23/12/2013
CORPS SPECTRAL
CORPS SPECTRAL
En prise avec sa mauvaise conscience,
Il entreprend un voyage semé d'embûches
Au cœur même d'un vertige qui rend fou.
Malgré la fréquence des fulgurances visionnaires
Qui ont fait sa grandeur, mais sa petitesse aussi,
Il s'est progressivement réfugié dans un intime
Où, peu à peu, l'inquiétude à basculé
Dans l'impitoyable éveil d'une traque
Face à l'éventuel insistant du froid mortel.
C'est un homme qui chute
Parce qu'une main indispensable l'a lâché!
Violence du réel, et impuissance à l'expérience,
Le voilà pantelant qui hurle ses viscères à la nuit,
Corps spectral éructant des vérités impossibles à garder,
En un exorcisme libérateur d'un désir angoissé d'indicible.
P. MILIQUE
09:31 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : spectre, conscience, voyage, fréquence, fulgurance, visionnaire, réfugié, intimité, inquiétude, impitoyable, traque, mortel, chute, violence, impuissance, expérience, hurlement, viscères, nuit, éructer, exorcisme, libération, angoisse, indicible, en prise directe, mauvaise conscience, entrpenarial, entreprise, entreprendre, voyagiste, semer le trouble, embûche, coeur, vertigineux, rendre fou, fréquentation, farenheit, grandeur d'âme, petitesse, progression, réfugier, intimer, basculer, éveiller, face à face
27/11/2013
BAIGNÉ DE LUMIÈRE VERTE
BAIGNÉ DE LUMIÈRE VERTE
Il y a cette sensation de sensualité surnaturelle
A flotter dans un univers ouaté baigné de lumière verte
Qui rend le présent particulièrement tangible.
Il semble naître de la nuit et joue tout sur l'instant nu
Qui vibre au centre de la perception humaine
Comme la poésie signifiante du monde sur l'invisible,
Renvoyant à l'inéluctable le fonctionnement du vivant.
Dans le tremblé compulsif d'images sauvées de l'oubli,
Nul ne peut oublier l'angoisse ressentie
A se sentir égaré dans le labyrinthe touffu
D'une existence brutale dans le regard des autres.
A flotter dans un univers ouaté baigné de lumière verte,
Il offre à cette certitude la possibilité de s'affirmer :
Qui refuse d'entrer dans la vie meurt tous les jours !
P. MILIQUE
17:29 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sensualité, sensation, surnaturel, univers, présent, tangible, naissance, nuit, nudité, vibration, centre, perception, humanité, poésie, invisible, inéluctable, vivant, compulsion, image, sauvetage, oubli, angoisse, égarement, labyrinthe, existence, brutalité, regard, certitude, refus, vie, mort, baignade, vert, verdir, sensationnel, flotter, ouaté, rendr, présenter, particulier, sembler, jour, instant, nu, vibrer
24/11/2013
DANS LE SEL DE L'INSTANT
DANS LE SEL DE L'INSTANT
Pourquoi perdre son temps à vivre dans l'angoisse,
S'obstiner à se priver de joie avant de mourir?
L'homme est ce drôle d'animal inquiet
Qui regarde ailleurs quand le bonheur est là!
Pourquoi mépriser le temps au nom de l'éternité
Plutôt que d'habiter chaque fragment comme s'il était le dernier?
Il faut être fou pour ne pas être ce sage qui éprouve
La présence évidente et instinctive des choses.
Aimer muser et musarder dans l'émotion
De clairs de lune inspirés de nuits d'été rayonnantes,
Dans ce miracle de la banalité qu'est le réel de l'instant.
Il habite maintenant dans l'évocation d'une beauté hésitante
Dont il aimerait tans se revendiquer l'aquarelliste insufflé.
P. MILIQUE
12:41 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vie, angoisse, obstination, privation, joie, mort, homme, animal, inquiétude, bonheur, mépris, éternité, fragment, fou, sage, présence, aimer, émotion, lune, inspirationnuit, rayonnements, miracle, banalité, réalité, le sel de la vie, perdre son temps, oeil de biche, rime riche, vivre dans l'angoisse, blanche neige, s'obstiner, se priver, joyeux, mourir, drôle, a, imalier, inquiet, s'arrimer, regarder ailleurs, temps, au nom de la rose, habiter, dernier, antépénultième, être fou
23/11/2013
UN DÉCHIRANT SOLEIL NOIR
UN DÉCHIRANT SOLEIL NOIR
Lorsqu’il ne reste plus rien pour colmater
Les brèches de l’existence et compenser le désert de jours,
S’impose alors comme unique alternative
La fréquentation ambiguë des couches épaisses de la nuit.
