fois que je songe à ma finitude.
Je suis l’étranger épris de sa condition étrangère.
Je n’ai pas brûlé un livre, mais toute l’étagère!
Je déménage… je ne veux pas être ménagée… ni épargnée par vos caisses d’épargne.
Parce que j’aime le danger, vivre dangereusement… donc joyeusement.
La joie n’est pas le bonheur … heureusement.
Parce qu’il n’y a que le malheur pour indiquer l’heure… l’heure des leurres.
Prendre, ne donne-t-il pas plus de bonheur que donner ?
Et voler encore plus que prendre ?
Qu’ai-je volé ? Maintenant je le sais, j’ai volé le sel à la terre. La cuisse à Jupiter.
Voler c’est tout ce que je sais faire, rien que pour purifier l’air, le grand air.
Je dis non : à la pollution des esprits…
Voler parce que je n’ai jamais supporté avoir les pieds sur terre !
Fendre le ciel : qui dit mieux pour fuir les superficiels?
Oui, je suis un oiseau de proie.
Qui l’eut cru? Qui le croit ?
Le chat qui moutonne ou le mouton qui ronronne ?
Personne ne l’a vu. Personne ne le voit… parce qu’il a l’œil pour crever les yeux à tous les curieux.
Puisque c’est le soleil… le seul œil du ciel.
Tu n’aimes pas Nietzsche… parce que Nietzsche ne t’aime pas.
Ainsi aurait parlé Zarathoustra
12:34 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, le journal de personne, pollution, abandon, solitude, pardon, songer, finitude, étranger, épris, condition, brûler, autodafé, étagère, déménager, ménager, épargner, caisse d'épargne, aimer le danger, vivre dangereusement, joie, bonheur, heureux, malheur, indiquer l'heure, leurres, prendre, donner, voler, sel, terre, cuisse de jupiter, purifier l'air, esprit, supporter, les pieds sur terre, fendre le ciel, fuir, superficiel, oiseau de proie, croire, chat, mouton, ronronner, crever les yeux, curieux, soleil, aimer, nietzsche, ainsi parlait zarathoustra
10/03/2014
DOULEUR D'AIMER 1
DOULEUR D'AIMER
1
C'est un concentré de féminité au regard étincelant.
Lui, se rend compte soudain qu'il a vécu jusque-là dans son attente,
Et qu'elle lui offre en un souffle d'une immense générosité,
Le précieux d'une histoire qui bientôt sera la leur.
Parce que c'est un être tout d'amour et de tendresse,
Générateur de complicités douces et bouleversantes
Qui ajoutent tellement de sens au sensuel mot-partage.
Il a grandi dans une incroyable solitude,
Et c'est dans un état de grande fragilité
Qu'il se retrouve à se nourrir de tous
Ces émois bruissants et foisonnants.
Il obéit, mécaniquement, à d'inexplicables pulsions
Qui l'ouvrent à la découverte de sa capacité d'amour.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:19 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, douleur d'aimer, concentré, féminité, regard, étincelant, se rendre compte, prompt, vivvre, attentisme, offir, souffle, immensité, générosité, précieux, historique, tendresse, amour, générateur, complicité, doux, bouleversant, ajouter, tentacule, sens, sensuel, partage, grandir, incroyable, solitude, état, grandeur, fragilité, retrouver, nourrir, émois, bruissant, foisonner, obéir, mécanique, inxplicable, pulsion, ouvrir, découverte, capacité
05/03/2014
EN AUBE D’HUMANITÉ
Photo empruntée sur ce site qu'il faut absolument visiter:
http://keloise2630.blogspot.com/
EN AUBE D’HUMANITÉ
C'est à la suite de ce moment définitif où le jour baisse
Dans le brouillard dense d'une nuit inconcevable...
Promiscuité plutôt troublante avec cet éclairage différent
Qui, dans la violence sourde du monde,
Hésite encore, perturbée, à envisager le pire.
Comprendre la complexité du réel au dédale propre du rêve,
Le laisse affaibli par le joug d'une gêne qui frôle la crispation
D'être engluée au magma de l'énorme déflagration.
Pris dans l'aura inépuisable du souvenir,
Un tissu de mémoire lui propose des sensations fortes,
Hachées, inachevées dans la profondeur altière de la solitude.
Il devient alors impératif de ne pas s'obstiner dans l'erreur,
Et d'apprécier combien, entre l'homme et le monde,
Martèlera toujours le galop effréné de l'imagination.
Aussi, sous le manteau apprêté des apparences,
S'ébroue, éblouissant, l'inattendu d'une lucidité retrouvée
En aube d'humanité simplement belle de sa singularité,
Affirmant la présence à demeure de la force de la pensée.