Dans ces nuits de désespérance
La mélancolie est là, insidieuse,
Prompte à ouvrir en grand les bras
De ses larges zones dépressives,
A l’intérieur desquelles existe le sentiment diffus
D’une terrible méprise qui,
Au cœur de cauchemars mouvants,
Nous laisse vacillants au bord du gouffre.
C’est une situation extrême
Qui nous rend incapable d’ordonner notre pensée,
De retrouver l’improbable sérénité.
Avec l’affreuse sensation d’un cœur qui rétrécit,
Et s’assèche d’une vie qui crève en silence
Dans l’oubli d’un perpétuel naufrage.
Emmurés dans la solitude et le chagrin,
On se perd dans des brumes de détresse
Jusqu’à souhaiter être suffisamment lâche
Pour plonger de manière délibérée dans le néant,
Afin de nous immerger dans les affres du vide
Et y rencontrer le calme mérité d’un apaisement sensoriel.
Enfin !
L’abîme, dans certaines conditions,
Est peut-être un réel moment d’hypnose.
C’est en tout cas un déchirant soleil noir,
Un pur fragment d’angoisse.
De tels abysses de tristesse peuvent-ils vraiment exister ?
Oui !
Mais c’est inacceptable…
P. MILIQUE
12:25 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : existence, ambigu, désespoir, mélancolie, dépressif, mépris, cauchemar, vaciller, gouffre, extrême, crever, naufrage, solitude, chagrin, détresse, néant, abîme, hypnose, fragment, angoisse, abysses, colmatage, brèche, comenser, compensation, désertique, désertifier, s'imposer, alternative, fréquentation, fréquenter, ambiguïté, coucherie, épaissir, désespérence, insidieux, promptitude, ouverture, bras, largesse, zone, à l'intérieur, sentiment, diffus, diffuser, terrible, méprisable
18/11/2013
AU BORD DE L’ULTIME
Photo trouvée sur le site:
http://maboiteaimages.skynetblogs.be/
AU BORD DE L’ULTIME
Un homme seul marche, hagard dans la neige,
Vêtu de la seule nudité ostentatoire
D’un entier assujetti aux ténèbres initiatiques.
Juste à porter un regard éclairé sur le monde
Se conçoit le plus amer des constats
Issu d’un quelque chose d’assez retors et plutôt obscène.
Voyage étourdissant, menace aux marges diffuses,
A l’intérieur même d’une situation angoissante,
Le désastre est tel que, frappé d’un mal extrême
Générateur d’un processus au cœur bien froid,
Il devient indécent d’accéder aux méandres
De la conscience d’un être en pareilles souffrances.
Un homme seul marche, hagard dans la neige,
Vêtu de la seule nudité ostentatoire
D’un entier assujetti aux ténèbres initiatiques.
Au bord de l’ultime rupture enfin entrevue
D’une béance recherchée fondue dans la pensée
Se dessine sur ses lèvres l’esquisse étonnée d’un sourire.
P. MILIQUE
12:42 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : neige, nudité, regard, monde, ténèbres, initiatique, obsxène, voyage, menace, marge, angoisse, désastre, extrême, indécent, souffrance, ultime, rupture, béance, lèvres, esquisse, utilité, marcheur, randonneur, promenade, hagard, neiger, vêtir, dénuder, ostensible, ostentatoire, assujettir, entier, initiateur, porter un regard, éclairage médiatique, concevoir, conception, amertume, constater, issue de secours, tetors, renfrogner, roublard, roublardise, obscène, voyager, étourdissement, intérioriser
13/10/2013
FISSURES SOURNOISES
FISSURES SOURNOISES
Pourquoi écrit-on ce qu'on ne dit pas ?
Il faut être attentif à toutes les dissonances,
A toutes les cassures potentielles.
Ce sont elles qui constituent, inépuisables,
Les sources du désenchantement
Et contribuent à emmêler un peu plus encore
L'écheveau tumultueux de ce grand naufrage qu'est la vie.