P. MILIQUE
12:47 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : aube, humanité, définitif, brouillard, inconcevable, promiscuité, troublantéclairafe, différence, violence, hésitation, perturbation, envisager, complexité, dédale, rêve, joug, gêne, crispation, frôlement, engluer, magma, déflagration, inépuisable, souvenir, mémoire, sensation, hacher, inachevé, profond, altier, solitude, impératif, obstination, erreur, marteler, galop, imagination, apparence, éblouir, inattendu, lucidité, singularité, affirmation, force, pensée
04/03/2014
SUR LE SABLE DES SONGES
SUR LE SABLE DES SONGES
De rares fulgurances poétiques lui ont enseignés
De toujours prendre le temps d'écouter tomber la pluie.
Comment stigmatiser l'arrogance de l'Homme,
Prendre le risque de dérégler l'ordre d'un certain monde,
En étant sûr de ne pas sombrer dans la plus extrême confusion?
Il vient de vivre l'amour dans son immensité,
Dans l'instable de son éphémère aussi.
Pour avoir construit sur le sable des songes
Une quête insensée de bonheur azuré,
Il est devenu cet être inquiet, toujours sur le qui vive,
Ébranlé au cœur même de ses convictions les mieux ancrées.
Dans cette vie chahutée par la douleur d'être,
Il a entrouvert la porte de son théâtre intime
A l'envoûtante remémoration de cet impossible amour...
Comment être quelqu'un aux yeux de l'autre
Alors même que l'on sait n'être rien?
Au risque accepté de passer à côté du beau sans le voir,
Il habite désormais dans le froid désenchantement
Fait d'âcre solitude et de haine de soi,
Bien décidé à se réchauffer au silence vibrant
De ses souvenirs éperdus.
P. MILIQUE
00:23 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fulgurance, poétique, temps, écouter, pluie, stigmatiser, arrogance, risque, dérégler, ordre, monde, extrême, confusion, vivre, amour, immensité, instable, éphémèresable, songes, quête, insensé, bonheur, azur, inquiétudecoeur, conviction, chahuter, douleur, théâtre, intime, envoûter, commémoration, beauté, désenchanté, solitude, haine, silence, vibration, souvenirs, démoniaque
26/02/2014
LE JOURNAL DE PERSONNE: "LA MELANCOLIE"
LE JOURNAL DE PERSONNE
"LA MÉLANCOLIE"
Il y a des jours avec…
Il y a des jours sans…
Que l’incompréhensible soit,
Ce sera toujours répréhensible.
De ne pouvoir vivre avec
De ne pouvoir vivre sans
Avec Dieu, c’est sans risque,
Sans Dieu, c’est avec le danger.
C’est dangereux d’être heureux
C’est malheureux de craindre le danger
Je tourne en rond dans mon pré carré
Avec ou sans conviction
Car je ne crois ni aux amours, ni aux amis
Les paris, c’est fini.
C’est infini la solitude… l’infinitude
Rien dedans… rien autour… rien au dessus
Dedans il fait froid même quand il fait chaud dehors
Autour, des hommes qui me font la cour
Au-dessus des stars ou des tsars qui ne brillent plus
Tout effort est un acharnement thérapeutique
Toute force est d’une faiblesse tragique
Entre le jour et la nuit, j’ai choisi :
Je vais mettre fin à mes jours et vivre la nuit
Ne pouvant me débarrasser de ceux qui me regardent
Je vais cesser de les regarder :
Je vais me mettre un bandeau sur les yeux
Et ne plus rien voir… et tout revoir
Tout re-concevoir avec un œil au noir
Et une tête qui s’entête
Avec ses sempiternelles pirouettes :
Qui perd gagne…
Un de perdu…
Rien ne se perd…
C’est moi qui transforme tout…
Toute lassitude en solitude.
17:05 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, le journal de personne, mélancolie, incompréhensible, répréhensible, dieu, risque, danger, dangereux, heureux, malheureux, craindre, tourner en rond, pré carré, conviction, amour, ami, inini, solitude, infinitude, dedans, autour, dessus, froid, chaud, faire la cour, homme, star, tsar, briller, effort, acharnement thérapeutique, force, faiblesse, tragique, jour, nuit, choisir, mettre fin à ses jours, vivre la nuit, débarasser, regarder, cesser, bandau sur les yeux, concevoir, oeil au beurre noir, coquard, tête, entêté, sempiternel
22/02/2014
GEORGES SCHAEHADE: "POÉSIES" Lecture par CÉLINE SAMIE
GEORGES SCHAEHADE
"POÉSIES"
Lecture par CÉLINE SAMIE
Références:
in Les Poésies
© Gallimard 2001
Georges Schehadé (1905 Alexandrie-Paris 1989) est un poète et auteur dramatique libanais de langue française.