Il serait inconsidéré,
Même par immense lassitude,
De banaliser le cheminement qui nous mène
Jusqu'au désastre final,
Jusqu'à l'inéluctable.
Qu'il est donc douloureux d'éprouver à ce point
Le sentiment trop présent de ce qui fuit,
De ce qui passe, de ce qui meurt !
Et vaine la tentative de calfatage
Des fissures sournoises de la vie.
Il faut pourtant bien s'attacher à sauvegarder l'essentiel.
Et crever un jour l'abcès obsédant du désespoir.
Celui de nos existences démontées.
Certes nos échecs sont criants, nos réussites sont invisibles,
Aussi invisibles que les ténèbres durant l'éclat du jour.
Alors, il s'agit d'entrer en dissidence,
Ne plus être du nombre des égarés.
Et s'obstiner à creuser un autre sillon
Pour aller encore d'étonnements en éblouissements.
Pour que la couleur de l'inquiétude
Se soumette enfin à celle de l'espoir.
Et l'on se mure dans un silence qui ne sert
Qu'à masquer nos angoisses.
Cela nous sert aussi à oublier le temps qui enterre nos rêves.
Car il y a tant d'autres choses derrière nos illusions
Que l'on ne dit pas !
Alors, on l'écrit...
P. MILIQUE
05:15 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ecriture, source, tumulte, naufrage, désastre, douleur, espoir, angoisse, illusion, échecs, criard, réussite, invisible, ténèbres, l'éclat du jour, entrer en disidence, nombre, égarer, s'obstiner, creuser, sillon, étonnement, éblouissement, couleur, inquiétude, soumettre, se murer dans le silence, servir, masquer, oublier, enterrer, illusionniste, calfatage, inéluctable, banaliser, cheminement, potentialités
09/09/2013
LE TEMPS DE L’ÉCRIT DURE 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
LE TEMPS DE L’ÉCRIT DURE
2
Parce que l’écriture est humaine, elle est alternance de mélancolie et de gaieté. Elle prend parfois la forme désabusée d’une jubilation triste où tout est sombre et frissonnant. La voilà toute en nuances crépusculaires, plus ondulée qu’acide pourtant, pour préciser les jours rongés de solitude où brûle l’urgence de vivre. Dans ces moments-là, il ne reste que les mots pour se défendre. Des mots cernés d’ombre ou vrillés d’angoisse. Des mots froissés. Des mots chauds ou glacés. Noir boue, noir nuit. Des mots qui collent à la peau. Inexorablement.
Par bonheur, à force de les travailler minutieusement ces mots, ils nous aident à suivre notre étoile jusque dans les chemins de traverse célestes pour revenir sur nos pas dans les ombres du temps , et à velouter de miel la virulence de certains propos.
Il suffit d’un rien , d’un léger décalage de mots, pour que tout bascule dans l’absurde. Un absurde racoleur. Il sait se faire si enjôleur qu’il semble parfois plus cohérent qu’une logique incertaine.
Il n’est pas facile, c’est vrai, d’atteindre à la simplicité. Mais la recette existe. Elle recommande de n’user des mots qu’avec clarté, netteté. Porter un regard d’une grande perspicacité, jouer de l’ombre et de la lumière, utiliser une prose subtile et pénétrante d’une fraîcheur souveraine. Produire une écriture souple, infiniment sensible, avec des mots enfants du silence et de la pudeur. Et, au gré des hasards qui n’en sont pas vraiment, donner de la cohérence au désordre en consentant à l’inattendu.
Le crayon est un formidable outil pour gratter l’instant.
Et cet instant-là aura toujours un calme d’infini pour l’envelopper encore et le faire vivre à tout jamais au cœur d’une histoire inachevée.
(FIN)
P. MILIQUE
09:30 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, cavalier, sardane, humain, alternance, mélancolie, gaieté, prendre, forme, désabusé, jubilation, triste, sombre, frissonnant, nuance, crépusculaire, ondulé, acide, preciser, jour, ronger, solitude, brûler, urgende de vivre, se défendre, cerner, ombre, vriller, angoisse, croquemitaine, loup-garou, froisser, chaud, glacé, noir, boue, coller à la peau, inexorable, à force, travailler, minutie, aide à domicile, étoile filante, chemin de traverse, céleste, revenir sur ses pas, velouter, miel
31/08/2013
UNE CHUTE DANS LE CHAOS
UNE CHUTE DANS LE CHAOS
La débâcle soudaine me projette avec violence
Au cœur d'angoisses intensément destructrices.
Je connais la genèse de cette subite fulgurance
Mais ses racines secrètes la rendant impartageable
Sa relation même est sans intérêt pour quiconque.
D'ailleurs, je ne maîtrise plus rien de tout cela
Pour m'être trop exposé jusqu'au vulnérable,
Je ne puis plus que flotter en mes tempêtes
Tel une vieille coquille hystérique et ballottée,
Chichement amarré à l'immuable culpabilité.
Tout cela ne peut déboucher que sur le négatif,
Lui même générateur d'amertume et de dégoût.
La peur de l'abandon m'engage sans ménagement
Dans un tumultueux parcours du combattant
Débordant d'attentes utopiques et de désillusions,
De doutes insidieux dans lesquels se dévoilent le vide,
La solitude triste et la tricherie des fausses certitudes.
Dès lors, la chute au plus tourmenté du chaos est abyssale
Tant l'inaccessible présent s'exacerbe d'insupportable.
C'est ainsi que, projeté dans les combles du plus jamais,
Je retrouve mes nuits accueillantes, ardues et glaciales,
Tandis que s'amoncellent au plus près de ce que je suis
Les ombres tentatrices et crapuleuses de l'irréparable.
Comment imaginer combler la douleur des attentes?
Comment supposer élargir l'horizon du futur proche?
Comment résoudre l'équation à décrypter l'indicible?
Je connais la genèse de cette soudaine fulgurance
Mais ses racines secrètes la rendant impartageable
Sa relation même est sans intérêt pour quiconque.
P. MILIQUE
09:15 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, chute, chaos, débâclesoudaineté, projeter, violence, coeur, angoisse, intense, destucteur, connaître, genèse, subir, fulgurance, racine, secrète, rendre, impartageable, relation, sans intérêt, quicinque, maîtriser, s'exposer, vlnérable, flotter, tempête, vieille, coquille, hystérique, balloter, chiche, amarrer, immuable, culpabilité, déboucher, négatif, générateur, amertume, dégoût, peur, abandon, s'engager, sans ménagement, tumultueux, parcours, parcours du combattant, déborder, attente, utopique, désillusion
31/07/2013
YVES BOMMENEL: "MA DECHIRURE"
YVES BOMMENEL
"MA DECHIRURE"
Comme une angoisse de la petite enfance
Ou était-ce là déjà bien avant
Le souvenir d'un malaise adolescent
Une mélancolie cyclique qui revient me hanter
Oublier le silence, oublier les absences, oublier...
Un rêve agité qui vire à l'effroi
La fièvre qui couve
Une réelle souffrance sans trop savoir pourquoi
Finalement étais-ce toi ?
Ou moi ?
Ou les autres...
L'indicible
La face obscure de ma psyché
L 'inconscient torturé
Les crocs qui creusent les viscères
La peur tapie dans l'ombre
Jamais ne s'efface
La fracture identitaire
Le trouble lancinant
Les symptômes
Taire sa détresse
Faire corps avec sa douleur
Se définir à travers elle, à travers toi, à travers moi
Se savoir toujours vaincu
Fatalement
Guetter la claque, l'hiver qui vient
Mourir lentement dans le doute sans aucune certitude
Et rester debout malgré tout.
17:32 Publié dans GOUTTES d'ÂME, MUSIQUE, POESIES DITES EN IMAGES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, yves bommenel, déchirure, angoisse, petite enfance, souvenir, malaise, adolescent, mélancolie, cyclique, revenir, hanter, oublier, silence, absence, rêve agité, virer, effroi, fièvre, couver, réelle, souffrance, indicible, face obscure, psyché, inconscient torturé, crocs, creuser, viscères, peur, tapi dans l'ombre, s'effacer, fracture identitaire, trouble, lancinant, symptôme, taire, détresse, faire corps, douleur, se définir, vaincre, guetter, claquer, mourir, doute, certitude, rester debour
27/07/2013
YVES BOMMENEL: "1932"
YVES BOMMENEL
"1932"
L'herbe est toujours aussi verte. Le soleil ne brille pas moins aujourd'hui. Le rire des enfants, la couleur des étals et les bruits du marché. Les oiseaux chantent gaiement, sourire si blond d'une serveuse. La bière mousse pourtant autant, mais j'ai le cœur lourd. Une amertume fatale pourrit ces doux instants comme si dans le frémissement de l'air, le murmure des grands feuillus, l'on devinait le pressentiment d'un malheur immense. Celui en écho des fureurs de demain, des angoisses de la nuit. Verre brisé, peinture fraîche. La lame levée du bourreau n'attendant que nos cous pour retomber sur le billot. La faux du destin languissant dans un coin de ciel encore bleu tandis qu'aux Enfers, la boucherie aiguise ses longs couteaux. Combien de temps cette trêve peut-elle durer ? Combien de secondes nous séparent de l'hallali ?