Issu d’une famille libanaise aristocrate, Schehadé est l’auteur d’une importante œuvre théâtrale proche des conceptions du nouveau théâtre, dont il est l’un des chefs de file avec, entre autres, Beckett, Ionesco ou Arthur Adamov. La plupart de ses pièces ont été créées par Jean-Louis Barrault et la plus célèbre d’entre elles, Histoire de Vasco (1956), a été traduite en 25 langues, jouée un peu partout dans le monde pendant les années 1950 et 1960.
Schehadé est également l’auteur de plusieurs recueils poétiques (Rodogune Sinne, L’Écolier Sultan, Poésies I à VI, Poésies VII (posthume). Tôt reconnue, son œuvre a été saluée et défendue par les plus grands (Paul Éluard, André Breton, Saint-John Perse, René Char, Jean-Louis Barrault, Octavio Paz, Philippe Jaccottet, Salah Stétié...).
En 1986, il se voit décerner par l’Académie française le Grand Prix de la Francophonie, créé l’année même.
Fuyant la guerre civile (1975-1990) qui menace le Liban, Georges Schehadé quitte Beyrouth en 1978 et s'installe à Paris où il meurt en 1989.
Poèmes choisis par Lorette Nobécourt
Prise de son Djaisan Taouss
Montage Anne-Laure Chanel
00:20 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : : au magma présent de l'écriture, transformation, david, sophia, rose, rajeunir, claire hauter, recevoir, habitué, se métamorphoser, travestis, douche, épilation, maquillage, perruque, rituel, procéder, magie, illusion, arbre à fruit, exploration, liban, cheveux, amour, vin, souvenir, honte, tatiana, pictogramme, comédie française, mortel, entraîner, rivage, soupir, obéissance, solitude, touche, charme, saison, innocence, ombre, mémoire, vigoureux, sourire, chiante, comprendre, améliorer, monstre
07/02/2014
CULTIVER L’ÉCRITURE 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
CULTIVER L’ÉCRITURE
2
Froide lumière d'une raison enlisée
Dans les sables mouvants d'une nuit indéfinie,
Elle doit être zone de contact,
Foyer de subversion,
Et découper en instantanés emblématiques
Les messages allégoriques, les visions idylliques
Et les mélodies de nulle part.
Pour la voir ainsi procéder à l'épuration agressive
Des changements de perspectives ou des aléas du devenir,
Pour faire taire les rumeurs insidieuses,
Désespérément inexplicables,
En accédant par intermittence à la face sereine de la solitude,
Là où s'estompent les brumes de la fausse conscience.
(FIN)
P. MILIQUE
09:23 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, écrivain, froid, lumière, raisonner, enliser, enlisement, sables mouvants, indéfini, nuitée, zone, contacter, foyer de subversion, foyer d'infection, découper, découpage, instantané, emblématique, message, allégorique, vision, allégorie, vision idyllique, mélodie, nulle part, pourvoirie, procéder, procédure, épuration, agressive, changement, perspective, aléas, devenir, faire, taire les rumeurs, insidieux, désespérer, inexplicable, accéder, accession, intermittence, face, serein, solitude, s'estomper, brume, fausse, conscience
20/01/2014
INTERROGATION ÉCRITE 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
INTERROGATION ÉCRITE
2
J’écris par amour, sensibilité, sensualité.
Pour ne pas faire injure au silence, ni à la nuit.
J’écris pour survivre
Pour passer le temps, je veux dire le tamiser. Parce qu’écrire est aussi un moyen d’entrer en solitude.
J’écris pour éloigner la souffrance, peut-être pour lutter contre la mort, pour rester en vie.
Pour me reconstituer, me percer à jour. Pour sortir de l’impasse.
J’écris pour oublier que je vais mourir.
Pour m’inventer un remède qui ne ressemble pas au mal.
Parce que j’aime bien polir la douleur comme une pierre précieuse.
J’écris par insatisfaction et pour rester en état d’insatisfaction
Pour me convertir, excédé d’utopie, en cette ligne sortie de l’aube qui enlace les lettres sur le papier.
Pour refermer sur moi les parenthèses jadis ouvertes.
J’écris pour vous faire parler.
J’écris parce que je crie!
(FIN)
P. MILIQUE
09:05 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, interrogation écrite, écrture, par amour, sensibilité, sensualité, faire injure, silence, nuit, survivre, passer le temps, tamiser, moyenne, entrer, solitude, cloîtrer, éloigner, souffrance, lutter, mortifère, rester en vie, reconstituer, reconstruire, mettre à nu, percer à jour, sortir de l'impasse, boire pour oublier, mourir, inventer, remède, ressemblance, mal, diable, démon, satan, lucifer, aimer, polir, douleur, pierre précieuse, instisfaction, frustration, en l'état, convertir, excipient, utopie, ligne, sortie de secours, aube, enlacer
31/12/2013
HIDEUX MATIN
HIDEUX MATIN
Hideux matin à lutter contre soi,
A tricher, à user de subterfuges
Pour ne pas être tenté de rejoindre
Sa future galaxie de cendres sans passé.