17:14 Publié dans GOUTTES d'ÂME, POESIES DITES EN IMAGES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, yves bommenel, herbe verte, le soleil brille pour tout le monde, le rire des enfants, couleur, étaler, brut de marché, oiseau chante, gaité, sourire, blond, serveuse, bière, mousse, coeur lours, amaertume, fatal, pourrir, doux, instant, frémissement de l'air, murmure, feuillu;deviner, pressentiment, malheur, immense, écho, fureur, demain, angoisse, nuit, verre brisé, peinture fraîche, lame, lever, bourreau, attendre, cou, retomber, billot, faux, destin, languissant, coin de ciel, bleu, descente aux enfers, aiguisé, la nuit des longs couteaux, seconder
26/06/2013
YVES BOMMENEL: MA DECHIRURE
YVES BOMMENEL
MA DECHIRURE
Comme une angoisse de la petite enfance
Ou était-ce là déjà bien avant
Le souvenir d'un malaise adolescent
Une mélancolie cyclique qui revient me hanter
Oublier le silence, oublier les absences, oublier...
Un rêve agité qui vire à l'effroi
La fièvre qui couve
Une réelle souffrance sans trop savoir pourquoi
Finalement étais-ce toi ?
Ou moi ?
Ou les autres...
L'indicible
La face obscure de ma psyché
L 'inconscient torturé
Les crocs qui creusent les viscères
La peur tapie dans l'ombre
Jamais ne s'efface
La fracture identitaire
Le trouble lancinant
Les symptômes
Taire sa détresse
Faire corps avec sa douleur
Se définir à travers elle, à travers toi, à travers moi
Se savoir toujours vaincu
Fatalement
Guetter la claque, l'hiver qui vient
Mourir lentement dans le doute sans aucune certitude
Et rester debout malgré tout.
17:56 Publié dans POESIES DITES EN IMAGES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, yves bommenel, déchirure, angoisse, petite enfance, souvenir, malaise, adolescent, mélancolie, cyclique, hanter, oublier, silence, absence, rêver, agiter, virer, effroi, fièvre, couver, souffrance, finalité, indicible, face obscure, psyché, inconscient, torturer, crocs, creuser, viscère, peur, tapi dans l'ombre, effacé, fracture identitaire, trouble, lancinant, symptome, détresse, faire corps, douleur, guetter, claquer, hiver, mourir
10/06/2013
VERTIGE IMPULSE
VERTIGE IMPULSE
Aux phrases déstructurées par l'incessante agitation des mots,
Le style oscille entre une certaine banalité du quotidien
Et, tout à coup, une fulgurance d'inspiration poétique
Qui, l'air de rien et de manière presque anodine,
Incarne l'intensité irradiante d'un battement de vie.
Intemporel imaginaire aux persistances fragiles,
Les images naissent d'associations étranges
Qui, aux parfums de l'existence, ajoute une foisonnante générosité.
Il a ce talent rare et précieux qui agence les mots
Avec une concision et une efficacité implacable
Qui leur donnent l'ambiguïté originelle
En les dépouillant de leur part de mythe.
Dans la tension vive d'un vertige impulsé,
Le silence perturbe l'éperdu de l'angoisse
Et la solitude de ce qui ne peut faire taire le sens.
P. MILIQUE
09:12 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, patrick milique, vertige, impulser, phrase, destructuré, icessant, agitation, style, osciller, certain, banalité du quotidien, fulgurance, inspiration, poétique, anodin, incarner, intensité, irradiant, battement de vie, intemporel, imaginaire, persistance, fragilité, image, naissance, association, étrange, parfum, existance, foisonnant, générosité, talent, rare, précieux, agencer, motiver, concision, efficacité, implacable, ambiguïté, originel, dépouiller, participer, mythe, vive tension, silence, perturber, éperdu, angoissé