C’est le travail d’une application obstinée
A ne pas savoir l’obscure douleur
Qui l’a jeté dans cette noire solitude
Où son cœur se cogne avec persistance,
Comme le fait un oiseau gravement épuisé
Contre l’informulé sans néant de sa propre vie.
P. MILIQUE
09:02 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, hideur, hideux, balade, ballade, enfant de divorcés, mâtiner, tricher, usure, subterfuge, tenter de rejoindre, futur, galaxie, interstellaire, épouser, cendre, passé, travail, application, obstination, savoir faire, obscurité, endolori, jeté à la mer, solitude, coeur, cogner, persistance, provisoire, oiseau, oiseleur, gravité, épuiser, épuisement, contre attaque, informulé, informulable, néant, tourner la page, enfant sage, passer son chemin
28/12/2013
PAPILLONS NOIRS
PAPILLONS NOIRS
Tenté de dire que ce sont ces existences-là
Qui recèlent nombre de drames modestes et de furtives joies.
Souvent dans la douleur, la solitude s'affiche menaçante
A l'écoute du fracas des vagues intérieures.
Au fil d'un ressac d'expériences insatisfaites,
La mélancolie fond parfois sur nous à l'improviste,
Apparaissant comme un bloc de météorite brûlé
Susceptible de disloquer à tout moment l'ordonnancement des choses.
Mû par une horlogerie complexe et mystérieuse,
Rien ne peut devenir plus abstrait qu'un avenir
Présent partout, et cependant visible nulle part.
Dès lors, il ne reste plus qu'a devenir cet exilé volontaire
Cherchant refuge hors la marche prévisible du monde.
Vivre, c'est comme nager ensemble dans l'immanence
Sans possibilité aucune de partager l'éclat de l'impartageable.
Quelle ombre dans le demi-jour d'un destin aussi fascinant
Pourrait mieux expliquer à l'infime de l'instant
L'extraordinaire prolifération de papillons noirs
Aux ailes diaphanes craquelées de mort pressentie.
P. MILIQUE
12:27 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : existence, drame, modestie, furtif, joie, douleur, solitude, menace, fracas, ressac, insatisfait, mélancolie, météorite, brûlure, disloquer, ordonnance, horlogerie, complexité, mystère, abstraction, visible, exil, volontaire, réfugié, immanence, impartageable, ombre, destin, fascination, infimeextraordinaire, proliférationdiaphane, craqueler, mort, pressentment, renouveler, immaner, diaphane, crauelure, amortir, fracasser, international, internement d'office, ressasser, inconsistance, mollesse, remercier, vendanger, récolter, ramassis, torchis
21/12/2013
BALBUTIEMENT NÉCROSÉ
BALBUTIEMENT NÉCROSÉ
Un lent travail s'accomplit, très diffus, à peine formulé,
Au décalage très peu perceptible d'un glissement
Dans l'espace homogène de cette déraison
Fruit résiduel d'un passé qu'on voudrait oublier.
Blême désolation, primitive déchéance
A se soustraire au pénible sentiment
Qui courtise la solitude et le secret
D'une signification essentielle au murmure trompeur,
Ténèbres fixes et persistantes au regard assombri.
Comment savoir ce qui se trame au-dedans
D'une rapide flambée de la peur attisée au temps de vie,
D'un amour vacillant qui brasille à petit feu,
De ce feu même, désormais, en cours d'extinction?
Il faudrait avoir de l'indulgence pour la fragilité humaine!
C'est juste un morceau de soir qui tombe
Obscurcissement progressif et momentané d'un soleil
Offrant la splendeur nocturne des matins suspendus.
On entend bien le bruit flamboyant du temps
Dans la nécrose balbutiée des trilles arrachées
A l'après immédiat de l'instant qui vieillit.
Et je me vois décliner au froncé de tes yeux
Qui affirment, noircis de cendres de cœur ou bien de déraison,
L'inexistence certaine d'une autre issue que celle envisagée.
P. MILIQUE
09:39 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nécrose, travail, lenteur, diffusion, fprmule, décalage, perception, espace, homogène, déraison, résiduel, oubli, désolation, primitif, déchéance, soustraire, pénibilité, sentiment, courtiser, solitude, secret, signification, essentiel, murmure, tromperie, ténèbres, persistance, sombre, flambée, peur, vie, amour, vaciller, brasiller, feu, extinction, indulgence, fragilité, humanité, chute, flamber, affirmation, coeur, inexistence, issue, blême, se soustraire